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Capital naturel, développement et durabilité à Madagascar et au MozambiqueOllivier, Timothée 03 December 2009 (has links) (PDF)
L'objectif de cette thèse est d'explorer le rôle du capital naturel dans les stratégies de développement des pays Africains. Dans la partie 1, nous récapitulons ce que nous savons des liens entre capital naturel et développement. La partie 2 est consacrée au capital naturel dans son ensemble, à l'échelle nationale. L'objectif est de proposer un cadre d'analyse de durabilité. A travers deux cas d'étude (Madagascar et Mozambique), nous concluons sur la nécessité de mesurer l'évolution des différents stocks de capitaux des pays. Nous proposons différentes extensions de cette approche, sur le traitement du capital immatériel notamment. Dans la partie 3, nous nous focalisons sur la ressource en sol, à une échelle plus fine. D'abord, nous proposons différentes pistes théoriques pour l'analyse économique des sols. Nous entrons dans la complexité du fonctionnement de cet écosystème particulier. Ensuite, nous analysons la rentabilité sociale d'un exemple d'investissement dans ce « capital sol » : les techniques agroécologiques au lac Alaotra (Madagascar). Nous concluons sur une mise en perspective de la place de ces travaux dans le processus de décision.
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Développement et croissance à long terme. Instabilités, soutenabilité et vulnérabilités macroéconomiquesGeronimi, Vincent 10 January 2012 (has links) (PDF)
Une partie importante des travaux présentés ici explore l'hypothèse que les instabilités comptent pour la croissance à long terme des pays à faible revenu. Ainsi, mes premiers travaux de recherche ont d'abord privilégié la notion d'instabilités. C'est à la fin des années 1990, dans la mise en place d'un groupe de travail sur le développement durable au GEMDEV, que la thématique de la soutenabilité des trajectoires économiques a émergé, dans le prolongement des premiers travaux sur les instabilités. Les recherches sur l'intégration des instabilités dans les modèles de trappes à pauvreté ont débouché, depuis 2006, sur une lecture critique de la notion de vulnérabilité macroéconomique. Ainsi, la cohérence du parcours de recherche présenté ici s'organise-t-elle autour de trois thématiques étroitement connectées : Instabilités, soutenabilité et vulnérabilité. Ces trois notions éclairent la question du développement économique dans ses dimensions macroéconomiques et de long terme. Elles sont particulièrement pertinentes pour l'analyse du développement des pays d'Afrique sub-saharienne et des pays les moins avancés qui restent piégés dans des trappes à pauvreté.
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La mesure économique de la dépréciation du capital minier au PérouCantuarias-Villessuzanne, Carmen 07 June 2012 (has links) (PDF)
Le Pérou, extrêmement riche en minerais, connaît depuis les années 2000 une forte croissance économique. À la question de savoir si sa richesse minérale condamne le Pérou à la malédiction des ressources naturelles, nous répondons que ce n'est pas le cas à l'heure actuelle, mais nous mettons en évidence une forte dépendance vis-à-vis de l'activité minière. La question centrale est celle du développement durable de l'activité minière. La mesure de la dépréciation du capital minier (DCM) est l'indicateur fondamental pour évaluer la situation. Diverses méthodes d'estimation existent, mais notre analyse microéconomique basée sur la règle de Hotelling fournit une valeur d'environ 7 % du PIB sur la période 2000-2008, soit le double de l'approximation donnée par la Banque Mondiale. Nous proposons d'intégrer la DCM aux indicateurs macroéconomiques traditionnels, ce qui permet de mettre en évidence la surestimation de la croissance économique. Conformément à la règle de Hartwick, il apparaît clairement que le développement péruvien n'est pas durable ; les revenus miniers ne compensent pas la DCM et ne sont pas réinvestis en faveur du développement du pays. Il faudrait donc taxer les entreprises minières à hauteur de la DCM, et créer un fonds de ressources naturelles. Nos résultats montrent qu'épargner seulement 8 % de la DCM permettrait d'atteindre un revenu durable pour les générations futures. La création d'un tel fonds de ressources naturelles aurait également pour avantage de réduire l'instabilité macroéconomique et de promouvoir une meilleure gouvernabilité.
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Systèmes agraires et Soutenabilité, un enjeu pour la préservation d'une eau de qualité en Bretagne, un problème d'évaluationDouguet, Jean-Marc 21 June 2001 (has links) (PDF)
La Bretagne, région agricole française est confrontée a un problème de soutenabilité. Du fait d'une croissance forte de l'agriculture à la fin du XXième siècle, de fortes pressions se sont exercée sur le milieu naturel, en particulier sur l'eau. La dégradation de la qualité de l'environnement a engendré de fortes répercussions tant aux niveaux écologique, économique que social. La préservation de la qualité de l'eau est devenue un enjeu majeur pour le développement économique, social et culturel de la Bretagne. La qualité de l'eau y est considérée comme un capital naturel critique au sens où de son maintien dépend le processus de soutenabilité. Notre analyse repose sur une évaluation des modes de production agricole compatibles avec une optique forte de la soutenabilité. Conceptualisée à partir d'une approche en termes de production jointe élargie au domaine écologique et appliquée au cas le la Bretagne à travers le modèle M3ED-AGRI, notre démarche vise en une analyse structurelle des systèmes de production agricole. Le modèle M3ED-AGRI constitue le support à une analyse coût-efficacité permettant de caractériser et de classer diverses alternatives d'évolution de l'agriculture. Insérer dans les contextes local, régional, national et international, les scénarios d'évolution permettent la mise en évidence des implications et les justifications quant au choix des alternatives. Traduite au niveau local, la démarche repose sur l'utilisation d'indicateurs insérés dans un outil informatique interactif afin de favoriser l'insertion des acteurs sociaux dans le processus d'évaluation. De la sorte, il est possible de délimiter les marges de manoeuvre et les motivations de chacun ainsi que de favoriser l'apprentissage social.
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La valeur de l’existence en comptabilité : pourquoi et comment l'entreprise peut (p)rendre en compte des entités environnementales pour « elles-mêmes » ? / The value of existence in accounting : why and how firms can take into account environmental entities for “their own sakes”Rambaud, Alexandre Pierre 07 December 2015 (has links)
Cette thèse étudie l’intégration d’entités environnementales pour elles-mêmes (EEPM) dans la comptabilité générale d’entreprise. Nous resituons premièrement les termes de cette question (Q) dans le cadre des rapports Homme/Nature via une analyse de la Modernité. Nous en déduisons 3 approches-types de Q : une Moderne Orthodoxe centrée sur l’objectivation et incluant notamment la valeur d’existence ; une Moderne renvoyant à l’Ethique Environnementale, où les entités non-humaines sont subjectivées via la valeur intrinsèque ; une a-Moderne Ecologique Relationnelle. Nous montrons ensuite que la ligne narrative centrale de la comptabilité financière est celle du maintien d’un capital – Fundiste, Matérialiste ou monétaire. Nous redéfinissons ainsi la notion de capital de manière étendue et construisons un Modèle Comptable Intégratif (MCI), systématisant l’extension des états financiers à tout capital à partir du principe de maintien des capitaux. Nous relions finalement l’intégration d’EEPM selon chaque approche-type au maintien de certains capitaux et appliquons le MCI à ceux-ci pour obtenir des modèles comptables répondant de façon méthodique à Q. / This thesis studies the integration of environmental entities for their own sakes (EEOS) in external corporate accounting. We firstly place our question (Q) in the framework of Human – Nature relationships, through an analysis of Modernity. This leads us to define 3 generic approaches of Q: a Modern Orthodox one, focused on objectification and which includes in particular the existence value; a Modern one which refers to Environmental Ethics, where non-human entities are subjectified through the intrinsic value; an a-Modern Relational Ecological one. Then we prove that the fundamental narrative of financial accounting is the one of the maintenance of a capital – Fundist, Materialist or monetary. Thus we redefine the notion of capital in an extended way and we elaborate an Integrative Accounting Model (IAM), which systematises the expansion of financial statements to every capital from the capital maintenance principle. We finally connect the integration of EEOS, according to the different generic approaches, to the maintenance of some capitals and we apply the IAM to these capitals in order to obtain accounting models which respond to Q in a systematic way.
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La mesure économique de la dépréciation du capital minier au Pérou / Measuring the Peruvian mineral depletionCantuarias-Villessuzanne, Carmen Amalia 07 June 2012 (has links)
Le Pérou, extrêmement riche en minerais, connaît depuis les années 2000 une forte croissance économique. Àla question de savoir si sa richesse minérale condamne le Pérou à la malédiction des ressources naturelles, nousrépondons que ce n’est pas le cas à l’heure actuelle, mais nous mettons en évidence une forte dépendance vis-à-visde l’activité minière. La question centrale est celle du développement durable de l’activité minière. La mesure dela dépréciation du capital minier (dcm) est l’indicateur fondamental pour évaluer la situation. Diverses méthodesd’estimation existent, mais notre analyse microéconomique basée sur la règle de Hotelling fournit une valeurd’environ 7 % du pib sur la période 2000–2008, soit le double de l’approximation donnée par la Banque Mondiale.Nous proposons d’intégrer la dcm aux indicateurs macroéconomiques traditionnels, ce qui permet de mettreen évidence la surestimation de la croissance économique. Conformément à la règle de Hartwick, il apparaîtclairement que le développement péruvien n’est pas durable ; les revenus miniers ne compensent pas la dcmet ne sont pas réinvestis en faveur du développement du pays. Il faudrait donc taxer les entreprises minières àhauteur de la dcm, et créer un fonds de ressources naturelles. Nos résultats montrent qu’épargner seulement 8 %de la dcm permettrait d’atteindre un revenu durable pour les générations futures. La création d’un tel fonds deressources naturelles aurait également pour avantage de réduire l’instabilité macroéconomique et de promouvoirune meilleure gouvernabilité. / Since the 2000s, Peru, a country extremely rich in minerals has experienced strong economic growth. WouldPeru be condemned to the resource curse because of its mineral wealth? For now this is not the case; howeverwe point up a strong dependence upon the mining sector. The main question relates to the sustainability of themining industry. The mineral depletion rate is a fundamental indicator to assess the situation. To calculate this,there are many forecasting methods available ; our microeconomic analysis based on the Hotelling rule providesa value of around 7 % of gdp for the period between 2000 and 2008, which represents double the estimation ofthe World Bank.We recommend the mineral depletion be taken into account when calculating traditional macroeconomic indicators;it would highlight the overestimation of economic growth. According to the Hartwick rule, it is clearthat Peruvian development is not sustainable; mining revenues do not offset the mineral depletion and are notreinvested in the development of the country. Therefore, the solution should be to tax mining companies at alevel equivalent to that of depletion and, with the new income, to create a natural resource fund. Saving only8 % of the mineral depletion would suffice to generate sustainable rent for futures generations. In addition, thecreation of a natural resource fund would reduce macroeconomic instability and enforce better governance.
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Le Système d’Innovation Technologique des agroénergies de la canne à sucre, un outil de développement durable au Brésil, quels enseignements pour la formation des politiques de développement liées au capital naturel en Afrique de l’Ouest ? / The sugar cane bioenergies Technological Innovation System, a tool for sustainable development in Brazil, what lessons for the formation of development policies linked to the natural capital in West Africa? / O Sistema de Inovação Tecnológica da agroenergia de cana de açúcar, ferramenta de desenvolvimento sustentável no Brasil, que lições para a formação de políticas de desenvolvimento relacionadas com o capital natural na África Ocidental?Lanckriet, Edouard 07 February 2017 (has links)
Au Brésil, la canne à sucre sert de matière première à la fabrication de sucre, de carburant, et d’électricité. Ce modèle industriel a permis au pays d’ériger en avantage compétitif sa productivité en biomasse. Il a été promu en Afrique mais la majorité des projets d’agroénergies y a été un échec. Ce constat pose la question de l’intérêt du modèle au Brésil et du rôle des agroénergies dans une stratégie de développement. Notre analyse pose le « modèle brésilien » comme Système d’Innovation Technologique - le SIT de la canne - dont nous analysons la trajectoire de long terme afin d’en saisir les déterminants de succès et d’échec ainsi que le rôle socio-économique historique. Il se structure depuis la fin du XIXème et sert une stratégie de diversification des marchés de la canne à sucre par l’importation, l’adaptation et la diffusion des technologies nécessaires à l’essor de ces nouveaux marchés. La filière biocarburant a en particulier nécessité de créer un système technologique alternatif. Le soutien public a été déterminant dans l’évolution du SIT de la canne, façonnée par les crises sociales et économiques du pays. Par le SIT de la canne, le Brésil a pu former son capital humain à la valorisation du capital naturel, cela lui permet aujourd’hui d’expérimenter une conversion agroécologique du mode de culture, afin de régénérer le capital naturel sol.Notre analyse du modèle brésilien nous permet de préciser la fonction des agroénergies dans une stratégie de développement : elles sont avant tout un outil de soutien à l’économie agricole. Au regard de cela nous analysons les facteurs d’échecs des projets africains de jatropha-énergie et formulons une proposition pour la structuration d’un SIT des agroénergies adapté aux enjeux de développement de l’Afrique de l’Ouest, que nous proposons d’adosser à la filière oléagineuse. / In Brazil, sugar cane is used as a raw material for the production of sugar, fuel, and electricity. This industrial model has enabled the country to build a competitive advantage on the biomass productivity of its soils. It has been promoted in Africa but the majority of African bioenergy projects have been a failure. This raises the question of the interest of the model in Brazil, of the role of bioenergy in a development strategy.The Brazilian model is a Technological Innovation System, the sugar cane TIS, which we analyze in the long term. Since the end of the 19th century, it has been structured to import, adapt and spread technologies in order to diversify sugar cane markets. The biofuel sector required the creation of an alternative technological system, financed by the State through the Proalcool Program (1975 to 1985); Created to absorb the surpluses of the sugar sector and for the energy security of the country. Public support was key in the evolution of the TIS, forged in the wake of the country's social and economic crises. The sugar cane TIS has enabled Brazil to train its human capital in the valorization of natural capital, which enables it today to experiment a new change : the agroecological conversion of the cane cultivation model, that would allow regenerating the Natural Capital soil. Based on our analysis of the Brazilian model we formulate an analysis of the factors of failure of the African jatropha biofuel projects and make a proposal for the structuring of a biofuel TIS adapted to West Africa stakes of development, which we suggest to back up to the oilseed chain. / No Brasil, a cana-de-açúcar é utilizado como matéria-prima na fabricação de açúcar, combustível e eletricidade. Este modelo de negócio tem permitido ao país para transformar a produtividade de biomassa de seu solo em uma vantagem competitiva. Ele foi promovido na África, mas a maioria dos projetos de agroenergia africanos houve uma falha. Isso levanta a questão do interesse do modelo no Brasil, bem como o papel da bioenergia em uma estratégia de desenvolvimento. O modelo brasileiro é um Sistema de Inovação Tecnológica, o SIT da cana, que analisamos a longo prazo. Ele é estruturado desde o final do século XIX para importação, adaptação e difusão de tecnologias afim de diversificar os mercados de cana. O setor do etanol combustível tem necessidade de um sistema tecnologia alternativa, financiado pelo governo através do Programa Proálcool (1975-1985); ele foi criado para absorver os excedentes do sector do açúcar e para a segurança energética do país. O apoio público tem sido fundamental para a evolução do SIT, foi forjada pelas crises sociais e económicas do país. Hoje o SIT da cana-de-açúcar experimenta um modelo de produção agroecológica para o cultivo da cana, ele deveria ser capaz de regenerar o capital natural. Nossa análise do modelo brasileiro nos permite fazer uma análise dos fatores de não-sucesso dos projetos africanos de produção de biocombustível de jatropha. Nós formular uma proposta de estruturação de um SIT da agroenergia Oeste Africano adaptado às questões de desenvolvimento locais, propomos a ser associado ao setor oleaginosa.
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