Spelling suggestions: "subject:"citadinity"" "subject:"citadinité""
1 |
Vivre dans le non-loti de Ouagadougou : processus de marchandages fonciers entre citadins, chefs traditionnels et autorités publiques / Living in the non-plotted of Ouagadougou : process of land bargaining of city dwellers, traditional authorities and public authoritiesGuigma, Pougdwendé Léandre 04 December 2017 (has links)
Cette recherche interroge les interférences entre les pratiques des citadins et les politiques publiques dans l’aménagement et la gestion urbaine des quartiers non-lotis de Ouagadougou. La thèse principale est que les citadins interagissent avec les pouvoirs publics par leurs actions urbaines respectives. Les citadins déclenchent et/ou marchandent leurs actions dans le non-loti, au gré des décisions et des opérations publiques antérieures, présentes et projetées. La démonstration s’est effectuée suivant trois entrées. Dans un premier temps, l'analyse a porté sur les relations entre les espaces produits par les pratiques des citadins et ceux revendiqués par des pouvoirs publics. Puis les investigations se sont focalisées sur les images de ville mobilisées par les acteurs urbains, pour légitimer et motiver leurs actions. Enfin, l’analyse des effets réciproques des « politiques institutionnelles » sur les « dynamiques locales » (F. Navez Bouchanine, 2012) a mis en évidence les « compétences des citadins » (I. Berry-Chikhaoui, A. Deboulet 2000). Les terrains de recherche ont été trois quartiers non-lotis de Ouagadougou (Bissighin, Watinoma/Noghin/Basnéré et Tengandogo), où un regard réflexif a été porté sur les effets des actions urbaines prévues dans le cadre du Programme participatif d'amélioration des bidonvilles de ONU Habitat. L'analyse de la constitution et de la transformation de ces trois quartiers non-lotis a révélé des stratégies communes d'appropriations et de marchandages fonciers par les citadins et les pouvoirs publics, avec l'intermédiation des chefs traditionnels ou « cheffocratie » (A. Ouédraogo, 2014) et des organisations de la société civile. / This research questions the interference between the practices of urban dwellers and public policies in the urban planning and management of the non-plotted neighborhoods of Ouagadougou. The main thesis is that urban dwellers interact with public authorities through their respective urban actions. City dwellers trigger and / or bargain their actions in the non-plotted areas in the light of past, present and projected public decisions and operations. The demonstration was carried out following three inputs. Initially, the analysis focused on the relationships between the spaces produced by the practices of city dwellers and those claimed by public authorities. Then the investigations focused on city images mobilized by urban actors to legitimate and motivate their actions. Finally, the analysis of the reciprocal effects of "institutional policies" on "local dynamics" (F. Navez Bouchanine, 2012) highlighted the "skills of urban dwellers" (Berry-Chikhaoui, A. Deboulet 2000). The research fields were three non-plotted neighborhoods in Ouagadougou (Bissghin, Watinoma/Noghin/Basnéré et Tengandogo), where a reflexive look has been taken at the effects of the urban actions planned under the Participatory Slum Upgrading Program of UN Habitat. The analysis of the constitution and transformation of these three non-plotted neighborhoods revealed common strategies of appropriations and bargaining by urban residents and public authorities with the intermediation of traditional chiefs or " cheffocracy "(A. Ouédraogo, 2014) and civil society organizations.
|
2 |
La fabrication plurielle de centralités dans la périphérie de Constantine : le cas de la ville nouvelle Ali Mendjeli / The plural fabrication of centralities in the periphery of Constantine : the case of the new town Ali MendjeliLakehal, Ahcène 23 May 2013 (has links)
La ville de Constantine (Algérie) a connu depuis quelques décennies un étalement urbain considérable de ses périphéries urbanisées. Cet étalement a donné naissance à la Ville Nouvelle Ail Mendjeli qui constitue aujourd’hui, sans nul doute, l’un des principaux théâtres des dynamiques territoriales de la périphérie constantinoise. Créée ex nihilo, sa mise en place par les seules autorités locales a été difficile et il lui a fallu presque dix ans pour que son développement atteigne son rythme de croisière. Cette thèse analyse la fabrique de la Ville Nouvelle, puis les rôles respectifs des acteurs publics et privés dans l’évolution de sa centralité. Si l’impulsion de départ était bien le fait des responsables politiques, le système d’acteurs s’est rapidement complexifié, du fait des stratégies des commerçants et des pratiques des résidents, “citadins ordinaires”. Aujourd’hui, l’action combinée de tous ces acteurs fait que s’inventent à Ail Mendjeli de nouvelles formes d’urbanité. / The city of Constantine (Algeria) has been known for several decades a considerable urban sprawl of its urban peripheries. This urban sprawl has given birth to the New Town ALi Mendjeli. This is one of the man theaters of territorial dynamics of the periphery of Constantine. Creating its establishment only by the local authorities was difficults and it took nearly ten years to make its development reaches its cruising speed. This thesis analyzes the fabric of New Town, and the respective roles of public and private actors in the development of its centrality. If the impulse departure was indeed the work of the political responsables, relayed by urbain planners to their services, the actors’ system was rapidly complexified due to the tradors strategies and pratices of residents (ordinary city, today, the combined action of all these actors, have invented to “Ali Mendjeli” new froms of urbanity.
|
3 |
Quand l'aéroport devient ville : géographie d'une infrastructure paradoxale / When an airport becomes a city : geography of a paradoxical infrastructureDrevet-Démettre, Lucie-Emmanuelle 11 September 2015 (has links)
L’aéroport est un objet géographique protéiforme, caractérisé par son « obsolescence accélérée » (BANHAM, 1962). Depuis les années 1990, son ultime mutation s’articule autour d’un processus de diversification fonctionnelle engendré par l’injection d’activités nouvelles, parfois éloignées du transport aérien, dans l’objectif d’accroître les profits et la rentabilité de l’infrastructure dans un contexte de privatisation généralisée. Cette évolution concerne les plus grands hubs mondiaux, notamment Paris-CDG, quatrième aéroport du monde selon le trafic passagers international. Cette tendance, qui a donné naissance au concept opérationnel d’airport city, tel qu’il est désigné par les observateurs et opérateurs anglo-saxons, attise doublement la curiosité géographique. En premier lieu, parce qu’elle interroge la fonction première de l’infrastructure de transport qu’est l’aéroport, qui devient alors un objet spatial non identifié qu’il convient de redéfinir. En second lieu, parce que cette désignation d’airport city, traduite par les opérateurs francophones par ville aéroportuaire, interroge la ville et surtout ce qui fait la ville dans ses dimensions matérielle et idéelle, c’est-à-dire l’urbanité et la citadinité. Suffit-il d’injecter des fonctions urbaines dans un espace pour en faire de la ville ? La ville aéroportuaire n’est-elle qu’une ville fonctionnelle ? En s’efforçant d’évaluer la pertinence géographique de la notion d’airport city, cette thèse impose de faire de l’urbanité et de la citadinité des concepts opératoires afin de les confronter au terrain aéroportuaire. Elle s’efforce également de replacer l’aéroport au centre de l’étude géographique en proposant un ajustement de l’échelle d’observation à l’ensemble de la zone aéroportuaire, évitant ainsi la synecdoque particularisante réduisant l’aéroport au terminal. Dans l’évaluation de la citadinité, elle a également pour objectif de saisir les spatialités de l’ensemble de la société aéroportuaire (passagers, employés, accompagnants, SDF, etc.). / Airports are protean geographical objects characterized by their « accelerated obsolescence » (BANHAM, 1962). Since the 1990s, their final transformation has been structured around a process of functional diversification engendered by new activities, which are sometimes very different from air transport, in order to increase the infrastructures’ profits and profitability in a context of widespread privatization. The world’s largest hub airports are concerned by this evolution, especially the Paris-Charles-de-Gaulle airport, the world’s fourth busiest airport by international passenger traffic. This trend, which has given birth to the operational concept of airport city, as the Anglo-Saxon operators and observers call it, stirs up the geographical curiosity in two ways. Firstly, it questions the primary function of airports, which become unidentified spatial objects that need to be redefined. Secondly, the concept of airport city questions the city itself. Indeed, what makes a city a city on a material (urbanity) and conceptual (“citadinity”) level? Can a space with urban functions be considered as a city? Is the airport city only a functional city? By assessing the geographical relevance of the concept of airport city, this thesis aims at making the concepts of urbanity and “citadinity” operational concepts, so as to compare them with the airport ground. By adjusting the observation scale to the whole airport area, it also replaces the airport at the centre of the geographical study. Thus, the airport is not simply viewed as a terminal. Finally, this thesis aims at understanding the whole airport society’s spatiality (passengers, employees, accompanying people, homeless people…) by assessing the concept of “citadinity".
|
Page generated in 0.0678 seconds