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Constantinople et les provinces : le rôle de l’aristocratie aux IXe-XIe siècles / Constantinople and the provinces : the role of aristocracy in the 9th-11th centuries

Andriollo, Luisa 30 November 2013 (has links)
Cette recherche se propose d’étudier l’évolution des relations entre Constantinople et les provinces micrasiatiques de l’Empire entre le IXe et le XIe siècle, en ce qui concerne les formes concrètes de l’administration et de l’exploitation des territoires provinciaux, ainsi que la perception et la représentation culturelle de ce rapport. Nous sommes concentré en particulier sur le rôle politique et social de l’aristocratie. Les représentants de ce groupe social étaient en effet les principaux interlocuteurs politiques du pouvoir impérial ; pendant toute la période considérée, ils remplirent une importante fonction de médiation entre le gouvernement central et la société provinciale, par l’exercice des fonctions publiques et par l’action de réseaux, parfois très étendus, de relations personnelles.Après avoir situé notre travail dans le contexte de la discussion historiographique et avoir reconstruit d’abord la représentation traditionnelle des provinces dans la littérature byzantine, ensuite la structure militaire, administrative et fiscale de l’administration provinciale, nous chercherons à définir les enjeux réels liés au contrôle des territoires orientaux à travers l’étude de trois macro-régions. À chaque fois nous nous efforcerons de déceler les intérêts économiques et stratégiques des institutions centrales, leurs rapports mutuels et leur interaction avec la société locale.Enfin, nous chercherons à décrire l’évolution du profil social de l’aristocratie méso-byzantine, de son idéologie et son attitude vis-à-vis de l’idéal impérial. Une telle analyse peut aider à mieux comprendre la crise qui bouleversa l’Empire à la veille de l’avènement d’Alexis Comnène. / This research aims to study the development of relations between Constantinople and the provinces of Asia Minor belonging to the Byzantine the Empire between the ninth and eleventh centuries. This study includes non only a research on the concrete ways to administer and exploit the provincial jurisdictions, but also the perception and cultural representation of the relation between center and periphery. We focused in particular on the political and social role of the aristocracy. The members of this social group were the main political agents of the imperial power; throughout the period, they filled an important mediating role between the central government and the provincial society, by the public functions they exercised and by the extensive and active networks of their personal relationships.After situating our work in the historiography, we dwell on the traditional representation of the provinces in the Byzantine literature, we also describe the military, administrative and fiscal structures of the provincial administration, seeking to identify the real issues related to the control of these Eastern territories, through the study of three macro-regions. For each of them, we try to identify the economic and strategic interests of the central institutions, their mutual relations and their interaction with the provincial society, particularly with the aristocracy.In the last part of this thesis, we try to describe the evolution of the meso-Byzantine aristocracy social profile, its ideology and its attitude vis-à-vis the imperial ideal. Such an analysis can help to understand the political and structural crisis that shook the Empire on the eve of Alexis Comnenus reign.
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La situation des arméniens ottomans d'Anatolie Orientale vue à travers les correspondances des missionnaires du American Board of Commissioners for Foreign Missions

Gagnon, Guillaume January 2008 (has links) (PDF)
Ce mémoire a pour objectif d'examiner l'impact des réformes ottomanes (1839-1876) sur la communauté arménienne d'Anatolie orientale. Plus spécifiquement, nous voulions voir si ces réformes, dans cette région, eurent un impact sur la condition de cette communauté, sur les relations qu'elle entretenait avec l'autorité ottomane, sur celles existant en son sein et, finalement, sur la relation existant entre elle et la communauté turque ottomane qui l'entourait. Trois hypothèses principales sous-tendaient ce travail. Nous pensions premièrement que les réformes ottomanes auraient une incidence beaucoup plus faible en Anatolie orientale que dans la capitale de l'Empire ottoman, Constantinople. Nous pensions deuxièmement que ces réformes n'auraient pas d'impact significatif sur la condition générale des Arméniens de cette région, ainsi que sur l'ordre traditionnel sur lequel cette communauté reposait. Troisièmement, nous pensions que les réformes auraient engendré des tensions entre Arméniens et Turcs ottomans d'Anatolie orientale en raison de l'emphase de celles-ci, surtout à partir de 1856, sur l'amélioration de la condition des Chrétiens de l'Empire. Pour vérifier ces hypothèses, nous avons utilisé comme source principale une partie des archives du American Board of Commissioners for Foreign Missions (ABCFM), laquelle contient des documents et correspondances de missionnaires de cette organisation ayant oeuvré auprès des Arméniens ottomans au courant du 19e siècle. Suite à l'étude de cette source, les conclusions principales ressortant de ce travail sont les suivantes. Les réformes eurent en effet une résonance bien moins grande auprès des Arméniens d'Anatolie orientale qu'auprès de ceux résidant dans la capitale de l'Empire. De plus, ces réformes n'ont pas eu d'impact significatif sur la condition des Arméniens de cette région. Leur véritable impact s'observe plutôt dans l'émergence de la communauté arménienne protestante qui fera face à une vive opposition de l'élite arménienne grégorienne. Finalement, les sources utilisées dans le cadre de ce texte ne nous ont pas permis de vérifier la troisième hypothèse, les missionnaires du ABCFM ne se prononçant pas sur les relations entre les majorités arménienne et turque ottomane d'Anatolie orientale. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Réformes ottomanes, Tanzimâts, Arméniens, Empire ottoman, ABCFM, Missionnaires.
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Les conséquences géopolitiques du traité d’Apamée en Asie Mineure / The geopolitical aftermath of the treaty of Apamea in Asia Minor

Payen, Germain 26 May 2016 (has links)
Cette thèse porte sur les suites de la paix d’Apamée sur le plan des relations politiques entre les États d’Anatolie et sur l’évolution de la place tenue par cette péninsule dans l’ordre géopolitique méditerranéen. Le traité d’Apamée, conclu en 188 avant notre ère entre la puissance romaine et le royaume séleucide, fut un acte diplomatique majeur pour l’Asie Mineure et l’ensemble de la région anatolienne, libérés de la domination des Séleucides. Jusqu’ici l’historiographie traditionnelle a abordé ce sujet selon deux perspectives, à savoir l’apparition de l’impérialisme romain en Orient et la vie politique et administrative des cités égéennes. À l’inverse, cette étude se concentre sur les principales puissances politiques de la région anatolienne : les royaumes. Dans le cadre de cet espace fragmenté et diversifié, des modifications de l’équilibre géopolitique régional peuvent être mises en relation avec le bouleversement de l’ordre méditerranéen, par le croisement de sources grecques, latines et orientales, ainsi qu’en faisant usage de procédés développés par le courant de la World History. L’évolution ultérieure de la situation mise en place à Apamée est suivie jusqu’à la disparition d’une Anatolie dirigée par des souverains non incorporés dans l’horizon impérial des grandes puissances étrangères, situation à laquelle les ultimes défaites de Mithridate VI du Pont et de Tigrane d’Arménie face à Rome mirent un terme définitif. / This thesis examines the effects of the peace of Apamea with regard to the political relations between the Anatolian states and analyses the importance that this region played in Mediterranean politics following this accord. The treaty of Apamea, concluded in 188 BC between Rome and the Seleucid kingdom, became a diplomatic milestone for Asia Minor and the entirety of Anatolia, then freed from Seleucid domination. The study of this subject has a long tradition in modern historiography, which consists of works focused on either the appearance of Roman imperialism in the East, or the political and administrative lives of the Greek cities. This study is specifically devoted to the central political powers of the Anatolian peninsula; that is to say, the independent kingdoms of Anatolia. The changes seen on the geopolitical balance of this fragmented region can be linked to the profound modifications on the scale of the whole Mediterranean. The sources considered include Greek, Latin and oriental documents and artefacts, as well as some “World History” theoretical approaches. The further evolution of the Apamean order can then be followed up until the disappearance of any powerful local power outside the foreign nations incorporated into imperial rule. The simultaneous defeats of Mithridates VI of Pontus and Tigranes of Armenia against Rome mark the end of this situation where independent kingdoms in this region pursued their own autonomous foreign policies.
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La toponymie et l'ethnonymie de la Pisidie antique (XIIIe s.a.C. ; début IVe s.p.C.) / Toponnymy and ethnonymy of Pisidia (XIIIth C. a.C. ; IVth C. p.C.)

Locatelli, Lauriane 28 June 2017 (has links)
La Pisidie, région montagneuse du sud-ouest de l’Asie Mineure, est un véritable conservatoire toponymique de la culture et des langues anatoliennes. Notre thèse porte sur la toponymie et l’ethnonymie de la Pisidie et sur la persistance des langues anatoliennes dans la toponymie de la région. La toponymie et l’ethnonymie nous révèlent l’emprise sur le territoire de chaque peuplement, qu’il s’agisse du peuplement anatolien ou des peuplements exogènes (principalement grecs et romains). En effet, par le choix de la langue utilisée pour créer le nom du lieu ou du peuple, nous en apprenons davantage sur la région. Après avoir réalisé un catalogue des toponymes et des ethnonymes de la Pisidie classés par types et discuté leur origine à l’aide d’arguments linguistiques pour chacun d’entre eux, nous étudions la présence grecque et les colonies romaines en envisageant les dominations successives du point de vue de la toponymie. Plusieurs thèmes sont abordés : la question du contrôle de la région à l’époque hellénistique, les fondations séleucides, ainsi que les colonies romaines fondées par Auguste. Puis, nous nous concentrons sur l’identité des Pisidiens, en étudiant la question de leur origine et des topoi qui leurs sont associés. Les continuités et les ruptures territoriales de la Pisidie sont abordées avant un panorama toponymique présentant un classement linguistique et un classement sémantique des toponymes en fonction du référentiel sémantique (eau, relief, végétation, etc.). L’essentiel des toponymes est descriptif et renvoie à des éléments du paysage. / Pisidia, a mountainous region in southwestern Asia Minor, is a real toponymic conservatory of Anatolian culture and languages. Our thesis deals with the toponymy and ethnonymy of Pisidia and the persistence of Anatolian languages in the toponymy of the region. Toponymy and ethnonymy reveal the territorial control of each settlement, whether it be Anatolian population or exogenous settlements (mainly Greek and Roman). Indeed, by choosing the language used to create the name of the place or the people, we learn more about the region. After having produced a catalog of toponyms and ethnonyms of the Pisidia classified by types and after having discussed their origin using linguistic arguments for each one, we study the Greek presence and the Roman colonies by considering the successive domination in regard to toponymy. Several themes were discussed : the question of the control of the region during the Hellenistic period, the Seleucid foundations, as well as the Roman colonies founded by Augustus. Then we focus on the identity of the Pisidians, studying the question of their origin and the topoi associated with them. The continuities and territorial cleavage of Pisidia are discussed before a toponymic panorama showing a linguistic classification and a semantic classification of toponyms based on the semantic repository (water, relief, vegetation, etc.). Most of the place names are descriptive and refer to elements of the landscape.
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Les monuments publics en Asie Mineure à l’époque flavienne / The public buildings in Asia Minor under the Flavians (69/96 A.D.)

Goubin, Yann 31 March 2012 (has links)
Notre étude porte sur les monuments publics réalisés en Asie Mineure sous les Flaviens (69/96 ap. J.-C.). Nos recherches ont permis de réfléchir sur le rôle des différents intervenants impliqués dans les projets et à mettre en lumière les traces de leur activité. Bien que rares, les sources textuelles, comme les dédicaces, apportent de nombreuses informations sur les évèrgètes et nous offrent parfois certains détails sur les coopérations entre les commanditaires, les épimélètes et l’administration impériale. L’étude détaillée des éléments architectoniques,en révélant des tours de mains, nous a permis d’aborder la question des structures des ateliers micrasiatiques et de proposer, pour certains, leur parcours sur les différents chantiers du dernier quart du 1e s. ap. J.-C. Cette étude s’est associée à celle des techniques de réalisation des blocs, mettant en évidence l’effort conséquent de standardisation mis en place en Asie Mineure, et plus particulièrement à Ephèse sous Domitien. Nous nous sommes également penché sur la question de la réception et de la diffusion des modèles de décor et avons mis en évidence l’influence contrastée de Rome sur les créations flaviennes micrasiatiques, en raison de la présence de traditions culturelles fortes dans cette région. Ainsi, des créations endogènes, certes limitées, montrent que des artisans locaux ont été capables d’innover, bien souvent en reformulant d’anciens modèles hellénistiques.Enfin nos recherches ont conduit à mettre en évidence l’attrait tout particulier des monuments des eaux en Asie Mineure, à travers les nombreuses réalisations balnéaires sous Vespasien en Lycie ou l’élaboration de fontaines monumentales dans la province d’Asie sous Domitien. / Our study handles the question of public buildings built in Asia Minor during the flavian Period (69/96 A.D.).Our researches led us to have a reflection about the different people intervening in the projects and to showsome traces of their activity. Even if they are rare, the textual sources, such as dedications, bring manyinformations about the evergetes, and offer some details on the cooperation between the patrons, the curatorsand the imperial administration. The detailed study of the architectural elements, revealing some productionskills, allowed us to have a reflection about the structure of workshops in Asia Minor and led us to offer, insome case, a view of their course between different buildings sites of the end of the first century A.D. Thisstudy naturally got associated with others handling the question of block construction, showing the importanteffort developed to achieve standardisation in Asia Minor, and more specifically at Ephesus under Domitian.We also studied the reception and spreading of setting models and showed the contrasted influence of Rome onthe flavian creations in Anatolia, because of the presence of strong cultural traditions in this country. Thus,limited endogenous creations show that local craftsmen were able to innovate, often using basis of ancienthellenistics models. Finally our study lead us to enhance the particular attraction for water buildings in AsiaMinor, through the many bathing facilities built under Vespasian in Lycia or the development of monumentalfountains in Asia under Domitian.
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Apport de l’iconographie et des sources écrites à la connaissance des rites et des monuments funéraires grecs des époques classique et hellénistique / A contribution from iconography and written sources to the knowledge of greek rites and funerary monuments of the classical and hellenistic times

Bugnon, Sophie 11 December 2012 (has links)
Ce travail aborde les rites et les monuments funéraires grecs au travers de toutes les sources iconographiques et écrites les plus pertinentes pour ce faire (vases, stèles, peintures, lois, épigrammes, littérature, etc.), datées avant tout des périodes classique et hellénistique. L’intérêt est de respecter le fonctionnement distinct de ces sources, pour ne pas que l’une constitue le faire-valoir ou la simple illustration de l’autre, et de dégager tous leurs apports. S’il s’agit avant tout d’un travail d’Histoire de l’art, fondé sur les sources qui servent notre propos, des exemples archéologiques supplémentaires émaillent également cette étude, de sorte à renforcer celle-ci, mais également à donner une meilleure vision au lecteur. Basée sur un système comparatif également, cette étude prend en compte la zone du monde grec antique répartie entre la Grèce propre, Macédoine comprise, l’Asie Mineure et, dans une moindre mesure, l’Italie du Sud. La thèse se divise en trois parties. La première se concentre avant tout sur les rites, du point de vue des vivants qui les pratiquent. La deuxième est orientée davantage sur la figure du défunt lui-même, ainsi que sur le monument qui marque sa sépulture. Enfin, la dernière partie consiste en une analyse des sources utilisées, de sorte à dégager leurs catégories d’apports et à voir si une certaine vision de la mort les sous-tend. / The present work deals with the Greek funerary rites and monuments via the most relevant iconographic and written sources (vases, stelai, paintings, laws, epigrams, literature, etc.) dating back to the Classical and Hellenistic times. The interest here is to abide by the specific mode of functioning of each source so that one source should not be perceived merely as the sparring-partner of another, and so as to be able to fully appreciate whatever they are bound to convey. Even though we are first and foremost dealing with Art History, relying on the sources that are most likely to serve our purpose, the present essay is also strewn with additional archaeological examples purporting to reinforce its central thesis; it is intent also on presenting the reader with as accurate a vision as possible. Based on a comparative system, the present essay takes into account the area of the Greek world comprising Greece proper, including Macedonia, Asia Minor, and, to a lesser extent, Southern Italy. It divides into three main parts. The first part focuses above all on rites from the standpoint of the living people who perform them. The second part deals more specifically with the figure of the deceased as such, as well as with the monument marking his/her burial-place. The third part consists of an analysis of the sources so as to point out their categories of contributions while examining whether they might or might not be subsumed by a specific vision of death.
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Les naïskoi votifs de Marseille : étude des édicules avec femme assise dans les cités phocéennes, ioniennes et éoliennes à l’époque archaïque / Votive naïskoi of Marseilles : studies on aedicules with seated woman in the Phocaean, Ionian and Aeolian cities in the Archaic Period

Rohaut, Laura 09 June 2017 (has links)
Si les fouilles archéologiques menées depuis la fin des années 1960 ont enrichi nos connaissances sur Marseille grecque, la documentation relative à la période archaïque demeure restreinte dans le domaine des productions locales. L’artisanat de la sculpture est très peu représenté : seuls les quarante-quatre édicules en calcaire, trouvés rue Négrel au XIXe s. dans un même contexte, témoignent de l’activité d’ateliers locaux. Ces œuvres appartiennent à un type créé à Marseille à partir d’un modèle grec d’Asie Mineure, probablement introduit en Occident par les Phocéens, ou peut-être par d’autres colons ioniens, après 545 av. J.-C. : dans un naïskos (petit temple ou chapelle en grec), est assise une divinité féminine. Les études antérieures ont porté principalement sur l’identité de la déesse : plusieurs possibilités ont été envisagées avant que soit privilégiée l’interprétation comme Cybèle, mais cette attribution reste très controversée. La description et l’analyse de la série marseillaise sous tous ses aspects, pour la première fois présentée ici, offrent le point de départ d’une étude de l’ensemble des naïskoi à femme assise dans les cités phocéennes, ioniennes et éoliennes à l’époque archaïque. Pour comprendre les sculptures de Marseille, il est indispensable de retracer la circulation et les variantes du type depuis sa création à Milet, au plus tôt dans le 3e quart du VIe s. av. J.-C., jusqu’à son adaptation dans les cités de Grèce de l’Est et dans leurs colonies respectives. Malgré des différences stylistiques imputables aux ateliers régionaux et l’ajout, dans de rares cas, d’un petit lion, les naïskoi à femme assise forment un ensemble relativement homogène. / Although the archaeological excavations, carried out since the end of 1960’s, have substantially increased our knowledge on Greek city of Marseilles, our documentation on the Archaic Period remains restricted in the field of local productions. Sculture and its craft are poorly represented and the important series of 44 aedicules in limestone, found in the rue Négrel during the 19th century, still the only testimony for the existence of local workshops, which produced an iconographic type directly derived from a Greek model, created in Asia Minor, and most probably introduced through the Phocaeans – or perhaps by other groups of Ionian settlers – after 545 BC. These pieces of sculptures represent of small temple or shrine (naiskos in greek), within which a female deity is seated. The previous studies have focused on the identity of the goddess : several possibilities were envisaged before the interpretation as Cybele was privileges, but this attribution has raised a considerable debate. The present research is devoted to the analysis of this ensemble and more generally, to the study of aedicules with seated woman in the Phocaean, Ionian and Aeolian cities in the Archaic Period. As a matter of fact, the series from Marseilles can only be understood within a large-scale reflection, embracing the whole development of the type, from its creation at Miletus in the third quarter of the 6th century to its diffusion in the cities of Eastern Greece and in their colonies. In spite of stylistic differences attributable to regional workshops and of the addition, in a few cases of a small lion, the naiskoi with seated woman form a relatively homogeneous series.
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La croisée des Empires : Monnaie et formes de pouvoir en Lydie aux époques hellénistique et impériale : (336 avant J.C. - 268 de notre ère) / The crossroads of Empires : currency and forms of power in Lydia to Hellenistic and Imperial periods : (336 BC - AD 268)

Hochard, Pierre-Olivier 26 November 2015 (has links)
L’étude de la Lydie antique s’est traditionnellement concentrée sur deux points : les recherches sur les origines de la monnaie et la période lydo-perse d’une part, et la cité de Sardes d’autre part. Cette recherche propose d’étudier cette région à partir d’un corpus numismatique, afin d’établir l’histoire de la Lydie à travers les différentes expériences impériales des époques hellénistique et romaine. Avec la conquête d’Alexandre le Grand et l’installation de l’ordre séleucide, la Lydie entre pleinement dans le monde grec. Avec l’extension de la puissance pergaménienne, et donc la rivalité croissante entre les Attalides et les Séleucides, les cités lydiennes se trouvent au coeur des grands enjeux internationaux de la période. Malgré l’installation romaine à la fin du IIe siècle avant J.-C., la Lydie reste troublée par les tensions de la basse époque hellénistique. L’étude de la période impériale ouvre d’autres perspectives : questionner la rupture traditionnelle entre période hellénistique et romaine, appréhender les conséquences la réforme monétaire d’Auguste, étudier les relations entre hellénisme et romanité et apporter un éclairage nouveau sur la « crise » du IIIe siècle. Cette étude propose d’inscrire la Lydie dans un temps long permettant de questionner les modalités de son intégration aux espaces impériaux qui la dominent et d’interroger les processus d’hellénisation et de romanisation d’une région orientale au passé prestigieux / The study of antique Lydia has traditionally been focused on two lines: research on the origin of the money and the Lydo-Persian period on the one hand, and the city of Sardis on the other hand. The aim of this research is to study the history of this region from a collection of numismatic sources, to establish the story of Lydia through the different imperial experience of the Hellenistic and Imperial areas. With Alexander’s conquest and the installation of the Seleucid’s organisation, Lydia completely joined the Greek world. With the extension of Pergamon’s power, and the rising rivalry between the Attalids and the Seleucids, Lydian cities found themselves at the heart of the time period’s major international issues. Despite the Roman settlement in Asia Minor at the end of the second century B.C., Lydia experienced tensions from lower Hellenistic period on. The study of the imperial period opens up other perspectives: disregarding the traditional separation between the Hellenistic and the Roman periods, grasping the consequences of Augustus’s monetary reform, reviewing the links between Hellenism and Romanity, and providing a new light upon the “crisis” of the Third century. This study would fit Lydia into a long time period, questioning its integration into imperial spaces which prevail over, and questioning the process of Hellenisation and Romanisation of a region which has a glorious past
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La monumentalisation des portes et accès en Asie Mineure à l'époque romaine / The monumentalisation of entrances and accesses in Asia Minor in the Roman time

Cayre, Emilie 11 December 2013 (has links)
Cette thèse a pour objet l'architecture de passage qui ponctuait le parcours d'un visiteur ou d'un citoyen au sein du paysage urbain micrasiatique : propylées, portes urbaines et arcs sur rue. Notre travail portait sur les cités d'Asie Mineure, sans cadre géographique restrictif, afin d'obtenir une vision globale du phénomène étudié. L'étude a été partagée en deux grands ensembles : les propylées d'un côté et les portes urbaines et arcs sur rue d'un autre. Les propylées constituaient les entrées monumentales de sanctuaires, agoras, gymnases et bouleutérions. Notre étude comprend les propylées depuis l'époque classique jusqu'à l'époque romaine. Les propylées classiques constituaient essentiellement les entrées monumentales des grands sanctuaires-terrasses hécatomnides de Carie. A l'époque hellénistique, les propylées se sont multipliés et se trouvaient désormais en contextes cultuels et profanes. Les propylées romains représentaient pour la plupart des entrées monumentales rajoutées à des complexes préexistants, peu appartenaient à un nouveau complexe. Nous trouvons des propylées qui reprenaient des formules de l'époque hellénistique, des propylées à façade monumentale édiculée, des propylées qui adoptaient la forme de l'arc romain et enfin des propylées qui reprenaient la forme des salles impériales. Les portes urbaines totalement dépourvues de tout caractère défensif se sont développées grâce au climat de sécurité de la Pax Romana. Elles marquaient la séparation entre l'intérieur et l'extérieur de la ville, constituaient un véritable repère topographique et, comme la première image que le visiteur avait de la ville, elles annonçaient la splendeur de la ville et projetaient la valeur de l'urbanistas. Ces portes urbaines étaient soit de nouvelles portes insérées dans les anciens remparts, soit libres de tout rempart, soit un réaménagement des anciennes portes. Les arcs sur rue étaient construits sur une rue à colonnades ou à un carrefour pour des raisons urbanistiques et organiques et esthétiques. Tout en embellissant un parcours, ils ponctuaient et articulaient celui-ci et servaient aussi de points de repère. Leurs façades, richement décorées, participaient à l'embellissement et à l'animation des paysages urbains. Ces arcs apparaissaient comme une composante d'un programme urbanistique. Certains arcs étaient honorifiques ou commémoratifs. A l'époque romaine, l'architecture de passage reflétait les changements de la vie politique et de la structure sociale. L'autoreprésentation, la propagande impériale et la vive concurrence entre les cités vont jouer un rôle important dans la conception de ces monuments. Leur richesse et leur magnificence devaient impressionner les visiteurs et donc augmenter l'image reflétée par la cité de sa puissance et de sa gloire.Ils participaient donc à l'ornementation de la cité. / This thesis deals with the architecture of passage that punctuate the course of a visitor or a citizen in the urban landscape of Asia Minor : propylaea, city-gates and arches on street. Our work focused on the cities of Asia Minor with no geographical limits in order to provide an overall view of the phenomenon. This study was divided into two major groups : the propylaea on the one hand and city-gates and arches on street on the other hand. The propylaea were the monumental entrances to shrines, agorai, gymnasiums and bouleuteria. Our study includes the propylaea from the classical period to the Roman era. Classical propylaea were mainly the monumental entrances to the major hecatomnid's shrines-terraces of Caria. In the Hellenistic period, the propylaea multiplied and tuned into religious and secular backgrounds. Most Roman propylaea made up monumental entrances added to existing complexes, few being part of a new one. We find some propylaea that went back over formulas of the Hellenistic period, others with monumental edicular façade, those in the form of the a Roman arch and finally the propylaea reproducing the form of "Marmorsaal". City-gates, that were completely devoid of any defensive features, developed in the peaceful period of the Pax Romana. They marked the boundary between the inside and the outside of the city, were a real topographical landmark and, as the first glimpse of the city for the visitors, heralded its splendor and highlighted the value of the urbanitas. These city-gates were either new city-gates inserted into the ancient city-walls, free of any city-walls, or old city-gates rearranged. The street arches were built on a colonnaded street or at a crossroads for urban, organic and aesthetic reasons. While beautifying a course, they structured and punctuated it as well as serving as landmarks. Their richly decorated facades participated in the beautification and animation of the urban landscape. These arches appear as a component of an urban program. Some of them were honorific or commemorative. In Roman times, the architecture of passage reflected changes in the political life and social structure. The self-representation, the imperial propaganda and the fierce competition between cities would play a major part in the designing of these monuments. Their richness and splendor must have impressed visitors and thus enhanced the city's power and glory picture. They participated in its ornamentation.
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Memnon, historien d’Héraclée du Pont : commentaire historique / Memnon, historian of Heraclea Pontica : historical commentary

Davaze, Virginie 12 November 2013 (has links)
Memnon a écrit une histoire locale, celle de sa cité d’origine, Héraclée du Pont, colonie mégarienne située en mer Noire. Sa chronique est conservée en partie grâce aux fragments, plus ou moins consistants, résumés dans la Bibliothèque de Photius. Ce dernier nous a transmis seulement une partie de l’œuvre de Memnon, puisqu’il ne rapporte que les faits contenus dans les livres IX à XVI qui couvrent une période allant des années 60 du IIIème siècle aux années 40 du Ier siècle av. J.-C. avec, cependant, une grosse lacune entre le milieu du IIIème siècle et l’arrivée des Romains. Le texte a fait l’objet d’un commentaire historique détaillé qui met en lumière les incohérences du récit et les événements pour lesquels Memnon constitue notre seule source. Cette recherche se propose également de dégager la méthode historique de Memnon à travers l’étude des thématiques récurrentes dans le texte et l’analyse de l’ordre chronologique des événements. Il est évident que l’intervention de Photius a des incidences sur l’organisation chronologique initiée par Memnon mais il semble néanmoins que la méthode de l’historien d’Héraclée a, dès l’origine, dénaturé la chronologie des faits qu’il rapporte. De surcroît, l’analyse du texte a permis de dégager les objectifs de Memnon, lequel tente de raviver le passé glorieux d’Héraclée et de dénoncer les excès de la domination romaine, en particulier envers sa cité d’origine. L’auteur de l’Histoire d’Héraclée reste méconnu mais il me semble qu’il faut situer son activité littéraire dans la seconde moitié du IIème siècle de notre ère. / Memnon wrote a local history, the one of his native city, Heraclea Pontica, megarian colony located in the Black Sea. His chronicle is partially preserved thanks to fragments, more or less substantial, summarized in Photius’ Library. The latter passed on to us only a part of Memnon’s work, since he related only the facts contained in books IX to XVI, which cover a period from the 60’s of the third century to the 40’s of the first century BC., but with a big gap between the mid-third century to the arrival of the Romans. The text was the object of a detailed historical commentary which highlights the inconsistencies of the story and the events for which Memnon is our only source. My research also aims to identify the historical method of Memnon through the study of the recurring themes in the text and the analysis of the chronological order of events. It is obvious that Photius’ intervention has incidences on the chronological organization initiated by Memnon, nevertheless it seems that the method of the historian of Heraclea has distorted from the start the chronology of events he related. Furthermore, analysis of the text allowed to identify the objectives of Memnon who tries to revive the glorious past of Heraclea and to denounce the excesses of the Roman rule, especially to his city of origin. The author of the History of Heraclea remains unknown but it seems to me that his literary activity should be placed in the second half of the second century AD.

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