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Acquisition des ressources animales, alimentation carnée et distinction sociale en Anjou de la fin du Xe au début du XIIe siècle. Étude archéozoologique du site de Montsoreau (Maine-et-Loire).

Borvon, Aurelia 26 January 2012 (has links) (PDF)
Les fouilles archéologiques de sites d'habitats médiévaux livrent régulièrement des déchets des activités humaines. Les vestiges fauniques en constituent généralement une part importante, et leur analyse permet souvent de documenter l'alimentation carnée des occupants. Le site de Montsoreau présente des niveaux principalement datés du XIe siècle. Les archéologues lui attribuent un statut élitaire grâce à la documentation archéologique et à des recherches textuelles. En partie grâce à une méthode de collecte appropriée (tamisage), ce site livre d'abondants vestiges de Vertébrés, dont plus de 30 000 sont identifiés. Ils appartiennent principalement aux Mammifères (30%), aux Oiseaux (9%) et aux " poissons " (61%). Pour les deux premiers groupes, les taxons domestiques dominent. La liste des espèces chassées et pêchées est longue. La plupart des vestiges proviennent d'espèces consommées et l'alimentation carnée peut être abordée sous divers angles : qualitatifs et quantitatifs, relatifs à la nature des activités et à la gestion des déchets, ainsi qu'aux choix de consommation concernant l'approvisionnement en ressources carnées et les éventuels territoires exploités pour se les procurer. La comparaison des données fauniques de Montsoreau à celles d'autres sites contemporains permet notamment de citer comme indicateurs d'un statut social élevé : la prépondérance du Porc, la part de la chasse et la diversité des espèces chassées, la présence d'espèces prestigieuses, comme l'Esturgeon et le Paon, et plus encore que ces indices eux-mêmes, leur présence simultanée.
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Entre alimentaire et technique : l'exploitation animale aux débuts du paléolithique supérieur : stratégies de subsistance et chaînes opératoires de traitement du gibier à Isturitz, La Quina aval, Roc-de-Combe et Les Abeilles

Soulier, Marie-Cécile 25 June 2013 (has links) (PDF)
En Europe occidentale, le passage du Paléolithique moyen au Paléolithique supérieur voit la conjonction de plusieurs évènements majeurs parmi lesquels figure le développement de comportements dits " modernes ". Si la mise en place du Paléolithique supérieur est fréquemment discutée sous l'angle des cultures matérielles, les modalités d'exploitation du gibier ne sont, faute de données suffisantes, que rarement intégrées aux discussions. Dans ce travail, les restes fauniques de quatre gisements du Sud-Ouest de la France fréquemment intégrés dans les discussions sur l'émergence du Paléolithique supérieur (la Quina aval, Roc-de-Combe, les Abeilles, Isturitz) ont été analysés. Le corpus étudié se compose de plus de 37 000 pièces, issues de neuf séries, et documente les périodes du Châtelperronien, du Protoaurignacien et de l'Aurignacien ancien. Ce travail s'est intéressé à décrire les tratégies de chasse (profils de mortalité et saisonnalité discutés en regard de l'éthologie des espèces, modalités de transport du gibier) et les modalités de traitement du gibier (fréquence, localisation et signification des traces de boucherie et des traces techniques). Un changement important dans les modalités d'acquisition du gibier apparaît par rapport au Moustérien, remettant en cause les modèles précédemment avancés sur les stratégies de chasse. L'analyse des stries de découpe identifie, elle, des différences dans les gestes de boucherie par rapport aux phases plus récentes du Paléolithique supérieur. Avec le début du Paléolithique supérieur, l'exploitation de la faune se complexifie : le gibier ne répond plus seulement à des besoins alimentaires, mais également techniques et symboliques. L'analyse intégrée des déchets alimentaires et des pièces d'industrie et de parure montre que la sélection des supports d'industrie influe sur les choix d'acquisition et de traitement du gibier, attestant d'une forte imbrication des sphères alimentaire, technique et symbolique. Ces données, confrontées aux autres marqueurs de la culture matérielle, permettent d'esquisser les contours de plusieurs territoires et de discuter des systèmes de mobilité des groupes humains du début du Paléolithique supérieur. Ce travail offre ainsi une vision renouvelée des comportements de subsistance lors de l'émergence du Paléolithique supérieur.
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Squamates du Pléistocène supérieur et de l'Holocène de l'archipel guadeloupéen : évolution de la biodiversité et interactions avec l'Homme / Squamate of the Late Pleistocene and Holocene of the Guadeloupe archipelago : evolution of biodiversity and interactions with human populations

Bochaton, Corentin 23 November 2016 (has links)
L’impact actuel de l’Homme sur la biosphère affecte l’ensemble des organismes vivants et des milieux. Il est souvent considéré comme étant à l’origine de la 6ème crise d’extinction de masse. La quantification des effets de ce phénomène est cependant complexe car certains ont débuté bien avant que les scientifiques ne s’intéressent à ces questions et ne produisent des données de référence. Ce problème est tout particulièrement manifeste dans les milieux les plus fragiles, telles que les îles, dont les écosystèmes ont pu être bouleversés par l’Homme de manière très rapide et cela avant que leur biodiversité n’ait été documentée. Dans ce cas, les ossements fossiles s’avèrent être les uniques vestiges témoignant de l’existence passée de faunes parfois éteintes. Ils deviennent donc l’unique fenêtre permettant d’entrevoir la biodiversité ancienne de ces milieux. Mon travail de thèse se questionne sur la biodiversité passée au sein de l’archipel de la Guadeloupe (Antilles françaises) à travers l’exemple des reptiles squamates (lézards et serpents). L’étude de près de 40 000 ossements issus de 31 sites archéologiques et paléontologiques datant de la fin du Pléistocène (30 000 B.P.) à nos jours, a permis de mettre en évidence l’évolution de la diversité de ces vertébrés dans le temps ainsi que de leurs relations avec les différentes populations humaines. Ces résultats ont été obtenus grâce à l’utilisation de diverses méthodes (anatomie comparée, morphométries traditionnelle et géométrique, paléohistologie et archéozoologie, récits des premiers voyageurs) et grâce au développement d’approches méthodologiques spécifiques aux squamates. Les données obtenues font état de l’impact limité sur les faunes par les populations humaines amérindiennes ayant occupé la Guadeloupe pendant plus de 4000 ans jusqu’au 17éme siècle. En effet, bien qu’ayant chassé certains squamates (iguanes et améives) et probablement participé à un enrichissement de la faune, les Amérindiens ne semblent pas avoir contribué à appauvrir la biodiversité des squamates guadeloupéens. En revanche, les données fossiles plus récentes démontrent un fort impact sur les faunes de squamates exercé par les populations européennes qui colonisent ces îles à partir du XVIIème siècle. L’effet de cette seconde vague de colonisation se manifeste par la transformation morphologique de certains taxons (réduction de taille, réduction de variabilité morphologique) et par une série d’extinctions totales ou partielles d’espèces (restriction d’aire géographique). Ainsi, le taux d’extinction des squamates de Guadeloupe est estimé entre 47 et 56% depuis 300 ans. Cette vague d’extinctions s’oppose à l’apparente stabilité de la faune des squamates que révèle le registre fossile du Pléistocène et de la première moitié de l’Holocène. Ces résultats démontrent l’intérêt de l’étude minutieuse des faunes fossiles récentes pour une meilleure compréhension de l’impact de l’Homme sur son milieu au cours du temps, un domaine encore relativement peu développé, tout particulièrement pour ce qui concerne les squamates. / Current human impact on the biosphere affects all living organisms and environments. This global phenomenon is often considered as the origin of the 6th mass earth extinction crisis. Yet, the quantification of the effects of this crisis can be problematic because it started long before scientists started to investigate it and to produce reference data. This issue is especially obvious in fragile ecosystems, like islands, which environments could have been quickly modified in relation with anthropogenic phenomena before their biodiversity can have been described. In this case, fossil bones are often the sole remaining remains of past ecosystems and the only possibility to study them. My PhD work is interested in squamate (snakes and lizards) past biodiversity of the Guadeloupe Islands (French West Indies). I studied more than 40 000 fossil bones of squamates from 31 archaeological and paleontological deposits dated from Late Pleistocene (40 000 B. P.) to nowadays. My study reveals the evolution of the diversity of these reptiles along with their relations with past human populations. The results are obtained using several methods (comparative anatomy, traditional and geometric morphometrics, paleohistology and zooarchaeology) and thanks to new methodological tools I developed dedicated to the study of squamate bone remains. My results show the limited impact on squamate faunas of Amerindian human populations who inhabited Guadeloupe islands during more than 4 000 years. Indeed, although these populations seem to have hunted some squamates (iguanas and ameivas) and slightly contributed to enrich squamate diversity, they do not seem to be the cause of any extinction event. At the opposite, European populations who colonized Guadeloupe Islands since the XVIIth century strongly impacted the native squamate biodiversity. These effects take the forms of morphological modification of some taxa (size reduction, reduction of morphological variability) and partial (decrease of geographic distribution) or total extinction of many taxa. Indeed, the extinction rate of squamates species in Guadeloupe during the last 300 years is estimated between 47 and 56%. This recent mass extinction phenomenon strongly contrasts with the apparent stability of the squamate diversity between Pleistocene and the first half of Holocene revealed by fossil data. These results show the interest of studying late quaternary fossil faunas to better understand the impact of Human on its environment, a field of research still largely underdeveloped especially concerning squamates.
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Les ressources cynégétiques au Gravettien en France : acquisition et modalités d'exploitation des animaux durant la phase d'instabilité climatique précédant le dernier maximum glaciaire / Hunting resources during the Gravettian in France : acquisition and modes of exploitation of the animals during the climatic instability precedent the glacial maximum

Lacarrière, Jessica 23 September 2015 (has links)
Le Gravettien est une grande tradition culturelle du début du Paléolithique supérieur présente à travers toute l’Europe à partir de 33 000 cal BP. Sa durée et sa vaste répartition géographique en font une entité complexe à définir tant du point de vue de sa culture matérielle que des dynamiques socio-culturelles ayant contribué à son maintien sur près de 10 000 ans. Cette période de temps a vu se succéder plusieurs grands changements climatiques dont les impacts sur les communautés animales et humaines restent difficiles à appréhender. Malgré la présence de traits unifiants (pointes à dos rectilignes, statuettes féminines), une forte régionalisation du Gravettien est perceptible. En France, l’étude des industries lithiques et osseuses se renouvelle, ouvrant de nouvelles pistes de recherches. Les données concernant l’exploitation des ressources cynégétiques, pourtant centrales dans l’économie des chasseurs-cueilleurs, restaient quant à elle encore parcellaires et peu souvent intégrées dans les discussions. Dans ce travail, l’étude archéozoologique de quatre gisements clés du Gravettien français a été entreprise (les Bossats, Le Flageolet, La grotte du Renne et Roc de Combe). Les résultats ont été confrontés à l’ensemble des données sur la faune disponibles en France pour cette période. La confrontation des spectres de faunes avec les autres données paléo-environnementales a permis de mieux évaluer l’impact d’événements climatiques importants et leur succession. Des stratégies de chasse variées, aux dépens d’une diversité de taxons (renne, cheval, bison) et anticipant les déplacements saisonniers des herbivores, ont été mises en évidence tout au long du Gravettien. Le traitement des carcasses, observable à partir du matériel osseux, atteste d’une exploitation intensive. L’ensemble de ces données, mises en perspective avec leurs contextes archéologiques respectifs (industrie, habitat) nous permet de discuter de la fonction des sites et de la mobilité humaine lors de cette période. / The Gravettian is a great cultural tradition of the Early Upper Palaeolithic, present throughout Europe starting from 33 000 cal BP. Its duration and its vast geographic distribution make it a complex entity to define, both in terms of the material culture and the dynamics that contributed to its preservation for almost 10 000 years. During this period, several successive climatic changes had an impact on the human and animal communities which are still difficult to apprehend. Despite unifying features (Gravette points, feminine statuettes), a strong regionalization is perceptible. In France, the renewal of studies on lithic and bone industries opens new perspectives of research. However, data on the archeozoological records are still fragmented and are seldom integrated into discussions. In this work, the archaeozoological study of four Gravettian sites was undertaken (les Bossats, Le Flageolet, La grotte du Renne and Roc de Combe). The results were compared with the existing data on Gravettian fauna coming from French deposits. The comparison of the faunal spectrum with other paleo-environemental data allows providing with a better assessment of the impact of some important climatic events, as well as their succession. Hunting strategies used for several taxa (reindeer, horse, bison) are diversified and take into account the seasonal movements of the preys. Carcasses treatment shows an intense exploitation of the animal resources. Together, this data gives perspective to their associated archaeological contexts (industry, habitat structure) and allows us to discuss the functions of the sites and the human mobility during this period.
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La saisonnalité des occupations humaines au Tardiglaciaire dans les Alpes occidentales / The season of human occupations during the Late Glacial in Western Alps

Gay, Ingrid 23 October 2015 (has links)
Au Tardiglaciaire, pendant les périodes les plus froides, le développement en altitude de vastes colonies de marmottes est à mettre en relation avec l’évolution de la limite supérieure de la forêt. Des groupes humains (Magdalénien, Azilien et Laborien) se sont focalisés sur l’exploitation préférentielle de ce petit gibier. À partir de plusieurs collections actuelles de marmottes, nous avons pu établir deux référentiels permettant de déterminer l’âge et la saison d’abattage. Ces outils méthodologiques ont ensuite été appliqués à sept séries archéologiques : Colomb et la Passagère (Méaudre), l’Olette (Lans-en-Vercors), les Freydières (Saint-Agnan-en-Vercors), Bobache (La Chapelle-en-Vercors), Jean-Pierre 1 (Saint-Thibaud-de-Couz), la Chênelaz (Hostiaz). Des analyses cémentochronologiques et squelettochronologique sur un échantillon du matériel archéologique ont permis de confirmer les résultats obtenus à partir des référentiels. Ce travail a permis de mettre en évidence la saison préférentielle de la chasse à la marmotte. Pour l’ensemble des séries archéologiques, cette saison d’abattage intervient avant l’hibernation (de la fin août à début octobre). Ainsi les marmottes ont été abattues pendant la période où elles possèdent en termes de ressources le plus fort potentiel qualitatif et quantitatif, à la fois pour les produits techniques (fourrure et graisse) et pour les produits alimentaires (graisse et viande). De plus l’étude archéozoologique confirme une intense activité de boucherie, dans une perspective de récupération de ces différents produits en vue d’une consommation différée et d’une exportation vers les sites de plaine. / During the coldest periods of the Late Glacial, in alitude the development of vast colonies of marmots is to be linked with the evolution of the upper limit of the forest. Human groups (Magdalenian, Azilian and Laborien) have focused on the preferential use of this small game.From several current collections marmots, we have established two referentials for determining the age and slaughtering season. Then, the methodological tools were applied to seven archaeological series: Colomb and the Passagère (Méaudre), Olette (Lans-en-Vercors), the Freydières (Saint-Agnan-en-Vercors), Bobache (La Chapelle-en-Vercors), Jean-Pierre 1 (SaintThibaud-de-Couz), La Chênelaz (Hostiaz). Skeletochronology analysis on a sample of archaeological material has confirmed the results obtained from the referentials. This work has highlighted the preferred hunting season to the groundhog. For all archaeological series, the season of death occurs before hibernation (from late August to early October). Thus marmots were shot during the time they have in terms of the highest quality and quantity of potential resources, for both technical products (fur and fat) and for foods (fat and meat). Moreover zooarchaeological study confirms intense butchery, with a view to recovering these different products for a deferred consumption and export to lower altitude sites.
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Grotte du Bison : deux chasseurs pour un gibier : analyse archéozoologique de la couche I-J sur le site moustérien de la Grotte du Bison, Arcy-sur-Cure (Yonne, France)

Pothier Bouchard, Geneviève 11 1900 (has links)
Le site moustérien de la Grotte du Bison est situé au cœur des grottes préhistoriques longeant la rivière de la Cure à Arcy-sur-Cure (Yonne, France). La couche I-J de ce gisement représente une occupation néandertalienne datant de la fin du stade isotopique 4 (MIS 4) et du début du stade 3. Face à l’instabilité du climat durant cette période, les groupes de chasseurs-cueilleurs néandertaliens doivent faire des choix en matière d’acquisition des ressources alimentaires. Le mode de subsistance de ces groupes implique des choix stratégiques de comportements de chasse, de transport et de traitement des carcasses, ainsi que de mobilité de groupe. Quelles sont les stratégies d’exploitation de la faune employées par les Néandertaliens à Arcy-sur-Cure il y a un peu plus de 50 000 ans? Ce mémoire présente une analyse archéozoologique de l’assemblage faunique mis au jour durant la mission de fouilles 2014. Les résultats indiquent que les populations néandertaliennes ont occupé le site de façon saisonnière en alternance avec d’autres animaux carnivores comme l’ours des cavernes et la hyène des cavernes. Les hyènes et les Néandertaliens sont deux potentiels agents accumulateurs d’ossements dans la grotte. Un regard taphonomique sur l’assemblage faunique de la couche I-J suggère que les groupes néandertaliens ont chassé le renne et le cheval, alors que les meutes de hyènes ont accumulé des ossements de bovinés et de chevaux. Les groupes néandertaliens de la Grotte du Bison ont rapporté les carcasses entières de leurs proies sur le site. Ils en ont exploité la viande, la moelle, les peaux, ont fabriqué des outils en os et ont utilisé les plumes des rapaces, vraisemblablement à des fins symboliques. / The “Grotte du Bison” is a Mousterian site located along the river Cure at Arcy-sur-Cure (Yonne, France). Level I-J is a Neanderthal occupation of the cave that occurred during the end of marine isotope stage 4 (MIS 4) and the beginning of stage 3. This period is characterised by strong climate instability, which conditioned the Neanderthals’ choices regarding their subsistence. Subsistence patterns are defined by various behaviours such as the type of hunting strategy adopted, carcass transport and butchery practices and residential mobility. What subsistence strategies were adopted by Neanderthal groups who occupied the Grotte du Bison over 50 000 years ago? This thesis presents a zooarchaeological analysis of the faunal assemblage excavated during the 2014 excavations. The results indicate that Neanderthal populations seasonally occupied the site alternating with carnivores such as bears (hibernating in the cave during the winter) and hyenas. Both Neanderthals and hyenas served as bone accumulators in the cave. Preliminary taphonomic analysis of the faunal assemblage from level I-J suggest that the Neanderthals hunted horses and reindeers while hyenas hunted and/or scavenged bovines and horses. Neanderthals from the Grotte du Bison transported whole carcasses to the site where they butchered them, exploiting their bone marrow and grease, processed the skins, made bone tools, and used raptor feathers (possibly as items of personal adornment).
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Taphonomie et Archéozoologie des Oiseaux en Grotte : Applications aux Sites Paléolithiques du Bois-Ragot (Vienne), de Combe Saunière (Dordogne) et de La Vache (Ariège).

Laroulandie, Véronique 19 December 2000 (has links) (PDF)
Face à la diversité des agents susceptibles d'accumuler des restes aviaires et au large éventail des modifications post-dépositionnelles possibles, il est essentiel, lorsque l'on s'interroge sur les relations qui ont existé dans le passé entre les Hommes et les Oiseaux, de distinguer ce qui résulte d'une activité humaine de ce qui n'en résulte pas. La taphonomie des restes aviaires étant largement inexplorée, une part importante de ce travail a consisté à établir une méthodologie permettant d'appréhender l'histoire des ossements étudiés. Cette méthodologie est basée sur la considération des données bibliographiques relatives d'une part à l'éthologie et d'autre part à la taphonomie de la grande comme de la petite faune, ainsi que sur l'observation de référentiels actuels et "fossiles". Six permettant de reconstituer l'histoire taphonomique des ensembles aviaires ont été retenus et discutés. Afin de se soustraire au problème d'équifinalité, il apparaît nécessaire de confronter les résultats relatifs à chacun de ces critères. Cette démarche a été adoptée lors de l'étude des séries du Bois-Ragot (Vienne, Magdalénien final), de Combe Saunière (Dordogne, Solutréen) et de La Vache (Ariège, Magdalénien final). Les espèces dont l'origine anthropique a ainsi été attestée ont fait l'objet d'une analyse archéozoologique. Au Bois-Ragot, le Harfang qui est l'espèce dominante a été utilisé en tant que ressource alimentaire et ressource en matière première (l'os et probablement les plumes). A Combe Saunière, seuls les ulnas et les radius décarnisés de cette espèce ont été introduits. A La Vache, les Lagopèdes et le Chocard ont été consommés selon un procédé relativement complexe. Lors de comparaisons inter-sites, il a été noté pour une même espèce une variabilité (sur les plans synchronique et diachronique) dans les modes d'exploitation. D'autres sites doivent être étudiés afin de saisir les causes à son origine.
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Le comportement de subsistance des premiers européens du pourtour méditerranéen : étude des assemblages osseux de Barranco León, Fuente Nueva 3, la grotte du Vallonet et des niveaux inférieurs de la Caune de l'Arago / Subsistence behavior of first European- study of bone assemblages of Barranco León, Fuente Nueva- 3, Vallonnet cave and the inferior levels of Arago cave

Filoux, Arnaud 01 April 2011 (has links)
Ce travail à pour but de déterminer le mode d’acquisition des ressources carnées par les groupes d’hominidés au cours du Paléolithique inférieur en Europe. La présence du genre Homo en Europe, antérieur à l’épisode paléomagnétique de Jaramillo est attestée dans plusieurs sites archéologiques. Cette dispersion hors d’Afrique est signalée par des industries lithiques appartenant à l’horizon culturel du Préoldowayen et par des restes squelettiques affiliés au genre Homo. Cette étude est axée sur l’analyse taphonomique et archéozoologique, de trois assemblages fauniques associés à une industrie du mode 1 (Barranco León, Fuente Nueva 3, la grotte du Vallonnet) et un assemblage associé à une industrie du mode 2 (la Caune de l’Arago). Les analyses permettent de comprendre les processus de formation de ces assemblages en contexte de plein air et en grotte et d’estimer la part des agents qui sont intervenus. L’implication des Hommes est attestée dans la modification des carcasses de grands mammifères. Des ossements présentent des stries, qui impliquent que les éclats étaient bien utilisés pour prélever la chair et une fracturation caractéristique, liée à l’éclatement des os par les outils aménagés. L’analyse des assemblages osseux révèle une variabilité des systèmes d’approvisionnement en matière carnée. La comparaison de ces accumulations formées en grotte et en plein air, apportent une meilleure compréhension des comportements de subsistances et permet de proposer un aperçu de la variabilité et de la chronologie des comportements alimentaires des Hommes en Europe méridionale pendant le Pléistocène inférieur et moyen. / The purpose of this work is determinated the mode of acquisition of the meat-based resources by the groups of hominids during the lower Palaeolithic in Europe. The presence of the genus Homo in Europe previous to the paleomagnetic Jaramillo event, is attested in several archeological sites. This dispersal outside Africa is indicated by litic industry belonging to the cultural horizon of Préoldowayen and by human fossils affiliated to genus Homo. This study is centred on taphonomical and zooarcheological analysis, of three faunal assemblages associated with a mode 1 industry (Barranco León, Fuente Nueva 3, the Vallonnet cave) and an assemblage associated with a mode 2 industry (Caune de l' Arago). Analyses allow to understand the processes formation of these assemblages in open air site and in cave, and to estimate the part of the agents who intervened. The implication of human is attested in the modification of the carcasses of big mammals. Bones present cutmarks which imply that flakes were used to discard flesh and a characteristic fracturation connected to the percussion of bones by stones tools. The analysis of the bones assemblages reveals a variability of the systems of supply in meat-based subject. The comparison of theses accumulations, bring a better understanding of the subsistences behavior and allows to propose an outline of the variability and the chronology of the eating habits of the Paleolitic People in Southern Europe during Lower and Middle Pleistocene.
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Economie animale au cours de l'âge du Bronze en Grèce septentrionale / Animal Economy during the Bronze Age in northern Greece

Creuzieux, Aurélien 04 October 2013 (has links)
Ce travail est fondé sur l’analyse de 28 000 restes osseux, provenant de deux sites inédits, Archontiko Giannitson et Angelochori Imathias (Macédoine, Grèce) et les résultats obtenus intégrés à une synthèse de la documentation publiée à l’échelle de l’ensemble de la Grèce septentrionale sur toute la période de l’âge du Bronze. Les proportions entre les espèces exploitées indiquent que l’économie vivrière était largement centrée sur le petit bétail avec toutefois un taux d’espèces sauvages relativement important. Les activités pastorales étaient dominées par l’exploitation des caprinés et du porc et mettent en évidence la recherche d’une rentabilité maximale dans la gestion des cheptels ainsi qu’une généralisation de l’utilisation des produits secondaires : lait, laine, force de travail etc. Les pratiques de chasse étaient très variées comme en témoigne la diversité des taxons déterminés. La capture d’oiseaux, de poissons, de mollusques, de grands et de petits mammifères démontre l’intérêt des populations pour la faune sauvage. En diachronie, une nette évolution est observable à travers une diversification des spectres fauniques et des productions. Au Bronze Récent, l’économie animale se caractérise par une nouvelle augmentation de la diversité et par une concentration des activités pastorales sur le petit bétail. Enfin, ces adaptations aux nouvelles demandes des populations ont également conduit à l’apparition d’innovations techniques comme le charriot et la charrue qui coïncident avec l’arrivée des premiers équidés domestiques dans le monde égéen. / This work is based on the analysis of 28 000 bones from two sites : Archontiko Giannitson and Angelochori Imathias (Makedonia, Greece). The results have been included to a synthesis of the documentation of the Bronze Age in Northern Greece. Species proportions indicate that the supplying was largely focused on small animals with a relatively high rate of wild fauna. Pastoral activities were dominated by the use of sheep/goat and pig and highlights the search for maximum efficiency in the management of livestock as well as an increased use of « secondary products » : milk, wool, labor etc. Hunting practices were varied as shown by the diversity of taxa identified. The capture of birds, fishes, shellfishes, large and small mammals demonstrate the interest of societies for these faunas. A clear trend is seen in diachrony through a diversification of wild fauna’s spectra and productions. In the Late Bronze Age, the animal economy is characterized by a further increase in the diversification and a concentration of pastoral activities on small cattle. Finally, the adaptation to new demands have also led to the development of technical innovations such as the plow and the cart, coinciding with the appearance of domestic horses in the Aegean world.
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Les relations homme-animal dans le monde des vivants et des morts : études archéozoologique des établissements et des regroupements funéraires ruraux de l'Arc jurassien et de la Plaine d'Alsace : de la fin de l'Antiquité tardive au premier Moyen Age / Human-Animal relations in the world of the living and the dead : an archaeozoological study of rural settlements and cemeteries in Jura and Alsace (France) : from late antiquity to the early middle ages

Putelat, Olivier 18 June 2015 (has links)
Cette recherche archéozoologique s'intéresse aux relations homme-animal, de I' Antiquité tardive (milieu du 3e s.), jusqu'à la fin du premier Moyen Age (11e s.). Elle englobe le Massif jurassien et la Plaine d'Alsace. Ces deux régions géographiques limitrophes sont des axes de passage, des zones fluviales (Doubs, Saône, Rhône, Rhin), qui ont appartenu à des royaumes différents et qui ont été habitées par des populations soumises à des influences culturelles différentes. Trois entrées sont utilisées pour analyser les sources ostéologiques : les contextes domestiques ruraux, les contextes funéraires ruraux, la mortalité du cheptel bovin. Un premier chapitre présente la problématique, le cadre physique, chronologique, méthodologique, de cette recherche transfrontalière (est de la France, Suisse occidentale, Allemagne méridionale). Le chapitre 2 prend en compte 64 sites d'habitat (env. 146000 restes osseux pour 87 taxons), en distinguant les milieux géographiques, environnementaux, sociaux. Des éléments de synthèse sont présentés (alimentation, élevage, chasse). Le chapitre 3 examine une trentaine d'ensembles funéraires qui ont livré des ossements animaux. Nous distinguons des objets symboliques, des squelettes animaux, des dépôts alimentaires. Les découvertes sont mises en perspective avec d'autres connues en Gaule et dans la sphère germanique.Le chapitre 4 se fonde sur l'étude de squelettes de bovins altomédiévaux, mis au jour sur trois sites différents d'une même petite région. L'hypothèse de dépôts de cadavres en relation avec des épisodes de mortalité infectieuse est évoquée et mise en perspective avec des cas similaires connus en France pour la même période. L'ensemble a été confronté aux sources écrites traitant de la mortalité animale au Moyen Âge. Le chapitre 5 livre la synthèse générale des résultats, par contextes et par catégories animales. Un volume d'annexes répertorie de nombreuses données complémentaires. / This archaeozoological study focuses on human-animal relations, from late antiquity (mid 3rd c.), until the end of the early Middle Ages (11th c.).It concentrates on the Jura Mountains and the plain of Alsace. These two neighboring geographic regions were communication corridors and riverine zones (Doubs, Saône, Rhône, Rhine), which belonged to different kingdoms and were inhabited by culturally distinct populations. Three inputs are used to analyze the osteological data: rural domestic contexts, rural funerary contexts, and mortality of cattle.-The first chapter presents the issue at hand, the physical, chronological and methodological data of the interregional research program (eastern France, western Switzerland, southern Germany). Chapter 2 considers 64 settlement sites and distinguishes them geographically, environmentally and socially. Approximately 146.000 bone remains for 87 taxa are assessed. Elements of synthesis are presented, regarding in particular evidence for food, livestock and hunting.- Chapter 3 considers 30 cemeteries containing animal bones. Symbolic objects, animal skeletons and grave goods are discussed and the findings are compared with other known sites within Gaul and the Germanic sphere. Chapter 4 is based on the study of cattle skeletons discovered at three different but closely situated sites. Whether these bovine graves evidence infectious disease mortality events is discussed. These burials are compared with similar cases from early medieval France and also discussed in relation to the written evidence for animal mortality events in the Middle Ages. Chapter 5 presents a general synthesis of the results of the thesis, in regards to contexts and animal categories. Appendices and lists of additional data follow.

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