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J.-J. Rousseau: l'unité organique d'un système de pensée en question

Van Staen, Christophe January 2002 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Quebec city, 1765-1831 : the evolution of a colonial town

Ruddell, David Terence 25 April 2018 (has links)
L'impérialisme britannique a modifié les structures urbaines de Québec à un point tel que les habitants de l'ancienne ville française vivaient en 1820 dans un environnement largement britannique. Une population peu nombreuse et fragile de même qu'une économie rurale faible ont aidés les nouveaux maîtres coloniaux à prendre rapidement le contrôle de la ville. La ville de Québec est devenue britannique en raison du Changement politique d'abord, mais c'est davantage à cause du contrôle exercé par les anglophones tant sur le gouvernement civil et militaire que sur l'économie. Le pouvoir politique et économique des marchands britanniques a augmenté graduellement, atteignant son point culminant vers 1825 avec l'essor du commerce du bois. Ce pouvoir a donné aux marchandas anglophones la possibilité de dominer la plupart des secteurs de la vie urbaine, y compris la politique locale et les services municipaux. Ils ont même pu influencer le pouvoir religieux de l'église canadienne. Par exemple, c'est à cause de l'importance de l'économie impériale que les juges de paix locaux ont pus mettre en place un système de règlements britanniques qui facilitait la tâche des anglophones dans divers secteurs de l'économie et du gouvernement. Quand le pouvoir impérial s'impose dans une situation où la population est fragile et l'économie locale faible, l'influence est très profonde; elle affecte autant l'orientation générale de la ville que les mœurs des individus. La transformation des habitudes socio-culturelles suscite toute une gamme de réponses de la part de la population qui témoigne à la fois de son désir de préserver ses traditions et de profiter des changements. L'impérialisme britannique a commencé dès 1760 à modifier la situation de l'élite française et canadienne d'abord, mais vers I860, son influence s'étendait à toute la population de la région de Québec. C'est en grande partie à cause de la dépendance de la ville de Québec des structures coloniales que ses habitants étaient incapables de s'adapter aux changements survenus vers 1860, lorsque la ville commence sa période de déclin. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Une femme d'affaires en Nouvelle-France, Marie-Anne Barbel

Plamondon, Lilianne 11 April 2018 (has links)
De nombreuses études privilégient le rôle des femmes dans la colonisation de la Nouvelle-France mais la plupart d'entre elles s'inscrivent dans un courant historiographique qui favorise l'image de la sainte et de l'héroïne, ou celle de la mère. Les noms de Marguerite Bourgeoys, Marie de l'Incarnation, Jeanne Mance, Marguerite d'Youville et Madeleine de Verchères sont les plus connus. Marie de l'Incarnation, à elle seule, a suscité l'attention d'une quarantaine de biographes, surtout des religieuses. Quand les historiens se détachent de la sainte et de l'héroïne, ils se tournent vers la mère. Elle devient à son tour un objet de vénération comme le proclame Monseigneur Albert Tessier: "Recueillons-nous devant les visages apaisés des mamans dont l'influence continue de s'exercer sur nos façons de penser, de vivre, d'accepter les joies ou les épreuves. Toutes les femmes qui ont aimé, souffert, prié, nous demandent de nous souvenir de la beauté de leur vie, da la droiture de leur âme, de la haute qualité de leur esprit. Ouvrons nos coeurs au message qu'elles nous envoient par-delà l'espace et le temps." Le chanoine Lionel Groulx, pour sa part, parle du prestige de la mère dans la famille à cause "du rôle considérable tenu alors par la femme dans la société de France et même dans la société religieuse. Dans une description frappante, Jean Lemoyne souligne ce mythe de la mère canadienne-française marquant l'univers culturel du Québec jusqu'aux années I960: "(...); la mère canadienne-française se dresse en calicot sur son "prélart", devant un poêle et une marmite, un petit sur la hanche gauche, une grande cuillère à la main droite, une grappe de petits aux jambes et un autre petit dans le ber de la revanche, là, à côté de la boîte à bois". Cette image de la mère canadienne-française est née au XIXe siècle; la religieuse, la dévouée mystique et l'héroïne ont été mises en relief dans une histoire qui se voulait une "épopée". Même si les "saintes" et les "héroïnes" ont joué un rôle indiscutable dans l'édification de la colonie française du Saint-Laurent, il n'y a pas eu que ce type de femmes en Nouvelle-France. Certaines femmes se sont lancées dans les activités commerciales et financières, à la suite de leur mari ou de leur propre initiative. C'est là qu'on retrouve entre autres les Thérèse de Couagne, veuve Poulin de Francheville, Madame de Repentigny, Madame et Mademoiselle de Ramezay, les célèbres demoiselles Desaulniers et Marie-Anne Barbel, veuve Fornel. Rares, très rares sont les historiens qui se sont attardés à l'étude de ces "femmes d'affaires". Parfois citées à l'intérieur d'un article, leurs activités n'ont jamais été l'objet d'une analyse systématique. Pourtant la vie de ces femmes ne présente pas moins d'intérêt; les événements qu'elles ont vécus de façon particulière jettent une lumière nouvelle sur leur milieu par le biais des pressions sociales, économiques et politiques qu'elles ont connues. La richesse de la biographie historique se situe dans cette perspective. Ainsi, l'étude de la vie d'une femme active en affaires comme Marie-Anne Barbel permettra de comprendre certaines facettes du monde colonial à travers ses relations sociales, le cadre juridique, la vie commerciale et financière de la Nouvelle-France. Une documentation assez abondante quoiqu'incomplète nous a assez bien servie* Les minutes de plusieurs notaires de même que les registres de la prévôté de Québec nous ont fourni la plupart des renseignements pertinents. Le fonds Fornel est très pauvre et ne recèle que des copies de quelques actes importants mais facilement retrouvés ailleurs dans leur version originale. Les ordonnances des intendants, les documents de la prévôté de Québec et deux séries des Archives des Colonies sont venus compléter les informations déjà recueillies. Il aurait été très intéressant de retrouver des livres de compte pour pouvoir dresser un tableau des activités marchandes de la veuve Fornel et de son mari. Peut-être ont-Ils brûlé avec la maison de Place Royale lors de l'incendie de 1759. De même n'avons-nous pu retracer aucun compte de gestion de la ferme de Tadoussac par la veuve Fornel et Cie, d'où l'impossibilité d'analyser en profondeur cette administration. Un seul document nous laisse entrevoir le montant des profits qui en ont été tirés. Comme femme active en affaires, Marie-Anne Barbel ne constitue certainement pas une exception pour l'époque. En France, les femmes de marchands bourgeois secondaient assez souvent leur conjoint, et même dans la colonie, des femmes se sont occupées de commerce et d'industrie. Louise Dechêne nous dit d'ailleurs que ce type de femmes existait déjà au XVIIe siècle à Montréal: "Laissées seules, elles se révèlent souvent d'excellentes administratrices, ce qui prouve qu'elles étaient déjà très mêlées à l'entreprise familiale qu'il s'agisse d'un bien rural ou d'un commerce." Marie-Anne Barbel appartient à cette catégorie* Elle s'en distingue cependant par l'ampleur et la variété de ses activités. Marier-Anne Barbel n'est pas seulement femme de bourgeois mais aussi femme d'affaires, ou du moins une femme active en affaires. Son héritage social et économique représente un solide point de départ d'où elle se lance dans des activités commerciales et financières. Les liens étroits entre le politique, l'économique, le social et le juridique tissent la trame sur laquelle s'enfilent les événements de sa vie. La faveur des gens en place dans l'administration coloniale a toujours été une aide précieuse pour les ambitieux: François-Etienne Cugnet, directeur du Domaine d'Occident, le savait; Marie-Anne Barbel l'a appris. Les activités des marchands reposaient en grande partie sur le commerce des fourrures. L'exploitation des postes de l'Ouest ou de la côte du Labrador en attirait plusieurs et l'obtention de ces postes était de loin facilitée quand le marchand ou le négociant avait de bonnes relations avec l'intendant ou le gouverneur. Les relations sociales que se créait un individu avaient aussi une grande importance. Enfin le cadre juridique imposé par la Coutume de Paris laissait, à la femme célibataire et majeure ou à la veuve, un éventail assez vaste de possibilités. Il s'agit d'abord de situer le cadre social et économique dans lequel a vécu Marie-Anne Barbel jusqu'à la mort de son mari. Puis, l'analyse portera sur la nature, la variété, l'ampleur et le degré de succès des activités auxquelles elle s'est consacrée ainsi que sur les causes qui l'ont conduite à se retirer d'une vie commerciale et financière active. Enfin, en examinant les différents aspects de la liquidation de la communauté, il sera possible de saisir la richesse des Fornel que Marie-Anne Barbel a contribué à établir pendant les quinze à vingt années de sa vie de "femme d'affaires". L'histoire retiendra donc le nom de Marie-Anne Barbel, veuve Fornel comme celui d'une femme qui s'est attachée plus particulièrement à la vie commerciale et financière de la Nouvelle-France. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2012
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La construction navale royale, 1739-1759

Mathieu, Jacques 25 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2012
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Les représentations de la Sicile au XVIIIe siècle chez les voyageurs français, britanniques et germaniques

Nicolosi, Eleonora 25 January 2021 (has links)
Vers le milieu du XVIIIe siècle, la Sicile devient une nouvelle destination pour les voyageurs européens. Témoins des infléchissements que connaît alors le traditionnel Grand Tour européen et des bouleversements sociaux et culturels du continent, les récits de voyage en Sicile contribuent à cristalliser la perception des identités à partir du Moi et de l’Autre. Les représentations de la Sicile antique et moderne exprimées chez les voyageurs du XVIIIe siècle vont profondément marquer l’imaginaire collectif. À la recherche d’expériences viatiques nouvelles, des vestiges de l’antique Sicile, d’une part d’exotisme insulaire qui fascine les lecteurs depuis la « découverte » des îles du Pacifique et de l’Océan indien, les voyageurs vont aussi être confrontés à l’expérience déstabilisante de l’inconnu et du déplacement. Donner un sens à l’altérité sicilienne qui s’exprime devant leurs yeux devient alors une nécessité. Et le recours aux théories du temps et aux stéréotypes permet alors de construire un portrait de la Sicile reflétant autant la représentation de l’Autre sicilien que les voyageurs eux-mêmes. L’héritage historique et culturel de la Sicile en fait assurément une destination à part entière. Prise en étau par les tentatives de partage de grands ensembles géographiques et culturels entre l’Orient et l’Occident, la Sicile, ni tout à fait l’un, ni tout à fait l’autre, semble au contraire former ce point de jonction au coeur de la Méditerranée. Mots-clés : récits de voyage, Sicile, représentations, identités / In the mid-eighteenth century, Sicily became a new destination for European travelers. Witnessing the changes in the traditional European Grand Tour and the social and cultural upheavals of the continent, the travelogues in Sicily help to crystallize the perception of identities from the Self and the Other. The representations of ancient and modern Sicily expressed among the travelers of the eighteenth century will profoundly mark the collective imagination. In search of new viaticus experiences, remnants of ancient Sicily, on the one hand insular exoticism that fascinates readers since the "discovery" of the Pacific Islands andthe Indian Ocean, travelers will also be confronted with the destabilizing experience of the unknown and displacement. Giving meaning to the Sicilian otherness that expresses it selfbefore their eyes then becomes a necessity. And the use of theories of the time and stereotypes then allows to build a portrait of Sicily that reflects as much the representation of the Other Sicilian, as the travelers themselves. The historical and cultural heritage of Sicily makes it a destination in its own right. Taken by the attempts to share large geographical and cultural groups between the East and the West, of which Sicily, neither quite nor quite the other, seems on the contrary, to form this point of junction in the heart of the Mediterranean. Keywords : travel books, Sicily, representations, identities
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La propriété seigneuriale dans la vallée du Saint-Laurent au XVIIIème siècle

Foucry, Sophie 11 April 2018 (has links)
Ce mémoire porte sur la propriété seigneuriale dans la vallée du Saint-Laurent, au début du XVIIIe siècle. Il s'attache d'abord à l'évolution de la composition sociale du groupe des seigneurs, à la diversité des intérêts et des situations face à l'appropriation de biens fonciers, à partir des concessions du XVIIe siècle à l'aveu et dénombrement des années 1723-174 5. Nous étudions ensuite les actions et les stratégies des seigneurs dans l'exploitation, l'aménagement et la mise en valeur de leur domaine. Le mémoire illustre en somme le rôle joué par les seigneurs dans la socio-économie. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Érudits, théologiens et libertins autour de l'exégèse allégorique à l'âge des lumières

Drouin, Sébastien 12 April 2018 (has links)
Longtemps, la recherche dix-huitiémiste considéra la critique de la religion au siècle des Lumières comme un phénomène issu du libertinage érudit du XVIIe siècle et de la littérature philosophique clandestine. Parmi les points essentiels de la religion chrétienne contestés par les libres penseurs, l'exégèse allégorique des prophéties chrétiennes occupe une place déterminante. Les principes interprétatifs qui font de personnages bibliques des préfigurations du Christ, bref l'exégèse allégorique, à propos desquels les « Philosophes » font des gorges chaudes, furent à maintes reprises contestés par plusieurs érudits et théologiens du XVIIe siècle. C'est à ce titre que cette thèse vise à mettre en évidence certaines influences méconnues pourtant au cœur des nombreux textes contestant la religion chrétienne au XVIIIe siècle. Pour parvenir à cette fin, nous avons pratiqué une lecture sérielle de la presse savante entre 1684 et 1750. L'analyse des réseaux internationaux au cœur de cette actualité érudite a mis en évidence plusieurs querelles exégétiques aujourd'hui méconnues, mais qui passionnèrent alors la République des Lettres, et dont on trouve des échos tant dans la littérature philosophique clandestine que dans Y Encyclopédie. Insister sur la place occupée par l'érudition religieuse dans l'histoire de la libre pensée : voilà qui relativise l'idée de « Lumières philosophiques » et laisse place à une conception davantage plurivoque des Lumières, dont les « Lumières religieuses » en sont un exemple aussi méconnu qu'étonnant. Telles sont, entre autres, les considérations auxquelles nous mène la rencontre inattendue entre les érudits, les théologiens et les libertins autour de l'exégèse allégorique à l'âge des Lumières.
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Le développement socio-économique des seigneuries gaspésiennes sous le Régime français : un modèle régional unique

Franc¶ur, Marie-Claude 13 April 2018 (has links)
Les particularités de la géographie de la Gaspésie scellèrent très tôt la destinée de la région en l'associant aux pêcheries. Les graves des côtes de la péninsule, grèves de galets usés et polis par les vagues idéales pour le séchage de la morue, ont rapidement fait la renommée de la région. Le potentiel économique de la Gaspésie fut très tôt reconnu. Dès le XVIe siècle, des Européens fréquentaient le littoral de la péninsule gaspésienne pour y pratiquer la pêche saisonnière. Ainsi débuta l'occupation, bien passagère, du sol gaspésien. Néanmoins, les premiers véritables efforts pour développer la région de façon durable se firent suite à l'implantation du régime seigneurial en Gaspésie dès le milieu du XVIIe siècle. On adapta même le modèle de concessions seigneuriales le plus courant afin de se plier aux exigences des pêcheries. L'implantation du régime seigneurial dans la région favorisa le développement de la Gaspésie, puisque certains entrepreneurs intéressés à investir dans les pêcheries gaspésiennes, qui obtinrent des concessions seigneuriales en Gaspésie, firent les efforts nécessaires au développement de postes de pêche permanents sur le pourtour de la péninsule gaspésienne, qui amenèrent la création de quelques foyers de population. Ces seigneurs gaspésiens utilisèrent chacun à leur façon la présence du cadre seigneurial dans la région afin de favoriser la réussite de leur établissement. Toutefois, la possession de titres n'était pas nécessaire à l'exploitation socio-économique de la Gaspésie, mais bien un atout dont certains entrepreneurs surent tirer profit, car la présence de nombreux pêcheurs saisonniers dans la région rendait difficile l'application de la structure seigneuriale en Gaspésie. La seule véritable législation à laquelle fut soumise la péninsule gaspésienne sous le régime français fut l'Ordonnance de la Marine de 1681, émise par le gouvernement français, qui déterminait une zone de pêche libre sur le territoire de la côte de Gaspé et favorisait les pêcheurs français pour l'utilisation des graves en dépit des pêcheurs sédentaires, habitant de façon permanente la région. Ne tenant pas compte des territoires déjà concédés, ce décret créa de nombreux conflits entre les pêcheurs saisonniers et les pêcheurs sédentaires. De plus, l'Ordonnance de la Marine de 1681 limita l'implication des autorités coloniales dans la région, désirant laisser le monopole de la pêche en Gaspésie à la métropole. Le caractère distinct de la péninsule gaspésienne, bien qu'il amena beaucoup d'individus à côtoyer la région sous le Régime français, engendra certains manques quant à l'encadrement administratif de la Gaspésie qui ralentiront considérablement le développement de la région.
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The canadian bourgeoisie, 1729-1748 : character, composition and functions

Nish, Cameron 25 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2012
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La pensée pédagogique de Denis Diderot

Hénaire, Jean 25 April 2018 (has links)
Montrer que la compréhension des idées pédagogiques de Diderot est importante pour celui qui veut saisir la complexité des relations humaines du 18ième siècle n'est pas chose facile au départ. Mais les chercheurs, érudits et professeurs qui se sont donnés la peine de lire les ouvrages de l'encyclopédiste n'ont pas manqué de constater qu'il a laissé dans ses écrits des traces évidentes reliées de près à des préoccupations pédagogiques. Mais ces indices ne rendent pas la recherche plus facile pour autant; les écrits qui touchent de près à l'éducation sont plus nombreux qu'on ne serait porté à le croire à priori. Abstraction faite des "classiques de Diderot sur l'éducation" à travers lesquels le souci d'une action pédagogique est évidente, les ouvrages du philosophe contiennent, éparpillés ça et là, tantôt de simples digressions, tantôt de véritables fragments réservés tout entiers aux idées pédagogiques. Ce travail d'émondage, l'on s'en doute, conditionne le chercheur à ne rien laisser au hasard. La somme pédagogique de Diderot, c'est à proprement parler l'ensemble de ses écrits parmi lesquels certains servent dans bien des cas d'armature philosophique à d'autres. Sa contribution au monde de l'éducation NE PEUT ETRE CONSIDEREE comme un APPORT PROSPECTIF pour notre société contemporaine car sa pédagogie n'invite pas à la curiosité comme celle de Rousseau. Parmi les raisons qui expliquent cette indifférence nous pouvons souligner que d'un côté, l'ombre de Jean-Jacques Rousseau, dont la contribution à la pensée pédagogique est mise en évidence à tous les jours par les psychologues et pédagogues d'aujourd'hui, continue d'assombrir et de reléguer au second plan le reste des penseurs du dix-huitième siècle qui se sont attardés aux problèmes de l'éducation. Deuxièmement, les oeuvres complètes de Diderot n'ont été réunies qu'à la fin du dix-neuvième siècle par Jules Assézat et Maurice Tourneux. Mais là encore, plusieurs problèmes continuent à se poser; à cet effet, le nombre croissant de recherches effectuées sur Diderot ont révélé que cette première étude sur ses oeuvres complètes, loin d'être exhaustive, ne peut être considérée comme une édition définitive. Monsieur Jacques Proust, dans son excellent ouvrage sur Diderot et l'Encyclopédie nous invite à la prudence lorsqu'il s'agit d'attribuer à Diderot des textes anonymes et des articles non signés. C'est la raison pour laquelle nous avons cru bon de n'accepter dans ce travail que les écrits parfaitement authentifiés. Nous avons voulu, dans ce travail, réunir les textes importants de Diderot dont la lecture révèle l'intention de justifier un plan d'instruction appuyé sur une théorie pédagogique dans le sens où cette expression se définit comme étant la réflexion de la pensée humaine sur l'éducation. Dans le premier chapitre, une analyse condensée permettra au lecteur de juger de la valeur des idées pédagogiques émises au dix-huitième siècle. Le deuxième chapitre est consacré à l'étude des sources de la pensée pédagogique de Diderot tandis que la dernière partie analyse plus profondément sa contribution au monde de l'éducation. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014

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