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Le roman gothique anglais des origines (1764-1824) et l'expérience du sacré : une réactualisation de symboles et de structures religieuses archaïques

Durand, Stéphanie January 2008 (has links) (PDF)
La postérité du roman gothique anglais des origines (1764-1824) dans lequel on trouve le germe de genres aussi populaires aujourd'hui que la littérature fantastique, le récit d'horreur ou le roman policier prouve qu'une réelle fascination émane de ces textes. Afin d'en dégager la profondeur et d'expliquer cette fascination qui perdure malgré les réserves d'une partie de la critique, le présent mémoire se propose de débusquer au sein de cinq des premières oeuvres majeures et représentatives de ce genre la présence d'une expérience universelle, celle du sacré. C'est donc dans une perspective religiologique que les textes sont étudiés, ce qui s'avère d'autant plus pertinent que cet angle d'analyse n'a encore été qu'effleuré par les spécialistes du genre. Ce n'est pas un hasard si des concepts comme le surnaturel, le mystérieux et le terrifiant, servant à définir le roman gothique, constituent également des termes-clés à la base de toute analyse religiologique. Leur examen permet en effet de souligner la présence, dans ces romans, d'une interrogation sur l'identité, sur les origines et sur le tout autre. Endroits sombres ou grandioses, paysages vertigineux et verticalité des constructions; les décors et l'atmosphère, créés suivant les théories d'Edmund Burke, sont sublimes et inspirent la transcendance. De même, qu'il soit question des lieux souterrains et labyrinthiques qui évoquent la Terre-Mère ou des personnages puissants et tyranniques qui s'avèrent numineux, diverses composantes caractéristiques du gothique se révèlent donc symboliques. Ensemble, ces éléments contribuent à la révélation de structures religiologiques archaïques allant de périples initiatiques effectués par les héroïnes à la succession permanente du cosmos et du chaos, la venue de ce dernier se trouvant favorisée par les transgressions et les excès des tyrans. Au terme de l'étude, nous sommes à même de constater que plus encore qu'à une renaissance individuelle, c'est à une régénérescence collective que la quête identitaire de l'héroïne aboutit et que l'analyse religiologique permet d'affirmer l'importance de la collectivité et des rôles sociaux par opposition à l'individualisme et à l'égoïsme qu'incarne le tyran. Cette approche marque ainsi sa différence envers les études plus individualistes, psychologiques ou historiques souvent menées sur le roman gothique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : XVIIIe et XIXe siècles, Roman gothique, Sacré, Analyse religiologique, Sublime, Symboles.
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Le règlement judiciaire de l'injure à Paris au XVIIIe siècle : collaboration entre la justice conciliante et les justiciables avertis

Couture, Rachel January 2008 (has links) (PDF)
L'injure, consignée dans les archives judiciaires, est un observatoire privilégié des relations de pouvoir entre la justice qui juge cette parole délinquante et les justiciables qui la profèrent. À travers les interrogatoires d'accusés pour injures, traces de cette rencontre judiciaire, il est permis de découvrir les deux facettes de cette interaction, tant du côté de l'institution que des justiciables. Loin de confirmer la thèse d'une soumission ou d'une révolte de la population face à la justice, l'examen des usages de la justice parisienne au second tiers du XVIIIe siècle en fait ressortir au contraire leur association. Il est ainsi soutenu que le règlement de l'injure, traité à l'aide d'une approche narrative, sérielle et du croisement de la pratique avec la théorie, relève une collaboration entre une justice conciliante et des justiciables avertis selon des objectifs divergents. L'institution judiciaire, alors dans un contexte de concurrence avec d'autres modes de résolution de conflits, cherche à promouvoir son recours. La flexibilité conséquente de la procédure et la marge de manoeuvre qui est laissée aux justiciables permettent alors de faire sortir de l'ombre leurs possibilités d'action dans ce cadre judiciaire. Les récits d'accusés pour injures témoignent dans ce contexte de la capacité de négociation des justiciables avec une institution qu'ils détournent à leur avantage en fonction de leurs intérêts personnels (réparation d'honneur, dommages et intérêt, objectifs particuliers). Ainsi, leur utilisation généralement habile et bien informée de l'appareil judiciaire a laissé sa trace dans les différentes stratégies procédurales (telle la stratégie de porter plainte en premier) et discursives (aveux nuancés, discrédit du plaignant, portrait favorable de soi) employées. L'appui indispensable de l'institution sur la communauté et sur la participation des justiciables pour résoudre les conflits d'injures lors d'un contexte concurrence, explique sans doute que la latitude laissée aux utilisateurs débouche sur une collaboration, sans quoi l'injure ne pourrait être poursuivie judiciairement. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Injure, Interrogatoire, Justice, Police, Justiciable, Paris, XVIIIe siècle.
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L'écriture du temps qui passe : l'année 1723 chez trois diaristes parisiens

Delisle, Mathieu January 2009 (has links) (PDF)
L'écriture du for privé est un brillant outil de recherche pour mieux comprendre la société lettrée du XVIIIe siècle. Principal vecteur des connaissances et ciment du « tribunal de la raison », l'écrit personnel se révèle comme l'un des mécanismes par lequel se définit et s'articule l'opinion publique émergente et précurseur des Lumières. Par le croisement de trois écritures distinctes, mais similaires, l'historien peut mieux comprendre les motivations des diaristes, et au sens plus large de mieux comprendre l'ensemble de la société des lettres et de cette entité floue qu'est l'opinion publique. La temporalité de ce mémoire est circonscrite à l'année 1723, et ce pour plusieurs raisons, premièrement les trois diaristes étudiés y sont contemporains. Au surplus. elle s'inscrit comme charnière entre la période d'assouplissement des moeurs que fut la Régence et le début du règne de Louis XV. Les pratiques d'écriture seront au centre de ce mémoire, puisqu'il sera question de comprendre les mécanismes par lesquels naissent et s'entretiennent les nouvelles. Ainsi, l'écriture, entendue comme fait social, sera capitale à cette démonstration. C'est par l'intérêt que portent les diaristes à certaines nouvelles plutôt qu'à d'autres ainsi que les rouages par lesquels ils s'informent qu'il devient possible à l'historien de comprendre les pratiques d'écritures et l'opinion publique lui étant inhérente. En outre, les diaristes Mathieu Marais et Jean-François-Edmond Barbier, plus que Jean Buvat, fréquentent les cercles gravitant autour du Parlement, lequel consiste en un vecteur de dissidence tout au long de la Régence. D'ailleurs, cette orientation proparlementaire semble être au coeur des dissertations des auteurs. Il ne faut jamais oublier que les relations entre le Régent et le Parlement, au départ fort cordiales, sont vite devenues intenables: le Régent accusant le Parlement de museler son pouvoir, et ce dernier accusant Philippe d'Orléans de despotisme. En 1723, ces deux protagonistes se remettent à peine de l'exil parlementaire à Pontoise causé par la critique de la gestion financière formulé par ces derniers après la banqueroute spéculative de John Law. Donc, ce mémoire tentera de saisir l'opinion publique par l'analyse des pratiques d'écriture, sans toutefois escamoter le conditionnement bien particulier qui les oriente dans cette fin de Régence façonnée par le rapport de force opposant les parlementaires et le duumvirat composé de Philippe d'Orléans et du Cardinal Dubois. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : XVIIIe siècle, Régence, Opinion, Diaristes, Paris.
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Libraire et historien du déclin : Siméon-Prosper Hardy, et «sa» naissance de l'opinion publique (1771-1773)

Laforce, Vicki January 2009 (has links) (PDF)
Le Journal du libraire Siméon-Prosper Hardy consigné sur huit volumes in-folio formant un total de 4 082 pages constitue un trésor de richesses historiques encore peu exploité de nos jours. Figurant parmi les plus grandes oeuvres de littérature de témoignage d'Ancien Régime, le Journal dépeint, sous toutes les facettes imaginables, un XVIIIe siècle plongé dans la tourmente: un temps pré-révolutionnaire. Débuté en 1754 à la suite de l'exil du parlement à Pontoise, le Journal de Hardy s'attarde longuement à observer, scruter, définir la scène politique (et religieuse) dont il témoigne en ses différents lieux. Les années 1771-1773, années Maupeou, années où le libraire se voit élu adjoint au syndic de la Librairie et Imprimerie royale de France, renferment plusieurs facettes originales que le mémoire aborde en parallèle. Or, notre attention est dirigée dans un premier temps sur l'oeuvre elle-même; quels liens définissent l'attachement du diariste envers son oeuvre, puis envers son lecteur? Quelle sont les raisons, les visions guidant le scripteur dans sa démarche d'écriture, etc. Dans un second temps, nous quittons notre premier terrain d'enquête, le for privé du libraire, pour marcher dans les rues de Paris. Les années 1771-1773 sont des plus mouvementées sur le plan politique et religieux; le Journal, extrêmement généreux tout autant dans ses commentaires que dans ses observations, invite le lecteur sur la place publique parisienne à l'âge des Lumières: un temps où lectures et écritures envahissent littéralement l'espace public, que les élites investissent avec ardeur en dévoilant, tour à tour, le combat de tous et la cause de chacun, incitant par la même occasion le peuple français à investir l'arène politique. Lutte au nom de l'Histoire, lutte au nom de la nation et au nom du bien commun: voici quelques-unes des actualités que le Journal capte à tout moment. Cette recherche s'y est consacrée à travers une lecture intégrale des années 1771, 1772 et 1773 : celles où Hardy bourgeois, notable et janséniste se voit nommer adjoint au syndic de la Librairie et Imprimerie Royale de France. Enfin, celles-ci coïncidèrent avec la « Révolution » Maupeou. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Paris, Dix-huitième siècle, Siméon-Prosper Hardy (1729-1806), Maupeou, Histoire du livre, Opinion publique.
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Étude du Journal d'un Parisien anonyme, années 1777-1784 et 1787

Côté-Martine, Philippe January 2009 (has links) (PDF)
La Bibliothèque historique de la ville de Paris conserve dans ses collections le manuscrit autographe inédit d'un journal privé qu'un Parisien a rédigé irrégulièrement au cours du règne de Louis XVI. Sans titre original, cet ouvrage est connu sous une dénomination qui lui fut attribuée a posteriori: il est intitulé Journal d'un Parisien anonyme, années 1777-1784 et 1787. Il réunit plus de dix ans de témoignages, de notes synthétiques, d'observations personnelles, qui laissent au lecteur, outre l'impression d'un projet d'écriture inachevé, une sensation de profonde intimité avec l'auteur. Le Journal livre essentiellement l'illustration de la sociabilité parisienne, des salons et des connaissances privées à travers lesquels notre auteur se met en scène, Parmi les axes ouverts par ce Journal, nous réfléchissons sur les stratégies mises en oeuvre par le diariste afin d'organiser sa vision du monde. Nous avons alors fait surgir les significations de la sociabilité de l'Anonyme. Nous nous sommes interroger sur les espaces privés et publics qu'il fréquente, mais aussi sur l'être social profondément marqué par l'altérité, par ses rencontres. ses sorties, visites, ses dîners, ses concerts, par ses participations aux diverses sociétés qui peuplent le Paris mondain de la fin du XVIIIe siècle. En somme, nous procédons à la présentation du Journal et à l'exposition des principaux enjeux qu'il soulève. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Écrits du for privé, Sociabilité, XVIIIe siècle, Salon, Comte d'Albaret.
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Croyance, crédulité et superstitions : étude sur les échanges culturels à travers l'affaire Robert Pons (1757-1758)

Cantin, Caroline January 2009 (has links) (PDF)
Malgré l'attention accordée à la mort par les historiens du culturel, l'histoire des revenants a suscité peu d'intérêt. Notre démarche vise à alimenter la connaissance sur cette dimension en tentant de comprendre la croyance aux revenants à l'époque des Lumières, mais plus particulièrement les mécanismes de la croyance qui sont à l'oeuvre dans une affaire bien particulière. Notre dossier met en scène un prêtre qui est accusé d'avoir profité de la crédulité des gens du peuple: à la condition de dire des messes à leur intention, le prêtre Robert Pons certifiait que des agonisants consentent à revenir sur terre une fois morts pour indiquer l'emplacement de trésors. L'affaire, qui prend place à Paris, a été jugée par trois instances judiciaires, l'Officialité, le Châtelet et le Parlement de Paris. Notre propos se concentrera principalement sur le procès mené au Châtelet. Étant donné la complexité du concept de croyance, nous n'avons pas la prétention de repenser la façon de concevoir ce champ d'étude. Cependant, en s'appuyant sur l'historiographie récente en lien avec le processus d'acculturation, nous serons amenés à mettre de l'avant un concept où la flexibilité est de mise, c'est-à-dire que la croyance serait pensée en terme de rationalité, d'échanges et d'hétérogénéité. Par le fait même, notre démarche se propose de repenser le processus d'acculturation à la lumière des mêmes variables évoquées pour cerner le concept de croyance. Afin de mettre à l'épreuve nos thèses, notre propos s'articule autour de trois groupes: les gens du peuple, le prêtre Robert Pons et les magistrats. Une analyse approfondie des interrogatoires révèle que les croyances constituent un univers très complexe puisqu'une logique en paliers est nécessaire pour comprendre les multiples subtilités qui caractérisent l'univers mental des différents groupes. Lorsque nous esquissons la conception de la mort et de l'au-delà de nos protagonistes en fonction de leur groupe d'appartenance, des points de jonction peuvent être établis non seulement au sein d'un même groupe, mais aussi entre les différents groupes. Pour les magistrats, la croyance aux revenants peut sembler inconcevable. Or, en faisant appel au modèle explicatif de Michel de Certeau, nous sommes en mesure de constater que les croyances des gens du peuple et de Pons sont loin d'être irrationnelles. Notre démarche est complétée par une étude du discours des magistrats; en comprenant pourquoi les magistrats ne croient pas à l'affaire des revenants, nous sommes en mesure de confirmer les mécanismes qui génèrent une croyance. Encore une fois, le modèle explicatif de Certeau s'avère précieux et, par ricochet, permet d'introduire une nuance intéressante, à savoir que ce n'est pas parce que les magistrats ne croient pas aux revenants qu'ils rejettent nécessairement toute forme de surnaturel. En vertu des observations relevées dans notre démarche, il est inconcevable de penser l'acculturation comme un processus qui s'abat uniformément sur les masses. D'ailleurs, la figure de Robert Pons constitue une preuve éloquente selon laquelle ce processus est complexe, car, au lieu de maintenir les gens du peuple à l'écart des superstitions comme l'idéal tridentin l'impose, il alimente plutôt les croyances superstitieuses. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Revenants, Croyances, Superstitions, Crédulité, Justice, Paris, XVIIIe siècle.
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L'enchevêtrement des discours moraux et libertins dans Les mémoires pour servir à l'histoire des moeurs du XVIIIe siècle de Charles Pinot Duclos

Sansregret, May January 2006 (has links) (PDF)
Le roman libertin, au XVIIIe siècle, est litigieux. La censure, l'édition clandestine et la fascination du public marquent l'histoire littéraire du genre et nombre d'auteurs qui excellent dans des formes d'écriture dites sérieuses comptent dans leur production un ou plusieurs romans libertins, Se mouvant entre les frontières des romans érotiques et philosophiques, le roman libertin se présente comme un lieu fondamental de diffusion de la pensée des Lumières, Ces romans qui dénoncent les lacunes de l'ordre établi se veulent donc des témoins inestimables des moeurs de Ieur temps. Ils ont partie liée avec l'émergence d'un discours moral où l'étude du comportement et la recherche d'un bonheur indépendant de la religion demeurent au centre des préoccupations, Les Mémoires pour servir à l'histoire des moeurs du XVIIIe siècle de Charles Pinot Duclos sont à cet égard fort révélateurs, Ils mettent en scène un enchevêtrement des discours moraux et libertins à partir duquel surgit la pensée duclosienne développée précédemment par l'auteur dans un traité de morale intitulé Considérations sur les moeurs de ce siècle. Notre premier chapitre retracera en quoi les Mémoires de Duclos se situent au carrefour du libertinage et de la morale. Il s'agira d'examiner la place occupée par ce roman au sein de l'ensemble des romans libertins du XVIIIe siècle dans le but de faire ressortir ses caractéristiques spécifiques. Nous verrons comment, à partir d'un discours critique sur le libertinage mondain, Ie roman s'oriente vers la diffusion de la morale duclosienne. Parce que la fragmentation générique permet ce mouvement, nous nous pencherons également sur Ies genres et sous-genres présents dans les Mémoires, soit le roman-mémoire, le traité de morale, le roman de formation et le roman-liste. À partir de cette exploration, nous aborderons spécifiquement le discours sur le libertinage tenu par Duclos qui s'articule spécialement dans la première partie du roman, La question de la fatuité, à partir de laquelle s'élabore le récit, inscrit le personnage dans une société dominée par le paraître qui incite l'adoption des caractères à la mode, dont celui du fat, au détriment de la spécificité de l'individu. L'étude de la notion de caractère suivra donc celle de la fatuité où nous verrons que Duclos, au contraire des caractères théophrastiens, met en scène la progression d'un caractère, celui du narrateur, qui se met en oeuvre grâce à une suite d'expériences. Le bonheur, objet de notre dernier chapitre, s'avère un élément fondamental de la morale et constitue la visée du narrateur tout au long de la seconde partie du roman. Nous observerons les grands enjeux du XVIIIe siècle sur la question du bonheur qui se retrouvent dans les Mémoires, Duclos envisage le bonheur selon un équilibre entre les devoirs et les plaisirs, ce qui résume un idéal du bonheur où individualité et collectivité sont d'égale considération. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Libertinage, Morale, Moeurs, Fatuité, Caractère, Bonheur.
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La représentation historique au cinéma à travers Barry Lyndon et l'Anglaise et le Duc

Lacombe, Éric January 2007 (has links) (PDF)
Dans ce mémoire, nous proposons de discuter le rapport entre le cinéma et l'histoire. Plus précisément, nous tenterons de tisser des liens entre deux films historiques peu orthodoxes, soit Barry Lyndon de Stanley Kubrick et L'Anglaise et le duc de Éric Rohmer et l'écriture de l'histoire. En fait, c'est la représentation historique dans ces films situés au XVIIIe siècle qui servira de point de départ à la recherche. De plus, nous allons aussi traiter de la connaissance du langage cinématographique comme prérequis à toute tentative de compréhension de la représentation de l'histoire au cinéma. Notre travail va se diviser en trois chapitres agrémentés d'un prologue et d'un épilogue. Le prologue servira de mise en place des sources, soit les films comme tels. Nous allons les décrire et surtout décrire la réception de ces films à leur sortie en salles. Le premier chapitre traitera spécifiquement de l'écriture de l'histoire et du travail de l'historien. Lors du second chapitre, nous allons faire entrer les deux cinéastes étudiés et tenter de démontrer comment, le temps de ces films, ils ont pu traiter de l'histoire au cinéma d'une manière semblable à celle des historiens de l'écrit. Le troisième chapitre discutera du langage cinématographique (mis en parallèle avec le linguistic turn dont nous parlerons au premier chapitre) et de son importance pour saisir la représentation historique des films. Ce chapitre se placera aussi du côté de la réception du spectateur. Enfin, l'épilogue proposera une analyse métahistorique du film historique en général et des deux films étudiés en particulier. En débutant ce mémoire, nous poserons deux hypothèses. La première visera à démontrer si et comment les deux cinéastes en cause (Stanley Kubrick et Éric Rohmer) peuvent être considérés, à la lumière de leur utilisation des sources, comme des historiens dans leur travail cinématographique. La seconde hypothèse visera à montrer si et comment la connaissance préalable du langage cinématographique est une condition sine qua non de la compréhension de la représentation historique dans le cas de ces deux films en particulier. À la suite de cette recherche, nous pouvons dire que ces deux cinéastes ont proposé une approche certes différente mais tout à fait valide de la représentation historique par leur utilisation des sources qui privilégie un retour au passé sans médiation vers notre époque contemporaine. Les films présentent et « représentent » le passé comme si le cinéma avait existé au XVIIIe siècle. De plus, la maîtrise du langage cinématographique de ces réalisateurs fait que la connaissance de ce langage est nécessaire au spectateur qui veut comprendre leur représentation du passé. Contrairement aux films qui ont utilisé l'aide d'historiens, ces films présentent l'histoire sans recours à la « démonstration » historique mais présentent l'histoire de manière brute, à l'aide des sources et des « ressources » cinématographiques. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Dix-huitième siècle, Cinéma historique, Rohmer, Kubrick, Tournant linguistique.
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Le "coup d'état" Maupeou selon Siméon-Prosper Hardy et son "Journal d'événements tels qu'ils parviennent à ma connoissance"

Bégin, Jean-François January 2007 (has links) (PDF)
Dans le cadre de cette étude, on a cherché à comprendre les liens existant entre le politique, le religieux et la sacralité du pouvoir royal à la fin du règne de Louis XV. On a voulu comprendre le jansénisme parlementaire en faisant l'analyse de ses composantes jansénistes et parlementaires. De cette manière, on a voulu être en mesure de déterminer la relation des deux composantes, aux yeux du public, dans le contexte de la controverse soulevée par l'exil et le remplacement de l'ancien Parlement de Paris. Pour ce faire, on a utilisé comme source les rubriques couvrant la période du « Coup d'État » à l'intérieur de la chronique Mes loisirs, ou Journal d'événemens tels qu'ils parviennent à ma connoissance. Rédigée entre 1753 et 1789 par le libraire parisien Siméon-Prosper Hardy (1729-1806). Janséniste convaincu et partisan des anciens parlements, Hardy y livra autant son opinion que celle de la population parisienne, on peut ainsi y connaître les diverses tendances. La recherche et la rédaction qui ont mené à cette étude ont été effectuées à partir de l'hypothèse de travail selon laquelle, si la religion tient une place importante chez Hardy, l'identité du Parlement et de la pensée janséniste parlementaire serait malgré tout largement politique aux yeux du libraire parisien. Afin de confirmer ou d'infirmer cette hypothèse, on a eu recours à une analyse sémantique des rubriques de la chronique de Hardy, analyse qui ne s'attarde pas uniquement au contenu des rubriques. En effet, elle comprend également la comparaison de celles d'après les critères des mots clés utiIisés ( « Chancelier », « Jansénisme », « Maupeou », « Parlement » et « Sacrement ») et des dix différentes catégories servant à qualifier les rubriques. L'analyse des rubriques de la chronique de Hardy allant de 1770 à 1774 montre une nette domination du fait politique, celui-ci étant principalement analysé sous la perspective des anciens parlements exilés. Le jansénisme de Hardy est également présent dans plusieurs de ses rubriques mais dans une moindre mesure. On en arrive ainsi à la conclusion que le courant religieux janséniste et l'idéologie politique parlementaire ont été envisagés par Hardy comme étant deux domaines distincts l'un de l'autre. Une séparation où chacun des deux composantes pouvaient cependant s'influencer mutuellement mais où l'un n'était pas censé intervenir directement au nom de l'autre. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Jansénisme, Parlement, Paris, Opinion publique, XVIIIe siècle, Littérature de témoignage.
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L'invention d'une vie : Pierre de Sales Laterrière, aventurier-mémorialiste (1743-1815)

Boulanger, Lisandre 06 1900 (has links) (PDF)
D'origine française, Pierre de Sales Laterrière a fait du Québec sa terre d'adoption au lendemain de la Conquête anglaise. C'est dans ce contexte instable qu'il tente sa chance d'abord comme roturier, puis comme médecin. Les sources dont nous disposons montrent qu'il a suivi un parcours biographique aléatoire, parsemé d'embûches. Après avoir essuyé plusieurs échecs, il parvient tout de même à gravir quelques échelons: vers la fin de sa vie, il est élu membre d'une société savante à Londres, nommé juge de paix à Québec et il devient seigneur des Éboulements. Pourtant, la narration qu'il donne dans ses mémoires contraste avec la réalité des faits. Laterrière y construit effectivement une trajectoire ascendante dont le narrateur est héroïsé. Nous analyserons de quelle manière le mémorialiste réoriente son parcours biographique et nous mesurerons l'originalité relative de son écriture. Notre premier chapitre aborde les concepts théoriques relatifs à l'analyse du récit de vie et la méthodologie que nous comptons suivre dans cette étude. Il y sera question du pacte autobiographique, de l'illusion biographique, du biographème et de la cohérence interne du discours. L'approche narratologique des Mémoires de Laterrière convoquera également le concept d'effet-personnage, essentiel pour bien cerner la façon dont l'auteur oriente son récit et s'attache son lecteur. Par la suite, nous procèderons à l'étude des archives concernant les événements réellement vécus par Laterrière, ainsi que les études le concernant. Après un état de la réception des Mémoires, nous examinerons l'énigme entourant les origines de l'auteur dont nous retracerons le parcours attesté par les sources. Nous montrerons de la sorte que Laterrière a suivi un chemin sans direction particulière, marqué par les aléas de l'Histoire et par les hasards de l'existence. C'est dans le troisième chapitre que nous analyserons les Mémoires de Pierre de Sales Laterrière et de ses traverses (1873). Fondée sur le parallèle entre les événements attestés par les sources et ce que raconte l'auteur, l'analyse narratologique montrera comment ce récit de vie transforme la réalité (ou ce que nous pouvons en savoir). Nous verrons comment l'auto-légitimation oriente cette narration, mais aussi comment elle suit un modèle de récit de vie: celui de l'aventurier des Lumières. Enfin, nous mesurerons sommairement l'importance et l'originalité de l'auteur et de son discours dans le cadre social et littéraire de son époque. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Pierre de Sales Laterrière, mémoires, narration, récit de vie, réception, archives, héros, aventurier des Lumières, littéraire, dix-huitième, Québec, Canada.

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