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L'atrocité du parricide au XVIIIe siècle : Le droit pénal dans les pratiques judiciaires du parlement de Paris / The Atrocity of Parricide in Eighteenth Century : The Criminal Law in Parlement de Paris’s judicial practicesDoyon, Julie 05 December 2015 (has links)
Cette thèse porte sur l’atrocité du crime de parricide dans la culture pénale de la modernité que reconfigurent les Lumières libérales du droit de punir après 1750. Entre la doctrine criminelle et les pratiques judiciaires du parlement de Paris – la plus haute cour d’appel du royaume au XVIIIe siècle –, se nouent des relations dialectiques fondamentales qui structurent ce travail. Dès la Renaissance, les traités criminels définissent le crime à partir de l’acception juridique étendue que lui confère la législation pénale romaine. Le parricidium s’étend à l’homicide d’un parent jusqu’au quatrième degré. La nature familiale du crime définit son atrocité juridique. Amplifiant l’horreur attachée aux transgressions de l’autorité paternelle, le parricide qualifie aussi toute atteinte à la personne sacrée du roi « père de son peuple ». Contaminé par la catégorie de la lèse-majesté, le crime atroce encourt la rigueur suppliciaire de châtiments extrêmes (démembrement du parricide royal, roue et poing coupé du parricide domestique). Des excès à l’empoisonnement, des cousins aux père et mère, du parricide familial au parricide du roi : dans les pratiques judiciaires du parlement de Paris (1694-1780), la diversité des faits et des parents relevant du parricide domine. La rigueur punitive s’efface pourtant devant l’atténuation du crime atroce. La majorité des accusés sont élargis au bénéfice du doute voire exonérés du dernier supplice en cas de folie. L’atténuation globale s’accompagne, dans le même temps, d’un processus d’aggravation pénale ultra restrictive, lequel s’intensifie après 1750. Dans l’arbitraire de leurs pouvoirs pénaux, les magistrats du Palais réservent la qualification pénale du parricide à l’assassinat d’un ascendant au premier degré. Le « véritable parricide » se voit reconfiguré dans la culture pénale d’Ancien Régime annonçant les codifications pénales révolutionnaires de 1791 et de 1810. / The main of this PH dissertation is to study the “parricide” as an atrocious crime in the penal culture during the liberalEnlightenment, and notably after 1750. Criminal doctrine and Parlement de Paris’s judicial practices help to build thetopics and research problem about legal punishment to this vicious offense. From Renaissance, legal treatises broadlydefine this crime in the legacy of Roman Law. Parricidium means killing a relative to the fourth degree by blood.Criminal atrocity is determined by family links. Moreover, parricide also means a crime committed against the sacredperson of king. Major criminal offence (“lèse-majesté”), the regicide is punished with extreme torments as thequartering of the body. Accordingly, the common parricide is punished by hand cutting off. Physical abuse, poisoning,cousins, father, mother and king’s parricide: in judicial practices of Parlement de Paris (1694-1780), many are thecases and parents involved in a criminal trial for “parricide”. However, penal moderation prevails quantitatively overextreme repression. In majority of cases, defendants are liberated and, if they are insane, declared non punishable. After1750, general temperance is combined with a more and increasing severity concentrated on a relative to the first degreeby blood (“ assassinat d’un ascendant au premier degré ”). The “ geniune parricide ”, so restored by this study to itsepistemological centrality of Enlightenment penal culture, gives way to the penal codification (1791, 1810), which endsthe Ancien Régime of crime and punishments.
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La liberté dans son rapport à l'autorité chez Soren KierkegaardBlouin, Simon January 2008 (has links) (PDF)
Ce mémoire se propose d'étudier la conception de la liberté chez Soren Kierkegaard. On y voit sa conception du paradoxe, de la qualité et du saut qualitatif, lesquels constituent la dialectique de la liberté correspondant à son concept d'existence. L'existence est une première base de la liberté. L'autre base est l'intériorité. En l'homme, le christianisme voit un combat intérieur pour devenir meilleur. Notre nature doit faire l'objet d'une perpétuelle réaffirmation, laquelle comporte effort et souffrance. Nous manifestons notre liberté à partir de cette intériorité en devenir et dans une angoisse. L'angoisse est l'état, concrètement envisagé, de l'homme libre devant prendre une décision. L'angoisse vient de tous ces possibles entre lesquels il faudra choisir. Nous examinons également quel est le statut de cet idéal auquel le chrétien doit se rapporter. Nous développons la notion du péché, et nous faisons ressortir quelles sont les caractéristiques du premier choix libre chrétien, c'est-à-dire la chute. Il ressort de notre analyse que la liberté se rapporte à l'autorité par son intériorité. L'autorité a pour elle l'être de l'idéal. De même, toute autorité se doit, de près ou de loin, de correspondre à l'idéal de l'assujetti, sinon il y a contrainte, donc autoritarisme. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Kierkegaard, Existence, Péché, Liberté, Autorité, Théologie, Philosophie, Angoisse, Intériorité, Dieu, Péché originel, Transcendance, Paradoxe, Individu, Désespoir.
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Devenir jeune de la rue : étude des récits de vie de leurs parentsTassé, Emmanuelle January 2008 (has links) (PDF)
Cette recherche, de nature qualitative et exploratoire, a pour but de comprendre, par l'entremise de récits de vie, dans quel contexte familial, économique et social se trouvaient les parents de jeunes de la rue. Pour recueillir le point de vue des parents au cours des sept entrevues que nous avons effectuées, nous avons eu recours à la méthode du récit de vie, qui « consiste à enquêter sur un fragment de réalité sociale-historique dont on ne sait pas grand-chose a priori » (Bertaux, 1997 : 22). Ces parents sont le produit d'une société donnée: la nôtre. Nous voulions savoir ce qu'ils avaient à raconter. Les jeunes de la rue, visibles depuis une vingtaine d'années au Québec, constituent en effet un phénomène contemporain. Nous reconnaissons au savoir des parents une valeur sociologique et estimons que le récit de vie constituait une méthode privilégiée pour ce type d'investigation. Nous pensions à la base que ces parents, comme tous les autres, avaient élevé leurs enfants sous l'influence de nombreuses pressions sociales et émettions l'hypothèse que des éléments d'explication en lien avec les transformations économiques, l'individualisme, l'éclatement de la famille et la crise actuelle de l'autorité se retrouveraient dans leurs discours. Ce fut effectivement le cas. Pourtant, tous les enfants de notre époque n'ont pas le même parcours alors que leurs parents sont plus ou moins confrontés aux mêmes réalités. Alors, pourquoi les enfants de ces familles se sont-ils, eux, retrouvés à la rue? Nous avons observé, dans chacun des cas, une accumulation de difficultés pour les enfants, avec, comme base commune, une rupture que le pédiatre et psychanalyste anglais Winnicott (1994) nomme « déprivation ». Elle a pu se traduire par l'abandon de la part d'un parent, la séparation des parents ou le décès d'un membre de la famille. À ce contexte familial viennent s'ajouter des éléments extérieurs dont l'influence est forte: la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ), les différentes ressources qui hébergent et nourrissent les jeunes de la rue, et, bien sûr, la présence de jeunes dans la rue qui crée un précédent et attire leurs pairs. Nous vivons en effet dans une société qui permet le départ à la rue en ce sens qu'elle propose des structures par l'entremise desquelles les jeunes pourront échapper à l'autorité parentale, une autorité parfois impossible à rétablir pour les parents. Le constat n'est pas simple. La DPJ et les organismes « de rue », pensés pour venir en aide aux jeunes en difficulté, peuvent aussi bien les protéger que contribuer à les maintenir en situation de rue. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Jeunes de la rue, Parents, Parentalité, Transformations économiques et sociales, Individualisme, Crise de l'autorité.
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L'autorité, le temps et le politique : analyse de la crise de la médiation à travers le regard d'une certaine littérature contemporainePerron, Vincent January 2009 (has links) (PDF)
Ce mémoire vise à observer la transformation de l'autorité et du politique en Occident à travers l'observation (parfois hallucinée) qu'en font certains auteurs importants de la littérature contemporaine. Sur l'autorité et son rapport au temps, Alexandre Kojève, Myriam Revault d'Allones, Axel Honneth et Christopher Lasch serviront d'ancrage théorique tandis que l'étude de la mutation du politique face à la montée du centre apolitique sera construite principalement à partir des écrits de Pierre Legendre, Jacques Rancière et Slavoj Zizek. L'analyse littéraire subséquente tournera essentiellement autour d'une certaine littérature américaine, notamment celle de Brett Easton Ellis, Don DeLillo, Chuck Palahniuk et des influences qu'elle produit en France, chez Michel Houellebecq plus spécifiquement. Véritable fenêtre sur le réel, la littérature, bien qu'elle offre une perspective analytique éclatée, demeure une méthodologie incontournable quant au regard qu'elle porte sur l'évolution des moeurs de nos contemporains. L'individu épris de liberté, mais consommateur de médicaments, le nomade du cyber-espace, le déraciné, désensibilisé et déresponsabilisé de la post-modernité restent des figures prégnantes chez tous ces auteurs. La recherche, bien évidemment, sera ponctuée ça et là de constatations tirées de la réalité; elles cadreront radicalement avec la teneur de notre propos. L'homme détroussé de son passé ne peut, en définitive, qu'anticiper l'avenir sous une forme angoissante, voire catastrophique, pavant ainsi la voie à une jouissance sans borne d'un présent hystérique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Autorité, Politique, Centre apolitique, Liberté, Déraciné, Désensibilisé, Avenir, Catastrophe, Présent.
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La cohérence de la philosophie politique de Marsile de Padoue dans le Defensor pacisMarcotte, Étienne January 2005 (has links)
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Le bureau des finances de la généralité de Metz et Alsace (1701-1790) : aspects institutionnelsMavoungou, Aloïse Christian 16 December 2015 (has links)
L’administration d’Ancien Régime disposait d’un ensemble d’organes qui contribuaient à son fonctionnement et qui continuent, aujourd’hui encore, à questionner tant dans le mode d’organisation de ces institutions que dans les pratiques des gens chargés de leur gestion. Le bureau des finances de la généralité de Metz et Alsace est l’un de ces organes : il méritait qu’une étude spécifique s’attache à en dévoiler le fonctionnement, la vie, et les vicissitudes qu’il a pu rencontrer, particulièrement au siècle des Lumières. C’est une structure fisco-financière dont la création remonte à l’édit de Poitiers de juillet 1577. Elle est revêtue d’une double compétence administrative et judicaire. C’est au mois de novembre 1661 que le bureau des finances a été établi en la ville de Metz. Louis XIV lui conféra les mêmes fonctions, pouvoirs, attributions, honneurs, prérogatives et privilèges que ceux qui sont attribués aux autres bureaux du royaume, sans rien excepter. Les riches archives départementales de la Moselle, à travers les fonds consacrés au bureau des finances, mettent en évidence, tout au long du XVIIIe siècle, un bureau des finances présent et actif, en dépit des difficultés qu’il est amené à rencontrer. Il doit en permanence se protéger des contestations émanant d’autres institutions, notamment de celles de l’ordre judiciaire. Déterminé à affirmer ses prérogatives, le bureau l’est aussi dans l’exercice de ses missions. Il va jouer un rôle important dans la mise en place du système fisco-financier dans les Trois-Evêchés de Metz, Toul, Verdun, et en Alsace, confirmant ainsi son rôle en matière de finances et son autorité administrative pour tout ce qui relève du domaine qu’il gère, administre et contrôle tant matériellement que juridiquement. L’étude du bureau des finances ne peut se dispenser d’un regard porté sur la classe sociale qui la domine : les officiers des finances. Ces gens émergent, évoluent et se distinguent de toute la foule des officiers de l’administration de la généralité / The Administration of the Old Regime embodied services that contributed to its management. Today, those services still continue questioning the responsibilities and competencies of the people in charge of it. The Finance office of the administrative area of Metz and Alsace is one of these services. This study is entirely dedicated to its mechanism, trials and tribulations that it had faced during the Enlightenment period. The Finance office is a financial structure created right after the signature of the Edict of Poitiers, in July 1577, and played two fundamental roles: administrative and legal. It was precisely established in the city of Metz, in November 1661 during the reign of Louis XIV. Louis XIV assigned to this office the same functions, responsibilities and duties than the other Kingdom offices. The current archives of the administrative county of Moselle highlight the key active role played by the Finance Office throughout the eighteenth century, despite the difficulties and challenges set by some others administrative institutions, especially the Judiciary Body. After a deep analysis of the archives documents, it is clear that the Finance Office was determined to overcome all possible challenges and put its duties in place. It played indeed an essential role in establishing the tax & financial system in the Three Bishoprics of Metz, Toul, Verdun, and Alsace. Through the study of the Finance office, we also examine the social class of the Finance Officers; A group of people that stood out from the other administrative bodies of the County area
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L’autorité de la chaise : de sa fonction à sa transformation en oeuvre dans l’art chinois et occidental / The authority of the chair : from its function to its transformation into work in chinese and western artNong, Xian Wen 14 January 2017 (has links)
Socrate dirait que le Dieu a créé la forme de la chaise, que les artisans fabriquent d’autres chaises d’après cette forme, et que les artistes créent des chaises artistiques d’après des chaises fabriquées par les artisans. Il y a une vérité dans ces idées. La chaise est la chaise, elle a une forme propre à elle. Elle ne prend pas la forme d’un piano, ni celle d’un lit. Ces idées conduisent à la définition, la forme, la fabrication, l’utilisation, la transformation et la signification de la chaise. On attribue, dès l’ancienne Égypte, deux fonctions à la chaise : une matérielle (s’asseoir) et une immatérielle (symboliser). Quand la chaise est utilisée dans l’activité sociale, politique ou artistique (transformée, détruite, reconstruite, etc.), elle est symbolique (elle symbolise), et c’est la seule condition dans laquelle la chaise peut dénoter et signifier. Entrons en contact avec la chaise pour qu’elle puisse signifier ! Un changement apparut à partir de la fin du XIXe siècle. Les designers ont conçu et fabriqué une grande diversité de chaises novatrices à la fois utilitaires et artistiques ou classiques dans leurs œuvres d’art. Bien que les designers aient cherché de nouvelles formes, leurs chaises étaient encore pourvues de la forme de base (pieds, siège et dossier) donnant la fonction fondamentale : s’asseoir. Il apparaît que la forme de la chaise soit déjà définie. Par qui la forme de la chaise fut-elle définie ? Par quoi la chaise signifie-t-elle ? / Socrates would say that the God created the form of the chair, that the craftsmen make other chairs according to this form, and that the artists create artistic chairs according to chairs made by the craftsmen. There is a truth in these ideas. The chair is the chair, it has its own form. It does not take the form of a piano, nor that of a bed. These ideas lead to the definition, the form, the manufacture, the use, the transformation and the significance of the chair. The human beings, from ancient Egypt, attributed two functions to the chair: one is material (sit) and the other is immaterial (symbolize). If the chair is used in a social, political or artistic activity (transformed, destroyed, rebuilt, etc.), it is symbolic (or symbolizing), this is the only condition where the chair can denote and signify. Get into contact with the chair so that it can mean! A change appeared from the end of the 19th century, designers designed and built a wide variety of innovative chairs, both utilitarian and artistic when the artists used simple and ordinary chairs or classical chairs in their art works. Although designers have sought new forms, but their chairs were still provided with the basic form (legs, seat and backrest) providing the fundamental function : sit. It appears that the form of the chair has already been defined. Who defined the form of the chair ? What does the chair mean?
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Le précédent dans la jurisprudence du Conseil Constitutionnel / The precedent in constitutional lawRichaud, Coralie 07 February 2015 (has links)
Bien qu’en théorie étrangère à notre modèle juridique, la notion de précédent n’est plus un tabou pour lesacteurs juridictionnels qui osent enfin « parler » d’une pratique jusqu’alors restée officieuse, voire hérétique dans notre tradition juridique. Attentifs à la réception et au respect de leurs décisions, les juges suprêmes français ont relancé la réflexion autour du précédent. S’inscrivant dans un questionnement global sur la fonction de juger, le recours au précédent exprime une certaine représentation de l’art de juger. Dès lors, il convient de s’interroger sur les raisons qui conduisent les juges suprêmes français à y faire référence en dépit des interdits historiques et théoriques. Manifestation de la mémoire du juge, la référence au précédent est inhérente à la fonction de juger ce qui explique que le juge y ait recours. Ancré dans son passé et acteur de son temps, le juge peut alors affirmer son propre pouvoir et s’arracher à la représentation traditionnelle de son office. En convoquant son précédent, le juge convoque sa loi source de son propre pouvoir, lui permettant en retour de s’imposer comme un être conscient de lui-même et de son pouvoir normatif. / Although foreign to our legal model, the rule of precedent is no longer a taboo for judicial actors who finally dare to speak of a practice hitherto remained unofficial and even heretical in our legal tradition. Attentive to the reception and respect for their decisions, the French supreme judges have revived the debate around the precedent. As part of a global questioning of the judicial function, use of precedent expresses a certain representation of the art of judging. Therefore, it is necessary to examine the reasons that lead French supreme judges to refer to their precedent in spite of the historical and theoretical prohibited. Judge’s memory manifestation, the reference to the precedent is inherent in the judicial function which explains that the judge would resort. Rooted in its past and actor of his present, the judge can assert his own power and break away from the traditional representation of his office. By calling its precedent, the judge summoned the source of his power law, enabling it in turn to establish itself as a conscious being of himself and of its normative power.
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La puissance paternelle de la mère sur les enfants légitimes dans le Code civil (1804-1970) / A mother's parental authority over her legitimate children in the Civil Code (1804-1970)Giuglaris, Aude 07 December 2018 (has links)
L’étude de la puissance paternelle de la mère sur les enfants légitimes de 1804 à 1970 retrace l’évolution de l’autorité de la mère et la place qui lui est faite dans l’organisation de la famille au sein du Code civil. Toutes les situations familiales sont envisagées afin de faire ressortir l’autorité de la mère sous différentes formes, que l’exercice de cette puissance soit commun, subordonné ou direct lorsque la mère devient chef de famille. Le raisonnement de départ et son évolution ultérieure sont appréhendés dans le cadre d’un processus historique évolutif en faveur de cette puissance paternelle de la mère. Au-delà du champ strictement juridique, certaines questions corrélatives sur la condition de la femme, l’émergence du féminisme, des guerres et de l’industrialisation retracent en définitive la place de la femme au sein de la famille et de la société. Fruit de métamorphoses politiques, économiques et sociales, la loi du 4 juin 1970 viendra mettre dans les mots ce que les faits appellent depuis longtemps, à savoir une autorité parentale commune au père et à la mère. / This study of a mother's parental power over children born in lawful wedlock from 1804 to 1970, traces the evolution of matriarchal authority and a mother's place within the family structure, pursuant to the Civil Code. Every kind of family situation is contemplated in order to highlight matriarchal authority in its different forms, whether the exercise of this power is common, subordinated, or direct, when the mother becomes the head of the family. Initial reasoning and subsequent developments thereto are explored within the context of an evolutionary historical process to examine a mother's parental power. Beyond the strictly legal field, certain correlative questions relating to the status of women, the emergence of feminism, wars and industrialisation, ultimately retrace the place of women within families and society. As a product of political, economic and social transformations, the law of June 4, 1970, came to enact facts that had been called for by society for a long time, namely, joint parental authority shared by both the father and the mother.
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Le style dans l'œuvre en traduction : autorité et auctorialité / Style in literary translation : authority and authorialityLambadaris, Stéphan 19 March 2018 (has links)
Cette thèse examine le rapport stylistique et esthétique entre l'original et la traduction : l'écrivain et le traducteur écrivent chacun leur version de l'œuvre, l'une auctoriale, l'autre allographe. Le terme « auctorial » peut donc aussi s'appliquer au traducteur, auteur de la traduction et juridiquement reconnu comme tel. En partant du principe qu'à la lecture, un auteur peut s'identifier à son style d'écriture, il s'agit de montrer en quoi le traducteur a un style propre se démarquant de celui de l'auteur de l'original, en termes de créativité et de faits de style. Cela posé, il restera à déterminer dans quelle mesure l'un ou l'autre de ces deux auteurs, par son style, s'approprie l'œuvre, autrement dit, à qui revient l'autorité en ce qui concerne l'œuvre, en prenant en compte l'action des autres parties prenantes dans l'écriture, comme l'éditeur et même le lecteur : on verra ainsi que l'autorité est une variable. On peut dire que l'écrivain et le traducteur entreprennent une coopération, au sens étymologique, pour l'écriture de l'œuvre. Pour identifier le style d'un traducteur, on s'intéressera au style qu'un même écrivain développe dans différentes productions, et à celui qu'un même traducteur utilise dans différentes traductions. On essaiera d'en déduire quelle évolution stylistique a lieu d'une production à une autre, et d'une traduction à une autre. À la suite de ces analyses, on cherchera à en tirer des enseignements sur l'apprentissage du style en traduction, dans le cadre de la co-écriture de l'œuvre. Cela nous mènera à une réflexion sur la perception subjective de « fautes » de style dans la traduction et sur l'impossibilité d'une version « définitive » de l'œuvre. / This thesis is about style in translation and its implications for both authoriality and authority. It examines the stylistic and esthetic relationship between the original text and its translation: the writer and the translator write different versions of the literary work; one is authorial, the other is allographic, in the etymological sense of the term. The term "authorial" may actually also refer to the translator as the author of the translation, recognized as such by French copyright law. On the assumption that the reader will identify an author by their writing style, the goal is to show in what way the translator's own style sets off from the original author's in terms of creativity and stylistic features. Then we will aim to determine to what extent either of these two authors can stylistically claim the literary work; in other words, which of these two authors has the authority related to the literary work, taking into account those involved in the writing process, such as the editor or even the reader: we will see that the authority is a variable. The writer and the translator can be said to undertake cooperation for the writing of the literary work. In order to identify the style of the translator, the focus will be placed on the style a writer develops in various productions and on the style a translator uses in various translations. We will also try to infer what stylistic evolution takes place from one production to another and from one translation to another. Following those analyses we will seek ways to develop one's writing style in translation in the context of the co-writing of the literary work. This will lead us to reflect on the subjective perception of stylistic "flaws" in the translation and on the impossibility of a "definitive" version of the literary work.
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