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La généalogie d'une figure de l'angoisse : formes, pratiques et représentations de la place de Grève (Paris, 1667-1789)

Allard, Julie January 2008 (has links) (PDF)
Cette thèse interroge un lieu central de la capitale française (l'actuelle place de l'Hôtel de Ville) et vise à saisir, en amont, les processus qui font de la place de Grève une figure de l'angoisse au début du XIXe siècle. Au cours des dernières années, les recherches sur les villes médiévales et modernes ont révélé la richesse de l'espace comme problème théorique et historique. Cette thèse s'inscrit dans les travaux récents qui tentent de comprendre comment l'espace urbain est produit et comment, en retour, celui-ci « produit » du social, du politique et du culturel. Les changements observés sont saisis dans le temps long et tiennent compte des transformations qui s'opèrent aux XVIIe et XVIIIe siècles dans les façons de concevoir, d'organiser et de réguler l'espace urbain. À la fois cause et conséquence de ces changements, la réorganisation des institutions parisiennes à la fin du XVIIe siècle et l'uniformisation progressive des pratiques des autorités sur des territoires à la fois partagés et contestés témoignent de l'émergence d'une nouvelle conception de l'espace urbain. Lentement élaborée à travers la pratique, malgré la diversité des corps et leur rivalité éventuelle, cette conception fait de l'espace urbain un territoire plus homogène, organisé depuis un centre et dans lequel les fonctions doivent être distribuées de manière utile. Située au centre de Paris et ouverte sur la Seine, la Grève est la plus ancienne place publique de la capitale. Site d'une activité commerciale et portuaire ancienne, étroitement associée à l'origine du gouvernement municipal et lieu de représentation des pouvoirs publics, elle est un espace hybride et polyvalent doté d'une forte charge symbolique. Au milieu du XVIIIe siècle, c'est un lieu complexe, chargé et tendu, livré en partage à des usages concurrents. Si la forte charge symbolique de la Grève tient largement à l'hybridité du lieu et à sa polysémie, l'action des autorités invite toutefois à reconsidérer cet espace, son sens, ses usages et ses formes. L'évolution de l'utilisation cérémonielle de la place dans la seconde moitié du XVIIIe siècle révèle la transformation des pratiques des autorités qui, de plus en plus, vont dans le sens d'une spécialisation des lieux urbains pour des raisons à la fois fonctionnelles, sécuritaires, esthétiques et symboliques. Ainsi, dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, alors que les fêtes et les réjouissances, qui avaient jusque-là constitué une dimension importante de l'occupation cérémonielle du site, tendent à reculer, les exécutions publiques s'y concentrent. Une réflexion similaire est poursuivie par les aménageurs qui s'interrogent eux aussi sur les sens, les usages et les formes de la place, mais dont l'action est compliquée par la polysémie du site. Diversement revendiquée par les acteurs, la Grève est à la fois perçue comme le lieu d'origine du pouvoir municipal et bourgeois, le symbole de l'identité civique, un lieu de glorification de la monarchie, le principal lieu d'exercice de la justice royale et un lieu de rassemblement populaire et ouvrier. Au XVIIIe siècle, les hésitations et les échecs des projets de réaménagement de la place témoignent de l'écart entre les représentations des acteurs et de la fertilité des sens du lieu. Surtout, ces échecs successifs ont pour résultat de préserver presque intacte, au coeur de la ville, une forme urbaine que tous jugent pourtant archaïque et dangereuse pour l'organisme urbain. Si les formes, les pratiques et les représentations du lieu sont partiellement orientées par l'action des élites et des autorités, la place offre toutefois autant de possibilités que de contraintes aux individus et aux groupes qui peuvent se l'approprier de diverses manières. À la fin du XVIIIe siècle, à travers une série de contestations et de négociations, la place est étroitement associée aux ouvriers du bâtiment qui s'y rendent traditionnellement pour l'embauche. En juillet 1789, elle est investie symboliquement par les nouvelles institutions municipales et ses usages sont détournés par la foule révolutionnaire. Perçus comme autant de détournements et de subversions, ces usages autonomes de l'espace, hors des cadres fixés par le pouvoir, contribuent à nourrir la crainte du désordre que la place faciliterait. Perçue à la fois comme un environnement malsain et insalubre, fréquenté par une population migrante, marginale et violente, la Grève cristallise les anxiétés sociales au début du XIXe siècle. Elle devient une véritable figure de l'angoisse dans les romans noirs où son évocation seule suffit pour illustrer les dangers et les bas-fonds de la capitale. Ouvrages populaires, peu coûteux et largement diffusés, ces oeuvres de fiction fonctionnent à la manière d'une caisse de résonance et contribuent à forger et « embellir » cet imaginaire angoissant du lieu. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Paris, Place publique, Place de Grève, Production de l'espace, Espace urbain, Histoire urbaine.
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"Inspirer la crainte, le respect et l'amour du public" : les inspecteurs de police parisiens, 1740-1789

Couture, Rachel 03 1900 (has links) (PDF)
L'étude des inspecteurs de police parisiens du XVIIIe siècle est négligée par l'historiographie, hormis par quelques travaux d'histoire traditionnelle qui en dressent un sombre portrait et d'autres d'histoire sociale des années 1980 qui l'abordent indirectement. Afin de combler cette lacune, la présente enquête se consacre à la compréhension de l'organisation du métier à compter de 1740, moment de la refondation de la compagnie des inspecteurs de police, jusqu'en 1789, celui de sa dissolution. L'intérêt d'étudier l'évolution de son fonctionnement professionnel est manifeste dans un contexte de réorganisation policière au long cours, qui s'inscrit dans le sillage de la création du guet (1666), de la lieutenance de police (1667) et des inspecteurs de police (1708). Trois pôles d'étude structurent la démonstration de la professionnalisation des inspecteurs de police, chacun correspondant aux aspects principaux de la définition de ce processus : primo, l'affermissement des modalités d'accès au métier et la stabilisation de son organisation interne; secundo, la normalisation des pratiques et la constitution de savoirs policiers spécifiques; tertio, la légitimation des personnels et de leur action. En premier lieu, l'approche prosopographique des 80 inspecteurs de police en service entre 1742 et 1789 figurants dans l'Almanach royal relève le resserrement des exigences professionnelles au moment de l'entrée en fonction. Mettant à profit un corpus étendu d'archives administratives, notariales et réglementaires, l'enquête dresse le portrait socioprofessionnel des inspecteurs de police d'après 1740, distincts de leurs homologues du début du siècle. Ainsi, l'amélioration concrète de la sélection des recrues, la codification de la formation et des itinéraires professionnels, et l'augmentation des revenus étayent l'argument de la respectabilité accrue des inspecteurs de police et de la régulation de leur organisation après 1740. En second lieu, la spécialisation des pratiques témoigne de la codification de l'exercice du métier d'inspecteur de police hors des cadres du droit. Les diverses dimensions du processus de spécialisation policière induisent en effet son affranchissement progressif de la justice. Le développement des bureaux et des départements de police ainsi que le mouvement de répartition des tâches et de définition de savoirs policiers spécifiques participent à la rationalisation du service. Appréhendée à travers les archives du département de la sûreté, l'étude a relevé le rôle central joué par ces inspecteurs spécialistes tant dans le système d'information bureaucratique que dans la production de l'enregistrement, de mieux en mieux formalisé. L'établissement de leurs pratiques a aussi permis de cerner la collégialité de leur action, système qui assure la permanence et l'efficacité du service par le partage des informations et des revenus. Leurs interactions avec les commissaires au Châtelet, pour leur part, s'harmonisent suivant la codification du protocole de travail et de la clarification de la répartition des tâches. Plutôt que concurrents, ces officiers s'avèrent complémentaires. L'inspecteur s'occupe des enquêtes préliminaires, en amont de l'instruction judiciaire, alors que le commissaire légalise la procédure. En troisième lieu, les mesures de légitimation des inspecteurs de police déployées par les autorités composent le dernier aspect de l'analyse du processus de professionnalisation. L'examen montre que la majorité des moyens employés cherche à répondre aux critiques naguère adressées aux inspecteurs de police, qualifiés d'occultes, d'autoritaires et de distants de la population. La militarisation des inspecteurs de police, l'ancrage dans leur quartier d'affectation, l'insertion communautaire et l'encadrement disciplinaire concourent non seulement à la régulation professionnelle d'un corps d'officiers de police en quête de légitimité, mais marquent aussi leur plus grande acceptation au fil de la seconde moitié du XVIIIe siècle. Les inspecteurs de police cherchent ainsi à se faire reconnaître et semblent généralement y parvenir après avoir jugulé la crise de l'émeute des enlèvements des enfants en 1750. La préservation de l'image de la police passe également par la répression des manquements envers ses représentants. L'analyse suggère que les inspecteurs de police constituaient une cible secondaire de la hargne populaire, qui est davantage dirigée envers leurs subalternes. Au final, l'examen du métier des inspecteurs de police parisiens de la seconde moitié du XVIIIe siècle lève le voile sur leur professionnalisation graduelle, ce qu'avait occulté la légende noire distillée par les pamphlétaires au tournant de la Révolution. Au-delà de cette image caricaturale des inspecteurs de police, les transformations professionnelles s'avèrent considérables sur les trois fronts examinés. L'organisation interne se régularise, les méthodes de travail se codifient et se spécialisent et leur reconnaissance s'affirme, ce qui atteste la solidification progressive de leur assise professionnelle au fil du siècle. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Police, Paris, XVIIIe siècle, Inspecteur de police, Sûreté, Professionnalisation
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Les arrêtés des assemblées générales des sections parisiennes : de la parole du peuple à l'élaboration de la loi en l'an I de la République (1792-1793) / Orders of the the general assemblies of Parisian sections : from popular voice to the drafting of laws in the beginning of the First French Republic

Guermazi, Alexandre 20 May 2017 (has links)
Les arrêtés des assemblées générales des sections parisiennes sont les actes politiques et juridiques à travers lesquels les citoyens de la ville de Paris s’expriment et décident. Ils peuvent aussi bien contenir des mesures destinées à être appliquée localement la plupart du temps que des pétitions adressées aux élus, ou aux autres lieux de pouvoir. Ils portent sur des domaines très variés : subsistances, instruction publique, questions militaires, assistance et secours publics… L’an I de la République française, et plus précisément la période qui s’étend du 21 septembre 1792 au 5 septembre 1793 correspond à l’élargissement de la participation citoyenne (fin du cens), à la préparation par les législateurs d’une nouvelle Constitution censée entériner ces nouveaux droits, mais elle voit également la construction de nouveaux outils institutionnels pour faire face à une situation d’urgence, aux fondements du futur Gouvernement révolutionnaire.À travers les pratiques de la production (délibération) et de la diffusion (interactions des citoyens avec les autres acteurs) des arrêtés, il s’agit de comprendre le fonctionnement des assemblées générale et quel « modèle » de la citoyenneté en ressort. En suivant le parcours de arrêtés hors de l’assemblée, notamment dans les assemblées d’élus que sont le conseil général de la Commune de Paris et la Convention nationale, il s’agit également de savoir comment la parole populaire façonne les choix politiques de la nation et entre en compte dans l'élaboration des lois. En quoi les arrêtés contribuent-ils à construire un régime d’un type nouveau, une république à la fois démocratique et représentative ? / The orders issued by the general assemblies of Parisian sections are politic and juridical acts used by the citizens of Paris to express themselves and take decisions. These acts can be local bylaws (applied in the area of the section), as well as petitions addressed to deputies or other authorities. They dealt with various affairs: subsistence, education, the military, public assistance, etc.The first year of French republic, especially from 21st September 1792, to 5th September 1793, see the extension of the electoral body (end of the ownership vote) and the drafting of a new constitution by the Assembly in order to consecrate these rights. New institutional devices are also designed to tackle situations of emergency in a time of war and civil unrest, and they become the foundation of the revolutionary government and the Terror.The study of the production and the diffusion of the decrees of the Parisian sections reveals how the general assemblies are organized and what type of citizenship they shape. Following the course of the decrees after their redaction in the sections, especially in the elected assemblies of the General council of the Paris Commune and the National Convention, one can see how the popular voice is taken into account in the drafting of laws and resulte in political decisions. In other words, it reveals to what extent the voice of the people influence the construction of a new government, the first democratic and representative republic.
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Security and Liberty: the Republican dilemma in the Early American Republic

Long, Katya 26 May 2009 (has links)
A la fin du 18ème siècle, les Etats-Unis inaugurent les révolutions fondatrices ou refondatrices, directement inspirée des Lumières et ayant dialoguées par-delà l’Atlantique. La période révolutionnaire a vue une élite politique nouvelle aux prises avec la nécessité de bâtir un «ordre nouveau», c'est-à-dire de créer un gouvernement et de définir le rapport au monde de ce nouvel Etat. Cette quête a amené les acteurs politiques de la révolution à chercher un modèle politique différent de celui, dominant, des monarchies absolues. L’idée de république s’impose dès la déclaration d’indépendance. En effet, les Lumières avaient redécouvert le républicanisme qui pouvait incarner l’espoir d’un ordre politique réformé. Cependant, les républiques classiques et les exemples contemporains confirment l’idée alors partagée par tous qu’une république ne peut être qu’une petite entité politique au sein de laquelle vit une population restreinte d’hommes libres et où les différences sociales sont relativement faibles. Non seulement cette petite taille des républiques était-elle un phénomène empirique mais elle semblait être une loi d’airain. Depuis la reformulation du dilemme républicain par Machiavel, l’idée qu’une république ne puisse pas être libre et étendue faisait consensus. Cette première république moderne, fille des Lumières pacifistes, a pourtant mené une expansion quasi-continentale. Comment cette petite république à la périphérie du monde pouvait-elle réconcilier sa volonté de rompre avec les tentations hégémoniques et son désir de puissance ?Comment pouvait-elle s’étendre tout en préservant sa liberté républicaine ?Nous avons formulé l’hypothèse que la réponse à ces questions se trouve dans une redéfinition des principes et des méthodes de leur politique étrangère. Afin de minimiser les risques de corruption de la république, les acteurs de la révolution ont cherché à mettre en place une politique étrangère républicaine fondée sur les idées des Lumières. <p>Cette hypothèse nous a mené à articuler notre travail autour de trois axes de recherche :le premier portant sur la théorie politique internationale, le second sur le débat idéologique autour de la politique étrangère et le troisième sur les institutions de prise de décision et de mise en œuvre de cette politique étrangère. Ces trois axes sont reliés par les idées qui forment la structure intellectuelle des débats entre les acteurs ainsi que les déterminants de la création institutionnelle. <p>C’est là le cœur de notre thèse. En faisant appel à la méthodologie originale développée par Pierre Rosanvallon, qu’il décrit comme une histoire conceptuelle du politique, nous avons tout d’abord procédé à une étude du cadre intellectuel de la révolution américaine en mettant en lumière les évolutions des concepts-clefs de la philosophie des relations internationales par une analyse de la contribution de Montesquieu à la théorie politique internationale. <p>La thèse porte ensuite sur les débats révolutionnaires, la tension entre les idéologies des Lumières telles qu’illustrées par la pensée de Montesquieu et le désir d’expansion territoriale ou de grandeur des acteurs de la révolution. Nous avons choisi de consacrer notre étude aux élites, non pas que nous ne considérions pas l’histoire sociale digne d’intérêt mais nous avons postulé que dans cette phase de bouleversement politique, ce sont les élites politiques qui ont joué le rôle déterminant. Enfin, la troisième partie de la thèse consiste en une étude du cadre constitutionnel, législatif et institutionnel de la politique étrangère républicaine issue de l’interaction entre la structure intellectuelle des Lumières et son interprétation par les acteurs. <p>Ainsi, notre analyse des idées, des acteurs et des institutions de la république américaine nous a permis de contribuer d’une part à la théorie des relations internationales en mettant en lumière les évolutions des concepts-clefs de la politique internationale au cours du 18ème siècle et d’autre part à l’histoire des idées politiques en étendant son champ aux questions internationales. Cela nous a permis également de mettre en lumière le lien étroit entre la structure idéelle, les intérêts et les stratégies des acteurs et la création des institutions politiques. / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La réception allemande de la théorie de l’art de Roger de Piles au XVIIIe siècle / The German reception of Roger de Piles’ theory of art in the 18th century

Carvalho, Anaïs 09 December 2016 (has links)
L’étude vise à dresser l’histoire de la réception de la théorie de l’art de Roger de Piles (1635-1709) dans l’espace germanophone au XVIIIe siècle. Accédant rapidement au statut de canons de la littérature artistique, les écrits de De Piles sont accueillis différemment selon les foyers politiques et culturels, selon les systèmes de diffusion et selon les acteurs de leur réception. La traduction de théories de l’art venant de l’étranger s’avère être, tout au long du XVIIIe siècle, un facteur fondamental dans la construction des théories allemandes de l’art de peindre. Entre 1699 et 1776, quatre ouvrages de, ou attribués à, l’auteur français sont publiés en langue allemande d’abord à Berlin, Hambourg puis Leipzig, par le peintre Samuel Theodor Gericke (1665-1729) et les amateurs Paul Jacob Marperger (1656-1730) et Georg Heinrich Martini (1722-1794). Certains sont réédités plusieurs fois ou retraduits hors des frontières du Saint Empire romain germanique, par Johann Dauw (1679-1723) et Tobias Querfurt (actif de 1732 à 1792). La réception allemande de la théorie du coloris de De Piles s’opère majoritairement en associations avec d’autres auteurs (Sandrart, Félibien, Lairesse, Testelin). Le processus d’assimilation du vocabulaire fixé par De Piles illustre l’évolution générale de la réception allemande de sa théorie. L’imprégnation des concepts depilesiens oscille entre fidélité, détournement et acculturation, dans une époque marquée par une recherche de corrélation entre théorie, pratique et goût de la peinture. Finalement, la position coloriste teintée d’éclectisme esquissée par De Piles s’épanouit dans le syncrétisme théorique et pratique de sa réception allemande. / The study aims to draw the history of the reception of Roger de Piles’ (1635-1709) theory, in the German area during the 18th century. Rapidly considered as a benchmark of artistic literature, De Piles’ writings are received differently according to political and cultural contexts, to dissemination system and to players of their reception. The translation of art theories coming from abroad happens to be, throughout the whole 18th century, a crucial factor in the construction of German theories of painting. Between 1699 and 1776, four books of, or attributed to, the French author are published in German, first in Berlin and Hamburg, then in Leipzig, by the painter Samuel Theodor Gericke (1665-1729) and by the connoisseurs Paul Jacob Marperger (1656-1730) and Georg Heinrich Martini (1722-1794). Some are republished several times or retranslated outside the borders of the Holy Roman Empire of the German Nation by Johann Dauw (1679-1723) and Tobias Querfurt (working from 1732 to 1792). The German reception of Roger de Piles’ theory of colouring occurs mainly in association with others authors (Sandrart, Félibien, Lairesse, Testelin). The assimilation process of the vocabulary established by De Piles illustrates the general evolution of the German reception of his theory. The impregnation of de Piles’ concepts fluctuates between fidelity, embezzlement and acculturation, in a period marked by a search of correlation between theory, practice and taste for painting. Eventually, the colourist position tinged with eclecticism sketched by de Piles prospers in the theoretical and practical syncretism of his German reception.
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Devenir seigneur en Nouvelle-France : mobilité sociale et propriété seigneuriale dans le gouvernement de Québec sous le Régime français

Grenier, Benoît 25 April 2018 (has links)
Analysant la mobilité sociale dans le gouvernement de Québec sous le Régime français, ce mémoire aborde la propriété seigneuriale en tant qu'illustration de la promotion sociale dans la vallée du Saint-Laurent au XVIIe et au XVIIIe siècle. Cette analyse, portant sur une soixantaine d'individus aux origines modestes, issus notamment de la paysannerie, ayant accédé à la propriété seigneuriale, se veut une contribution à l'étude de la promotion sociale en Nouvelle-France. Quatre parties constituent l'essentiel de ce mémoire. L'origine de ces individus et les modes d'élévation sociale sont étudiés dans une première servant de cadre contextuel et de présentation sociodémographique. Les trois chapitres suivants visent à répondre plus directement à la problématique de l'étude, à savoir l'impact socio-économique de la propriété seigneuriale chez ces seigneurs aux humbles origines. La durabilité de la propriété seigneuriale, ainsi que le fait d'y résider ou non et le peuplement de la seigneurie sont les éléments étudiés dans le deuxième chapitre. Le troisième chapitre aborde la question du prestige tributaire de la seigneurie, en s'intéressant aux appellations attribuées aux seigneurs, de même que les fortunes seigneuriales, pour connaître l'incidence économique de la propriété seigneuriale. Dans un dernier temps, le quatrième chapitre met en relief les alliances matrimoniales des familles seigneuriales, également révélatrices du possible impact de la possession d'une seigneurie. Au sein de cette société française d'Ancien Régime, transplantée sur les rives du Saint-Laurent, d'importantes mutations s'opèrent. L'une de ces transformations est perceptible par la plus grande possibilité de mobilité sociale, quasi inexistante en France. Par l'analyse des destins d'hommes dont la naissance ne laissait en rien présager un tel parcours, ce mémoire vise à comprendre l'enjeu de la propriété seigneuriale pour de tels individus ainsi que ses répercussions. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Livres et lecteurs à Québec : 1760-1799

Langlois, Égide 25 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Les juifs et la guerre de sept ans (1756-1763)

Vaugeois, Denis 25 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2012
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La Baie du Grand Pabos : une seigneurie gaspésienne en Nouvelle-France au 18 XVIIIe (sic) siècle

Nadon, Pierre 19 April 2018 (has links)
Le 21 mai 1730, le sieur Lefebvre de Bellefeuille, père et fils, seigneurs de Pabos, annoncent à des pêcheurs saisonniers basques que l'utilisation des plages et la pêche au large sont maintenant réglementées sur leur territoire. Celui-ci s'étend de Grande Rivière à Port-Daniel. Ils entreprennent de la sorte ce qui sera le plus important effort de colonisation dans une Gaspésie du XVIIIe siècle qui est, à cette époque, le domaine des pêcheurs itinérants européens. Pabos au régime français était une communauté permanente isolée du principal encadrement politique colonial. Elle était à la fois une seigneurie et une entreprise de pêche, dans un réseau de rapports économiques définis. C'était aussi un établissement de frontière dans un contexte colonial nord-américain. En quoi ces rapports seigneuriaux déterminaient-ils le fonctionnement de l'établissement et comment se présentaient les contraintes environnementales, autant physiques qu'économiques? L'étude pose en entier la question d'un établissement qui, en Gaspésie, était à la fois un avant-poste de l'Europe en Amérique et une frontière de la NouvelleFrance. En d'autres termes, l'organisation de cette seigneurie était-elle représentative d'une communauté coloniale française, dans cette partie de l'Amérique, durant la première moitié du XVIIIe siècle Les données archéologiques ne sont pas utilisées pour en connaître plus long sur la pêche en Gaspésie au XVIIIe siècle, mais pour mieux comprendre l'organisation d'une communauté permanente sur la côte atlantique au XVIIIe siècle. L'information archéologique, celle qui vient de l'étude des vestiges, ramène l'histoire au niveau de l'archéologie. Les traces de bâtiments mis au jour sont les données archéologiques les plus évidentes de la présence de 1' établissement. Elles comprennent celles de la maison des seigneurs sur l'Ile Beau Séjour, et celles des habitations des pêcheurs sur la pointe de Pabos-Mills. Les liens entre les uns et les autres sont les composantes significatives de l'analyse. Les artefacts servent à présenter l'interaction entre les données de fouilles (vestiges mobiliers et immobiliers), la culture matérielle et cette société coloniale au XVIIIe. L'importance du complexe alimentaire est bien illustrée dans l'étude de l'alimentation des habitants. L'étude se veut fidèle au thème central : l'originalité de Pabos tient à sa permanence et celle-ci fut assurée par une organisation rationnelle locale de l'entreprise. Le fil conducteur pour le lecteur est l'explication du fonctionnement interne de la seigneurie. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Chant et mission en Nouvelle-France : espace et rencontre des cultures

Dubois, Paul-André 11 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2004-2005 / La présente recherche porte sur la question du chant religieux en langues amérindiennes dans les missions de la Nouvelle-France aux XVIIe et XVIIIe siècles. L'étude de la correspondance missionnaire, des récits de voyages et des manuscrits de chant liturgique rédigés en diverses langues par les missionnaires nous a fourni l'essentiel des données permettant de reconstituer la trajectoire de la musique religieuse chez les Amérindiens convertis et partant, d'éclairer un aspect peu connu de l'histoire ancienne des missions et des autochtones du Canada. En outre, la comparaison d'un grand nombre de témoignages sur le chant dans les missions canadiennes avec le contenu des manuscrits musicaux témoins de cette pratique a permis de mettre en lumière la richesse et l'étendue de la pratique du chant chez les Amérindiens. Au XVIIIe siècle, tous les autochtones convertis pratiquent le plain-chant en leur langue et même, en certains lieux, le petit motet polyphonique. La pratique continue du chant religieux chez les Amérindiens chrétiens, jointe à l'enthousiasme qu'ils démontrent à l'endroit des cérémonies du culte attestent un goût pour la musique européenne mais également une réceptivité certaine des autochtones à l'égard du fait religieux des Européens, du moins au XVIIIe siècle. Bien qu'elle s'inscrive en porte-à-faux avec l'idée reçue voulant que les Amérindiens aient subi la religion chrétienne, cette hypothèse se fonde néanmoins sur le fait avéré que les Amérindiens de la colonie française ont dû, plus ou moins consciemment, redéfinir leur identité sur l'échiquier colonial. Les temps avaient changé, les Amérindiens en étaient parfaitement conscients et considéraient désormais de nouvelles avenues à leur survie comme ethnies. Le chant et plus généralement la voix et l'expression vocale, se sont alors présentés à eux et à leurs missionnaires comme l'un des possibles lieux de rencontre, de dialogue et d'appropriation identitaire dans un monde en rapide mutation. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014

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