• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 19
  • 8
  • 5
  • 3
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • Tagged with
  • 39
  • 39
  • 16
  • 13
  • 7
  • 7
  • 7
  • 6
  • 5
  • 5
  • 5
  • 5
  • 5
  • 5
  • 5
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
21

Three Essays on Polarization / 3 Essays on Polarization

Taptue, André-Marie 23 April 2018 (has links)
Cette thèse porte sur la comparaison de la polarisation dans les distributions de revenu et est organisée en quatre chapitres. L’importance d’étudier la polarisation provient des risques de tensions sociales qui peuvent survenir dans une économie polarisée en plus de l’effritement de sa classe moyenne et les conséquences néfastes sur le développement économique. Le premier chapitre procède à une revue des différents travaux qui traitent de la polarisation. Certains de ces travaux établissent les fondements pour la mesure de la polarisation et la distinction avec la mesure des inégalités tandis que d’autres analysent les différentes manières de considérer les distances et les disparités entre individus et la façon dont la polarisation peut être mesurée dans une perspective économique, sociale et socio-économique. Ce premier chapitre distingue cinq types de polarisation : la polarisation du revenu, la bi-polarisation, la polarisation sociale, la polarisation socio-économique et la polarisation multidimensionnelle. Le deuxième chapitre prend en compte les deux composantes de la polarisation que sont l’aliénation et l’identification pour développer une méthode de dominance stochastique en polarisation. Cette méthode est appliquée pour comparer la polarisation entre 16 pays et les USA pris comme pays de référence, en utilisant les données du Luxembourg Income Study (LIS). Certains pays comme le Danemark, la Norvège ou la Suisse affichent moins de polarisation que les USA tandis que les USA affichent moins de polarisation que l’Espagne, l’Italie et la Grèce. Le troisième chapitre considère uniquement la composante aliénation dans les indices de polarisation et développe une approche pour comparer la taille de la classe moyenne dans deux distributions de revenu. La comparaison des distributions de revenu est établie pour une classe d’indices de polarisation indépendants de la composante identification et dont le développement conduit à l’introduction de surfaces de dominance en aliénation. Une distribution possédant une grande surface de dominance en aliénation est plus concentrée dans les extrêmes et possède une classe moyenne de petite importance. Une application numérique permet de comparer l’effritement de la classe moyenne des distributions de revenus de 22 pays à l’aide des données du LIS. Il en ressort que les USA ont une classe moyenne plus importante que le Mexique et le Pérou mais moins importante que le reste des pays. Le quatrième et dernier chapitre s’intéresse à la dimension identification dans les indices de polarisation et dérive une classe d’indices pouvant être utilisés pour mesurer le degré d’homogénéité dans une distribution de revenu. Le développement aboutit à des courbes de dominance qui peuvent être utilisées pour déterminer si l’homogénéité ou le degré de similarité est plus élevé dans une distribution que dans une autre. Cette méthodologie est utilisée pour comparer l’homogénéité des distributions de revenus de 11 pays en utilisant les données du LIS. Cette application montre que les USA sont plus homogènes que le Mexique et le Pérou mais moins homogènes que tous les autres pays. / This thesis addresses the problem of polarization comparison and is organized in four chapters. A motivation to study polarization stems from the risk of social unrest that may arise in a polarized society along with the disappearance of its middle class and the negative consequences on the economic development. The first chapter reviews the basic conceptual foundations for the measurement of polarization, the origins of those foundations, how polarization is distinct from inequality and other ways of considering distances and differences across individuals, and how polarization can be measured in an economic, a social, and a hybrid socioeconomic perspective. It distinguishes five different types of polarization: income polarization, bi-polarization, social polarization, socio-economic polarization and multidimensional polarization. The second chapter develops a method of stochastic dominance in polarization accounting separately for the two basic components of polarization, namely alienation and identification. The methodology establishes a robust comparison of polarization based on the variations of alienation and identification thresholds and is applied to data from seventeen countries taking the USA as a benchmark to which are compared the other 16 countries. Data are drawn from the Luxembourg Income Study database. As a result, stochastic dominance can hold in either direction since some countries like Denmark, Norway or Switzerland stochastically dominate the USA and the USA stochastically dominates other countries like Spain, Italy or Greece. The third chapter shows how to compare the size of the middle class in income distributions using only the alienation component of polarization. We derive a class of polarization indices where the antagonism function is constant in identification. The comparison of distributions using an index from this class motivates the introduction of an alienation dominance surface, which is a function of an alienation threshold. We first prove that a distribution has a large alienation component in polarization compared to another if it always has a larger dominance surface regardless of the value of the alienation threshold. Then, we show that the distribution with a large dominance surface is more concentrated in the tails and has a smaller middle class than the other distribution. An empirical illustration with the distributions of twenty-two countries from the Luxembourg Income Study database shows that the USA has a higher middle class than Mexico and Peru and a smaller middle class than the rest of the countries. The fourth and last chapter develops a methodology to compare the degree of homogeneity of two income distributions using only the identification component of polarization. This development leads to identification dominance curves and derives first-order and higher-order stochastic dominance conditions. Dominance curves are used to determine whether identification, homogeneity, or similarity of individuals is greater in one distribution than in another for general classes of polarization indices and ranges of possible identification thresholds. Our methodology is illustrated by comparing pairs of distributions of eleven countries drawn from the Luxembourg Income Study database. This application shows that the USA is more homogeneous than Mexico and Peru and less homogeneous than the other countries.
22

Choix résidentiel de localisation et modes de vie urbains de familles de classe moyenne dans la Région Métropolitaine de Santiago au Chili / Residential Election of location and urban ways of life in familyes of middle-class of the Metropolitan Region of Santiago, Chile

Alvarez Rojas, Ana Maria 19 February 2013 (has links)
La thèse de doctorat explore, à travers une recherche qualitative de terrain, les fondements des élections résidentielles et les modes de vie résultants, chez des familles de classes moyennes en deux types de localisation dans la ville Santiago du Chili : central et péri urbaine. Les familles en localisation centrale habitaient dans des « condominios » horizontaux de la commune de Ñuñoa, tandis que les périurbains le faisaient dans des micro quartiers de l'ensemble résidentiel “Ciudad de Los Valles”, à Pudahuel rural. Le but a été d'identifier si l'élection par l'une ou l'autre localisation est précédée de l'adhésion à un mode de vie urbain spécifique, et si ces options donnent lieu à différentes pratiques par rapport aux sociabilités, aux mobilités et à la consommation. Les résultats démontrent que l'élection résidentielle constituerait le reflet plus ou moins conscient d'une conviction préalable sur ce qu'est une « bonne vie » dans la ville. L'actuel contexte de développement des villes, dont Santiago constitue un bon exemple, oblige donc à comprendre la mobilité et la permanence articulées de façons différentes selon l'expérience urbaine de l'habitant, dues en grande partie à la localisation et aux modes de vie que celles-ci induisent. Bien que nous ayons constaté qu'aucun des deux groupes est mobile dans le sens proposé par A. Bourdin (2004) les périurbains de l'échantillon seraient légèrement plus mobiles que les résidents en localisation centrale. Déjà leurs trajectoires résidentielles sont plus variées et complexes et leur disposition à la mobilité résidentielle beaucoup plus forte que dans le cas des habitants en localisation centrale. Ceux-ci n'ont aucun intérêt à abandonner la centralité et moins leur commune. Les deux groupes représentent alors une tension entre continuité et changement. Cela, non seulement dans des termes socio spatiaux, mais aussi, dans la manière où les changements dans la société chilienne s'expriment dans les actuels styles de vie. D'autre part, le caractère relatif attribué aux distances, qui s'exprime dans le fait que les deux groupes considèrent être dans une « localisation privilégiée », nous fait penser à la perception subjective des distances et à la distance même comme une représentation. Nonobstant, la mobilité périurbaine est légèrement plus centrée dans la reproduction de la vie quotidienne. Les résidents en localisation centrale soulignent, avant tout, la valeur de la fluidité, principe qu'ils étendent à leurs pratiques de consommation, où ils privilégient la liberté de choisir où, quand et quoi acheter. Cette accentuation de la liberté nous fait penser aussi à la possibilité « d'acheter du temps », aspiration qui marquerait une préférence particulière dans des segments de classes moyennes avec plus de capital culturel. Dans ce sens, les habitants en localisation centrale seraient une classe moyenne plus consolidée. Cela entretient une relation avec l'évolution historique de la commune et avec le poids qu'ont eu ces segments sociaux dans sa constitution. Sur ce point ce sont seulement les résidents en localisation centrale qui font des distinctions entre leur type de classe moyenne et celui d'autres groupes qui sont perçus comme des fractions en ascension. Ils se trouveraient dans les quartiers fermés des périphéries et au périurbain. Finalement le travail conclut que l'option par un certain lieu dans la ville, est le reflet de conceptions et de pratiques affirmées ou émergentes de relation avec les espaces urbains et avec ceux qui les fréquentent. Pour les périurbains : une ville fragmentée et éprouvée à partir d'une logique spatiale basée sur des fonctionnalités propres de leur classe sociale et leur cycle de vie, tandis que pour les centrales : une ville de contiguïtés et des bords / The thesis explores, through a qualitative research field, the foundations of residential elections and lifestyles resulting, among middle-class families, in two types of location in the city of Santiago de Chile: central and peri-urban location. Central location is understood for us as the location which is confined to the interior of the first ring of Communes and may be considered a consolidated urbanity area. These components, although they may be relatively similar in a particular social group, feed on the life history, on the process of social mobility and on the individual preferences of subjects, among other aspects. This conviction is activated when peoples make decisions about their location in the city based on the representation of lifestyle that it would be possible to reveal just in the chosen location. The results confirm changes in the sociability of proximity in both kinds of location, creating the neighborhood and the opportunity to cultivate a "neighborhood life", a key factor for the suburban residential choice. Despite of the ties to the neighborhood are less intense for the central location residents, it is seen however as a capital already acquired. The attachment and detachment, the identification and non-identification with the territory shows us different link ways of the inhabitants with the territory which is in a city in a continuous transformation process. The current context of city development, which Santiago is a good example, requires understanding mobility and stillness which are articulated differently because the urban experience of the inhabitant, largely due to the location and to the way of life that they lead. This is not only in terms of a socio-space point of view, but also in the way in which changes in Chilean society are expressed in current lifestyles. Moreover, the relative nature attributed to the distances, which is expressed in the fact that both groups consider to be in a "privileged position" makes us think about subjective perception of the distances and of the distance itself looks as a representation. Residents in central location emphasize, above all, the value of the fluidity, a principle that they extend to their consumption practices, where they prefer the freedom to choose where, when and what to buy. Also, the freedom accentuation reminds us of the opportunity to "buy time", an aspiration that would mark a particular preference in the middle class segments with more cultural capital. On this point, it is only the central location inhabitants who make distinctions between the kind of middle class and the other groups that are perceived as fractions in ascension. Finally, the paper concludes that the option for a particular place in the city is the reflection of conceptions and consolidated or emerging relationship practices with urban spaces and with those who frequent them. The chosen location is always a model city for the inhabitants; for the peri-urban ones is a fragmented city and it is proven from a spatial logic based on specific features of their social class and their cycle of life; while for the central inhabitants is a city of adjacencies and edges
23

Du processus de métropolisation à celui de la gentrification, l’exemple de deux villes nord-méditerranéennes : Barcelone et Marseille / From a metropolization process to gentrification, the example of two north-Mediterranean cities : Barcelona and Marseille.

Jourdan, Silvère 06 December 2013 (has links)
Les transformations économiques et sociales des sociétés anciennement industrielles ont contribué à la métamorphose des centres anciens de nombreuses villes. Des mouvements centripètes de capitaux et de population, se sont initiés et intensifiés ces dernières décennies. La périphérie des villes autrefois si attractive n’est plus le lieu privilégié d’un type de population qui lui préfère les centres anciens. Il s’agit de la gentrification. Barcelone et plus récemment Marseille n’ont pas échappé à cette dynamique. En s’appuyant sur des travaux pluridisciplinaires, cette thèse se propose tout d’abord de rappeler les définitions du processus, puis d’en saisir les étapes et les modalités sur le terrain. Or, cette étude nous amène à comprendre la gentrification comme un aspect de la métropolisation, dans ses dimensions économique, urbanistique, sociale, politique et culturelle. Depuis les années 1990, quels sont les indices nous permettant d’affirmer qu’un « retour en ville » est en marche ? Une approche quantitative basée sur un important corpus statistique et la confrontation de ces résultats statistiques à des données plus qualitatives nous permettent de répondre à cette question, tout en révélant une réalité idiosyncratique qui interroge la théorie. Enfin, les modes et les rythmes de développement d’un processus qui ne se limite plus aux quartiers anciens et centraux mais qui par capillarité se répand dans les faubourgs laissent apparaître, dans ces deux villes nord-méditerranéennes, non pas un processus de gentrification mais des processus différenciés. / Economic and social changes of old industrial societies have contributed to the transformation of the downtown of many cities. The centripetal flow of capital and population has initiated and intensified in recent decades. The suburbs of cities, initially so attractive, seems to decline for a new type of population who prefers the downtown way of life. This is gentrification. Barcelona, and most recently Marseille, have not escaped this dynamic. Firstly, based on interdisciplinary works, this thesis proposes to record the definition of the process and to grasp the steps and procedures in the field. However, this study leads us to understand the gentrification as an aspect of metropolization, in its economic, urban, social, political and cultural dimensions. Since the 1990s, what have the changes been, that allow us to affirm that "a back to the city" is running? A quantitative approach based on an extensive statistical corpus and the confrontation of these statistical results of the qualitative data, we can answer this question, while revealing an idiosyncratic reality that questions the theory. Finally, the modes and rates of development of a process that is no longer confined to the old and central areas but spreads by capillary action in the inner-suburbs, demonstrates in both north -Mediterranean cities, that there is not one process of gentrification but differentiated processes.
24

Migration, réseaux transnationaux et identités locales : le cas des Colombiens à New York

Magnan Penuela, Marion 08 December 2009 (has links) (PDF)
A partir d'une ethnographie de la mobilité des travailleurs colombiens originaires de classes moyennes urbaines, cette recherche explore les recompositions spatiales, sociales et d'entraide, à la lumière d'une mondialisation qui prône la flexibilité tout en limitant la mobilité de certains. Les Colombiens font parti du groupe des indésirables au niveau de la mobilité internationale et passent par des formes de contournement et de dénationalisation; mais ils sont bien placés au sein de l'échelle des migrants aux Etats-Unis où ils reconstruisent des identités positives. Cette approche contribue aux études sur les latinos aux Etats-Unis en y positionnant le groupe des Colombiens qui bien que numériquement important est aujourd'hui invisible, mais aussi au débat sur le rôle des réseaux sociaux dans les mobilités. Ces migrants n'utilisent les réseaux d'origine nationale que comme une aide parmi d'autres et la méfiance joue un rôle récurrent dans les liens qu'ils développent. L'approche multi sites incluant le pays d'origine a permis de mieux interpréter les stratégies des personnes qui se construisent au sein d'un seul champ social. L'étude rend compte de la remise en question des hiérarchies et du rôle des femmes au sein des relations transnationales. Enfin, ce travail questionne la fonction de la ville globale et des quartiers multi ethniques non ségrégués dans l'accueil des migrants. En effet, loin des schémas des quartiers ethniques isolés, les Colombiens ont construit différents «espaces colombiens» dont Jackson Heights, dans le Queens, serait un nœud essentiel leur donnant accès à un capital social au niveau du «Grand New York», mais aussi de certains réseaux transnationaux.
25

Choix résidentiel de localisation et modes de vie urbains de familles de classe moyenne dans la Région Métropolitaine de Santiago au Chili

Alvarez Rojas, Ana Maria 19 February 2013 (has links) (PDF)
La thèse de doctorat explore, à travers une recherche qualitative de terrain, les fondements des élections résidentielles et les modes de vie résultants, chez des familles de classes moyennes en deux types de localisation dans la ville Santiago du Chili : central et péri urbaine. Les familles en localisation centrale habitaient dans des " condominios " horizontaux de la commune de Ñuñoa, tandis que les périurbains le faisaient dans des micro quartiers de l'ensemble résidentiel "Ciudad de Los Valles", à Pudahuel rural. Le but a été d'identifier si l'élection par l'une ou l'autre localisation est précédée de l'adhésion à un mode de vie urbain spécifique, et si ces options donnent lieu à différentes pratiques par rapport aux sociabilités, aux mobilités et à la consommation. Les résultats démontrent que l'élection résidentielle constituerait le reflet plus ou moins conscient d'une conviction préalable sur ce qu'est une " bonne vie " dans la ville. L'actuel contexte de développement des villes, dont Santiago constitue un bon exemple, oblige donc à comprendre la mobilité et la permanence articulées de façons différentes selon l'expérience urbaine de l'habitant, dues en grande partie à la localisation et aux modes de vie que celles-ci induisent. Bien que nous ayons constaté qu'aucun des deux groupes est mobile dans le sens proposé par A. Bourdin (2004) les périurbains de l'échantillon seraient légèrement plus mobiles que les résidents en localisation centrale. Déjà leurs trajectoires résidentielles sont plus variées et complexes et leur disposition à la mobilité résidentielle beaucoup plus forte que dans le cas des habitants en localisation centrale. Ceux-ci n'ont aucun intérêt à abandonner la centralité et moins leur commune. Les deux groupes représentent alors une tension entre continuité et changement. Cela, non seulement dans des termes socio spatiaux, mais aussi, dans la manière où les changements dans la société chilienne s'expriment dans les actuels styles de vie. D'autre part, le caractère relatif attribué aux distances, qui s'exprime dans le fait que les deux groupes considèrent être dans une " localisation privilégiée ", nous fait penser à la perception subjective des distances et à la distance même comme une représentation. Nonobstant, la mobilité périurbaine est légèrement plus centrée dans la reproduction de la vie quotidienne. Les résidents en localisation centrale soulignent, avant tout, la valeur de la fluidité, principe qu'ils étendent à leurs pratiques de consommation, où ils privilégient la liberté de choisir où, quand et quoi acheter. Cette accentuation de la liberté nous fait penser aussi à la possibilité " d'acheter du temps ", aspiration qui marquerait une préférence particulière dans des segments de classes moyennes avec plus de capital culturel. Dans ce sens, les habitants en localisation centrale seraient une classe moyenne plus consolidée. Cela entretient une relation avec l'évolution historique de la commune et avec le poids qu'ont eu ces segments sociaux dans sa constitution. Sur ce point ce sont seulement les résidents en localisation centrale qui font des distinctions entre leur type de classe moyenne et celui d'autres groupes qui sont perçus comme des fractions en ascension. Ils se trouveraient dans les quartiers fermés des périphéries et au périurbain. Finalement le travail conclut que l'option par un certain lieu dans la ville, est le reflet de conceptions et de pratiques affirmées ou émergentes de relation avec les espaces urbains et avec ceux qui les fréquentent. Pour les périurbains : une ville fragmentée et éprouvée à partir d'une logique spatiale basée sur des fonctionnalités propres de leur classe sociale et leur cycle de vie, tandis que pour les centrales : une ville de contiguïtés et des bords
26

Habiter et consommer le logement social : une approche stratégique de l'habiter des classes populaires et moyennes sous contraintes de pouvoir d'achat / Living and consume social housing : a strategic approach to inhabit the working and middle classes under constraints of purchasing power

Parise, Fanny 02 February 2015 (has links)
En 2014, quel est le « sens de l’habiter »? L’évolution de la législation française engendre un processus de marchandisation du logement social, déjà amorcé. « Grands ensembliers » et professionnels du logement s’associent pour développer une nouvelle offre d’habitat social à destination des classes moyennes intermédiaires. La montée des classes moyennes mondiales et la crise économique produit des modes de consommer différenciés et une demande de logements prenant en considération de nouvelles tendances sociétales. Le regain d’intérêt depuis les années 2000 pour l’habitat alternatif (notamment le cohousing), positionne l’innovation dans l’habitat dans une démarche de co-construction (constructeur, architecte, sociologue). Ces effets de contexte s’inscrivent dans une démarche compréhensive de la diversité des pratiques habitants des classes moyennes. L’hétérogénéité de ce groupe social, à travers des modes de vie pluriels, illustre le déploiement de stratégies et de choix résidentiels qui rendent compte d’un rapport à l’autre singulier, d’un rapport au monde spécifique ; dont les « grands ensembliers » s’essaient à en saisir le sens et la complexité. / In 2014, what is the "sense of living"? The evolution of French legislation creates a social housing commodification process already begun. "Large contractors" and housing professionals join forces to develop a new offer of social housing to intermediate middle class. The rise of the global middle class and the economic crisis produces differentiated patterns of consumption and housing demand considering new societal trends. The renewed interest since the 2000s for alternative housing (including cohousing) positions innovation in housing in a co-construction approach (builder, architect, sociologist). These context effects are part of a comprehensive approach to the diversity of the inhabitants of the middle class practices. The heterogeneity of this social group, through plural lifestyles, illustrates the deployment strategies and residential choices that reflect a singular relative to each other, a report to the specific world; whose "big contractors" is trying to grasp the meaning and complexity.
27

Neurasthénie sous influence? : l'appropriation d'une maladie «moderne» par les classes moyennes du Viêt Nam colonial (1925-1945)

Blanchette, Gisèle 08 1900 (has links)
Au tournant du XXe siècle, la neurasthénie – ou épuisement nerveux – est devenue une maladie populaire en Occident et jusqu’au Japon en raison de son association avec la modernité. De nombreux rapprochements ont été faits entre ce diagnostic introduit en 1869 aux États-Unis et certaines maladies contemporaines comme la dépression, le syndrome de fatigue chronique, l’épuisement professionnel et toute la panoplie des maladies causées par le stress. Les transformations socioculturelles qu’a connues le Viêt Nam sous colonisation, principalement au cours des décennies 1920 et 1930, ont été propices à la dissémination du langage des nerfs et à l’appropriation du diagnostic de neurasthénie. Ce mémoire de maîtrise en histoire se penche sur les transformations sociales survenues sous le gouvernement colonial français, dont l’urbanisation et l’instruction publique, au milieu desquelles ont émergé les nouvelles classes moyennes urbaines qui ont adopté le diagnostic de neurasthénie. À partir de la presse vietnamienne de la période, ce travail met l’accent sur l’appropriation, les causes et les traitements de la maladie. Utilisant une approche comparant la neurasthénie en Occident, au Japon et en Chine, pour ensuite présenter son entrée au Viêt Nam, il montre que la domination et donc la subalternité ont compliqué l’accès des colonisés au diagnostic de la maladie moderne neurasthénie, de même qu’à la modernité. Il fournit toutefois un éclairage sur les débuts de l’histoire du diagnostic, encore utilisé de nos jours au Viêt Nam, d’une maladie appelée « la maladie de l’époque ». / At the turn of the 20th century, the diagnostic term neurasthenia – or nervous exhaustion coined by American neurologist George Miller Beard in 1869 – was associated with modern civilization. Hence, the term rapidly spread to most Western countries and as far as Japan. Our contemporary language of stress, burn-out, depression and chronic fatigue syndrome has a history that goes back to the birth of the term neurasthenia. As Vietnam underwent deep sociocultural transformations during the French colonial era, especially during the 1920s and 1930s, life conditions became increasingly conducive to the dissemination of the language of nerves and to the appropriation of the term neurasthenia by middle class Vietnamese. This Master’s thesis on the early history of neurasthenia in Vietnam looks into the social transformations effected by the French colonial government, mainly urbanization and public education, which lead to the emergence of a new vietnamese urban middle class. Based on the vietnamese press of the period, it analyzes the appropriation of the diagnostic term neurasthenia by the Vietnamese, the causes to which they attributed neurasthenia, as well as the main treatments proposed by Vietnamese doctors. After comparing how neurasthenia was appropriated in a few Western countries, as well as in Japan and China, and then showing its appropriation in Vietnam, it shows that colonized status meant a somehow limited access to the “modern” disease neurasthenia, somehow similar to the access to “modernity”, due to political domination. The thesis then sheds light on the early history of a diagnosis still used nowadays in Vietnam, of a disease still called there “the disease of our time”.
28

Habiter et consommer le logement social : une approche stratégique de l'habiter des classes populaires et moyennes sous contraintes de pouvoir d'achat / Living and consume social housing : a strategic approach to inhabit the working and middle classes under constraints of purchasing power

Parise, Fanny 02 February 2015 (has links)
En 2014, quel est le « sens de l’habiter »? L’évolution de la législation française engendre un processus de marchandisation du logement social, déjà amorcé. « Grands ensembliers » et professionnels du logement s’associent pour développer une nouvelle offre d’habitat social à destination des classes moyennes intermédiaires. La montée des classes moyennes mondiales et la crise économique produit des modes de consommer différenciés et une demande de logements prenant en considération de nouvelles tendances sociétales. Le regain d’intérêt depuis les années 2000 pour l’habitat alternatif (notamment le cohousing), positionne l’innovation dans l’habitat dans une démarche de co-construction (constructeur, architecte, sociologue). Ces effets de contexte s’inscrivent dans une démarche compréhensive de la diversité des pratiques habitants des classes moyennes. L’hétérogénéité de ce groupe social, à travers des modes de vie pluriels, illustre le déploiement de stratégies et de choix résidentiels qui rendent compte d’un rapport à l’autre singulier, d’un rapport au monde spécifique ; dont les « grands ensembliers » s’essaient à en saisir le sens et la complexité. / In 2014, what is the "sense of living"? The evolution of French legislation creates a social housing commodification process already begun. "Large contractors" and housing professionals join forces to develop a new offer of social housing to intermediate middle class. The rise of the global middle class and the economic crisis produces differentiated patterns of consumption and housing demand considering new societal trends. The renewed interest since the 2000s for alternative housing (including cohousing) positions innovation in housing in a co-construction approach (builder, architect, sociologist). These context effects are part of a comprehensive approach to the diversity of the inhabitants of the middle class practices. The heterogeneity of this social group, through plural lifestyles, illustrates the deployment strategies and residential choices that reflect a singular relative to each other, a report to the specific world; whose "big contractors" is trying to grasp the meaning and complexity.
29

Une ville moyenne pour des classes moyennes? : discours et acteurs de la fabrique urbaine : une étude du cas de Johannesburg, un détour comparatif par New Delhi / An average city for the middle class? : urban factory discourse and actors : the case study of Johannesburg (with a Detour in New Delhi)

Lévy, Karen 19 October 2018 (has links)
Les politiques urbaines de « reconstruction » post-apartheid de ces dernières décennies n’ont pas permis de réduire les injustices spatiales du Gauteng et de Johannesburg en particulier. Sous l’impulsion des acteurs privés, les résidences fermées d’entrée de gamme, symbole de l’ascension sociale des classes moyennes, diffusent de nouvelles formes de relégation et de fragmentation qui questionnent fortement le lien social, l’étalement et la mobilité croissante. Le peu d’investigations menées sur cette ville « moyenne », qui se veut synonyme de progrès et de modernité, offre l’opportunité de mobiliser une réflexion nouvelle sur les interrelations qui existent entre production de la ville, pratiques et territoires. Loin d’être monolithique, le logement d’entrée de gamme s’est développé à travers maints arrangements institutionnels particuliers et géographiquement situés. Le rôle des acteurs privés impliqués dans la gouvernance urbaine, souvent méconnu et rarement étudié, est devenu la clé de voûte des transformations contemporaines de la ville. L’originalité de ce travail a été de révéler les principes de constitution de savoirs spécialisés et spatialisés, qui éclairent le processus de codification des pratiques et donc la naissance de l’urbanisme sécuritaire institutionnalisé au sein de la métropole.Le détour comparatif avec Delhi a été l’occasion de valider que ces résultats avaient une portée générale cumulable, tout en délocalisant le regard. / The post-apartheid urban policies of the last decades aiming at “rebuilding” the nation, have not led to reducing spatial injustice in Gauteng, and Johannesburg in particular. Spurred on by private actors, bottom-of-the-range closed residences, which symbolise the upward social mobility of the middle class, spread new forms of relegation and fragmentation, thereby challenging social links, urban sprawl and growing mobility. The little research carried out on this “average” city, which is meant to be synonymous with progress and modernity, is an opportunity to develop new thoughts on existing interrelations between urban production, practices and territories.Far from being monolithic, bottom-of-the-range housing is being developed through many specific and geographically located institutional arrangements. The role played by private actors involved in urban governance, which is often largely unknown and rarely being studied, has become the keystone of the city’s contemporary transformations. The novelty behind this research work is that it reveals the principles of what constitutes specialised and spatialized expertise, thereby shedding light on the codification process of practices and, as such, the birth of institutionalised security town planning within the metropolis.Comparing Johannesburg with Delhi was an opportunity to validate the fact that these results could be significantly drawn concurrently, while studying two different sites
30

Classes moyennes éthiopiennes : étude empirique d'une assignation catégorielle incertaine. / Ethiopian Middle Classes : an Empirical Study of an Uncertain and Projected Category

Nallet, Clélie 26 March 2015 (has links)
Au cours des années 2010, les « classes moyennes africaines » sont progressivement devenues une référence catégorielle des sphères économiques et politiques internationales. La catégorie, associée systématiquement à des corrélations positives non validées de développement économique et politique, fait l'objet de divers travaux d'identification et de typification de la part d'acteurs extérieurs (organisations internationales de développement, cabinets de conseil en investissement, etc.). Si ces derniers n'hésitent pas à affirmer l'émergence de « classes moyennes africaines », nous ne pouvons que souligner le caractère incantatoire de telles affirmations, qui relèvent plus d'un « jeu de fabricants » visant à dessiner un monde en « émergence » que de validations empiriques probantes.Ce travail de thèse se base sur un pari : user d’une affectation catégorielle particulièrement incertaine « classes moyennes africaines » afin d’élaborer une méthodologie permettant d’identifier des mutations sociales structurelles sous-jacentes en Éthiopie. Par une étude empirique de l'espace social intermédiaire d'Addis-Abeba, il s'agit de soumettre ces mutations à analyse pour en comprendre les fondements, les formes et processus de constitution et les impacts potentiels sur la société et le politique du pays / Since the year 2010, the term “African Middle Classes” has increasingly become a categorical reference in the international economic and political arena. This category, which has systematically been associated with a positive but unverified correlation of economic and political development, represents the object of diverse identification and typification projects by external actors (such as international development organizations, investment consultancy firms etc.). While the latter do not hesitate to affirm the emergence of the phenomenon of “African Middle Classes”, we cannot but underline the incantatory character of these affirmations. The emergence is more linked to a “producers’ game”, inclined to sketch out an « emerging world », than to empirical evidence.This doctoral research is based on the challenging task of using the particularly elusive and projected category of the « African Middle Classes » to develop a methodology that helps to identify the structural social changes that are shaping Ethiopia nowadays. Grounded in an empirical case study of the intermediate social space in Addis Ababa, this work aims to analyse the foundations, forms and construction processes, as well as the potential impact that these changes have on the Ethiopian society and the political system

Page generated in 0.0703 seconds