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"Supplient très humblement-- We humbly beg--" : les pétitions collectives et le développement de la sphère publique au Québec, 1764-1791 / Pétitions collectives et le développement de la sphére publique au Québec, 1764-1791.

Giral, Gisela 19 April 2018 (has links)
Ce mémoire porte sur la contribution des pétitions collectives au développement de la sphère publique québécoise de la seconde moitié du XVIIIe siècle. À cette fin, plusieurs notions ont été mises en relation : le public, la sphère publique, l’opinion publique, les espaces de sociabilité. La présente étude est basée sur une analyse détaillée de quelque 278 pétitions collectives depuis la mise en place du gouvernement civil en 1764 jusqu’à la création du système parlementaire en 1791. En l’absence d’institutions représentatives traditionnelles, la pratique de pétitionner collectivement aux autorités coloniales est devenue un outil essentiel pour influencer les décisions politiques et administratives. Pratique de longue date en Angleterre, mais rare en Nouvelle-France, les pétitions collectives ont permis la participation d'un large groupe de la population de la colonie dans la sphère publique coloniale : les anciens et les nouveaux sujets, les hommes et les femmes, les élites et les gens ordinaires. / This thesis examines the contribution of collective petitions to the development of Quebec's public sphere in the second half of the eighteenth century. It examines these using the concepts of public, public sphere, public opinion, and spaces of sociability. The study is based on a detailed analysis of some 278 collective petitions from the establishment of civil government in 1764 until the creation of the parliamentary system in 1791. In the absence of traditional representative institutions, collective petitioning to colonial authorities became an essential tool for influencing political and administrative decisions. A long-standing practice in England but rare in New France, collective petitioning allowed for the participation of a broad swathe of the colony's population in the colonial public sphere: old and new subjects, men and women, elites and ordinary people.
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Polémique sur le droit de grâce, 1789-1791 : fondements éthiques et politiques

Labbé, Éric 12 April 2018 (has links)
Dans la France d'Ancien-Régime, le droit de grâce conférait au monarque le pouvoir de renverser les condamnations judiciaires prononcées par la justice criminelle. Se penchant sur les circonstances du délit, le roi évaluait autant les preuves intentionnelles que les preuves matérielles, si bien qu'un condamné pût parfois bénéficier d'une rémission complète de sa peine. Or, la justice française ayant l'obligation, depuis l'institution du jury en 1791, de proportionner les peines à la malignité des intentions, certains Constituants crurent inutile, voire même dangereux de maintenir cette coutume séculaire au sein du régime constitutionnel. Pour les esprits démocrates de l'Assemblée nationale, les monarques sont naturellement portés à incliner leurs prérogatives dans le sens de l'intérêt privé, alors que les membres du jury, choisis à même le peuple, sont plus à même d'accorder leurs intérêts personnels avec l'intérêt général. Ces principes démocratiques, hérités d'une philosophie moderne déchirée par des représentations parfois diamétralement opposées de l'éthique et du politique, ne firent cependant pas l'unanimité, plusieurs Constituants prônant encore, en 1791, une souveraineté suffisamment transcendante pour que l'autorité morale du monarque eût préséance, en matière de droit criminel, sur celle de la « nation » et de ses représentants.
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Une industrie et son village : les forges du Saint-Maurice, 1729-1764

Fortier, Marie-France 25 April 2018 (has links)
Malgré de nombreuses tentatives de la part d'administrateurs coloniaux conscients, dès les débuts de la colonie, de l'importance de l'industrie lourde pour une jeune collectivité, ce n'est qu'en 1729 que sont établies les premières Forges en Nouvelle-France. Les Forges du Saint-Maurice sont d'abord gérées par leur initiateur, François Poulin de Francheville qui s'associe subséquemment à quatre autres personnages de la colonie. Au décès de Francheville, l'établissement est repris en main par deux associés de la précédente compagnie auxquels se joignent un nouvel administrateur et deux maîtres de forge français. De sérieuses erreurs techniques, une administration à distance et des difficultés ouvrières conduisent cette association â la faillite financière en 1741.L'industrie connaît dès lors une régie d'Etat jusqu'en 1760, moment où elle passe sous le contrôle du régime militaire britannique. Pendant ces trente (30) années d'administration française sont apparus sur les bords de la rivière Saint-Maurice une industrie et son village. Un ensemble industriel, composé d'un haut-fourneau et de deux forges avec les constructions qui leur sont connexes servent à la transformation du minerai de fer. Des bâtiments résidentiels et de services sont à l'usage de la communauté ouvrière contribuant au fonctionnement de l'entreprise. Un édifice aux dimensions imposantes, surnommé la grande-maison, constitue le centre nerveux de cette agglomération par les multiples fonctions qui s'y concentrent. Les liens qui unissent l'entreprise et ceux qu'elle emploie sont très étroits. Tissés au fil même de l'évolution de l'industrie, ils sont marqués par ses exigences. La structure administrative et celle du travail s'inspirent directement des besoins de production. L'importante communauté ouvrière, à laquelle se joignent femmes et enfants, est essentiellement hiérarchisée selon le métier exerce. Le mode de vie, enfin, tant sur le plan des préoccupations aussi quotidiennes que l'habitation, l'alimentation et le vêtement que sur celui du comportement social et économique est relie aux particularismes de l'industrie. Cette profonde interdépendance marquera de façon définitive l'établissement des Forges du Saint-Maurice et de leur village. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2012
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Les modes d'hygiène au palais au XVIIIe siècle : une mise en scène de la société française : une étude des latrines ouest du second palais de l'intendant à Québec (CeEt-30) / Modes d'hygiène au palais au 18e siècle

Parent, Caroline 18 April 2019 (has links)
Cette étude porte sur les latrines ouest du second palais de l’intendant à Québec (CeEt-30) dont la construction et l’utilisation au Régime français couvre approximativement une période allant du deuxième quart du XVIIIesiècle à 1759. La bonne préservation de la structure et de son contenu permet une étude approfondie des conditions et modes de vie relatifs à la consommation. Lieu par excellence de la manifestation des comportements liés à l’hygiène, les latrines offrent ainsi l’opportunité d’aborder ce sujet. Ces latrines et tout leur contenu servent de point de départ pour aborder les modes d’hygiène dans leur globalité. En plus des données disponibles, la considération des mentalités de l’époque rend ainsi possible une meilleure compréhension des gestes posés par les individus. Ainsi, les rapports de l’individu avec son corps (l’hygiène personnelle), avec son environnement immédiat (l’hygiène domestique) et avec la société (l’hygiène publique) sont approfondis dans cette étude. Puisque le palais de l’intendant sert autant de résidence que de lieu pour accomplir de nombreuses tâches en lien avec l’administration coloniale, un certain nombre de personnes y circulent: elles sont majoritairement issues de la société française. Il est donc intéressant de vérifier si les comportements de ces personnes reflètent les normes sociales en vigueur dans leur patrie d’origine. Nous nous rendons compte que leurs comportements sont astucieusement exécutés et orchestrés dans un univers social où le paraître est de la plus haute importance: les modes d’hygiène au palais de l’intendant s’inscrivent parfaitement dans cette «mise en scène» de la société française de la première moitié du XVIIIe siècle. / This study examines the western latrines of the second Intendant's Palace in Quebec City (CeEt-30), the construction and use of which in the French Regime covers approximately the second quarter of the 18th century to 1759. The well-preserved structure and its contents allow for a thorough study of conditions and lifestyles related to consumer habits. As exemplary contexts for examining hygiene-related behaviour, latrines offer the opportunity to study these habits. The latrines and their contents also serve as a starting point for a broader examination of hygiene-related behaviours. In addition to the available data, the consideration of mentalities of the time period is discussed, thus allowing a better understanding of individual actions. The relationships of individuals with their bodies (personal hygiene), with the immediate environment (domestic hygiene) and with society (public hygiene) are explored in this study. Since the Intendant's Palace served as a residence as well as a place for the performance of a variety of tasks related to colonial administration, a number of people worked and lived on site, and these were mainly France citizens. It is therefore interesting to explore whether the behaviour of these people is a reflection ofsocial norms in force in their country of origin. We realize that their behaviours are cunningly executed and orchestrated in a social universe where appearance is of utmost importance. Hygiene-related behaviors at the Intendant's Palace thus mirror perfectly French society in the first half of the 18th century.
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Les préoccupations statistiques du gouvernement des Pays-Bas autrichiens et le dénombrement des industries dressé en 1764

Moureaux, Philippe January 1969 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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L'industrie potière à Québec au XVIIe siècle : une étude archéométrique des terres cuites communes qualifiées de fabrication locale

Lamontagne, Huguette 26 June 2018 (has links)
Les archéologues québécois ne se sont penchés qu'au cours des dernières décennies sur l'utilisation des méthodes scientifiques pour caractériser l'origine des terres cuites grossières ou communes (TCC) que nous retrouvons en Nouvelle-France. Alors que l'archéologie européenne incluait largement les outils que sont, par exemple, l'examen en lames minces, la spectrométrie et le traitement statistique des données, c'est au début de la décennie 1980, avec les travaux d'André Proulx et de Lueger et Olivier que des techniques d'analyse quantitatives ou archéométriques furent appliquées à la céramologie québécoise. Ce projet de recherche a eu recours à l'analyse pétrographique, à la tomodensitométrie (CT-SCAN) et à différents outils informatiques et statistiques pour éclairer la provenance et les caractéristiques de tessons de terres cuites grossières par l’étude de leur pâte. Ces tessons sont issus de quatre sites de la région de Québec et associés à des contextes du XVIIe siècle: la maison des Jésuites (CeEt-27), l'îlot des Palais (CeEt-30), le Parc des Braves (CeEt-677) et le domaine Maizerets (CfEu-1). Le but était de prouver de façon satisfaisante que ce qu'on qualifiait de fabrication locale portait bien son nom. Par ricochet nous avons pu nous pencher sur la qualité de la fabrication de la céramique étudiée et tenter de reconnaître la signature de différents potiers, sans être pour autant capables de les identifier. Parallèlement, en recoupant certaines informations, on a cherché à établir un référentiel, reliant la couleur de la pâte et celle de la glaçure, applicable aux terres cuites grossières. L'utilisation de la tomodensitométrie, en plus de l'analyse pétrographique, a amené un questionnement sur les avantages et inconvénients respectifs de ces deux méthodes d’analyse. / Quebec archaeologists have been interested in applying scientific methods to the study of earthenware found in New France since the last few decades. European archaeologists used tools such as thin section layer analysis, spectrometry and statistics far before. In the 1980s André Proulx and Lueger and Oliver applied quantitative analysis to the study of Quebec ceramics. This project combines petrographic analysis, tomodensitometry (CT-SCAN) and statistical tools to examine the problem of ceramic provenance via the study of their pastes. Sherds were selected from 4 sites in Quebec City dating to the XVIIth century : la maison des Jésuites (CeEt-27), l'îlot des Palais (CeEt-30), le Parc des Braves (CeEt-677) and le domaine Maizerets (CfEu-1). The main purpose was to prove to our satisfaction that what we call local earthenware was indeed locally made. With the use of a CT-SCAN we were able to examine the quality of the manufacturing process and we tried to identify the work of different potters, ideally associating a particular manufacture to a specific potter. The use of the CT-SCAN together with petrographic analysis allows us to question both the advantages and disadvantages related to these methods.
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Aménagement intérieur et fonctions de la maison rurale de l'Ile d'Orléans entre 1761 et 1767 : (d'après 25 inventaires après décès du greffe de Antoine Crespin, père)

Gendreau, Suzanne Jean 11 April 2018 (has links)
La vie urbaine, la technologie, les activités humaines, les rapports production-consommation ont opéré une véritable révolution culturelle et sociale de sorte que les rôles et fonctions des individus à l'intérieur d'une communauté précise ont évolué. De même en est-il de la maison qui ne remplit plus les mêmes fonctions qu'autrefois. Celle-ci ne fait plus partie intégrante de l'activité "travail". La spécialisation des espaces et des tâches a amené les hommes et les femmes à s'éloigner de leur maison et à n'y revenir que pour les moments de détente. Mais cela n'a pas toujours été ainsi et tant que l'homme et sa famille travailleront à une même exploitation de type traditionnel (l'exploitation agricole est celle qui nous intéresse le plus), les fonctions que remplira la maison et les activités qu'elle englobera seront à l'image des rapports que la famille rurale entretiendra avec ses biens, son travail, ses animaux, sa production et sa consommation de biens qu'elle a produits ou qu'elle s'est procurés ailleurs. C'est ainsi que la maison rurale du XVIIIe siècle procède d'une occupation toute différente de celle de la maison moderne. Une vie différente appelait un rôle différent de la maison; donc, l'aménagement intérieur de la maison rurale dépend de l'activité rurale de ses occupants. Les contingences matérielles et culturelles sont autant de facteurs importants pour expliquer "l'habitation" de la maison au milieu du XVIIIe siècle. Considérons comme exemple de contrainte matérielle ou technique le facteur "chauffage": tant que les feux fermés n'ont pas été perfectionnés au point d'être très efficaces, la famille n'a pu habiter la maison sur deux étages et même se comprimait-elle dans une seule pièce en hiver pour ne perdre aucune énergie de chaleur. Quant au facteur culturel, ne citons comme témoin que l'organisation spatiale de l'exploitation rurale. Héritant en grande majorité d'une culture venue de l'Ouest français où la ferme en ordre lâche est privilégiée, c'est celle-là qu'on retrouve le plus ici: "d'une part une construction séparée ne servant qu'à l'habitation, d'autre part tous les autres bâtiments de la ferme qui sont souvent aussi nombreux qu'il y a "d'ateliers agricoles". Mais n'aurait-il pas été plus facile pour le cultivateur et sa famille d'opérer dans une maison en ordre serré (maison-bloc) où les lieux maison, grange-étable, écurie et poulailler sont réunis sous un même toit? L'hiver crée des problèmes de froid, d'enlèvement de la neige, de survêtements, etc. Peut-être aurait-on pu s'y soustraire en demeurant sous le même toit pour toutes ses activités. Si des problèmes d'ordre technique ou d'exploitation entrent en jeu telle que la nécessité d'avoir de très grandes granges dû au long hivernement des animaux, il n'en reste pas moins que le choix est important quant au type d'habitation et que la culture guidera ce choix. Pour vérifier l'occupation de la maison, nous avons étudié vingt-cinq inventaires après décès situés entre 1761 et 1767, à l'Ile d'Orléans. Pour voir comment était habitée la maison, nous avons considéré le nombre de pièces dans la maison, la situation de la cheminée, la présence d'un poêle, les pièces de mobilier et les objets concernant les différentes activités qu'on exerçait à l'intérieur, tout cela en essayant de situer les lieux d'activités différentes à l'intérieur de la maison. Cette étude essaiera donc de montrer comment on "habitait" la maison rurale au XVIIIe siècle, entre 1760 et 1767, à l'Ile d'Orléans, d'après les actes du greffe de Crespin. Nous essaierons de voir comment l'aménagement de la maison procède des activités exercées par ceux qui habitent les lieux. Nous voulons montrer quelle était la spécificité de la maison d'hier. Dans le premier chapitre, au moyen d'applications méthodologiques et de définitions, nous présenterons le type d'habitation qui a retenu notre attention. Le chapitre suivant sera consacré au principaux types d'aménagement intérieur de cette maison traditionnelle. Nous donnerons quelques généralités et particularités propres aux types dégagés, au point de vue des matériaux de l'architecture, de la grandeur et de l'organisation des aires d'activités. Le troisième chapitre fera état des activités de la maison en décrivant les principaux objets qui leur étaient associés / Québec Université Laval, Bibliothèque 2012
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La Gaspésie, 1760-1850

Desjardins, Marc 25 April 2018 (has links)
Cette étude d'ordre général se préoccupe de circonscrire les facteurs qui ont engendré et conditionné le processus d'infériorité économique de la Gaspésie entre 1750 et 1850. Deux facteurs fondamentaux en rendent compte: le lieu et l'organisation économique. En effet, durant la période étudiée, la plupart des habitants qui s'établissent ou qui évoluent dans la péninsule gaspésienne doivent tenir compte des impératifs géophysiques de leur milieu et des contraintes socio-économiques exercées par de grandes compagnies maritimes monopolisant le seul important levier économique de la région. En premier lieu, nous nous penchons sur les caractéristiques et les contraintes du milieu. Nous nous intéressons donc aux particularismes de l'occupation du territoire, aux formes de son organisation et a son degré d'exploitation. Ainsi, nous rendons d'abord compte de l'installation des nouveaux arrivants, des composantes de l'essor démographique, de la localisation de la population, des rapports ethniques, etc... Enfin, la façon dont s'effectue la prise de contact de l'arrivant avec son milieu. Ensuite, nous nous préoccupons des impacts de 1'éloignement et de l'isolement sur la région, des types de communication existants et leur pourquoi, de la carence des rapports avec l'extérieur et même à l'intérieur du territoire, donc de tout ce qui marginalise physiquement la région. Dans une troisième sous-partie, nous traitons de l'organisation territoriale. L'utilisation du sol à des fins agricoles attire ensuite notre attention. Quant à l'exploitation forestière, nous expliquons qu'elle est presque nulle. Après avoir vu de quelle façon se caractérise l'espace gaspésien, nous procédons dans une seconde partie à l'étude de la pêche et des pêcheries, industrie dont vit presque toute la population. Nous nous intéressons en premier lieu à ceux qui ont reconquis les pêcheries abandonnées par les Français et les Canadiens. Parmi ces gens, ce sont les Jersiais, et particulièrement Charles Robin, qui réorganisent et monopolisent le système commercial de la pêche morutière. Nous voyons de quelle façon la firme Robin supplante ses concurrents et étend ses assises dans la péninsule. Nous étudions ensuite le système de la pêche à la morue, les conditions d'existence du pêcheur, ses techniques de production, son activité saisonnière. Nous tentons aussi de mettre en lumière les niveaux de relations entre le pêcheur et la compagnie exportatrice et comment s'organise la dépendance du premier envers la seconde. Nous mettons en évidence le rôle monopolistique de ces compagnies dans l'acheminement de la production vers les marchés et de !'importation des fournitures de pêche. Enfin, dans un troisième temps, nous décrivons l'état embryonnaire des cadres organisationnels de cette communauté maritime pour mieux rendre compte de son état de sous-développement. Encore là, l'influence du milieu et des entreprises commerciales se fait sentir. Nous rendons compte du peu d'encadrement que les Eglises exercent sur la population et des difficultés inhérentes à l'implantation et à l'exercice des missions. Les écoles, elles, sont quasi absente, la population étant trop peu nombreuse et trop pcll1Vre pour s'en prévaloir. L'administration est embryonnaire et défectueuse : le système judiciaire est des plus déficients, inapproprié même. Enfin, nous voyons que les hommes politiques n'ont pas de rôle important et que de toute façon les grands marchands contrôlent les élections. Le milieu présente peu de possibilités et d'alternatives au Gaspésien. Comme la structuration et l'organisation de l'industrie de la pêche, il est aussi responsable du style de vie et du peu de progrès économiques ce la population. Cee deux éléments créent des conditions favorables à la dépendance, au sous-développement même. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2012
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Le mal de la Baie-Saint-Paul, la société et les autorités coloniales, 1775-1791

Lessard, Rénald 25 April 2018 (has links)
Vers 1775, une forme particulière de syphilis, connue sous le nom de mal de la Baie Saint-Paul, se répand dans la majorité des paroisses canadiennes. Sa progression suscite, au début des années 1780, beaucoup d'appréhension parmi les élites de la colonie. De plus, sa nature même associée à un mode de traitement basé sur la distribution de soins à tous les gens qui vivent sous le même toit qu'un malade amplifient cette peur et portent bien des contemporains à exagérer l'ampleur du "funeste mal". En réalité, cette maladie toucherait, en 1785, environ 1% de la population soit 1000 à 2000 personnes. La mortalité causée par le mal de la Baie Saint-Paul serait peu importante. Malgré la relative efficacité des remèdes mercuriaux, cette maladie existe pendant plus d'un quart de siècle. Plusieurs raisons expliquent ce paradoxe. Tout d'abord, le Canada est mal préparé à affronter cette maladie. Aucun organisme n'est en place pour coordonner la lutte contre le mal de la Baie Saint-Paul. Les hôpitaux n'ont pas les moyens d'intervenir et, de plus, leurs règlements leur interdisent d'admettre les syphilitiques. De son côté, le corps médical est hétérogène, mal distribué et surtout manque d'organisation et de cohésion. En second lieu, l'intervention gouvernementale remporte peu de succès. Elle débute en 1775 par l'envoi de chirurgiens militaires dans certaines paroisses. Le contexte de guerre, les fonctions civiles et militaires des gouverneurs Carleton et Haldimand, la bonne réputation des chirurgiens militaires et le faible coût de ce plan incitent à ce genre d'intervention. L'arrivée au pouvoir, en 1784, du lieutenant-gouverneur Hamilton, aux fonctions exclusivement civiles, amène des chambardements importants. Cette deuxième phase est plutôt axée sur l'utilisation du docteur Bowman et du clergé. Elle se termine en 1787 et donne des résultats ambigus. Bien qu'un certain nombre de malades ait été guéri, le plan de Bowman n'a que peu d'effet sur l'évolution de cette maladie. Les attitudes passives voire négatives de la population et un manque de compétence médicale d'un clergé pourtant généralement zélé ont grandement contribué à miner les efforts du docteur. Les résultats ambigus et les coûts élevés de l'intervention gouvernementale suscitent des réactions au niveau politique. Le "French Party" vise, en attaquant Bowman, à dénigrer l'administration de Hamilton, favorable au "British Party". A long terme le mal de la Baie Saint-Paul n'a guère de conséquence si ce n'est qu'il suscite une volonté de réformer le corps de santé. L'élite médicale britannique, excluse surtout durant la deuxième phase de l'intervention gouvernementale, cherche à renforcer son influence tout en visant à préciser et à hausser les normes de la pratique médicale. La loi médicale de 1788, jalon important dans le processus de professionnalisation du corps de santé canadien, résulte en grande partie de ces efforts. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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La circulation des enfants abandonnés en Lorraine à la fin du XVIIIe siècle

Plourde, Andrée-Anne 20 April 2018 (has links)
Vers la fin du XVIIIe siècle, la France subit une hausse majeure de l’abandon d’enfants. En 1774, Louis XVI accepta l’édification d’une institution visant à la protection des enfants abandonnés en Lorraine, l’Hôpital des enfants trouvés de Nancy. Cet établissement fut avant tout un lieu de transit. Cela engendra une importante circulation des enfants trouvés. Notre analyse, qui s’appuie essentiellement sur le fonds d’archives H-dépôt 5 (1-37) - Hospice St-Stanislas (Nancy), porte sur ce phénomène. Elle traite des parcours de vie des enfants délaissés qui furent admis à l’hôpital en 1774 et 1775. Notre recherche vise à saisir les raisons ayant provoqué cette mobilité infantile et à mettre en lumière les différents aspects de la circulation des enfants abandonnés en Lorraine. Dans cette étude, nous montrons que les difficultés vécues par l’établissement furent responsables des multiples déplacements des enfants trouvés et qu’elles influencèrent directement leurs trajectoires de vie.

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