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Du projet personnel à l'entrepreneuriat en équipe : cas de l'agriculture en Bretagne / From the personal project to the entrepreneurial group : farm business case study in Brittany

Simon, Bernard 16 November 2017 (has links)
L’entrepreneuriat en équipe constitue une réalité, diversement mesurée, de la conduite des entreprises. La recherche s’est intéressée à cette dimension du phénomène entrepreneurial. Dans ce travail, nous nous appuyons sur l’attente de l’individu entrepreneur afin de qualifier l’effectivité de l’équipe au sens de la satisfaction de ses membres, dans une perspective de pérennisation de l’acte entrepreneurial. Le secteur de l’agriculture offre un terrain qui intéresse la recherche. Le renouvellement des chefs d’entreprises, l’évolution du métier, l’agrandissement des structures productives, plaident pour un développement de formes sociétaires impliquant plusieurs exploitants propriétaires. La psychologie comportementale et la socio-psychologie nous aident à percevoir les attentes de l’entrepreneur dans le cadre d’un entrepreneuriat à plusieurs. L’installation dans un cadre d’équipe entrepreneuriale est largement mise en avant lors d’une étude par les modèles d’intention, auprès d’étudiants. Nous interrogeons, par la suite, des agriculteurs sur leur vécu, au regard de leurs aspirations initiales. Les analyses des organisations professionnelles portent ces sujets et viennent conforter notre problématique. Nous proposons un éclairage nouveau sur l’équipe entrepreneuriale et des pistes de réflexion pour l’accompagnement dans ce contexte. / Team entrepreneurship is a reality for many businesses. Research works aim to study this side of management phenomenon. For this contribution we examine the individual expectation for self-employment and describe the effectiveness of the team, in the sense of satisfaction of the members, as an element for the survival of the business. The farm sector gives the opportunity for our discipline to examine this form of entrepreneurship. Farms succession, the size of the enterprises, justifies the development of multi owner organisations. Behavioural psychology and social psychology, help us to analyse the entrepreneur believes. Entrepreneurial initiative in a team context is widely mentioned by students, in a study based on entrepreneurial intention models. Then we ask farmers about the reality of their situation in regards of initial expectations. We challenge the professional organisations analysis to confirm our research.We offer to have a new approach of team entrepreneurship, helping entrepreneurs and consultants toward durability of the project. (JEL: L26, D23, D91, Q12)
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Les mutations du secteur agricole bamiléké (Cameroun) étudiées à travers ses acteurs : Une analyse à partir des localités de Fokoué et de Galim

Fongang fouepe, Guillaume Hensel 21 October 2008 (has links) (PDF)
Les mutations du secteur agricole bamiléké (Ouest-Cameroun) ont été très importantes depuis le milieu des années 80, marqué par la chute des prix du café, alors principale production du pays Bamiléké, et par la crise économique au Cameroun. Dans cette thèse, le concept de dispositif (Foucault, Moisdon, Maugeri, RIDT-INRA) est l'outil principal d'analyse de ce secteur agricole. Un dispositif est un ensemble hétérogène de composantes humaines, matérielles, non humaines et immatérielles qui sont liées entre elles et sont en interaction entre elles et avec des facteurs de l'environnement du dispositif, ces processus conduisant à des changements observables. Dans le pays Bamiléké, cette recherche a permis de distinguer et d'étudier quatre types de dispositifs (ceux des commerçants, des ONG, de l'Etat et de l'Union Centrale des Coopératives Agricoles de l'Ouest Cameroun « UCCAO ») ne coopérant pas entre eux et structurés le plus souvent en filières depuis le niveau régional jusqu'aux agriculteurs, et dépendant aussi d'acteurs au niveau national et international. Ainsi, les dispositifs organisés par les commerçants d'intrants agricoles comprennent chacun une firme internationale agrochimique, un importateur camerounais, des grossistes, des détaillants et des petits revendeurs locaux. Les dispositifs d'intermédiation, soit par les ONG, soit par l'État (via les services du ministère de l'Agriculture et les projets/programmes nationaux), vont des bailleurs de fonds internationaux aux groupes d'initiative commune (GIC) et à leurs adhérents agriculteurs. L'UCCAO collectait/collecte pour l'export à travers ses coopératives départementales et leurs magasins locaux. Ces dispositifs fortement influencés par les bailleurs de fonds étrangers (ceux de l'État et ceux des ONG) sont des dispositifs de contrainte et de sélection et offrent des financements, du matériel et bien d'autres appuis. Ils ne touchent qu'un nombre très limité d'agriculteurs à travers les organisations paysannes et la recherche des financements internationaux constitue le principal déterminant des stratégies des acteurs impliqués. Les dispositifs promus par les commerçants d'intrants sont des outils d'expansion du marché et diffusent des conseils techniques auprès des agriculteurs clients. Ils touchent le plus grand nombre d'agriculteurs et ont la particularité d'être en contact avec les agriculteurs individuels. Mais la logique du profit et de la concurrence influence souvent les conseils donnés.
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De la mobilité à la sédentarisation: gestion des ressources naturelles et des territoires par les éleveurs Mbororo au nord du Cameroun

Kossoumna Libaa, Natali 28 November 2008 (has links) (PDF)
La remise en cause du système d'élevage mobile impose la sédentarisation des éleveurs. L'objectif de la recherche entreprise vise à comprendre les évolutions et les conditions de durabilité des systèmes de gestion des ressources naturelles et des territoires actuellement mis en œuvre par les éleveurs Mbororo sédentarisés. Nous partons de l'hypothèse que les Mbororo se sédentarisent parce que l'environnement agro-pastoral et socio-économique n'est plus adapté au système d'élevage mobile. La thèse a été menée à Laïndé Ngobara et Ndiam Baba au Nord du Cameroun. Notre méthodologie s'appuie la cartographie à ces différentes échelles, l'enquête semi-directive et le suivi d'un échantillon de 27 familles d'éleveurs réalisé sur un cycle annuel. Les résultats montrent que la fixation de l'habitat des éleveurs est une réalité mais qu'ils s'efforcent de maintenir leur système d'élevage basé sur la transhumance d'une grande partie du bétail. Les territoires sont organisés autour de l'habitat avec une distinction nette entre espace agricole et espace pastoral pendant l'hivernage. La gestion et l'utilisation de l'espace réservé au pâturage reste un problème entre les éleveurs et les agriculteurs. Pour la transhumance, les éleveurs adoptent des stratégies individuelles pour accéder aux petits espaces de pâturages. La fumure organique est valorisée pour l'agriculture. Les éleveurs sont autosuffisants en céréales et en lait. Ils diversifient leurs sources de revenus et dégagent un solde financier. La poursuite de la pratique de la transhumance s'impose pour une bonne valorisation des ressources fourragères au niveau de la région. Une forte implication de l'Etat et des ONG est nécessaire pour la bonne gouvernance des territoires pastoraux et la sécurité des éleveurs.
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La migration internationale et ses effets sur le plan socioculturel sur les communautés d'origine des migrants, en milieu rural : une étude de cas au Salvador

Maltez, Rosa-Amélia 08 1900 (has links) (PDF)
Cette recherche avait pour objet d'étude la migration, dans le contexte du transnationalisme et de la globalisation, et ses effets sur l'univers socioculturel des membres et des familles d'origine des migrants, en milieu rural, au Salvador. Au Salvador, un groupe social avec des traits identitaires très particuliers, les paysans ou « Campesinos », éprouvent des transformations économiques, sociales et culturelles inédites suite à la migration, notamment vers les États-Unis, de certains de leurs membres. Notre travail de recherche a été une étude dynamique des processus en cours et une tentative de comprendre la manière dont les membres de la communauté d'origine des migrants, de la région rurale du San Alejo, La Union, au Salvador, en tant qu'acteurs sociaux définis par une histoire et par des caractéristiques identitaires particulières, sont affectés par le phénomène de la migration de certains de leurs proches, dans le contexte actuel du transnationalisme et de la globalisation. Nous brossons un portrait de l'évolution sociohistorique des acteurs, autrement dit des Paysans établis en Amérique centrale, au Salvador notamment. Pour ce faire, nous analysons les périodes de la Conquête et du régime colonial, l'Indépendance et le libéralisme, de l'installation américaine, des dictatures militaires et de la lutte armée, et de la pacification. Nous nous penchons sur des théories proposées par des spécialistes des sciences humaines, de la culture et des identités afin d'en tirer des éléments théoriques utiles pour définir la façon dont l'univers socioculturel des paysans se construit. Nous réfléchissons aussi sur des conceptions qui décrivent l'autre catégorie d'acteurs, celle des migrants; nous étudions des concepts qui correspondent à la catégorie de Migrant : émigrant, crossborder et transmigrant, et nous avons également inclus l'État national qui est un acteur important dans le cadre des migrations transnationales. Ces conceptions théoriques nous facilitent grandement la compréhension de la dynamique de la migration transnationale ainsi que ses effets sur sein des membres et des familles d'origine des migrants. Pour analyser le phénomène migratoire, nous utilisons des approches sociologiques qui nous fournissent les éléments nécessaires pour parvenir à la compréhension du phénomène en question. Nous présentons une analyse des migrations contemporaines latino-américaines dans le contexte transnational et de globalisation, et nous réfléchissons également sur les transformations sociales contemporaines dans le cadre des migrations transnationales. Nous exposons un portrait socio-historique des migrations internationales en provenance de l'Amérique centrale, des migrations des Salvadoriens notamment, au cours du XXe siècle. Nous étudions la migration des Salvadoriens vers l'Amérique du Nord, particulièrement vers les États-Unis. Les facteurs de départ ainsi que les formes et les implications de la mobilité des migrants salvadoriens vers les États-Unis, sont également abordés. Nous réfléchissons sur le rôle de l'État salvadorien dans le processus de la migration transnationale de ses citoyens. Nous étudions les migrants salvadoriens aux États-Unis en faisant la lumière sur les caractéristiques sociodémographiques des migrants salvadoriens, ainsi que sur leur insertion économique, et sur leur participation socioculturelle dans leur nouvelle société. Nous réfléchissions sur les liens entre les migrants et leurs proches parents restés au Salvador. Une telle approche nous permet justement de bien situer les auteurs étudiés dans le processus transnational. Nous nous penchons sur des résultats de recherches faites par des spécialistes de la migration des Salvadoriens vers les États-Unis, et sur ses effets au sein de la communauté d'origine des migrants au Salvador. Il faut indiquer que notre analyse s'appuie sur une démarche méthodologique de type qualitatif et inductif basée sur la théorie ancrée, ou « grounded theory » qui permet d'accéder aux représentations sociales, culturelles, identitaires véhiculées dans le discours des personnes interviewées qui participent à notre recherche. Laquelle est une étude de cas auxquels participent trois types d'acteurs, les migrants, les membres de la famille d'origine des migrants, et des membres de la communauté d'origine des migrants sans proches migrants qui composent le groupe contrôle. L'analyse des données tirées du discours des acteurs met en lumière le fait qu'au Salvador, du groupe social ancien caractérisé comme unilingue, les Paysans, certains deviennent des acteurs actifs de la dynamique de la migration, dans un contexte de transnationalisme et de globalisation. Cette démarche a permis de vérifier l'affirmation selon laquelle, dans le contexte actuel de la migration, les membres des familles d'origine des migrants en tant qu'acteurs, et leur famille en tant que groupe organisé, dans des communautés rurales au Salvador, sont affectés dans de leur univers socioculturel. En fait, ceux qui ont des proches parents migrants, et qui en plus reçoivent des transferts financiers, restent en contact permanent avec eux, par l'entremise de divers moyens, et expérimentent plusieurs effets sur le plan socioculturel, des degrés variables. Ces nouveaux traits présents dans l'univers paysan, non seulement semblent servir à enrichir l'univers socioculturel paysan, mais aussi, certains de ces effets se présentent comme des obstacles pour enrichir l'espace social et culturel des acteurs. Car ils paraîtront ouvrir la porte à l'appropriation de nouvelles valeurs, de nouvelles coutumes, de nouvelles formes de consommation, propres à la société de destin des migrants, à la société états-unienne, en particulier. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : El Salvador, San Alejo, migration, transnationale, diaspora, migrants, globalisation, changements, effets, socioculturel, culture, identités, communauté d'origine, paysans, discours.
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Changer de vie : les bifurcations vers l’agriculture au 21e siècle au Québec

Moriceau, Mélissa 08 1900 (has links)
À l’heure où des milliers de producteurs délaissent leur métier et où des rapports alarmants dénoncent les conditions de travail difficiles et la détresse psychologique au sein du milieu agricole, de nouveaux acteurs décident de « retourner à la terre ». Cette thèse s’intéresse à la démarche en apparence « paradoxale » de ces nouveaux venus qui ne sont pas issus du milieu agricole et qui choisissent l’agriculture comme seconde carrière. Au Québec, ces nouvelles installations prennent la forme de reconversions graduelles et visent principalement les secteurs biologiques. Elles s’opèrent sur de petites surfaces d’exploitation, en privilégiant l’insertion dans des échanges marchands durables et territorialisés. Ces bifurcations vers l’agriculture, qui répondent initialement, entre autres, à une quête de sens ou au désir de contribuer positivement à la société, se heurtent néanmoins à de nombreuses difficultés avec l’expérience concrète de travail. À la croisée de la sociologie des migrations néo-rurales et de celle de la profession d’agriculteur, cette recherche examine le processus de ces « retours à la terre » pour mieux comprendre les épreuves et défis qui jalonnent ces carrières agricoles. Elle mobilise une analyse de la bifurcation sur le temps long autour de trois temporalités (la bifurcation – la transition – le maintien en agriculture) révélant ainsi le caractère dynamique des trajectoires agricoles. La confrontation du travail imaginé avec le travail réel montre la façon dont les néo-agriculteurs modifient le rapport qu’ils entretiennent avec leur travail, mettent en place des stratégies de survie et recomposent leurs engagements pour s’adapter à une réalité parfois plus rude que prévue. À travers la construction de trois profils idéal-typiques (les « entrepreneurs », les « activistes » et les « terriens »), cette thèse cherche également à montrer la diversité des expressions du « retour à la terre ». Loin d’être un bloc monolithique, ces bifurcations agricoles sont teintées d’idéaux, d’attentes et d’aspirations qui s’inscrivent dans une trajectoire personnelle passée. Les analyses montrent la manière dont ces parcours agricoles se forment et évoluent en fonction d’aspirations professionnelles spécifiques, invitant alors à penser ces retours à la terre au pluriel. / At a time when thousands of producers are abandoning their profession and alarming reports denounce the difficult working conditions and psychological distress within the agricultural community, new actors are deciding to « go back to the land ». This thesis focuses on the seemingly "paradoxical" approach of those newcomers who do not come from a farming background and who choose farming as a second career. In Quebec, these new installations take the form of gradual reconversions and are mainly aimed at the organic sector. They are carried out on small farm areas, with the emphasis on integration into sustainable and territorialized market exchanges. These shifts towards agriculture, which initially respond, among other things, to a quest for meaning or a desire to make a positive contribution to society, are nonetheless encountering numerous difficulties with the concrete experience of work. At the crossroads of the sociology of neo-rural migration and that of the farming profession, this research examines the process of these « returns to the land» in order to better understand the trials and challenges that mark these agricultural careers. It mobilizes an analysis of the bifurcation over time around three temporalities (the bifurcation - the transition - the maintenance in agriculture) revealing the dynamic character of agricultural trajectories. The confrontation of imagined work with real work shows how neo-farmers modify their relationship with their work, implement survival strategies and recompose their commitments to adapt to a reality that is sometimes harsher than expected. Through the construction of three ideal-typical profiles (the "entrepreneurs", the "activists" and the "nature lovers"), this thesis also seeks to show the diversity of expressions of the return to the land. Far from being a monolithic block, these agricultural bifurcations are tinged with ideals, expectations and aspirations that are part of a past personal trajectory. The analyses show how these agricultural paths are formed and evolve according to specific professional aspirations, thus inviting us to think of these returns to the land in the plural.
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Pratiques, politiques publiques et territoires : construire une géographie agricole des villes

Soulard, Christophe-Toussaint 14 April 2014 (has links) (PDF)
Construire une géographie agricole des villes résume le projet scientifique élaboré pour notre HDR. La géographie dont il est question porte sur le devenir des activités agricoles dans et autour des villes, sur les transformations des relations ville-agriculture, et sur l'insertion de l'agriculture dans les politiques de la ville durable. En effet, cultiver les milieux urbanisés est une caractéristique de l'agriculture contemporaine. Pays du Nord et pays du Sud sont concernés. Le phénomène de l'agriculture urbaine est mondial. Pratiques, politiques publiques et territoires sont trois concepts qui fondent notre regard géographique sur les transformations du secteur agricole et du métier d'agriculteur. La géographie que nous proposons porte sur la description fine des pratiques quotidiennes des agriculteurs dans leur travail et sur leur spatialisation. Elle s'intéresse aussi à l'analyse des dispositifs territoriaux qui agencent pratiques habitantes, espaces d'action et projets politiques en vue d'offrir une configuration organisationnelle propice au développement. Par cette confrontation entre pratiques et politiques publiques dans les territoires, notre approche géographique est tournée vers l'action, avec le double objectif de produire des connaissances scientifiques et d'élaborer des outils pour accompagner les acteurs du développement. Dans notre mémoire d'HDR, nous exposons nos résultats par domaine de recherche : l'environnement, le territoire et la ville. L'agriculteur et l'environnement constitue le propos de la première partie. C'est au moment de la thèse que nous avons forgé notre regard géographique sur les pratiques agricoles, en explorant le champ des recherches interdisciplinaires sur l'environnement. Nous avons bâti une " géographie des pratiques " fondée sur un double héritage épistémologique et disciplinaire : les recherches interdisciplinaires conduites " sur problème " et les approches géographiques de l'espace vécu, du territoire et du milieu. L'étude de la prise en compte par les agriculteurs des risques de pollution des eaux souterraines sert de fil conducteur à notre analyse. Nos résultats montrent que les territoires pertinents pour gérer l'environnement sont ceux qui agencent l'espace - pratique - de travail des agriculteurs et l'espace - politique - de la gestion de la qualité de l'eau. Les secteurs du milieu géographique collectivement identifiés, les réseaux de relations entre acteurs, les périmètres d'intervention des politiques, et les interdépendances territoriales induites par la circulation des eaux, composent l'agencement spatial requis pour gérer localement un problème d'environnement. L'implication des acteurs passe alors par une construction disputée de nouveaux territoires d'action, un processus qui fait aussi ressurgir le poids des rapports aux lieux des agriculteurs construits sur le temps long. L'agriculteur et le territoire fait l'objet de la seconde partie. La multifonctionnalité de l'agriculture sert de fil conducteur pour comprendre les relations entre acteurs dans des territoires ruraux de moins en moins agricoles. La place qu'y occupent les agriculteurs est interrogée tant par leurs pratiques territorialisées que par leur participation à la gouvernance locale. Des activités de prospective, de recherche-développement et de recherche-formation débouchent sur des productions méthodologiques et théoriques. Le schéma d'organisation territoriale de l'exploitation agricole et la chronique des dispositifs territoriaux sont deux outils issus de nos recherches : ils apportent une aide à l'analyse-diagnostic des pratiques agricoles et une réflexion sur les modes de gouvernance à l'œuvre dans les territoires ruraux. Mais ces travaux ouvrent aussi à une réflexion plus théorique sur les recherches en prise avec l'action. Les partenariats chercheurs-acteurs sont multiformes et instables, oscillant entre fiction et friction. Pris dans ce type de situation, le chercheur doit adopter une logique dispositive pour savoir ajuster son plan de recherche sans perdre sa double visée, scientifique et appliquée. L'agriculteur et la ville correspond au projet scientifique actuel, développé en troisième partie. Il s'agit d'aborder la ville par le biais de l'agriculture pour mieux comprendre les interactions entre ces deux univers. Pour bâtir cette nouvelle problématique, nous retraçons la généalogie des recherches sur l'agriculture urbaine dans différentes régions du monde. Trois filiations principales apparaissent : 1) les mouvements sociaux de réappropriation des espaces urbains abandonnés, via l'agriculture (jardins urbains), particulièrement développés en Amérique du Nord ; 2) la lutte contre la paupérisation urbaine et contre l'insécurité alimentaire des villes du Sud par des programmes de développement de l'agriculture urbaine ; 3) les conflits nés de l'aménagement du territoire entre l'Etat et la profession agricole, notamment en France. Notre hypothèse est qu'aujourd'hui la perspective du développement durable fait converger ces trois problématiques ville-agriculture. En effet, les programmes d'action qui promeuvent la ville durable combinent des objectifs de développement économique, de santé publique, de cohésion sociale, d'aménagement urbain et de préservation des ressources naturelles. Notre ambition scientifique est alors de dépasser la conception duale de la relation ville-agriculture encore très présente dans les recherches et dans les politiques publiques, en mettant l'accent sur les liens organiques et systémiques qui relient agriculture, ville et citadins. Nous proposons le concept de système agri-urbain pour conjuguer trois angles d'analyse constitutifs d'une géographie agricole des villes : 1) la relation entre l'activité agricole et l'environnement urbain ; 2) les interactions entre les différentes échelles d'analyse ; 3) les temporalités des relations ville-agriculture. Le projet ANR DAUME que nous coordonnons permet de déployer ce cadre d'analyse systémique en l'appliquant, dans un cadre collectif, à la durabilité des agricultures urbaines dans plusieurs villes de la Méditerranée. Le projet scientifique de l'UMR Innovation que nous dirigeons offre un cadre d'insertion scientifique de notre projet géographique dans une équipe interdisciplinaire qui étudie et accompagne les acteurs des innovations territoriales qui connectent ville et agriculture. En conclusion, nous ouvrons des perspectives de recherche pour renouveler les études agraires dans la société urbaine, autour des mobilités agricoles contemporaines, des transformations sur le temps long des relations ville-agriculture, et des nouvelles coopérations villes-campagnes qui pourraient se développer pour répondre aux enjeux de l'alimentation durable.
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Conséquences de la mise en place des bandes enherbées sur l'évolution de la flore adventice / Consequences of sown grass margin strip on weed flora

Cordeau, Stéphane 10 December 2010 (has links)
La gestion intensive des populations adventices, liée aux risques de perte de rendement et à la dégradation de la qualité de la récolte, a largement conduit à leur régression dans les milieux cultivés au cours de ces dernières décennies. Ce déclin floristique dans le paysage agricole a conduit à une perte de biodiversité plus large car de nombreux organismes (oiseaux, insectes, mammifères) sont dépendants de la ressource trophique que représentent ces communautés végétales. Pour contrer cette perte de biodiversité et limiter les effets néfastes de l’agriculture sur l’environnement, de nombreuses mesures agro environnementales ont été mises en place à travers l’Europe. En France, des bandes enherbées ont été implantées par les agriculteurs le long des cours d’eau pour limiter la dérive des produits phytosanitaires et limiter l’érosion hydrique des sols. Ces bandes sont principalement semées avec des mélanges de graminées et ne reçoivent ni traitement chimique, ni engrais. En conséquence, leur mise en place généralisée dans le paysage agricole pour de nombreuses années et sans contrepartie financière pour les agriculteurs, suscitent des craintes quant aux risques malherbologiques qu’elles peuvent représenter. A l’opposé, ces espaces peuvent être considérés comme des opportunités pour maintenir, dans des compartiments proches des zones cultivées, des populations adventices dont les services écosystémiques rendus à l’agriculture sont de plus en plus mis en évidence.Ce travail de thèse montre que les bandes enherbées hébergent une grande diversité floristique. Les communautés adventices sont principalement structurées par le type de bordure adjacente à la bande enherbée et par les modes de gestion qui y sont conduits. L’alternance perturbation-compétition générée respectivement par le broyage et la compétition des espèces semées ne permet pas aux espèces annuelles de se maintenir dans cet habitat où elles ne peuvent que difficilement y produire des semences. Les espèces fréquemment rencontrées sont vivaces, mais ne dominent que très rarement sur le couvert semé. Bien que les bandes enherbées hébergent une flore riche, composée majoritairement d’espèces des champs, il apparaît que ces espaces ne favorisent pas la dispersion d’espèces adventices vers la parcelle cultivée. En effet, la mise en place d’un couvert semé à l’endroit même où l’on observait auparavant une transition de la flore des bordures vers la flore des champs, limite l’effet des bordures sur les champs, au moins à court terme. En outre, la mise en place et l’entretien de ce couvert ont un coût pour l’agriculteur raisonnable à l’échelle de l’exploitation agricole.Malgré la crainte émise quant au déclin des mauvaises herbes annuelles, les bandes enherbées sont une opportunité pour la gestion des adventices à l’échelle de la parcelle cultivée comme à celle du paysage. Des études conjointes mettant en relation la flore avec d’autres communautés (microflore du sol, criquets) ont été initiées et pourraient permettre de valoriser d’un point de vue biodiversité la mise en place d’une mesure au départ purement agro-environnementale. / The intensification of the management of weed populations, led by a potential decrease in the yield and quality of crop harvest, has largely induced their decline in arable zones across the last decades. This floristic decline in arable landscape, has induced a loss of a larger biodiversity because the presence of others organisms (birds, insects, mammals) are strongly linked with the abundance of trophic resources as weed are. To counter with this loss of biodiversity and to limit the negative impacts of farming practices on environment, numerous agri environmental schemes were launched through Europe. In France, sown grass strips were established by farmers along streams and rivers to limit the pesticide drifts and the hydric soil erosion. The field margin strips are mainly sown with grass mixtures and do not receive neither pesticides nor fertilizers. Consequently, their establishment in the arable landscape for many years, without compensation payments for farmers, spark many fears concerning the weed risk that they could represent for adjacent field. At the opposite, these non-cropped areas adjacent to cultivated fields could be an opportunity to maintain weed populations providing ecosystem services for agriculture which were more and more highlighted.This PhD work shows that sown grass strips harbour large flora diversity. The weed communities are mainly structured by the type of adjacent boundary (hedge, river, ditch, etc.). The succession of disturbance and competition phase caused by mowing and competition of sown species respectively, do not allow annual species to maintain their populations in this habitat where they rarely reach fructification stages. The frequently observed species are perennials but rarely dominated over the sown cover. Even if the sown grass strips show high level of species richness, mainly composed by arable species, these strips do not enhance the spread of species from the boundary to the field core. Indeed, at least at short term, the sown grass strips decrease the edge effect because they were established where the flora transition between the boundary and the field previously occurred. Moreover, the establishment and management practices cost for farmers, reasonably at the farm scale.Although some fears on the decline of annual species, the sown grass strips represent an opportunity for the weed management at the field scale as well as at the landscape scale. Joint study linking the flora with other organisms (soil microflora, grasshoppers) have been initiated and could allow to put the environmental sown grass strips to good use for biodiversity.
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A agricultura ecologica sob o angulo da qualidade de vida dos agricultores : abordagem comparativa entre duas regiões metropolitanas na França e no Brasil / L'agriculture écologique comme qualité de vie des agriculteurs : approche comparative entre deux régions métropolitaines en France et au Brésil

Seidl, Renata Aparecida 16 November 2016 (has links)
Après la Révolution Verte, qui débuta dans les années 1960, l’agriculture a pris de nouvelles directions grâce à l’introduction de technologies et de pratiques agricoles modernes (modification génétique de semences, usage intensif d’engrais agricoles, mécanisation des coûts d’exploitation) qui ont permis d’intensifier la production et la productivité agricoles. Ce modèle de production s’est formé au sein de l’agriculture conventionnelle. Cependant, après moins d’un siècle de développement, ce modèle d’agriculture a généré un certain nombre de préoccupations quant à son impact sur l’environnement et la santé de la population. En tant qu’alternative à l’agriculture conventionnelle, l’agriculture écologique - qui se présente sous diverses dénominations (organique, agro-écologique, biologique, entre autres) - se distingue en termes de production et de commercialisation dans des systèmes agroalimentaires locaux et globaux. Son développement a été rendu possible grâce à des investissements économiques du fait aussi bien de grandes entreprises agroalimentaires que de petits agriculteurs qui ont converti leurs exploitations à un mode écologique de production. C’est dans ce contexte que l’on observe les motifs d’adhésion des petits agriculteurs à ce type d’agriculture. Nous privilégions dans cette analyse la place que représente la Qualité de Vie (QV) dans le choix de l’agriculteur familial brésilien et du paysan français, en l’occurrence des horticulteurs maraîchers dans deux régions métropolitaines, la Région Métropolitaine de Belo Horizonte (Brésil) et la Région Métropolitaine de l’Île-de-France (France). Ce questionnement recoupe l’idée de « durabilité », comprise non seulement comme la préservation de l’environnement et des écosystèmes, mais aussi comme la prise en compte du tissu social et des conditions de vie des individus, dans ce cas des agriculteurs. En d’autres termes, nous considérons que l’auto-estime et la satisfaction professionnelle sont intrinsèquement liées aux relations sociales et à l’organisation de l’espace dans lequel elles s’insèrent. A partir d’un échantillon intégrant des agriculteurs écologiques et conventionnels, on montre qu’au-delà de valeurs communes représentant une aspiration à une bonne qualité de vie (possibilités de développer un travail salubre - sans risque pour la santé -, prospère - avec un retour financier suffisant - et plaisant - en tant que source de satisfaction et de reconnaissance sociale -), certaines spécificités propres à chacun de ces groupes existent, par-delà l’appartenance régionale. Mais, dans le même temps, il apparaît également que le rapport à la QV vient renforcer la durabilité des exploitations lorsqu’il est incorporé ou relayé dans les projets de développement agricole local. Le rapprochement entre deux contextes régionaux métropolitains permet de comprendre en quoi il existe une spécificité brésilienne autour des questions de sécurité alimentaire et à quelles conditions certaines approches de gestion en France pourraient inspirer les politiques publiques de la région métropolitaine de Belo Horizonte. / After the Green revolution, which began in the years 1960, agriculture took new directions thanks to the introduction of technologies and modern practices (genetic modification of seeds, intensive use of manures, and mechanization of the farms) which made it possible to intensify the production and raise the agricultural productivity. This model of production was formed within the conventional agriculture. However, after less than one century of development, this model of agriculture generated a number of concerns as well for its environmental impact and as well on public health. As an alternative to the conventional agriculture, the ecological agriculture - with its various denominations (Organic, Agro-ecological, Biological, inter alia) - has created its own marks in terms of production and marketing in local and global agro- alimentary systems. Its development was maintained thanks to growing demand and investment of large agro- alimentary companies and family farmers who converted their surfaces to an ecological mode of production. In this context, the inclusion and the adhesion of the small farmers to this type of agriculture is the main framework of this research. The thesis proposes therefore to carry out a reflection around the social sustainability of the farmers with this main question: “Is ecological agriculture a sustainable solution for all?” - which emerges within a social perspective through the analysis of quality of life of Brazilian family farmers and the French peasants, actives within market-gardening inside metropolitan regions of Belo Horizonte (Brazil) and the Metropolitan region of the Ile-de-France (France). This questioning cross the idea of “sustainability”, understood not only like safeguarding of the environment and the ecosystems, but also as taking into account the "social factory" and the living conditions of the individuals, in this case, of the farmers. Thus, the question of the quality of life (QOL) of the farmers – where self-esteem and the job satisfaction are intrinsically related to the social relations and the organization of the space of which they form part – is analysed. The results show inter alia, that the permanence of the production units depends on the conditions given to its owner, taking account of possibilities of developing a salubrious work (without health risk), prosper (with a sufficient financial return) and pleasant (as a source of satisfaction and social recognition). Our work reaffirms thus that ecological agriculture is in fact sustainable for all when the variables of the QOL of the farmers are potentiated and incorporated in the local agricultural development. In addition it's observed that the relation between the values of the QOL and the regional contexts reflects as well in the capacities of the farmers to carry their work as in their feelings of pleasure and self-confidence, i.e. of personal and professional wellbeing. The specificities around the questions of food security in the Brazilian context direct the future research towards arrangements of management strategies used in France and liable to be adapted to the reality of the Belo Horizonte metropolitan region. / Após a Revolução Verde, iniciada na década de 1960, a agricultura tomou novos rumos graças à introdução de tecnologias e práticas agrícolas modernas (modificação genética de sementes, uso intensivo de insumos industriais, mecanização e redução de custo de manejo) que permitiram intensificar a produção e a produtividade agrícola. Esse modelo de produção conformou-se na agricultura convencional. No entanto, a menos de meio século de seu desenvolvimento, este tipo de agricultura tem causado preocupações sobre o seu impacto no meio ambiente e na saúde da população. Como uma proposta alternativa à agricultura convencional, a agricultura ecológica, sob diversos nomes (Orgânica, Agroecológica, Biologique, dentre outras) tem-se destacado no âmbito dos sistemas agroalimentares locais e globais, tanto em termos de produção quanto de área e comercialização. Seu desenvolvimento tem se sustentado por um mercado de investimentos econômicos, representado por grandes empresas agroalimentares e por pequenos agricultores, que converteram suas áreas para uma maneira ecológica de produção. Diante desse contexto, a inclusão ou adesão dos pequenos agricultores a esse tipo de agricultura motiva uma investigação na esfera social. Assim, a proposta dessa tese é trazer uma reflexão acerca da sustentabilidade social dos agricultores, cuja questão: “A agricultura ecológica é uma solução sustentável para todos?” surge com uma perspectiva social sobre as condições de vida e de trabalho do agricultor familiar brasileiro, e do paysan francês, investidos na prática da horticultura ecológica. Este questionamento recai sobre a ideia de “sustentabilidade”, compreendida não somente no aspecto da preservação do meio ambiente e dos ecossistemas, mas também quanto ao tecido social e à qualidade de vida (QV) dos indivíduos, nesse caso, os agricultores. Desta forma, discute-se a QV dos agricultores, cujas autoestima e satisfação profissional encontram-se intrínsecas às relações sociais e às organizações do espaço ao qual eles se inserem. Os limites espaciais da pesquisa englobam duas regiões metropolitanas, a saber: 1) Região Metropolitana de Belo Horizonte – Brasil e; 2) Região Metropolitana de Île-de-France – França.

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