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Livres et lecteurs à Québec : 1760-1799Langlois, Égide 25 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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La Baie du Grand Pabos : une seigneurie gaspésienne en Nouvelle-France au 18 XVIIIe (sic) siècleNadon, Pierre 19 April 2018 (has links)
Le 21 mai 1730, le sieur Lefebvre de Bellefeuille, père et fils, seigneurs de Pabos, annoncent à des pêcheurs saisonniers basques que l'utilisation des plages et la pêche au large sont maintenant réglementées sur leur territoire. Celui-ci s'étend de Grande Rivière à Port-Daniel. Ils entreprennent de la sorte ce qui sera le plus important effort de colonisation dans une Gaspésie du XVIIIe siècle qui est, à cette époque, le domaine des pêcheurs itinérants européens. Pabos au régime français était une communauté permanente isolée du principal encadrement politique colonial. Elle était à la fois une seigneurie et une entreprise de pêche, dans un réseau de rapports économiques définis. C'était aussi un établissement de frontière dans un contexte colonial nord-américain. En quoi ces rapports seigneuriaux déterminaient-ils le fonctionnement de l'établissement et comment se présentaient les contraintes environnementales, autant physiques qu'économiques? L'étude pose en entier la question d'un établissement qui, en Gaspésie, était à la fois un avant-poste de l'Europe en Amérique et une frontière de la NouvelleFrance. En d'autres termes, l'organisation de cette seigneurie était-elle représentative d'une communauté coloniale française, dans cette partie de l'Amérique, durant la première moitié du XVIIIe siècle Les données archéologiques ne sont pas utilisées pour en connaître plus long sur la pêche en Gaspésie au XVIIIe siècle, mais pour mieux comprendre l'organisation d'une communauté permanente sur la côte atlantique au XVIIIe siècle. L'information archéologique, celle qui vient de l'étude des vestiges, ramène l'histoire au niveau de l'archéologie. Les traces de bâtiments mis au jour sont les données archéologiques les plus évidentes de la présence de 1' établissement. Elles comprennent celles de la maison des seigneurs sur l'Ile Beau Séjour, et celles des habitations des pêcheurs sur la pointe de Pabos-Mills. Les liens entre les uns et les autres sont les composantes significatives de l'analyse. Les artefacts servent à présenter l'interaction entre les données de fouilles (vestiges mobiliers et immobiliers), la culture matérielle et cette société coloniale au XVIIIe. L'importance du complexe alimentaire est bien illustrée dans l'étude de l'alimentation des habitants. L'étude se veut fidèle au thème central : l'originalité de Pabos tient à sa permanence et celle-ci fut assurée par une organisation rationnelle locale de l'entreprise. Le fil conducteur pour le lecteur est l'explication du fonctionnement interne de la seigneurie. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Les juifs et la guerre de sept ans (1756-1763)Vaugeois, Denis 25 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2012
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Devenir seigneur en Nouvelle-France : mobilité sociale et propriété seigneuriale dans le gouvernement de Québec sous le Régime françaisGrenier, Benoît 25 April 2018 (has links)
Analysant la mobilité sociale dans le gouvernement de Québec sous le Régime français, ce mémoire aborde la propriété seigneuriale en tant qu'illustration de la promotion sociale dans la vallée du Saint-Laurent au XVIIe et au XVIIIe siècle. Cette analyse, portant sur une soixantaine d'individus aux origines modestes, issus notamment de la paysannerie, ayant accédé à la propriété seigneuriale, se veut une contribution à l'étude de la promotion sociale en Nouvelle-France. Quatre parties constituent l'essentiel de ce mémoire. L'origine de ces individus et les modes d'élévation sociale sont étudiés dans une première servant de cadre contextuel et de présentation sociodémographique. Les trois chapitres suivants visent à répondre plus directement à la problématique de l'étude, à savoir l'impact socio-économique de la propriété seigneuriale chez ces seigneurs aux humbles origines. La durabilité de la propriété seigneuriale, ainsi que le fait d'y résider ou non et le peuplement de la seigneurie sont les éléments étudiés dans le deuxième chapitre. Le troisième chapitre aborde la question du prestige tributaire de la seigneurie, en s'intéressant aux appellations attribuées aux seigneurs, de même que les fortunes seigneuriales, pour connaître l'incidence économique de la propriété seigneuriale. Dans un dernier temps, le quatrième chapitre met en relief les alliances matrimoniales des familles seigneuriales, également révélatrices du possible impact de la possession d'une seigneurie. Au sein de cette société française d'Ancien Régime, transplantée sur les rives du Saint-Laurent, d'importantes mutations s'opèrent. L'une de ces transformations est perceptible par la plus grande possibilité de mobilité sociale, quasi inexistante en France. Par l'analyse des destins d'hommes dont la naissance ne laissait en rien présager un tel parcours, ce mémoire vise à comprendre l'enjeu de la propriété seigneuriale pour de tels individus ainsi que ses répercussions. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Chant et mission en Nouvelle-France : espace et rencontre des culturesDubois, Paul-André 11 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2004-2005 / La présente recherche porte sur la question du chant religieux en langues amérindiennes dans les missions de la Nouvelle-France aux XVIIe et XVIIIe siècles. L'étude de la correspondance missionnaire, des récits de voyages et des manuscrits de chant liturgique rédigés en diverses langues par les missionnaires nous a fourni l'essentiel des données permettant de reconstituer la trajectoire de la musique religieuse chez les Amérindiens convertis et partant, d'éclairer un aspect peu connu de l'histoire ancienne des missions et des autochtones du Canada. En outre, la comparaison d'un grand nombre de témoignages sur le chant dans les missions canadiennes avec le contenu des manuscrits musicaux témoins de cette pratique a permis de mettre en lumière la richesse et l'étendue de la pratique du chant chez les Amérindiens. Au XVIIIe siècle, tous les autochtones convertis pratiquent le plain-chant en leur langue et même, en certains lieux, le petit motet polyphonique. La pratique continue du chant religieux chez les Amérindiens chrétiens, jointe à l'enthousiasme qu'ils démontrent à l'endroit des cérémonies du culte attestent un goût pour la musique européenne mais également une réceptivité certaine des autochtones à l'égard du fait religieux des Européens, du moins au XVIIIe siècle. Bien qu'elle s'inscrive en porte-à-faux avec l'idée reçue voulant que les Amérindiens aient subi la religion chrétienne, cette hypothèse se fonde néanmoins sur le fait avéré que les Amérindiens de la colonie française ont dû, plus ou moins consciemment, redéfinir leur identité sur l'échiquier colonial. Les temps avaient changé, les Amérindiens en étaient parfaitement conscients et considéraient désormais de nouvelles avenues à leur survie comme ethnies. Le chant et plus généralement la voix et l'expression vocale, se sont alors présentés à eux et à leurs missionnaires comme l'un des possibles lieux de rencontre, de dialogue et d'appropriation identitaire dans un monde en rapide mutation. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
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L'histoire du mot "fermier" au Québec, du XVIIe au XIXe siècle : le passage du sens de "cultivateur locataire" à celui de "cultivateur propriétaire"Laflamme, Elisabeth 11 April 2018 (has links)
Bien que ce mémoire traite avant tout de l'histoire du mot fermier au Québec, il ne s'agit pas exclusivement d'une étude sur l'histoire agraire. C'est aussi une démonstration de l'efficacité d'adopter une approche multidisciplinaire pour réaliser des recherches scientifiques. Malgré les difficultés que cette démarche comporte, nous avons choisi de faire l'histoire du mot fermier en combinant les connaissances de la discipline historique et de la discipline linguistique. Nous cherchions à comprendre de quelle façon le mot fermier avait changé de sens au Québec, passant de celui de « cultivateur locataire » à celui de « cultivateur propriétaire ». Pour y arriver, nous avons d'abord étudié la situation vécue par les cultivateurs en France et au Canada, aux XVIIe et XVIIIe siècles. Ensuite, trois hypothèses devaient être vérifiées afin de trouver une réponse à notre question. La première hypothèse proposait que le mot fermier, au sens de « cultivateur propriétaire », ait été, au Québec, un héritage de France. Notre deuxième hypothèse suggérait que ; sens de « cultivateur propriétaire » ait été créé au Québec. Enfin, nous avons analysé la possibilité que le sens de « cultivateur propriétaire » du mot fermier, soit un anglicisme sémantique à la lumière de nos recherches, c'est cette dernière qui s'est avérée la plus plausible. Les résultats exhaustifs qui ont été obtenus grâce à l'approche multidisciplinaire, nous permettent d'affirmer que celle-ci devra prendre de plus en plus de place dans les milieux scientifiques, étant un élément dispensable pour l'avenir de la recherche. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
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Évolution du cheptel équin et de la culture équestre dans la vallée du Saint-Laurent sous l'influence britannique, 1760-1850Bélanger, Andrée 17 April 2018 (has links)
Lorsque la Nouvelle-France passe aux mains de la Grande-Bretagne en 1760, l'espèce équine y abonde, au point où les Canadiens ont développé un rapport au cheval particulier. Ce cheptel florissant et cette culture naissante se voient rapidement confrontés au reste de l'Occident, pour lequel les Britanniques se posent alors en leaders. Ces derniers exposent ainsi les locaux à un monde chevalin d'une richesse et d'une complexité exceptionnelles. Les nouveaux types d'équidés, les méthodes d'élevage révolutionnaires et la structuration des clivages sociaux à travers les codes liés aux chevaux sèment la voie à des changements durables dans le cheptel équin et la culture équestre de la vallée du Saint-Laurent.
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Discours du savoir en Nouvelle-France : la perception de l'instruction chez les prêtres du Séminaire de Québec (1663-1760)Melançon, François 25 April 2018 (has links)
La perception de l'instruction, qu'ont les prêtres du Séminaire de Québec, est motivée par les deux objectifs principaux que se donne l'établissement diocésain: la formation d'un clergé et l'éducation des enfants. Dans le premier cas, l'instruction est perçue comme une composante majeure du prêtre exemplaire et complet que le Séminaire entend former. Ce «prêtre modèle» doit être capable, certes par sa piété et ses moeurs, mais aussi par son savoir, d'instruire les fidèles. Dans le second cas, l'instruction est présentée comme indissociable de l'éducation. À cette époque, en effet, l'idée s'est répandue qu'il ne peut y avoir de salut sans un minimum de connaissances. Cette attention particulière accordée à l'éducation des enfants, amènera parfois les directeurs de l'institution diocésaine à préférer la quantité à la qualité. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Bacchus en Canada : boissons, buveurs et ivresses en Nouvelle-France, XVIIe-XVIIIe sièclesFerland, Catherine 11 April 2018 (has links)
Boire est une expression de l'évolution des cultures, de leur adaptation au changement, dans le temps et dans l'espace : les pratiques de consommation d'alcool se transforment donc en fonction des groupes culturels et de leurs contextes historiques. Cette thèse veut montrer les façons dont les manières de boire se modifient et se construisent dans un nouvel environnement culturel, en décrivant et en analysant leur transfert de la France au Canada à l'époque de la Nouvelle-France. En privilégiant une approche anthropologique, l'étude se concentre donc sur le parcours de cette pratique culturelle qui, confrontée aux réalités coloniales, acquiert de nouvelles significations. Le croisement des sources écrites du Canada des XVIIe et XVIIIe siècles, comme les récits de voyages et la correspondance officielle, avec les sources archéologiques, ont permis de cerner la dynamique du Boire à partir de deux groupes très dissemblables : d'une part, le groupe des colons français qui ont dû adapter leurs manières de boire à un contexte neuf et à des réalités fort différentes de celles de la France ; d'autre part, le groupe des Amérindiens confrontés à une pratique inconnue qu'ils doivent intégrer à leur propre système culturel. L'analyse du circuit de distribution des boissons alcooliques révèle que l'on retrouve des quantités très fluctuantes de bière, vin et eau-de-vie dans la colonie tout au long des XVIIe et XVIIIe siècles. La variété des vins et eaux-de-vie présente sur le marché colonial est cependant plus étendue que dans certaines régions de la France. Les colons d'origine européenne font grand usage de ces boissons dans plusieurs sphères de leur vie quotidienne, à l'instar de leurs pères, mais tendent à consommer davantage d'eau-de-vie. Pour les Amérindiens du Canada, qui ne connaissent pas les boissons alcooliques au moment de la période de contact, la consommation d'alcool est rapidement intégrée aux pratiques culturelles, où elle est réinterprétée et prend des formes fort différentes de celles qui prévalent alors en France. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
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Approvisionner Cayenne au cours de l'ancien régime : étude archéologique et historique de l'économie et du réseau commercial d'une colonie marginale, la Guyane (XVIIe et XVIIIe siècle)Losier, Catherine 19 April 2018 (has links)
Cette étude en archéologie historique documente le réseau commercial associé à la Guyane de l'Ancien Régime, c'est-à-dire de la colonisation du territoire par les Français vers 1664 à 1794, date de la première abolition de l'esclavage. L'objectif est de définir la place qu'occupait la Guyane dans le développement du monde moderne, celui-ci caractérisé par l'internationalisation du commerce et les interactions entre les différentes colonies et métropoles. Au cours de cette période, le mercantilisme était la politique commerciale imposée par la France à ses colonies. Ce système désignait la métropole comme partenaire commercial unique pour la Guyane. Cependant, il est attesté par les documents historiques que des entorses au mercantilisme n'étaient pas rares, car la France négligeait trop souvent sa colonie sud-américaine laissant les habitants démunis. Compte tenu de cette situation, des réseaux commerciaux complexes s'opérant à l'échelle internationale se sont tissés autour du port de Cayenne. Ces mouvements commerciaux étaient aussi formels qu'interlopes et impliquaient des négociants français ou des représentants des autres nations européennes et même des autres colonies américaines. L'étude de ces activités commerciales associées aux colonies françaises de l'Ancien Régime est généralement basée sur les archives. Pourtant, l'identification des ateliers où ont été fabriqués les artefacts trouvés sur les sites guyanais permet d'avancer de nouvelles idées quant à la construction des réseaux commerciaux desservant les colonies. Cette étude d'histoire économique basée sur une analyse multidisciplinaire, considérant à la fois des données issues de documents d'archives et les collections de six sites archéologiques guyanais, vise à documenter le commerce associé à la Guyane, une colonie périphérique à l'aire circumcaribéenne et marginale dans le monde économique atlantique. Une attention particulière est portée sur l'influence des événements historiques se déroulant à l'échelle internationale, comme les guerres, ou locale, telle l'expédition de Kourou, à l'égard de la fluctuation de l'approvisionnement et des partenaires commerciaux de la Guyane.
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