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Écriture Artiste and the Idea of Painterly Writing in Nineteenth-Century FranceSlave, Alexandra 10 April 2018 (has links)
My interdisciplinary dissertation, Écriture Artiste and the Idea of Painterly Writing in Nineteenth-Century France, studies the notion of écriture artiste as an ideologically charged aesthetic doctrine that provides a better understanding of the rapports between art and the socio-historical context of mid nineteenth-century France. Specifically, using a case study approach, I examined four encounters between writers and painters, including Gustave Flaubert, Gustave Moreau, the Goncourt brothers, Eugène Delacroix, Émile Zola, Édouard Manet, J.-K. Huysmans and Odilon Redon. I analyzed how these pairings, each illustrative of a different facet of écriture artiste, highlight extratextual realities of the time through aesthetic embellishments. Findings show that some of these artists refashion the existing hierarchy of academically legislated rules on style by purposefully obscuring legibility in order to valorize artistic productions as alternatives to, not copies of, nature. Moreover, they reshape cultural views by staging the coexistence of lyrical and positivist elements, thus encouraging an array of subjective interpretations. I conclude that écriture artiste provides a valid framework for analyzing a self-conscious type of art that uses symbolic power to shape public taste. In turn this provides alternatives to a monolithic model upheld by legitimate culture. The central contribution of my project is its analysis of écriture artiste as a concept that does not fit neatly specific categories of genre or literary movements.
My work intervenes in extant debates on literature and the visual arts in the latter half of the nineteenth century by challenging the critical tradition that considers écriture artiste as a pedantic descriptive style. My dissertation broadens the scope of écriture artiste beyond the work of the Goncourt brothers. This expansion of the field also reveals that this type of art theory is developed with an acute consciousness about the power of art and the artist to reach a changing readership, prompted by the shifting ideological climate of the time.
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La prison dans la littérature française du XIXe siècle. Représentations romanesques et imaginaire social de la modernité carcérale / The prison in french literature of the 19th century. Fictional representations and social imaginary of the new prisonCroisy, Marion 02 December 2016 (has links)
Au XIXe siècle, les représentations de la prison par la littérature sont nombreuses. Études de mœurs et tableaux parisiens explorent l’univers carcéral, et un certain nombre de romans racontent des épisodes d’emprisonnement (Sue, Les Mystères de Paris, Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, Goncourt, La Fille Élisa). La fascination que suscite la prison dépasse largement la seule communauté des hommes de lettres : enquêteurs, hygiénistes, théoriciens du système pénal, s’emparent aussi de cette question. Le XIXe siècle constitue dans l’historiographie contemporaine un moment déterminant de l’histoire pénale. La prison, depuis la Révolution, est perçue comme la clef de voûte d’un nouveau système de sanction. Cette étude, qui privilégie le regard extérieur sur la prison – celui de l’homme qui n’y est pas enfermé – et le récit à la troisième personne pour les fictions romanesques, s’intéresse aux représentations littéraires de la prison à la lumière de cette mutation historique. Tissant des liens avec les domaines du savoir qui accompagnent l’avènement de la prison pénale, la littérature prend une part importante au discours social qui représente, autant qu’il la construit, la modernité carcérale. De ce discours, le lecteur ne pourra manquer de relever les ambivalences et les contradictions. Roman d’aventures et roman de mœurs sentimental, roman de l’enquête sociale et roman édifiant, roman réaliste et roman naturaliste seront tour à tour explorés pour témoigner de la diversité des figurations. Les implications politiques et morales, esthétiques et poétiques de la représentation par la fiction de l’expérience de l’incarcération constituent un enjeu majeur de cette thèse. / In the 19th century, there were many representations of the prison in literature. Studies of customs and parisian paintings explore the prison and novels describe scenes of imprisonment (Sue, Les Mystères de Paris, Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, La Fille Élisa). The fascination of prisons achieved popularity well beyond literary people : investigators, hygienists, theorists of the penal system, also questioned the issue of imprisonment. Contemporary historiographical views see the 19th century as a pivotal moment in penal history. Since the Revolution, the prison has been perceived as being the corner stone of a new system of punishment. In light of this historical change, this study analyses the literary representations of prisons from an outside point of view, the view of someone who is not imprisoned, and, the narrative using the third person in novels. Forging links with the areas of knowledge that accompagny the introduction of criminal prison, literature plays an important part in the social narrative that represents the modernity of prison life. In this seminar, the reader will not fail to recognize the ambivalences and contradictions. Novels of adventure and romance, social commentaries and moralistic novels, works of realism and of naturalism will all in turn be explored to reflect the diversity of representations. The political and moral implications, but also aesthetic and poetic figuration by the fiction of the experience of incarceration, are a major challenge of this study.
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Le livre est mort, vive le livre! L’obsession bibliophilique chez Charles NodierFilion, Alexandra 09 1900 (has links)
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Écriture romanesque, intertextualité et genèse chez Balzac : l'exemple de deux romans des années 1838-1839, Béatrix et une fille d'Ève / Creative Writing, Intertextuality, and Genesis in Balzac’s Novels : Examples from 1838-1839, Béatrix and Une fille d’ÈveDuclos, Tania 25 April 2013 (has links)
La période de 1838-1839 se distingue dans la production de l’écriture romanesque de Balzac par la présence d’emprunts considérables à l’oeuvre de Théophile Gautier. Alliée à un large éventail de pratiques intertextuelles à divers degrés, cette présence nous incite à découvrir de quelle façon les éléments intertextuels sont insérés dans la création balzacienne et comment ils contribuent au développement raisonné d’un vaste réseau de significations. Cette thèse se construit alors autour de deux des exemples, qui sont les plus représentatifs de la création balzacienne à cette époque : Une fille d’Ève et Béatrix. L’analyse intertextuelle de ces romans, complétée par une étude génétique, permet de mettre en évidence la poétique intertextuelle du romancier. / In 1838-1839, Balzac’s writing is marked by the presence of significant borrowings in the works of Théophile Gautier. This presence, along with the vast range of intertextual practices of varying degree, incites us to discover how the intertextual elements are introduced in the novelist’s creative process and in what ways they contribute to the deliberate elaboration of an extensive network of meaning. This thesis is based upon two novels, Une fille d’Ève and Béatrix, chosen as best representations of Balzac’s creations at the time. The intertextual analysis of those two texts, together with a study of their genesis, highlights the author’s own concept of intertextuality.
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De la critique à la création poétique : l'importance du ballet dans l'écriture de Mallarmé / The importance of Ballet in Mallarmé’s writing : the influence of his reviews over his poetic creationMurakami, Yumi 18 November 2019 (has links)
Nous nous pencherons tout au long de notre thèse, sur la question de la construction poétique dans les pensées de Mallarmé concernant la Danse, et ce, à partir des modifications syntaxiques et lexicales que celui-ci a effectuées sur certaines de ses œuvres. À travers l’analyse du processus par lequel Mallarmé affinera ses pensées dans ses écrits poétiques et ses critiques de la Danse, nous essaierons de définir le rôle pris par la Danse dans la dernière partie de sa vie. Tout en cherchant à contextualiser ses critiques, nous procèderons à un examen minutieux des pièces que Mallarmé a vues et dont il a précisément établi la critique. Puis, en nous penchant sur la réécriture de texte opérée entre « Notes sur le Théâtre » et « Crayonné au Théâtre » qui se trouve compilé dans son ouvrage Divagations, nous analyserons les évolutions potentielles de ses pensées et nous tenterons d’apporter une lecture des concepts de « regard », du « voile » et de « la nudité » à travers les œuvres poétiques de Mallarmé comme L’Après-midi d’un faune ou bien Hérodiade. Au sein du genre même de la Danse, nous nous concentrerons sur la place privilégiée du Ballet chez Mallarmé et, tout en définissant la vision que celui-ci avait de cet art, nous effectuerons une interprétation de sa prose poétique. Cela nous permettra de faire ressortir le caractère novateur et profondément singulier des écrits que Mallarmé a consacrés à la Danse, et de définir finalement tout ce que cet art représentait pour lui. Le concept de la Danse chez Mallarmé sort du cadre où il est ordinairement relégué, et est défini comme quelque chose revêtant une grande valeur et une haute signification dans le processus créatif de cet auteur. Cette thèse se propose de circonscrire les passerelles et les continuités entre les poèmes et les critiques de Mallarmé, afin de tenter de bâtir la conception que celui-ci avait de la Danse. / The question of the poetic construction in the lines Mallarmé wrote about Dance will be examined throughout this thesis from the point of view of the modifications he made on some of his works. Through the analysis of the process by which Mallarmé has been able to refine his thoughts in his poetic writings and his critics of the Dance, we will try to define the role taken by the Dance in the last part of his life. Focused on the privileged place occupied by the Ballet, we will try to give an interpretation of his poetic prose while defining the vision that Mallarmé had of this art. The highly innovative and singular nature of his writings dedicated to the Dance will be highlighted and we will be able to finally define what this art represented for him. The concept of Dance for this poet, comes out of its ordinary framework, and it is defined as something of high value and high significance in Mallarmé’s creative process. With this thesis, we will circumscribe the continuities between the poems and the critics of Mallarmé, in order to seize more precisely how he came to think about Dance the way he did.
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La critique d'art de Joris-Karl Huysmans. Esthétique, poétique, idéologie / Joris-Karl Huysmans's Art Criticism. Aesthetics, Poetics, IdeologyJeannerod, Aude 12 December 2013 (has links)
Étudier la critique d’art de Joris-Karl Huysmans soulève des enjeux esthétiques, poétiques et idéologiques. Si elle constitue un genre à part entière, que l’auteur a pratiqué en tant que tel, la critique d’art entretient des relations de complémentarité et d’interférence avec le reste de l’œuvre. S’y élabore en effet une esthétique, qui à son tour définit une poétique : parce que le critique est également écrivain, la réflexion qu’il mène au sujet des arts plastiques – peinture, sculpture, architecture – se développe parallèlement à sa pratique d’écriture. Ses options critiques reposent sur une analogie entre les arts, s’inscrivant en cela dans une longue tradition, qui va de l’ut pictura poesis horatien aux correspondances baudelairiennes, en passant par le paragone de la Renaissance. Aussi regarde-t-il l’art en tant qu’écrivain, y cherchant tantôt la confirmation de ses idées sur la littérature, tantôt un modèle d’écriture. Mais parce que la critique engage des valeurs et des convictions, elle se fait aussi la chambre d’écho des options idéologiques de son auteur, aux plans socio-économique, politique et épistémique. Huysmans regarde l’art à travers une idéologie qui se décline en un certain nombre de valeurs et de contre-valeurs : héritier d’un siècle de romantisme, il entretient un rapport douloureux avec son temps, en délicatesse avec la pensée de son époque. Cette idéologie – à la fois anticapitaliste, antibourgeoise et antimoderne – filtre donc le regard qu’il pose sur l’art : elle détermine en partie ses jugements esthétiques, elle les oriente de façon diverse et souvent contradictoire. / In Joris-Karl Huysmans’s art criticism, aesthetics, poetics and ideology are at stake. Though art criticism is a genre in its own right, which the author used as such, it maintains close relations with his other works: they complete one each other as well as they interfere together. In his art criticism, Huysmans develops aesthetics, which define in its turn poetics: because the critic is also a writer, his thinking about visual arts – painting, sculpture, architecture – runs parallel with his writing process/practice. His critical assessments rest upon a comparison between the arts and therefore form part of a tradition which roots in Horace’s maxim ut pictura poesis, crosses the Renaissance period with the paragone and leads to Baudelaire’s correspondances. When watching a painting, Huysmans remains a writer: he’s looking for a confirmation of his ideas about literature or a model for his writing. But because art criticism puts values and beliefs at stake, it echoes the ideological choices of its author, on socio-economic, political and epistemic levels. Huysmans sees the arts through an ideology which comes in various values (et contre-valeurs): heir of a century deeply marked by romanticism, he maintains painful relationships with his time, in trouble with modern ideas. His ideology – against capitalism, bourgeoisie and modernity – filters the way he considers the arts; it partly determines and influences, in various but often opposing ways, his aesthetic judgement.
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