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Exploring eye movements in patients with glaucoma when viewing a driving scene

Crabb, D.P., Smith, N.D., Rauscher, F.G., Chisholm, Catharine M., Barbur, J.L., Edgar, D.F., Garway-Heath, D.F. January 2010 (has links)
No / BACKGROUND: Glaucoma is a progressive eye disease and a leading cause of visual disability. Automated assessment of the visual field determines the different stages in the disease process: it would be desirable to link these measurements taken in the clinic with patient's actual function, or establish if patients compensate for their restricted field of view when performing everyday tasks. Hence, this study investigated eye movements in glaucomatous patients when viewing driving scenes in a hazard perception test (HPT). METHODOLOGY/PRINCIPAL FINDINGS: The HPT is a component of the UK driving licence test consisting of a series of short film clips of various traffic scenes viewed from the driver's perspective each containing hazardous situations that require the camera car to change direction or slow down. Data from nine glaucomatous patients with binocular visual field defects and ten age-matched control subjects were considered (all experienced drivers). Each subject viewed 26 different films with eye movements simultaneously monitored by an eye tracker. Computer software was purpose written to pre-process the data, co-register it to the film clips and to quantify eye movements and point-of-regard (using a dynamic bivariate contour ellipse analysis). On average, and across all HPT films, patients exhibited different eye movement characteristics to controls making, for example, significantly more saccades (P<0.001; 95% confidence interval for mean increase: 9.2 to 22.4%). Whilst the average region of 'point-of-regard' of the patients did not differ significantly from the controls, there were revealing cases where patients failed to see a hazard in relation to their binocular visual field defect. CONCLUSIONS/SIGNIFICANCE: Characteristics of eye movement patterns in patients with bilateral glaucoma can differ significantly from age-matched controls when viewing a traffic scene. Further studies of eye movements made by glaucomatous patients could provide useful information about the definition of the visual field component required for fitness to drive.
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Obésité et cancer de la prostate : rôle individuel et agrégation familiale

Vallières, Eric 08 1900 (has links)
Le cancer de la prostate est l’un des cancers les plus fréquents chez les hommes. Le rôle de l’obésité dans son étiologie revêt un intérêt grandissant. Les associations observées sont souvent contradictoires selon le type d’obésité (générale ou abdominale), la durée ou le moment de l’exposition et l’agressivité du cancer. L’obésité abdominale figure parmi les pistes de recherche particulièrement prometteuses. L’objectif général de cette thèse était d’examiner la relation entre l’obésité et le cancer de la prostate, tant au niveau individuel que familial. Nous avons utilisé les données de PROtEuS, une étude cas-témoins populationnelle conduite en 2005-2012 à Montréal. Cette étude comprend un large éventail d’informations anthropométriques et liées aux habitudes de vie, recueillies chez 1931 cas et 1994 témoins de la population générale, ainsi que des informations anthropométriques relatives aux membres de leurs familles respectives. Les deux premiers objectifs spécifiques de la thèse visaient à explorer la corrélation entre différents indicateurs d’obésité et à développer une approche alternative à la mesure directe pour décrire l’obésité abdominale au moyen de modèles prédictifs. Les résultats suggèrent que les silhouettes de Stunkard et Sorensen sont étroitement liées à l’indice de masse corporelle (IMC) et au poids rapporté, tant au moment de l’entrevue que dans le passé. Nous avons montré qu’il était possible de prédire l’obésité abdominale relativement bien (R2=0.64), plus particulièrement la circonférence de la taille, à partir de l’IMC, la silhouette et la taille de pantalon. Les objectifs spécifiques 3 et 4 visaient à examiner l’association entre différents indicateurs d’obésité individuelle à plusieurs âges, ainsi que les trajectoires adultes d'obésité générale et abdominale, et le risque de cancer de la prostate. Nos résultats suggèrent un risque réduit de cancer de la prostate chez les personnes en surpoids ou obèses (rapport de cotes (RC) 0,71; intervalle de confiance à 95% (IC 95%) 0,59 - 0,85). À l’opposé, l’obésité abdominale récente, basée sur plusieurs indicateurs, était associée à un risque accru de cancer de haut grade (RC 1,33; IC 95% 1,03 - 1,71 pour une circonférence de la taille ≥ 102 cm). Les objectifs spécifiques 5 et 6 visaient à évaluer le risque de récurrence familiale d’obésité en fonction du nombre de membres de la famille atteints d’un cancer de la prostate et d’évaluer la co-agrégation familiale de l’obésité et du cancer de la prostate, indépendamment des agrégations familiales de l’obésité et du cancer de la prostate elles-mêmes. Le risque de récurrence familiale d’obésité était plus élevé lorsque deux cas ou plus de cancer de la prostate étaient observés dans la famille qu’en l’absence de cancer et ce, peu importe le nombre de cas d’obésité dans la famille. Pour les familles avec 3 parents présentant une obésité, le risque de récurrence d’obésité était de 0,35 (IC 95% 0,32 – 0,37) pour ceux n’ayant aucun cas de cancer dans la famille et de 0,38 (IC 95% 0,33 – 0,43) pour ceux avec au moins 2 cas de cancer dans la famille. La différence entre les risques de récurrence était encore plus marquée lorsque les familles issues du témoin index étaient comparées à celles dont le cas index avaient une tumeur de grade élevé au diagnostic. Pour les familles avec 3 parents présentant une obésité, le risque de récurrence d’obésité était de 0,35 (IC 95% 0,32 – 0,37) pour ceux dont le participant index était un témoin et de 0,41 (IC 95% 0,36 – 0,45) pour ceux dont le cas index avait une tumeur de grade élevé au moment du diagnostic. Nous n’avons pas observé de co-agrégation familiale entre obésité et cancer de la prostate dans son ensemble. Toutefois, cette co-agrégation était présente pour les cancers apparaissant avant l’âge de 55 ans (RC 1,35; IC 95% 1,11 - 1,65). Les résultats de cette thèse renforcent l’hypothèse d’un rôle important de l’obésité dans le développement du cancer de la prostate. Observation fort novatrice, l’obésité semble plus fréquente dans les familles avec plusieurs diagnostics précoces ou tumeurs agressives. La confirmation du rôle de l’obésité, facteur modifiable, dans l’étiologie de ce cancer très répandu aurait des retombées substantielles sur la santé publique. / Prostate cancer is among the most frequently diagnosed solid tumor among men. The role of obesity in its etiology is of mounting interest. The associations observed have been sometimes contradictory, varying according to the type of obesity (general or abdominal), the duration or the moment of exposure, and cancer aggressiveness. Abdominal obesity represents a promising research avenue. The general objective of this thesis was to examine the relationship between obesity and prostate cancer, both at the individual and familial levels. The main data source used was PROtEuS, a population-based case-control study conducted in 2005-2012 in Montreal. It collected a wide range of anthropometric and lifestyle information from 1,931 cases and 1,994 population controls, as well as information on obesity among their respective family members. The first two specific objectives of the thesis aimed to explore the correlation between different obesity indicators, and to develop an alternative approach to direct measurement to describe abdominal obesity using predictive models. Results suggested that Stunkard and Sorensen's silhouettes were closely related to body mass index (BMI) and reported weight, both at the time of the interview and in the past. The comparison of different predictive models showed that it was possible to estimate abdominal obesity relatively well (R2=0.64), more particularly waist circumference, from BMI, silhouette, and trousers size. Specific objectives 3 and 4 of the thesis aimed at examining the association between different indicators of individual obesity at different ages and adult obesity trajectories, and the risk of prostate cancer. Our results suggest a reduced risk of prostate cancer among overweight and obese people (odds ratio (OR) 0.71, 95% confidence interval (CI) 0.59 - 0.85). In contrast, recent abdominal obesity, estimated from various indices, was associated with an increased risk of high-grade prostate cancer (OR 1.33, 95% CI 1.03 – 1.71 for waist circumference ≥ 102 cm). Specific objectives 5 and 6 aimed to assess the familial recurrence risk of obesity according to the number of family members with prostate cancer and to assess the familial coaggregation of obesity and prostate cancer, independently of familial aggregations of obesity and prostate cancer themselves. The familial recurrence risk of obesity was higher when two or more cases of prostate cancer were observed in the family, than in the absence of cancer, regardless of the number of persons with obesity in the family. For families with 3 parents with obesity, the obesity recurrence risk was 0.35 (95% CI 0.32 – 0.37) for those with no cases of cancer in the family and 0.38 (95% CI 0.33 – 0.43) for those with at least 2 cases of cancer in the family. The difference in recurrence risks was even more marked when families whose index participant was a control were compared to those whose index case had a high-grade tumor at diagnosis. For families with 3 parents with obesity, the recurrence risk of obesity was 0.35 (95% CI 0.32 – 0.37) for those whose index participant was a control and 0.41 (95% CI 0.36 – 0.45) for those whose index case had a high-grade tumor at diagnosis. We did not observe familial co-aggregation between obesity and prostate cancer. However, this co-aggregation was present for cancers appearing before the age of 55 (OR 1.35; 95% CI 1.11 - 1.65). Results of this thesis reinforce the hypothesis of an important role of obesity in the development of prostate cancer. A particularly novel observation, obesity seems to be more frequent in families with several early-onset or aggressive tumours. Confirmation of a role of obesity, a modifiable risk factor, in the etiology of this very common cancer, would have substantial implications for public health.
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自變數有誤差的邏輯式迴歸模型:估計、實驗設計及序貫分析 / Logistic regression models when covariates are measured with errors: Estimation, design and sequential method

簡至毅, Chien, Chih Yi Unknown Date (has links)
本文主要在探討自變數存在有測量誤差時,邏輯式迴歸模型的估計問題,並設計實驗使得測量誤差能滿足遞減假設,進一步應用序貫分析方法,在給定水準下,建立一個信賴範圍。 當自變數存在有測量誤差時,通常會得到有偏誤的估計量,進而在做決策時會得到與無測量誤差所做出的決策不同。在本文中提出了一個遞減的測量誤差,使得滿足這樣的假設,可以證明估計量的強收斂,並證明與無測量誤差所得到的估計量相同的近似分配。相較於先前的假設,特別是證明大樣本的性質,新增加的樣本會有更小的測量誤差是更加合理的假設。我們同時設計了一個實驗來滿足所提出遞減誤差的條件,並利用序貫設計得到一個更省時也節省成本的處理方法。 一般的case-control實驗,自變數也會出現測量誤差,我們也證明了斜率估計量的強收斂與近似分配的性質,並提出一個二階段抽樣方法,計算出所需的樣本數及建立信賴區間。 / In this thesis, we focus on the estimate of unknown parameters, experimental designs and sequential methods in both prospective and retrospective logistic regression models when there are covariates measured with errors. The imprecise measurement of exposure happens very often in practice, for example, in retrospective epidemiology studies, that may due to either the difficulty or the cost of measuring. It is known that the imprecisely measured variables can result in biased coefficients estimation in a regression model and therefore, it may lead to an incorrect inference. Thus, it is an important issue if the effects of the variables are of primary interest. When considering a prospective logistic regression model, we derive asymptotic results for the estimators of the regression parameters when there are mismeasured covariates. If the measurement error satisfies certain assumptions, we show that the estimators follow the normal distribution with zero mean, asymptotically unbiased and asymptotically normally distributed. Contrary to the traditional assumption on measurement error, which is mainly used for proving large sample properties, we assume that the measurement error decays gradually at a certain rate as there is a new observation added to the model. This kind of assumption can be fulfilled when the usual replicate observation method is used to dilute the magnitude of measurement errors, and therefore, is also more useful in practical viewpoint. Moreover, the independence of measurement error and covariate is not required in our theorems. An experimental design with measurement error satisfying the required degenerating rate is introduced. In addition, this assumption allows us to employ sequential sampling, which is popular in clinical trials, to such a measurement error logistic regression model. It is clear that the sequential method cannot be applied based on the assumption that the measurement errors decay uniformly as sample size increasing as in the most of the literature. Therefore, a sequential estimation procedure based on MLEs and such moment conditions is proposed and can be shown to be asymptotical consistent and efficient. Case-control studies are broadly used in clinical trials and epidemiological studies. It can be showed that the odds ratio can be consistently estimated with some exposure variables based on logistic models (see Prentice and Pyke (1979)). The two-stage case-control sampling scheme is employed for a confidence region of slope coefficient beta. A necessary sample size is calculated by a given pre-determined level. Furthermore, we consider the measurement error in the covariates of a case-control retrospective logistic regression model. We also derive some asymptotic results of the maximum likelihood estimators (MLEs) of the regression coefficients under some moment conditions on measurement errors. Under such kinds of moment conditions of measurement errors, the MLEs can be shown to be strongly consistent, asymptotically unbiased and asymptotically normally distributed. Some simulation results of the proposed two-stage procedures are obtained. We also give some numerical studies and real data to verify the theoretical results in different measurement error scenarios.
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Risk factors associated with TB co-infection in HIV/AIDS patients taking antiretroviral therapy (ART) in one of the public health facilities in Ethiopia

Obsa Amente Megersa 24 January 2014 (has links)
Purpose: The purpose of this study is to assess risk factors associated with TB co-infection in HIV/AIDS patients taking antiretroviral therapy (ART). Methodology: An observational, analytic, case-control and quantitative study was conducted on a randomly selected 367 HIV and AIDS patients of whom 92 of them were TB co-infected. Data collection was done by using self-structured questionnaire. Result: In this study, educational status, waste disposal system, monthly income, contact history with a patient of active tuberculosis or presence of a family member with active tuberculosis, drug adherence, knowledge on tuberculosis prevention and history of exposure to substance were factors independently associated with the occurrence of active tuberculosis among HIV and Aids patients taking ART. Conclusion: The findings highlight the need for on-going educational, informational and other interventions to address the risk factors of tuberculosis in HIV and Aids patients in order to decrease the rate of TB co-infection / Health Studies / M.A. Public Health
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A case-control study on non-disclosure of HIV positive status to a partner and mother-to-child transmission of HIV

Nyandat, Joram Lawrence 02 1900 (has links)
Background: Non-disclosure of HIV positive status to a partner threatens to reverse gains made in prevention of mother-to-child transmission (PMTCT) in resource limited settings. Determining the association between non-disclosure and infant HIV acquisition is important to justify focussing on disclosure as a strategy in PMTCT programmes. Objective: To determine the association between non-disclosure of HIV positive status to a partner and mother-to-child transmission (MTCT). Methods: Using a matched case-control design, we compared 34 HIV positive infants to 146 HIV negative infants and evaluated whether the mothers had disclosed their HIV status to their partner. Results: Non-disclosure was more frequent among cases (overall, 16.7%; cases, 52.8%; controls 7.6%), p<0.001 and significantly associated with MTCT (aOR 8.9 (3.0-26.3); p<0.0001), with male partner involvement partially mediating the effect of non-disclosure on MTCT. Conclusions: There is a need for PMTCT programs to focus on strategies to improve male partner involvement and partner disclosure without compromising the woman’s safety. / Health Studies / M. (Public Health)
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Mode de vie, habitudes alimentaires et cancer du sein: Étude cas-témoins chez les Canadiennes-françaises non porteuses de mutations des gènes BRCA

Bissonauth, Vishnee 10 1900 (has links)
Le cancer du sein (CS) est la deuxième cause de décès liés au cancer parmi les femmes dans la plupart des pays industrialisés. Les personnes qui ont le CS peuvent ne pas hériter des mutations causant le cancer de leurs parents. Ainsi, certaines cellules subissent des mutations qui mènent au cancer. Dans le cas de cancer héréditaire, les cellules tumorales contiennent généralement des mutations qui ne sont pas trouvées ailleurs dans l'organisme, mais peuvent maintenir des mutations qui vont répartir dans toutes les cellules. La genèse du CS est le résultat des mutations de gènes qui assurent la régulation de la prolifération cellulaire et la réparation de l’ADN. Deux gènes semblent particulièrement concernés par les mutations. Les gènes ‘Breast Cancer 1’ (BRCA1) et ‘Breast Cancer 2’ (BRCA2), sont impliqués dans la prédisposition génétique de CS. On estime que 5-10% des cas de cancer du sein sont attribuables à une prédisposition génétique. La plupart de ces cancers sont liés à une anomalie du gène BRCA1 ou BRCA2. Plusieurs études ont été menées chez les femmes atteintes de CS sporadique et quelques études se sont concentrées sur celles qui sont porteuses de mutations de BRCA. Alors, notre recherche a été entreprise afin de vérifier l’hypothèse d’une association entre le CS, le mode vie et les habitudes alimentaires chez les Canadiennes-françaises non porteuses des 6 mutations de BRCA les plus fréquentes parmi cette population. Nous avons mené une étude cas-témoins dans cette population. Quelque 280 femmes atteintes du cancer du sein et non-porteuses de mutations de BRCA, ont été recrutées en tant que cas. Les témoins étaient recrutés parmi les membres de la famille des cas (n=15) ou à partir d'autres familles atteintes de CS (n=265). Les participantes étaient de tous âges, recrutées à partir d’une étude de cohorte qui est actuellement en cours, menée par une équipe de chercheurs au Centre Hospitalier Universitaire de Montréal (CHUM) Hôtel-Dieu à Montréal. Les apports alimentaires ont été recueillis par un questionnaire de fréquence semi-quantitatif validé et administré par une nutritionniste, qui portait sur la période avant les deux ans précédant le premier diagnostic de CS pour les cas et la période avant les deux ans précédant l’entrevue téléphonique pour les témoins. Un questionnaire de base était administré par l’infirmière de recherche aux participantes afin de colliger des renseignements sociodémographiques et sur les facteurs de risque du CS. Une association positive et significative a été détectée entre l’âge (plus de 50 ans) auquel les sujets avaient atteint leur Indice de Masse Corporel (IMC) le plus élevé et le CS rapport de cotes (OR) =2,83; intervalle de confiance à 95% (IC95%) (2,34-2,91). De plus, une association positive a été détectée entre un gain de poids de >34 lbs comparativement à un gain de poids de ≤15 lbs, dès l’âge de 20 ans OR=1,68; IC95% (1,10-2,58). Un gain de poids de >24 lbs comparativement à un gain de poids de ≤9 lbs, dès l’âge de 30 ans a aussi montré une augmentation de risque de CS OR=1,96; IC95% (1,46-3,06). Une association positive a aussi été détecté entre, un gain de poids de >12 lbs comparativement à un gain de poids de ≤1 lb, dès l’âge de 40 ans OR=1,91; IC95% (1,53-2,66). Concernant le tabagisme, nous avons observé une association positive et significative reliée à la consommation de plus de 9 paquets-années OR = 1,59; IC95% (1,57-2,87). Il fut suggéré que l’activité physique modéré confère une protection contre le CS: une pratique de > 24,8 (‘metabolic equivalent’) MET-hrs par semaine par rapport à ≤10,7 MET-hrs par semaine, diminue le risque du CS de 52% OR = 0,48 ; IC95% (0,31-0,74). L’activité physique totale (entre 16,2 et 33,2 MET-hrs par semaine), a aussi montré une réduction de risque de CS de 43% OR = 0,57 ; IC95% (0,37-0,87). Toutefois, il n'y avait aucune association entre une activité physique vigoureuse et le risque de CS. L’analyse portant sur les macro- et micro-nutriments et les groupes alimentaires a montré qu’un apport en énergie totale de plus de 2057 Kcal par jour augmentait le risque de CS de 2,5 fois OR = 2,54; IC95% (1,67-3,84). En ce qui concerne la consommation de café, les participantes qui buvaient plus de 8 tasses de café par jour avaient un risque de CS augmenté de 40% OR = 1,40; IC95% (1,09-2,24). Les sujets ayant une consommation dépassant 9 g d’alcool (éthanol) par jour avaient également un risque élevé de 55% OR = 1,55; IC95% (1,02-2,37). De plus, une association positive et significative a été détectée entre le CS et la consommation de plus de deux bouteilles de bière par semaine OR = 1,34; IC95% (1,28-2,11), 10 onces de vin par semaine OR = 1,16; IC95% (1,08-2,58) ou 6 onces de spiritueux par semaine OR = 1,09; IC95% (1,02-2,08), respectivement. En résumé, les résultats de cette recherche supportent l’hypothèse selon laquelle le mode de vie et les habitudes alimentaires jouent un rôle important dans l’étiologie de CS chez les Canadiennes-françaises non porteuses de mutations de BRCA. Les résultats nous permettent de constater que le gain de poids et le tabagisme sont liés à des risques élevés de CS, tandis que l'activité physique modérée aide à réduire ce risque. De plus, nos résultats suggèrent qu’un apport énergétique total relativement élevé et une consommation élevée de café et d'alcool peuvent accroître le risque de ce cancer. Ce travail a permis de mettre l’accent sur une nouvelle direction de recherche, jusqu'à présent non investiguée. Les résultats de ce travail de recherche pourraient contribuer à recueillir de nouvelles informations et des conseils pouvant influencer et aider la population à modifier son mode de vie et ses habitudes alimentaires afin de diminuer le risque de cancer du sein. / Breast cancer (BC) is the second leading cause of cancer-related deaths among women in most industrialised countries. Individuals who have breast cancer may not inherit cancer-causing mutations from their parents. Instead, certain cells undergo mutations that lead to cancer. In the case of hereditary cancer, tumor cells usually contain mutations not found elsewhere in the body, but also harbor a critical mutation shared by all cells. Autosomal dominant alterations in 2 genes, ‘Breast cancer 1’ (BRCA1) and ‘Breast cancer 2’ (BRCA2), are likely to account for familial cases of early-onset BC. It is estimated that 5-10% of breast cancers are due to a genetic predisposition. Most of these cancers are linked to an abnormality in the gene BRCA1 or BRCA2. Several studies have been conducted in women with sporadic BC but few studies have focused on those who carry BRCA mutations. Our research was undertaken to test the hypothesis of an association between the BC, lifestyle and eating habits among French-Canadian women who were non carriers of 6 frequently-occurring BRCA mutations. We conducted a case-control study in a French-Canadian population. Some 280 women with breast cancer and who were non-gene carriers of mutated BRCA gene were recruited as cases. Control subjects were women from families with breast cancer (n=265), except for 15 (5.4%) who came from the same families as cases. Participants of all ages were recruited from an on-going cohort studied by researchers at Centre Hospitalier Universitaire de Montreal (CHUM) Hôtel-Dieu in Montreal. A validated semi-quantitative food frequency questionnaire was administered by a nutritionist on telephone to ascertain dietary intake covering the period prior to 2 years before the initial diagnosis of BC among cases and the period prior to 2 years before the telephone interview for the controls. A core questionnaire was administered by the research team’s nurse to gather information on socio-demographic and lifestyle risk factors. BC risk was increased among subjects who reached their maximum body mass index (BMI) at an older age (more than 50 years) (OR=2.83; 95% CI: 2.34-2.91). In addition, a direct and significant association was noted between weight gain of >34 lbs compared to weight gain of ≤15 lbs, since age 20 (OR=1.68; 95% CI: 1.10-2.58). Moreover, a weight gain of >24 lbs compared to ≤9 lbs, showed an increased risk of BC since age 30 (OR=1.96; 95% CI: 1.46-3.06) and an increased BC risk was also observed with a weight gain of >12 lbs compared to ≤1 lb, since age 40 (OR=1.91; 95% CI: 1.53-2.66). Women who smoked more than 9 pack-years of cigarettes had a higher risk (59%) of BC (OR=1.59; 95% CI: 1.57-2.87). Subjects who engaged in >24.8 metabolic equivalent (MET)-hours per week compared to ≤10.7 MET-hours per week, of moderate physical activity had a 52% decreased risk of BC (OR=0.48; 95% CI: 0.31-0.74). Moreover, total physical activity between 16.2 and 33.2 MET-hours per week showed a 43% lower risk of BC (OR=0.57 95% CI: 0.37-0.87). However, there was no association between vigorous physical activity and BC risk. Energy intakes greater than 2,057 Kcal per day were significantly and positively related to BC risk (OR=2.54; 95%CI: 1.67-3.84). Women who consumed more than 8 cups of coffee per day had a 40% increased risk of BC: OR=1.40 (95%CI: 1.09-2.24). Subjects who consumed more than 9 g of alcohol (ethanol) per day had a heightened risk (55%) of BC: OR=1.55 (95%CI: 1.02-2.37). In addition, a positive and significant association was noted between the consumption of beer, wine and spirits and BC risk. The ORs were 1.34 (95%CI: 1.28-2.11) for >2 bottles of beer per week, OR=1.16 (95%CI: 1.08-2.58) for >10 oz of wine per week and OR=1.09 (95%CI: 1.02-2.08) for >6 oz of spirits per week, respectively. In summary, we found that weight history did affect breast cancer risk. Moreover, smoking appeared to raise the risk, whereas moderate physical activity had a protective effect. Our findings also indicate that relatively high total energy intake and high coffee and alcohol consumption may increase the risk of breast cancer. This work has highlighted an as-yet-untested research focus addressing relationships between lifestyle and dietary habits and BC among non-carriers of BRCA mutations. The report provides advice and guidance on what can be done to influence and change the lifestyle choices as well as dietary habits to help people to reduce their risk of breast cancer.
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Maternal nutrition and the risk of preeclampsia

Xu, Hairong 02 1900 (has links)
La prééclampsie est responsable du quart des mortalités maternelles et est la deuxième cause de décès maternels associés à la grossesse au Canada et dans le monde. L’identification d’une stratégie efficace pour la prévention de la prééclampsie est une priorité et un défi primordial dans les milieux de recherche en obstétrique. Le rôle des éléments nutritifs dans le développement de la prééclampsie a récemment reçu davantage d’attention. Plusieurs études cliniques et épidémiologiques ont été menées pour déterminer les facteurs de risque alimentaires potentiels et examiner les effets d’une supplémentation nutritive dans le développement de troubles hypertensifs de la grossesse. Pour déterminer les effets de suppléments antioxydants pris pendant la grossesse sur le risque d’hypertension gestationnelle (HG) et de prééclampsie, un essai multicentrique contrôlé à double insu a été mené au Canada et au Mexique (An International Trial of Antioxidants in the Prevention of Preeclampsia – INTAPP). Les femmes, stratifiées par risque, étaient assignées au traitement expérimental quotidien (1 gramme de vitamine C et 400 UI de vitamine E) ou au placebo. En raison des effets secondaires potentiels, le recrutement pour l’essai a été arrêté avant que l’échantillon complet ait été constitué. Au total, 2640 femmes éligibles ont accepté d’être recrutées, dont 2363 (89.5%) furent incluses dans les analyses finales. Nous n’avons retrouvé aucune évidence qu’une supplémentation prénatale de vitamines C et E réduisait le risque d’HG et de ses effets secondaires (RR 0,99; IC 95% 0,78-1,26), HG (RR 1,04; IC 95% 0,89-1,22) et prééclampsie (RR 1,04; IC 95% 0,75-1,44). Toutefois, une analyse secondaire a révélé que les vitamines C et E augmentaient le risque de « perte fœtale ou de décès périnatal » (une mesure non spécifiée au préalable) ainsi qu’une rupture prématurée des membranes avant terme. Nous avons mené une étude de cohorte prospective chez les femmes enceintes recrutées dans l’INTAPP afin d’évaluer les relations entre le régime alimentaire maternel en début et fin de grossesse et le risque de prééclampsie et d’HG. Un questionnaire de fréquence alimentaire validé était administré deux fois pendant la grossesse (12-18 semaines, 32-34 semaines). Les analyses furent faites séparément pour les 1537 Canadiennes et les 799 Mexicaines en raison de l’hétérogénéité des régimes alimentaires des deux pays. Parmi les canadiennes, après ajustement pour l’indice de masse corporelle (IMC) précédant la grossesse, le groupe de traitement, le niveau de risque (élevé versus faible) et les autres facteurs de base, nous avons constaté une association significative entre un faible apport alimentaire (quartile inférieur) de potassium (OR 1,79; IC 95% 1,03-3,11) et de zinc (OR 1,90; IC 95% 1,07-3,39) et un risque augmenté de prééclampsie. Toujours chez les Canadiennes, le quartile inférieur de consommation d’acides gras polyinsaturés était associé à un risque augmenté d’HG (OR 1,49; IC 95% 1,09-2,02). Aucun des nutriments analysés n’affectait les risques d’HG ou de prééclampsie chez les Mexicaines. Nous avons entrepris une étude cas-témoins à l’intérieur de la cohorte de l’INTAPP pour établir le lien entre la concentration sérique de vitamines antioxydantes et le risque de prééclampsie. Un total de 115 cas de prééclampsie et 229 témoins ont été inclus. Les concentrations de vitamine E ont été mesurées de façon longitudinale à 12-18 semaines (avant la prise de suppléments), à 24-26 semaines et à 32-34 semaines de grossesse en utilisant la chromatographie liquide de haute performance. Lorsqu’examinée en tant que variable continue et après ajustement multivarié, une concentration de base élevée de gamma-tocophérol était associée à un risque augmenté de prééclampsie (quartile supérieur vs quartile inférieur à 24-26 semaines : OR 2,99, IC 95% 1,13-7,89; à 32-34 semaines : OR 4,37, IC 95% 1,35-14,15). Nous n’avons pas trouvé de lien entre les concentrations de alpha-tocophérol et le risque de prééclampsie. En résumé, nous n’avons pas trouvé d’effets de la supplémentation en vitamines C et E sur le risque de prééclampsie dans l’INTAPP. Nous avons toutefois trouvé, dans la cohorte canadienne, qu’une faible prise de potassium et de zinc, tel qu’estimée par les questionnaires de fréquence alimentaire, était associée à un risque augmenté de prééclampsie. Aussi, une plus grande concentration sérique de gamma-tocophérol pendant la grossesse était associée à un risque augmenté de prééclampsie. / Preeclampsia (PE) accounts for about one-quarter of cases of maternal mortality, and ranks second among the causes of pregnancy-associated maternal deaths in Canada and worldwide. The identification of an effective strategy to prevent PE is a priority and fundamental challenge in obstetrics research. The role of nutritional factors in the etiology of PE has recently received increased attention. Many clinical and epidemiological studies have been conducted to investigate potential dietary risk factors for PE and to examine the effects of nutritional supplementation on the development of hypertensive disorders of pregnancy. To investigate the effects of prenatal antioxidant supplementation on the risk of gestational hypertension (GH) and PE, a double blind, multicenter trial (The International Trial of Antioxidants for the Prevention of Preeclampsia – the INTAPP trial) was conducted in Canada and in Mexico. Women were stratified by their risk status and assigned to daily experimental treatment (1 gram vitamin C and 400 IU vitamin E) or to placebo. Due to concerns about potential adverse effects, recruitment for the trial was stopped before the full sample had been achieved. A total of 2640 consenting eligible women had been recruited at that point with 2363 women (89.5%) included in the final analysis. We found no evidence that prenatal supplementation of vitamins C and E reduced the risk of GH and its adverse conditions (RR: 0.99, 95% CI 0.78-1.26), GH (RR 1.04, 95% CI 0.89-1.22), and PE (RR 1.04, 95% CI 0.75-1.44). However, in a secondary analysis, we found that vitamins C and E increased the risk of ‘fetal loss or perinatal death’ (a non-pre-specified outcome) as well as preterm premature rupture of membranes (PPROM). We conducted a prospective cohort study on pregnant women enrolled in the INTAPP trial to investigate the associations between maternal diet in early and late pregnancy and the risk of PE and GH. A validated food frequency questionnaire (FFQ) was administered twice during pregnancy (12-18 weeks, 32-34 weeks). Analyses were conducted separately for 1537 Canadian and 799 Mexican women as there were significant heterogeneities in various nutrient intakes between the two countries. Among Canadian women, after adjusting for pre-pregnancy body mass index (BMI), treatment group, risk stratum (high versus low) and other baseline risk factors, we found that the lowest quartiles of potassium (OR 1.79, 95% CI 1.03-3.11) and zinc (OR 1.90, 95% CI 1.07-3.39) intake were significantly associated with an increased risk of PE. Also in Canadian women, the lowest quartile of polyunsaturated fatty acids was associated with an increased risk of GH (OR 1.49, 95% CI 1.09-2.02). None of the nutrients analyzed were found to be associated with PE and GH risk among Mexican women. We further conducted a case control study ancillary to the INTAPP trial to assess the relationship between plasma concentration of antioxidant vitamins and the risk of PE. A total of 115 PE cases and 229 matched controls were included. Vitamin E concentrations were measured longitudinally at 12-18 weeks (prior to supplementation), 24-26 weeks, and 32-34 weeks of gestation using high-performance liquid chromatography (HPLC). When examined as a continuous variable, and after multivariate adjustment, elevated baseline gamma-tocopherol concentrations were associated with an increased risk of PE (OR 1.35, 95% CI 1.02-1.78). Analyses of repeated measurements indicated that elevated gamma-tocopherol levels were associated with an increased risk of PE (highest vs. lowest quartile at 24-26 weeks: OR 2.99, 95% CI 1.13-7.89; at 32-34 weeks: OR 4.37, 95% CI 1.35-14.15). We found no associations between alpha-tocopherol concentrations and the risk of PE. In summary, we found no effects of vitamins C and E supplementation on the risk of PE in the INTAPP trial. However, in the Canadian cohort we found that lower intakes of potassium and zinc as estimated by the FFQ were associated with an increased risk of PE. Moreover, higher plasma concentration of gamma-tocopherol during pregnancy was associated with an increased risk of PE.
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Use of anti-infective drugs during pregnancy : prevalence, predictors of use and the risk of preterm birth and small-for-gestational-age newborns

Santos, Fabiano 11 1900 (has links)
Résumé: Les anti-infectieux sont parmi les médicaments les plus utilisés pendant la grossesse. Les indications pour l’utilisation de ces médicaments, telles que les infections bactériennes, figurent parmi les facteurs de risque les plus importants pour la prématurité et les enfants nés petits pour l'âge gestationnel («Small-for-gestational-age », SGA). Ces complications de la grossesse peuvent avoir des incidences sur la santé du nouveau né et sur son développement futur. Compte tenu des impacts sur la santé de la mère et de l’enfant, la prise en charge et le traitement efficace de ces infections sont impératifs. Cependant, l'utilisation des anti-infectieux, pour éviter des issues de grossesse défavorables, fait l’objet d’une controverse dans la littérature. Cette controverse est en partie liée à la qualité méthodologique discutable des études disponibles sur le sujet. Les quatre études présentées dans cette thèse ont donc pour objectif d’investiguer l’utilisation des anti-infectieux durant la grossesse ainsi que d’évaluer le risque de prématurité et de SGA après utilisation de ces médicaments en période gestationnelle. Une révision systématique de la littérature sur l’utilisation du métronidazole durant la grossesse est également présentée. Nous avons utilisé, comme source de données le Registre des Grossesses du Québec, une cohorte longitudinale conçue à partir du jumelage de trois bases de données administratives de la province du Québec (RAMQ, Med-Echo et ISQ). Le registre fournit des informations sur les prescriptions, les services pharmaceutiques et médicaux, ainsi que des donnés sur les soins d’hospitalisation de courte durée et démographiques. Les deux premières études présentées dans cette thèse ont eu pour objectif d’évaluer la prévalence, les tendances, les indications et les prédicteurs de l’utilisation des anti-infectieux dans une cohorte, extraite du registre, de 97 680 femmes enceintes. A l’aide d’un devis cas-témoins, les 2 dernières études ont mesuré l’association entre l’utilisation d’anti-infectieux durant les 2 derniers trimestres de grossesse et le risque de prématurité et de SGA, respectivement. Un cas de prématurité a été défini comme un accouchement survenu avant 37 semaines de gestation. Un cas de SGA a été défini comme l’accouchement d’un enfant dont le poids à la naissance se situe sous le 10ème percentile du poids normalisé à la naissance (compte tenu de l’âge gestationnel et du sexe du bébé). Les données ont été recueillies pour les agents systémiques oraux, ainsi que pour les classes et les agents individuels. Nos résultats ont montré que la prévalence de l’utilisation des anti-infectieux durant la grossesse était comparable à celle d’autres études déjà publiées (25%). Nous avons observé une augmentation de l’utilisation des agents plus anciens et ayant des profils d’innocuité connus. Les prédicteurs de l’usage en début de grossesse identifiés sont : avoir eu plus de deux différentes prescriptions (OR ajusté = 3,83, IC 95% : 3,3-4,3), avoir eu un diagnostic d’infection urinaire (OR= 1,50, IC 95% : 1,3-1,8) et un diagnostic d’infection respiratoire (OR= 1,40, IC 95% : 1,2-1,6). L’utilisation des macrolides a été associée à une diminution du risque de prématurité (OR =0,65, IC 95% : 0,50-0,85). En revanche, les femmes ayant été exposées au métronidazole ont vu leur risque augmenté de 80% (OR=1,81, IC 95% : 1,30-2,54). L’utilisation d’azithromycine a été associée à une diminution importante du risque chez les femmes ayant un diagnostic de rupture prématurée des membranes (OR=0,31, IC 95% : 0,10-0,93). Cependant, l'utilisation de sulfaméthoxazole-triméthoprime (SXT) a été significativement associée à une augmentation du risque de SGA (OR= 1,61, IC 95% : 1,16-2,23), tandis que celle des anti-infectieux urinaires a été associée à une diminution du risque (OR= 0,80, 95%CI : 0.65-0.97). Les conclusions de nos travaux suggèrent que l’utilisation des macrolides et des pénicillines diminuent le risque de prématurité et de SGA. Nous devons considérer l'utilisation de différents choix thérapeutiques tels que l’azithromycine, lors de la prise en charge des infections pouvant induire la prématurité et le SGA. / Abstract: Anti-infective drugs are among the most used medications during pregnancy. Gestational infections are related to some adverse pregnancy outcomes, such as preterm birth and infants born small for their gestational age (SGA), which increases the risk of mortality and long-term morbidity. Given its health impacts, prompt management and treatment of these infections are warranted. However, there is some controversy on the use of anti-infective drugs to prevent adverse pregnancy outcomes, such as preterm birth. Furthermore, there is growing concern regarding its independent effects on these outcomes, when treatment of maternal infections is instituted. Therefore, we conducted 4 large population-based studies aimed to investigate the gestational use of anti-infective drugs during pregnancy and the risk of preterm birth and SGA. In addition, we systematically reviewed the available evidence on the use of metronidazole during gestation. We used data from the Quebec Pregnancy Registry, a longitudinal population-based cohort established with the linkage of three administrative databases from the province of Quebec (RAMQ, Med-Echo and ISQ). Data are available on prescriptions, pharmaceutical and healthcare services, acute care hospitalization and patient demographics. For study 1 and 2, we conducted a drug utilisation review within a cohort of 97 680 pregnant women. Study 3 and 4 were two independent case-control studies. Cases of preterm birth were defined as those with a delivery occurring before the 37th week of gestation (study 3). Cases of SGA were defined as a pregnancy resulting in a baby’s weigh adjusted for gestational age and gender <10th percentile, according to the Canadian gender-specific reference curves (Study 4). Oral use of anti-infective drugs during the last two trimesters of pregnancy was the exposure definition for both studies. Independent analyses were done to assess the risk for different classes of anti-infectives and individual agents. Our results indicate that the use of anti-infective drugs during pregnancy is prevalent (25%). Use of well-known agents increased once pregnancy was diagnosed, and the most frequent indications for use were respiratory and urinary infections. Predictors associated with use were having more that 2 different prescribers (adj. OR= 3.83, 95% CI: 3.3-4.3), having a diagnosis of urinary tract infections (adj. OR= 1.50, 95% CI: 1.3-1.8) and respiratory tract infection (adj. OR= 1.40, 95% CI: 1.2-1.6). The use of macrolides was associated with a decreased risk of preterm birth (adj. OR=0.65, 95% CI: 0.50-0.85), whereas metronidazole increased the risk (adj. OR=1.81, 95% CI: 1.30-2.54). Azithromycin had a protective effect in women with premature rupture of membranes (adj. OR=0.31, 95% CI: 0.10-0.93). Use of sulfamethoxazole/trimethoprim was associated with an increased risk of SGA (adj. OR= 1.61, 95%CI: 1.16-2.23), whereas the use of urinary anti-infectives decreased the risk (adj. OR= 0.80, 95%CI: 0.65-0.97).The results of this thesis suggest that the use of macrolides and penicillins decrease the risk of preterm birth and SGA. Health care professionals should consider other therapeutic alternatives to metronidazole and sulfonamides, such as azithromycin.
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Facteurs de risque de calcifications vasculaires en insuffisance rénale constituant une contre-indication à la greffe rénale

Sadowski, Samira 08 1900 (has links)
On estime que des calcifications vasculaires (CVs) sont présentes chez 60% des patients avec insuffisance rénale terminale (IRT) et que ces CVs contribuent à l’augmentation de la maladie cardiovasculaire chez ces patients. La maladie cardiovasculaire est la première cause de mortalité chez les patients en IRT. La transplantation rénale est le traitement de choix en IRT mais peut être contre-indiquée pour des raisons chirurgicales liées au CVs ou en raison d’un risque de complications cardiovasculaires postopératoires trop élevé associé à la présence de CVs sévères. Il est donc primordial de déterminer quels facteurs sont associés à la présence de CVs qui rendraient le patient non-éligible pour une greffe rénale. En particulier il serait intéressant de vérifier si un produit phosphocalcique élevé est un facteur de risque de non-éligibilité pour une greffe rénale en raison de CVs. L’étude actuelle utilise la base de données de transplantation du CHUM. C’est une étude de type cas-témoins avec une cohorte de 1472 patients de 1992 à 2009. Les cas sont les patients jugés non-éligibles pour une transplantation rénale en raison de la présence de CVs sévères. Les contrôles sont les patients jugés éligibles: 80 cas et 80 contrôles ont été inclus. Les facteurs de risque qui ont été identifiés pour la non-éligibilité en raison de CVs sont le diabète (adjusted Odds Ratio (OR): 5.55 (1.98 - 15.59)), l’âge (OR: 1.14 (1.09 – 1.2)), le tabagisme (OR: 9.51 (2.55 – 35.51)) et la dialyse (OR: 6.83 (2.33 – 20.05)). La durée de la dialyse a aussi été identifiée comme facteur de risque (OR : 8.61 (2.34-31.68) pour une durée de dialyse de 8 mois et plus, OR : 4.57 (1.42-14.65) pour une durée de dialyse de 1 à 7 mois. Bien que significatif en univarié, le produit phosphocalcique n’a pas été identifié comme facteur de risque significatif dans les analyses multivariées. En conclusion, cette étude montre que le produit phosphocalcique pourrait être un marqueur d’une insuffisance rénale prolongée et moins bien contrôlée plutôt qu’un facteur de risque de calcifications rendant le patient non-éligible à la greffe. De plus cette étude met de l’emphase sur la notion qu’il est primordial 1) de référer précocement les patients à haut risque de CVs vers un centre de transplantation pour une évaluation et 2) de prendre en charge agressivement l’arrêt du tabac chez tous les patients qui sont potentiellement éligibles pour une transplantation. / Background: Vascular calcifications (VCs) are observed in 60% of patients with end-stage renal disease (ESRD) and are thought to increase the risk of cardiovascular disease and mortality. The purpose of this study was to identify the risk factors associated with VCs preventing the eligibility for a kidney transplant (KTx). Methods: We conducted a case control study in a cohort of 1472 adults evaluated for KTx from 1992 to 2009. Cases were defined as patients who were refused for KTx because of severe VCs and controls as patients who were accepted for KTx. Results: The study included 80 cases and 80 controls. In multivariate models, the strongest risk factors for VCs preventing eligibility for KTx were diabetes (adjusted Odds Ratio (OR): 5.55 (1.98 - 15.59)), age (OR: 1.14 (1.09 – 1.2)), smoking (OR: 9.51 (2.55 – 35.51)) and dialysis (OR: 6.83 (2.33 – 20.05)). Although significant in univariate analyses, the phosphocalcic product (CaxP) was not a significant predictor in multivariate models. Conclusion: This study suggests that the CaxP could be a marker of prolonged ESRD rather than a risk factor of VCs preventing eligibility for KTx and emphasizes the importance of early referral for transplantation and aggressive smoking cessation management for all patients with ESRD.
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La santé orale compromise comme facteur de risque potentiel pour le cancer colorectal sporadique (COLDENT) : une étude de faisabilité

Idrissi Janati, Amal 02 1900 (has links)
Introduction: Le cancer colorectal (CCR) demeure un véritable fardeau de santé publique au Canada. Malgré les énormes avancés scientifiques, l’étiologie du CCR n’est pas encore clairement définie. La prévention du CCR nécessite l’identification de nouveaux facteurs de risque. Durant ces dernières années, des études épidémiologiques ont rapporté l’association entre la santé buccodentaire et le cancer colorectal. Cependant, aucune étude n’a été conçue spécifiquement pour vérifier cette association. Objectifs : L’objectif principal de l’étude était de tester la faisabilité d’une grande étude épidémiologique ultérieure, conçue pour vérifier l’association entre la santé buccodentaire compromise et le risque de CCR. Les objectifs secondaires étaient de standardiser les procédures de l’étude, d’évaluer le taux de participation et le succès des approches proposées pour le recrutement, d’évaluer la faisabilité et la validité des méthodes de la collecte des données sur la santé buccodentaire et de produire des données préliminaires concernant l’association entre la santé buccodentaire compromise et le risque de CCR. Méthodologie: Il s’agit d’une étude de faisabilité, de devis cas-témoins à base populationnelle. Les participants dans le groupe de cas (n=30) ont été recrutés dans deux hôpitaux de Montréal. Les témoins (n=39) ont été recrutés dans la population générale de Montréal. Les données sur la santé buccodentaire ont été collectées aussi bien par un questionnaire sur la santé buccodentaire que par un examen clinique. Les données sur plusieurs facteurs de risque du CCR ont été collectées par des questionnaires validés. Résultats: L’étude de faisabilité a rencontré un taux de participation de 73% (30) chez les cas et de 32,5% (39) chez les témoins. Seulement 26% (7) des participants dans le groupe des cas et 79% (26) des participants dans le groupe de témoins ont complété l’examen dentaire. La santé buccodentaire compromise était associée au risque de CCR chez les participants plus âgés que 59 ans (OR=8,4 ; IC à 95% : 0,94 – 389,4; p=0,036). Les mesures de santé buccodentaire auto-rapportées par les participants par l’utilisation du questionnaire ont montré une bonne validité par rapport aux mesures de l’examen clinique. Conclusion: L’étude épidémiologique ultérieure est jugée faisable en apportant des modifications. Les résultats préliminaires plaident pour une association possible entre la santé buccodentaire compromise par la maladie parodontale et/ou l’édentement et le risque du CCR. / Introduction: Colorectal cancer (CRC) remains a real public health burden in Canada. Despite the recent advances in medicine, the etiology of CRC is not yet clearly defined. The prevention of CRC requires the identification of new risk factors. In recent years, epidemiological studies have reported the association between oral health and CRC. However, no study has been specifically designed to test this association. Objectives: The main objective of the study was to test the feasibility of a future large epidemiological study designed to investigate the association between impaired oral health and the risk of CRC. The secondary objectives were to standardize the procedures of the study, to assess the level of participation and success of proposed recruitment approaches, to assess the feasibility and validity of data collection methods on oral health and to produce preliminary data on the association between impaired oral health and the risk of CRC. Methodology: This was population-based case-control feasibility study. Participants in the case group (n = 30) were recruited from two hospitals in Montreal. Controls (n = 39) were recruited from the general population of Montreal. Oral health measures were collected both by a self-administered questionnaire on oral health and a clinical examination. Data on several risk factors for CRC were collected by validated questionnaires. Results: The participation rate of the study was 73% (30) among cases and 32.5 % (39) in controls. Only 26% (7) of participants in the case group and 79% (26) of participants in the control group completed the dental examination. Compromised oral health was associated with increased CRC risk in participants older than 59 years (OR = 8.4, 95% CI 95%: 0.94 – 389.4; p = 0.036). Self-reported oral health measures obtained through questionnaires showed good validity to clinical examination. Conclusion: The subsequent epidemiological study is considered feasible by making changes. The preliminary results argue for a possible association between oral health compromised by periodontal disease and / or tooth loss and risk of CRC.

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