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La fabrique des époux : Approche anthropologique et historique du mariage, de la conjugalité et du genre (Lifou, Nouvelle Calédonie) / Making spouses : An anthropological and historical approach to mariage, conjugality and gender (Lifou, New Caledonia).Nicolas, Hélène 30 January 2012 (has links)
Cette thèse a pour objet de recherche le mariage et la conjugalité à Lifou, île de la Nouvelle-Calédonie, de 1842, date du début de l’évangélisation, jusqu’à nos jours. Au travers de l’étude de la socialisation au mariage, des rituels matrimoniaux et de leurs transformations, elle cherche à apporter une contribution à la connaissance du système de genre de ce pays kanak. La vie cérémonielle lifoue est actuellement rythmée par d’opulents rituels matrimoniaux. Le système des classes d’âge fait du mariage un passage obligé sans lequel un individu ne peut devenir « adulte » (nyipi atr) ; passage lors duquel le droit d’user des capacités productives et génésiques de l’épouse est transféré au mari. Lors des échanges cérémoniels de mariage, véritable « guerre des dons », l’ensemble des relations qui constituent le réseau des deux parentés en présence est réactivé. Honorer les membres de son réseau de parenté et d’alliance implique de se soumettre au mariage et à la relation de conjugalité. L’institution matrimoniale a été considérablement transformée sous l’action des missionnaires chrétiens, lesquels ont cherché à remplacer le modèle local de la séparation et de l’antagonisme des sexes par un système de genre basé sur le couple conjugal, dans lequel « l’homme est la tête et la femme le corps ». Sous le régime de l’indigénat, les lois coloniales ont renforcé le pouvoir de l’époux sur l’épouse et réduit considérablement la liberté d’action de celle-ci. Ce n’est qu’en 1946 (fin du régime de l’indigénat), et lors des revendications indépendantistes des années 1980, que les femmes de Lifou ont acquis de nouvelles marges de manœuvre et pu ainsi contester l’exercice unilatéral du pouvoir du mari. / The research subject of this thesis is marriage and conjugality on Lifou, an island of New Caledonia, from 1842, the beginning of evangelization, up until the present day. By studying socialization for marriage, matrimonial rituels and their transformations, it seeks to make a contribution to knowledge of the gender system of this Kanak region. Ceremonial life on Lifou today is governed by opulent marriage rituals. The age group system makes marriage an obligatory passage without which an individual cannot become an "adult" (nyipi atr). Once married, the productive and reproductive capacities of the wife belong to her husband. During ceremonial marriage exchanges, a veritable "war of gifts", the totality of the relatives who constitute the network of the two kinship groups present is reactivated. Honouring the members of ones kinship and alliance networks involves accepting marriage or a conjugal relationship. Marriage and conjugality were transformed by the action of the Christian missionaries who sought to replace the local model of separation and antagonism between the sexes by a gender system based on the conjugal couple, in which "the man is the head and the woman the body". Under the system of Native Regulations (régime de l’indigénat), colonial laws strengthened a husband's rights over his wife and considerably reduced the latter's freedom of action. It was only in 1946 (the end of the system of Native Regulations), and during the independence protests in the 1980s, that the women of Lifou gained new room for manoeuvre and could thus oppose a husband's unilateral exercise of power.
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Les Magistri Militum aux IVe et Ve siècles ap. J.-C. / The magistri militum of the fourth and fifth centuries A. D.Landelle, Marc 12 November 2011 (has links)
À partir du règne de Constantin Ier, la défense de l’Empire fut mise en œuvre par un corps de généraux qui récupérèrent les anciens pouvoirs militaires des préfets du prétoire : les magistri militum. Confrontés à des menaces militaires incessantes (pression barbare aux frontières et épisodes de guerre civile), ces officiers supérieurs furent la plupart du temps épargnés par les purges qui frappaient le personnel de cour, car ils constituaient une assise fondamentale du pouvoir de l’empereur. Au début du Ve siècle ap. J.-C., l’Empire romain unifié fit place à deux partes imperii indépendantes, voire rivales : un Empire byzantin replié sur l’Orient, et une partie occidentale qui tendit à se fragmenter en royaumes barbares. Comment le haut commandement militaire évolua-t-il dans chacune de ces régions ? Ce corps d’officiers a fait l’objet d’une étude prosopographique tenant compte des recherches les plus récentes, en vue de fournir une synthèse qui a été menée selon trois axes principaux : - en termes institutionnels, quelle était la place de ces généraux dans la chaîne de commandement ?- en termes d’histoire militaire, quel fut le rôle de ces généraux dans les transformations que connut l’armée romaine tardive ?- en termes d’histoire sociale, comment cette noblesse militaire, dont une partie avait des origines barbares, se définissait-elle par rapport à la romanité et à la société de cour tardo-antique ? / From the reign of Constantine the Great onward, the defence of the Empire was the responsibility of a group of generals who were trusted with the previous military responsabilities of the pretorian prefects : the magistri militum. Facing restless threats (barbarian pressure on the frontiers and episodes of civil war), these high officers were most of the time kept away from the regular revolutions that struck the court : they were one of the base of the imperial authority. At the beginning of the fifth century, the unified roman Empire had been replaced by two independent, sometimes even rival partes imperii : a byzantine Empire, limited to the East, and a western part which eventually collapsed to form barbarian kingdoms. How did the high military command evolve in each of these parts ?A prosopographical study, taking into account the most up-to-date research, has been made on this group of officiers, in order to provide a synthesis developing three main axis :- from an institutional point of view, what was the place of these generals in the chain of command ?- from a military point of view, which role did this generals play in the transformations that affected the Late roman army ?- from a social point of view, how did this military nobility, which included people with barbarian origins, defined herself with regard to romanity and the Late Antique court society ?
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Le Verre de Charlemagne : rencontres méditerranéennesGuérin, Florie 11 1900 (has links)
« Pour respecter les droits d'auteur, la version électronique de ce mémoire a été dépouillée de certains documents visuels et audio-visuels. La version intégrale du mémoire a été déposée au Service de la gestion des documents et des archives de l'Université de Montréal ». / Le Verre dit de Charlemagne se trouve aujourd'hui au Musée des Beaux-Arts de Chartres et provenait du trésor de l'église de la Madeleine de Châteaudun. Ce verre émaillé vient originalement de Syrie et date de la fin du 12e ou du début du 13e siècle; son pied en cuivre doré a été ajouté vers la fin du 13e siècle, cette fois-ci en France. Cet objet et d’autres vases similaires qui ont tous circulé entre l'Orient et l'Occident au Moyen Âge ont joué un rôle riche et complexe dans les relations historiques de l’époque.
La présente recherche a pour but de retracer son itinéraire à travers le temps et l’espace afin de démontrer l'importance de considérer le Verre de Charlemagne à partir de sa double identité, de naissance et d'adoption. Nous voulons déterminer quels furent les moyens et les raisons mis en place pour l'intégration du verre dans son nouvel environnement. Pour cela, il faut d’abord revenir sur l'histoire et le procédé de création de la verrerie émaillée dorée, trouver les origines du Verre de Charlemagne et formuler des hypothèses quant à son arrivée en France. Cette étude se penchera également sur le concept de la christianisation en analysant les processus de métamorphose que vivent certains objets orientaux. Afin d'illustrer notre propos, le Verre de Charlemagne sera mis en relation avec des verres et des objets au parcours similaire. / The so-called ‘Cup of Charlemagne,’ today in the Musée des Beaux-Arts of Chartres, was kept for centuries in the treasury of the nearby church of the Madeleine de Châteaudun. The enamelled and gilt glass can be dated and localized to Syria at the end of the twelfth or beginning of the thirteenth century; its gilt copper base was added towards the end of the thirteenth century, in France. A number of gilt and enamelled glasses similarly circulated around the Mediterranean during this period, and the roles these objects played in forging relationships between East and West are here demonstrated to be various and complex.
The current project thus aims to retrace the journey taken by the Cup of Charlemagne across continents and across the centuries, with the aim of demonstrating the importance of the object’s double identity as a product of both East and West. Thus, the means by which the Syrian glass was integrated into its new use context in France will be given particular attention. The origin and technique of enamelled and gilded glass in general will first be treated, then the creation of the Cup of Charlemagne in particular, before turning to the historical context for the transfer of this astonishingly fragile glass across the Mediterranean. The study will probe the ‘Christianisation’ of such Islamic objects, and will treat the various metamorphoses they withstood once having reached Western Europe. A variety of other enamelled glasses that similarly reached Europe in the thirteenth and fourteenth centuries will be considered alongside the Cup of Charlemagne to enrich and flesh out its history.
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La Vie de Porphyre de Gaza par Marc le Diacre (BHG³ 1570) : Édition critique, traduction, commentaire / The Life of Porphyry of Gaza by Mark the Deacon (BHG³ 1570) : critical edition, french translation, commentaryLampadaridi, Anna 11 June 2011 (has links)
La Vie de Porphyre de Gaza (BHG³ 1570) se présente comme un texte hagiographique de l’époque protobyzantine écrit par Marc le Diacre. Ce personnage se désigne lui-même comme le disciple du saint qui raconte la vie de son maître après sa mort en 420. Pourtant, à cause d’un emprunt à l’Histoire Philothée de Théodoret de Cyr, la Vie dans son état actuel est certainement postérieure à l’année 444 et ne peut pas provenir de la plume de Marc, qui n’est que le narrateur. Selon l’hypothèse des éditeurs Grégoire et Kugener, la Vie actuelle est le fruit du remaniement d’un texte plus ancien. Le texte nous offre un témoignage unique sur l’histoire du paganisme et du christianisme à Gaza à la fin du IVe et au début du Ve s. Ordonné évêque de Gaza en 395, Porphyre contribue activement à la christianisation de la ville, qui était alors majoritairement païenne. Le point culminant de son activité est la démolition du Marneion et la fondation sur ses débris de la « Grande Église » de Gaza. Cependant, outre les problèmes concernant l’identité de son auteur et sa datation, la Vie s’est trouvée dès l’époque de Tillemont au centre d’un grand débat concernant sa valeur historique, à cause des anachronismes qui ont été relevés. Dans le cadre de notre thèse, nous avons entrepris une nouvelle édition critique du texte, accompagnée d’une traduction française. La brève étude littéraire du texte est suivie par un commentaire historique guidé par le problème d’authenticité que pose la Vie. L’édition critique est précédée d’un examen de la tradition directe et indirecte du texte. Finalement, les notes de la traduction visent à faire ressortir sa valeur documentaire. / The Life of Porphyry of Gaza (BHG³ 1570) is a hagiographical text of the protobyzantine period written by Mark the Deacon. He introduces himself as the saint’s loyal disciple, who narrates his master’s life after his death in 420. However, due to the plagiarism of Theodoret of Cyrrhus’s Philotheos History, the current form of the Vita dates certainly later than 444 and cannot have been written by Mark, who is just the narrator. According to the hypothesis of the editors Grégoire and Kugener, the current form of the Vita is the result of the revision of an older text. The text provides us with a unique account of the history of paganism and christianism in Gaza at the end of the 4th and the beginnings of the 5th century. Appointed bishop of Gaza in 395, Porphyry contributes actively to the christianisation of the city, which was largely pagan. The peak of his activity is the demolition of the Marneion and the erection of the “Great Church” of Gaza on the site of the former temple. However, in addition to the problems concerning its authorship and its datation, the Vita was found in the centre of a great debate concerning its historical value since the time of Tillemont. In the frame of our PhD thesis, we undertook a new critical edition, accompanied by a french translation. The brief literary study of the text is followed by a historical commentary guided by the problem of the Vita’s authenticity. The critical edition is preceded by an examination of the direct and the indirect text tradition. Finally, the notes of the translation aim to reveal its documentary value.
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Långhus i Gene : teori och praktik i rekonstruktion / The longhouse at Gene : theory and practice in reconstructionEdblom, Lena January 2004 (has links)
<p>Under åren 1977–89 bedrev arkeologiska institutionen vid Umeå universitet en forskningsundersökning av en boplats från äldre järnålder på Genesmon i Själevad socken, norra Ångermanland. Under åren 1991–99 rekonstruerades delar av gården i Gene fornby, ett hundratal meter därifrån. Denna avhandling behandlar uppbyggnad och inredning av ett av gårdens långhus, hus II, samt den treskeppiga byggnadstypens konstruktion och funktion i en större kontext. Syftet med avhandlingen är att beskriva växelverkan mellan teori och praktik i rekonstruktion, att beskriva rekonstruktionsarbete som en föränderlig förklarings- och förståelseprocess samt att undersöka om rekonstruktion kan bidra till ökad förståelse av arkeologiska huslämningar. Efter nära 5000 års dominans i södra och mellersta Skandinavien upphör långhusen att vara det allmänna byggnadsskicket i slutet av yngre järnålder. Varför detta sker blev en viktig fråga för förståelsen av byggnadstypen.</p><p>En hermeneutisk modell används för att beskriva hur tolkningarna under rekonstruktionsarbetet kom att inverka på varandra i en serie av samverkande eller motverkande förklaringar till den arkeologiska lämningen. Utifrån arkeologiska och skriftliga källor beskrivs därefter indelning och inredning av långhuset i sju rumsfunktioner som kan benämnas bur, önd, skåle, fjös, stall, lada och eldhus. Eldens roll, hedersplatsens placering och byggnadstypens förändring i Island blev viktiga delar för att förstå byggnadens ideologiska betydelse. Genom flera experiment med uppvärmning har lösningar sökts på problem med en rökig bostadsmiljö. Erfarenheterna leder slutligen fram till ett förslag på lösning som också illustrerar hur påtagligt förebilden kom att styra tolkningsarbetet.</p><p>Rekonstruktionsarbetet ledde till resultat av olika karaktär: dels erfarenheter om konstruktion, funktion samt material - och tidsåtgång för uppförande av den specifika huslämningen hus II och dels nya generella frågor och ny kunskap som ökar förståelsen kring den treskeppiga byggnadstypen. Långsträckt form, takbärande stolpar, mitthärd och relation till kult och ideologi föreslås som karaktäristiska element för byggnadstypen över tid och rum och byggnadens relation till ideologi föreslås som en av förklaringarna till varför långhusen försvinner i samband med kristnandet. När övergången till ett nytt byggnadsskick med ramverkshus sker under vikingatidens slutskede diskuteras den politiska och kyrkliga makten som styrande till dessa genomgripande förändringar.</p> / <p>During the years of 1977-89 the Department of Archaeology at Umeå University conducted a scientific investigation of an Early Iron Age settlement at Genesmon in the parish of Själevad, northern Ångermanland. Subsequently, during the years 1991-99 parts of the farm were reconstructed at Gene Fornby, a couple of hundred meters away from the site. This thesis deals with the construction and furnishing of one of the farm’s longhouses (House II), and the wider context of the construction and function of the “three-aisled” building type. The purpose of this thesis is to describe the interaction between theory and practice in reconstruction, to describe the reconstruction process as a constantly changing process of explanation and understanding, and to investigate as to whether reconstructions can contribute to an increased understanding of archaeological house remains. At the end of the Late Iron Age, after nearly 5000 years of dominance in Southern and Central Scandinavia, the longhouse ceases to be the dominant form of construction. Understanding why this happened became an important problem in this work. </p><p>During the reconstruction work, different interpretations influenced one another in a series of positive and negative feedbacks into the explanations of the archaeological remains. A hermeneutic model is used to describe this phenomenon. From archaeological and written sources, division and furnishing of the long-houses can be described in terms of seven room functions. These can be classified as storage bur, porch önd, living room skåle, byre fjös, stable stall, barn lada and rough kitchen eldhus. In order to understand the ideological meaning of the buildings the role of the fire, the placement of the seat of honour and the change in the type of building in Iceland became important parts of this study. Numerous heating experiments have been undertaken in order to try to solve the problem of excessive smoke within the building. The experiments finally led to a possible solution that also serves to illustrate just how the model itself came to influence the process of interpretation.</p><p>The reconstruction work led to results of different character: partly data on construction, function and materials – and the time frame for the construction of House II from its archaeological remains; and partly knowledge and new theories which increase our understanding of the three-aisled building form. The elongated form, roof supporting poles, central hearth and a close association with ritual and ideology are suggested as characteristic elements for this type of construction, throughout its chronological and spatial extent. The relationship between the building and Norse ideologies is suggested as one of the explanations for the longhouse’s dissappearance with the introduction of Christianity. At the end of the Viking Age, there is a transition into a new framework based method of construction, and the political and ecclesiastical authorities are discussed as having governed these widespread changes.</p>
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Långhus i Gene : teori och praktik i rekonstruktion / The longhouse at Gene : theory and practice in reconstructionEdblom, Lena January 2004 (has links)
Under åren 1977–89 bedrev arkeologiska institutionen vid Umeå universitet en forskningsundersökning av en boplats från äldre järnålder på Genesmon i Själevad socken, norra Ångermanland. Under åren 1991–99 rekonstruerades delar av gården i Gene fornby, ett hundratal meter därifrån. Denna avhandling behandlar uppbyggnad och inredning av ett av gårdens långhus, hus II, samt den treskeppiga byggnadstypens konstruktion och funktion i en större kontext. Syftet med avhandlingen är att beskriva växelverkan mellan teori och praktik i rekonstruktion, att beskriva rekonstruktionsarbete som en föränderlig förklarings- och förståelseprocess samt att undersöka om rekonstruktion kan bidra till ökad förståelse av arkeologiska huslämningar. Efter nära 5000 års dominans i södra och mellersta Skandinavien upphör långhusen att vara det allmänna byggnadsskicket i slutet av yngre järnålder. Varför detta sker blev en viktig fråga för förståelsen av byggnadstypen. En hermeneutisk modell används för att beskriva hur tolkningarna under rekonstruktionsarbetet kom att inverka på varandra i en serie av samverkande eller motverkande förklaringar till den arkeologiska lämningen. Utifrån arkeologiska och skriftliga källor beskrivs därefter indelning och inredning av långhuset i sju rumsfunktioner som kan benämnas bur, önd, skåle, fjös, stall, lada och eldhus. Eldens roll, hedersplatsens placering och byggnadstypens förändring i Island blev viktiga delar för att förstå byggnadens ideologiska betydelse. Genom flera experiment med uppvärmning har lösningar sökts på problem med en rökig bostadsmiljö. Erfarenheterna leder slutligen fram till ett förslag på lösning som också illustrerar hur påtagligt förebilden kom att styra tolkningsarbetet. Rekonstruktionsarbetet ledde till resultat av olika karaktär: dels erfarenheter om konstruktion, funktion samt material - och tidsåtgång för uppförande av den specifika huslämningen hus II och dels nya generella frågor och ny kunskap som ökar förståelsen kring den treskeppiga byggnadstypen. Långsträckt form, takbärande stolpar, mitthärd och relation till kult och ideologi föreslås som karaktäristiska element för byggnadstypen över tid och rum och byggnadens relation till ideologi föreslås som en av förklaringarna till varför långhusen försvinner i samband med kristnandet. När övergången till ett nytt byggnadsskick med ramverkshus sker under vikingatidens slutskede diskuteras den politiska och kyrkliga makten som styrande till dessa genomgripande förändringar. / During the years of 1977-89 the Department of Archaeology at Umeå University conducted a scientific investigation of an Early Iron Age settlement at Genesmon in the parish of Själevad, northern Ångermanland. Subsequently, during the years 1991-99 parts of the farm were reconstructed at Gene Fornby, a couple of hundred meters away from the site. This thesis deals with the construction and furnishing of one of the farm’s longhouses (House II), and the wider context of the construction and function of the “three-aisled” building type. The purpose of this thesis is to describe the interaction between theory and practice in reconstruction, to describe the reconstruction process as a constantly changing process of explanation and understanding, and to investigate as to whether reconstructions can contribute to an increased understanding of archaeological house remains. At the end of the Late Iron Age, after nearly 5000 years of dominance in Southern and Central Scandinavia, the longhouse ceases to be the dominant form of construction. Understanding why this happened became an important problem in this work. During the reconstruction work, different interpretations influenced one another in a series of positive and negative feedbacks into the explanations of the archaeological remains. A hermeneutic model is used to describe this phenomenon. From archaeological and written sources, division and furnishing of the long-houses can be described in terms of seven room functions. These can be classified as storage bur, porch önd, living room skåle, byre fjös, stable stall, barn lada and rough kitchen eldhus. In order to understand the ideological meaning of the buildings the role of the fire, the placement of the seat of honour and the change in the type of building in Iceland became important parts of this study. Numerous heating experiments have been undertaken in order to try to solve the problem of excessive smoke within the building. The experiments finally led to a possible solution that also serves to illustrate just how the model itself came to influence the process of interpretation. The reconstruction work led to results of different character: partly data on construction, function and materials – and the time frame for the construction of House II from its archaeological remains; and partly knowledge and new theories which increase our understanding of the three-aisled building form. The elongated form, roof supporting poles, central hearth and a close association with ritual and ideology are suggested as characteristic elements for this type of construction, throughout its chronological and spatial extent. The relationship between the building and Norse ideologies is suggested as one of the explanations for the longhouse’s dissappearance with the introduction of Christianity. At the end of the Viking Age, there is a transition into a new framework based method of construction, and the political and ecclesiastical authorities are discussed as having governed these widespread changes.
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Le banquet comme vecteur de la christianisation en Norvège médiévaleOuellet-Ayotte, Jérôme 08 1900 (has links)
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Česká a moravská účast na christianizaci Polska / Bohemian and Moravian Participation during the Christianisation of PolandHalašková, Stanislava January 2015 (has links)
The thesis focused on the particular phases of christianization of Poland which occured with Czech or Moravian participation, i.e. influences of mission of Cyril and Methodius in Poland, marriage of Polish princ Mieszko with Czech prince-daughter Dobroslava and his subsequent baptism and foundation of archiepiscopate in Gniezno above the tomb of St. Adalbert. Taking into account the historical and territorial developement of the considered area the thesis is divided into three parts. The first chapter is dedicated to christianization of the southern Poland. The mission of Cyril and Methodius should be heading into this area in the end of 9th century. After carefull examining of written sources and results of current research one can say, that it is not possible to confirm any Great-Moravian influences on the christianization of southern Poland. Similar results were reached also in the case of Czech participation in the process accepting of Christian faith in the second half of the 10th century. In this time should be the contemporary Silesia and Lesser Poland part of Prague and Moravian diocese. In the next part is characterised the influence of Czech princess Dobroslava on the decision of Polish prince Mieszko I to accept baptism. With this event started the process of creating of church...
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La christianisation des campagnes en Afrique romaine à la fin de l'Antiquité (312-439)Hoohs, Muriel 03 June 2014 (has links)
Dans une société qui avait déjà fait une large place, non au monothéisme en tant que tel, mais à un certain hénothéisme, le christianisme a pu apparaître comme un phénomène inédit, en comparaison du polythéisme traditionnel. Plusieurs originalités le caractérisent, même si séparément, elles peuvent se retrouver dans d'autres mouvements religieux. Dans l'histoire de l'Afrique romaine cependant, l'élément déterminant qui peut expliquer la généralisation des conversions au christianisme se situe peut-être moins dans une croyance en un au-delà meilleur ou dans un rapport d'intimité inédit avec le sacré, que dans les aspects matériels mis en place par l'Église - assistance charitable, réseau d'évêchés, encadrement ecclésiastique - et dans le choix du Prince de faire de son empire un monde chrétien. Cette décision politique, initiée par Constantin et majoritairement suivie par ses successeurs, a sans doute représenté l'un des outils les plus efficaces de la christianisation dans la longue durée, mais elle pose la question des limites du processus, dans la mesure où les individus christianisés n'en sont pas pour autant nécessairement chrétiens, selon la définition que l'on retient pour ce terme. La dimension religieuse et individuelle est essentielle à la compréhension d'un processus qui, malgré la popularité de certaines pratiques, comme le culte des martyrs, a rencontré de nombreux obstacles : depuis le judaïsme et le paganisme, jusqu'au schisme donatiste et aux violences qui lui sont corrélées. Dans sa volonté de les annihiler, le pouvoir a donné à la christianisation de l'empire une dimension politique qui a renforcé l'institution ecclésiastique et sa légitimité. / .
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Le rôle des images dans la conversion au christianisme de l’Irlande et des îles Britanniques durant le haut Moyen ÂgeFauqueur, Marion 04 1900 (has links)
La conversion au christianisme des îles Britanniques et de l’Irlande est un sujet qui a donné lieu à de nombreux écrits, principalement historiques ou archéologiques, mais peu mentionnent l’utilisation des productions visuelles dans cette progressive christianisation. Pourtant, les images produites par les humains ne sont pas dépourvues d’agentivité, elles agissent dans la société à travers laquelle elles évoluent. Si ces images servaient à éduquer sur l’histoire biblique et les concepts chrétiens, elles étaient aussi des représentations du monde et de la société, et pouvaient donc avoir des effets bien plus importants de par la perception qu’en avaient les spectateurs.
Il parait donc essentiel d’étudier comment ces productions, en tant qu’agents sociaux, ont pu influencer les mentalités et les pratiques durant le processus de christianisation. Une approche anthropologique sera de vigueur, puisque les productions matérielles étudiées sont le produit de systèmes culturels différents qui, même passés, ne devraient pas être étudiés selon une idée ‘continue’ de la culture.
L’arrivée des missionnaires en Irlande et dans les îles Britanniques a apporté de nouvelles pratiques et traditions visuelles, comme le culte des reliques et les icônes, qui ont contribué à affirmer l’autorité de l’Église sur ces territoires. Pour autant, les missions n’auraient pas pu avoir le même impact sans le soutien des aristocraties locales. Pour promouvoir ce soutien, l'iconographie et les thèmes chrétiens ont été intégrés et traduits dans la culture visuelle existante, comme les broches, qui sont devenues des objets actifs dans la diffusion du christianisme. Parallèlement, les sculptures appuyaient cette utilisation des broches et éduquaient les populations en affirmant l’autorité ecclésiale dans le paysage. Dans ce contexte, l’utilisation d’un langage adaptatif à travers ces productions était essentielle pour affecter l’audience, puisqu’elle permettait de familiariser celle-ci à la doctrine chrétienne et, plus largement, de changer l’imaginaire collectif. / The Christian conversion of the British Isles and Ireland is a subject that has generated numerous studies, mainly historical or archaeological, but few mention the role of visual culture in the progressive Christianization of the local population. Yet, images produced by humans are not devoid of agency, they act in the society through which they evolve. If these images served to educate about biblical history and Christian concepts, they were also representations of the world and society in which they were made, and thus could have far more significant impacts upon viewer perception.
Thus, it is essential to study how these objects, as social agents, influenced mentalities and practices during the process of Christianization. An anthropological approach will be used, because the material productions under study are the product of different cultural systems which, even if ancient, should not be studied according to a “continuous” idea of culture.
The arrival of missionaries in Ireland and the British Isles brought new practices and visual traditions, such as the cult of relics and icons, which helped to affirm the authority of the Church in these territories. These missions, however, could not have had the same impact without the support of the local aristocracy. To promote this support, Christian iconography and themes were integrated and translated into existing visual culture, such as brooches, and became active objects in Christian diffusion. Monumental sculptures were also deployed to work in concert with the brooches to educate people and to assert ecclesial authority within the landscape. In this context, the use of an adaptive language through these productions was essential to affect the audience, because it allowed the local population to become familiar with Christian doctrine and, more broadly, to transform the local collective imagination.
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