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Cognitive, behavioral and familial associations of reading acquisition and academic achievement : a population-based longitudinal study from kindergarten to middle school / Facteurs cognitifs, comportementaux et familiaux associés à l'acquisition de la lecture et à la réussite scolaire : une étude longitudinale de la maternelle au collège dans la population généraleCosta, Hugo Câmara 28 November 2014 (has links)
Les études longitudinales en milieu scolaire débutant en maternelle permettent une analyse des facteurs propres à l'enfant et à son environnement impliqués dans le développement de la lecture et de la réussite scolaire. Cependant, les études visant à analyser l'influence longitudinale de ces facteurs dès l'école maternelle restent exceptionnelles en France. Une étude épidémiologique initiée en 2001 dans la Communauté Urbaine de Creusot Montceau (Saône-et-Loire, France) avait comme objectif l'examen des contributions des facteurs propres à l'enfant et des variables environnementales dans l'acquisition de la lecture et la réussite scolaire dès la maternelle (3-6 ans) jusqu'au milieu de l'école élémentaire (CE2, 8-9 ans). Le travail de thèse présenté a permis le prolongement de la période de recueil de donnés jusqu'à la fin du collège (3ème, 14-15 ans) représentant une période de suivi de 10 ans dans la population générale. L'objectif principal de ce travail est d'identifier les facteurs propres à l'enfant (cognitifs, académiques et comportementaux) et des variables environnementales (facteurs sociodémographiques et caractéristiques familiales) dans le développement de la lecture à la fin de l'école primaire (CM2) et la réussite scolaire à la fin du collège (3ème). Les échantillons comprenaient 829 enfant inscrits en Grande Section de Maternelle pendant l'année scolaire 2001-2001 (Cohorte 1, 90% de l'échantillon initial) suivis jusqu'à la fin du collège (année scolaire 2010-2011) et 812 enfants de Grande Section de Maternelle durant l'année 2003-2004 (Cohorte 3) suivis jusqu'à la fin de l'école élémentaire (Cours Moyen 2, année scolaire 2008-2009). En Grande Section de Maternelle, le recueil de données a compris l'évaluation des compétences cognitives, académiques et comportementales des enfants, ainsi que le recueil des informations concernant le contexte familial. Les mesures de réussite scolaire ont compris les résultats des enfants dans les évaluations nationales réalisées à la fin du collège pour la Cohorte 1, (Diplôme National du Brevet) et les performances des enfants dans une mesure standardisée de lecture de mots à la fin de l'école élémentaire pour la Cohorte 3 (ODEDYS, Jacquier-Roux, Valdois & Zorman, 2002). Les compétences de traitement phonologique, la connaissance de lettres et le comportement attentif étaient les prédicteurs le plus significatifs de la lecture de mots au Cours Moyen 2. Le signalement par les parents d'antécédents familiaux de difficultés de lecture était associé simultanément avec des difficultés de lecture et le comportement inattentif à la fin de l'école élémentaire. En 3ème année du collège, les compétences de langage oral, la connaissance de lettres, la mémoire verbal à court terme, le raisonnement perceptif (facteur non-verbal) et le comportement attentif des enfants en maternelle, ainsi que le niveau d'éducation des parents et le type de famille, ont prédit significativement la mesure de réussite scolaire générale à la fin du collège. En outre, les résultats ont montré l'influence de plusieurs caractéristiques familiales dont la nationalité du père, le mode de garde avant la scolarisation, les rituels d'endormissement et les antécédents familiaux de difficultés de lecture. Ces caractéristiques renvoient à des facteurs qui mettent un enfant en risque d'échec scolaire à la fin du collège. Ce travail contribue à la littérature scientifique existante concernant les facteurs propres à l'enfant et à son environnent familial liés à l'acquisition de la lecture et à la réussite scolaire. Les résultats permettent l'identification des facteurs familiaux mettant un enfant à risque d'échec scolaire. Il ont des importantes implications pour repérer le plus précocement possible les enfants à risque de développer des difficultés de lecture et d'échec scolaire et pour mettre en place des programmes d'intervention adéquats à ses difficultés dès le début des trajectoires académiques de l'enfant. / Longitudinal studies starting during kindergarten provide an appropriate method to investigate the child- and environmental-level factors that account for children's reading and academic achievement later in their educational trajectories. In France, studies designed to follow-up children longitudinally from kindergarten onwards remain scarce. An epidemiological study started in 2001 in the Urban Community of Creusot Montceau (Saône-et-Loire, France) sought initially to identify the factors associated with children's reading acquisition and academic achievement from preschool (3-6 years) to the middle of elementary school (Grade 3, 8-9 years). The PhD project reported here aimed to extend the original design of data collection to the end of middle school (Grade 9, 14-15 years) spanning a 10-year follow-up period in the general population. This work aimed to investigate the specific contributions of child-level factors (cognitive-academic skills, behavior problems) and environment-level factors (sociodemographic and family characteristics) for children's subsequent reading acquisition at the end of elementary school (Grade 5), as well as academic achievement at the end of middle school (Grade 9). The samples of analysis comprised 829 kindergarteners in the 2001-2002 school year (Cohort 1, 90% of the initial sample) followed through the end of middle school (Cohort 1, 2010-2011 school year) and 812 kindergarteners in the 2003-2004 school year (Cohort 3), from which a sub-sample of 154 participants was followed through the end of elementary school (2008-2009 school year). At kindergarten, assessment included measures of children's cognitive-academic and behavioral skills, as well as family background characteristics. Outcome measures were composed of children's results in the national evaluations performed at the end of middle school for Cohort 1 ("Diplôme National du Brevet") and of children's scores in standardized measures of word reading achievement at the end of elementary school for Cohort 3 (ODEDYS, Jacquier-Roux, Valdois & Zorman, 2002). The results indicated that children's phonological processing skills, letter knowledge and attentive behavior were the most robust predictors of word reading achievement at Grade 5. In addition, parental reports of familial antecedents of reading difficulties also contributed to predict word reading at Grade 5 and were specifically associated with both reading difficulties and inattention behavior at this grade level. At Grade 9, children's oral language skills, letter knowledge, short-term verbal memory, perceptual reasoning (non-verbal cognitive ability) and attentive behavior at kindergarten predicted significantly the outcome measure of general academic achievement at Grade 9, together with parental educational level and family structure. Moreover, results indicated the influence of several family characteristics referring to father's nationality, type of early childcare, language-based bedtime routines and familial antecedents of reading difficulties as risk factors for children's subsequent academic underachievement. The present work contributes to the extant literature regarding the child- and family-level factors associated with subsequent reading acquisition and academic achievement from kindergarten to elementary and middle school. Importantly, these results allowed the identification of novel familial risk factors that influence negatively children's subsequent academic trajectories. These findings have important implications regarding the child and family factors that should be targeted during kindergarten in order to prevent children's subsequent reading and academic difficulties and to promote adequate intervention strategies early in children's educational trajectories.
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Canonicité de la Conférence des évêques / Canonicity of the Conference of bishopsMalonga Diawara-Doré, Charlemagne Didace 12 September 2012 (has links)
Comme son titre l’indique, la présente thèse porte sur la canonicité de la Conférence des évêques. Elle vise à réfléchir au degré d’autorité decette nouvelle institution spécifiquement latine. La Conférence des évêques est devenue un organe permanent, alors que le Synode desévêques né en 1965 sous le pontificat de Paul VI n’a pas reçu cette caractéristique. La Conférence des évêques est-elle une expression de lacollégialité épiscopale ? Le Concile Vatican II (1962-1965) l’a admise comme l’une des composantes de cette collégialité. Vatican II l’aconsacrée et institutionnalisée (Constitution Lumen Gentium et Décret Christus Dominus), mais sans parvenir à lever toutes les questionsliées à son autorité et à sa juridiction. Le Synode des évêques de 1969, dont le thème annoncé était précisément la collégialité vécue, a aussiabordé la question des Conférences épiscopales. À cette Assemblée synodale, le débat a concerné principalement les moyens à mettre enoeuvre pour réaliser une coopération réelle et efficace entre Rome et les Conférences épiscopales et pour garantir une meilleure autonomie àces Conférences, sans pour autant entraver la liberté du Pape, ni porter atteinte à l’autorité de l’évêque diocésain. Il s’en est suivi une plusgrande détermination des principes qui régissent d’une part les relations entre les Conférences épiscopales et Siège apostolique, et d’autrepart les liens des Conférences épiscopales entre elles.Mais ce débat n’a toujours pas été tout à fait dirimé, surtout quant à l’autorité magistérielle de la Conférence des évêques. La qualificationjuridique en 1983 par les soins de la codification latine semble n’avoir pas suffi. Témoigne de ce malaise persistant le Synode des évêques de1985. Celui-ci a formellement demandé une réévaluation de l’institution de la Conférence des évêques : « Puisque les Conférencesépiscopales sont particulièrement utiles, voire nécessaires dans le travail pastoral actuel de l’Église, on souhaite l’étude de leur « status »théologique pour qu’en particulier la question de leur autorité doctrinale soit plus clairement et plus profondément explicitée, compte tenude ce qui est écrit dans le décret conciliaire Christus Dominus n° 38 et dans le Code de droit canonique, can. 447 et 753 ». Cela aoccasionné deux efforts institutionnels, l’un consultatif (L’Instrumentum laboris de 1987 de la Congrégation pour les évêques), l’autre décisionnel (le Motu proprio Apostolos suos de 1998). Dans cette dernière norme de requalification théologique et juridique, le Pape Jean-Paul II réaffirme de manière plus décisive la spécificité de la Conférence des évêques. Ce vaste dossier peut sembler redondant et lancinant. Les chercheurs peuvent constater que le problème de l’autorité de la Conférence des évêques s’avère encore difficile à trancher. En effet, les principaux paramètres de l’édifice ecclésial ne sont-ils pas profondément interrogés ? / As it is suggested within the title, the present thesis focuses on the canonicity of the Conference of bishops. It aims to reflect the degree ofauthority of this new specifically Latin Institution. The bishops Conference has become a permanent body, while the Synod of bishops whichwas born in 1965, under Pope Paul VI did not receive this feature. Is the Conference of bishops an expression of episcopal collegiality? TheSecond Vatican Council (1962-1965) was admitted as a component of this collegiality. Vatican II was consecrated and institutionalized(Constitution Lumen Gentium and Decree Christus Dominus), but failed to raise any issue relating to its authority and jurisdiction. The 1969Synod of bishops, whose theme was announced, more precisely lived collegiality, also addressed the question of episcopal conferences. Atthe Synod Assembly, the debate has mainly concerned the means to implement in order to achieve a real and effective cooperation betweenRome and the bishops' conferences, and to ensure greater autonomy to these conferences, without impeding the freedom of the Pope, orundermining the authority of the diocesan bishop. There ensued a greater commitment to the principles which govern, on the one hand, therelationship between the Episcopal Conferences and the Apostolic See, and on the other hand, the links between the different episcopalConferences.But that debate has still not been completely invalidated, especially as it refers to the teaching authority of the Conference of bishops. Thejuridical qualification, in 1983, through the efforts of the latin codification seems to have been insufficient.The Synod of Bishops, in 1985, demonstrates this persistent discomfort. It has formally requested a reassessment of the institution of theConference of bishops: « Since the Episcopal Conferences are particularly useful, even necessary in the current pastoral work of theChurch, we want to study their theological " status " so that in particular the issue of their doctrinal authority would be more clearly anddeeply explained, taking into account what is written in the conciliar Decree Christus Dominus, item N° 38 and in the Code of Canon Law,can. 447 and 753 ». This situation derived to two institutional efforts: an advisory one (The Instrumentum laboris of 1987 of theCongregation for bishops), then another one, a decision (the Motu proprio Apostolos suos 1998). In this last theological standard and juridicalrequalification, Pope John Paul II reaffirms, more decisively, the specificity of the Conference of bishops. This extensive file may seem to beredundant and haunting. Researchers can notice that the problem of authority of the Conference of bishops remains difficult to determine. Infact, are the main parameters of the ecclesial structure not deeply questioned ?
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Les écoles d' horlogerie de Besançon : une contribution décisive au développement industriel local et régional (1793-1974) / The Besancon watchmaking schoolsBriselance, Claude 28 October 2015 (has links)
L’Histoire des écoles d’horlogerie de Besançon est inhérente à la naissance et à la continuité d’une industrie spécifique très localisée sur un territoire. Avec elles nous partons de l’ère « proto-industrielle » qui plonge ses racines dans les idéaux révolutionnaires de 1793 pour aboutir aux bouleversements technologiques de l’électronique et du « quartz » des années 1970… S’inscrivant sur la longue durée, trois « écoles » vont se succéder. Pour répondre aux attentes d’une industrie horlogère qui doit constamment faire face aux évolutions techniques, chacune à sa manière, va innover pour constituer un « corpus » original de formation qui n’est pas sans bousculer les rites et usages du temps. Si les deux premières « écoles » eurent une durée de vie limitée, la dernière entité, née en 1861 de la volonté municipale, va pendant plus d’un siècle, accompagner toute une ville (et sa région) dans sa réussite industrielle. Dès sa création, et au fur et à mesure des adaptations qu’elle a su mettre en place, par la qualité et la spécificité des formations dispensées, elle va irriguer de ses élèves toute une industrie toujours à l’affût de personnels qualifiés. Au plan national elle va diffuser le nom de Besançon comme « capitale française de l’horlogerie » en formant nombre d’horlogers-rhabilleurs tenant boutiques et autres ateliers de réparation par tout le territoire… Elle va servir de référence pour implanter dans la Cité des laboratoires de recherche et d’enseignement supérieur : un Observatoire chronométrique, une École d’ingénieurs, un Centre d’études horlogères et de développement industriel (Cétéhor)… Elle va contribuer à la diversification industrielle de la ville dans des domaines connexes à l’horlogerie, notamment dans le découpage, la micromécanique, l’appareillage et les microtechniques… Nationalisée en 1891, elle fait dès lors partie de la petite élite des Écoles Nationales Professionnelles (par assimilation), qui vont marquer le développement industriel du Pays. En 1933, quand elle intègre ses nouveaux locaux, par le nombre et l’originalité de ses filières (de l’ouvrier qualifié à l’ingénieur), par sa dotation en matériels modernes, elle est signalée comme étant le « premier établissement de l’enseignement technique » en France. Le cheminement de cette dernière école fait aussi ressortir une histoire « humaine », « prosopographique », qui met en exergue les nombreux anciens élèves qui se sont lancés avec grande réussite dans la création d’entreprises. Restés fidèles à leur école, ils ont contribué au renom et au développement de la richesse économique de la cité et de sa région… Avec ces écoles d’horlogerie, on aborde enfin l’histoire de l’Enseignement Technique en France. Pour répondre à la demande d’une industrie horlogère en pleine croissance qui déplorait les carences de l’apprentissage en atelier, elles ont été pionnières en ouvrant la voie de « la scolarisation » de la formation professionnelle. Par leurs innovations pédagogiques, et soutenues par les Anciens Élèves, elles ont su établir un lien « École-Entreprise » des plus fructueux qui marque encore la mémoire collective des Bisontins…En 1974 elle perd toute référence à l’horlogerie pour devenir le Lycée Jules Haag. Le temps de l’histoire est désormais advenu pour tenter de comprendre ce qui a fait la force et la réussite de ces « Écoles d’horlogerie » dans leur participation active, sur la durée, à la prospérité économique et industrielle d’une ville et de sa région… / The history of the watchmaking schools in Besançon is part of the birth and continuous development of a specific industry in a very limited sector of the French territory. When studying those schools we start at the « protoindustrial » time with its roots in the revolutionary ideals of 1793 and end up with the technological upheavals of electronics and the « quartz » technology in the 1970s. Three « schools » followed one another over the long term. Each school aimed at satisfying the demands of a watchmakng industry confronted to rapidly changing technical evolutions ; so it innovated in its own way by creating an original « corpus » in the students training and most of the time upset the practices and common ideas of the time. If the first two « schools » had a limited lifespan, the last one created in 1861 by the town council itself has been supporting the industrial growth of the city and the surrounding region. Since its foundation it has stuck to the industrial reality by placing the emphasis on high standards and opening new specific branches whenever necessary, thus answering the needs of firms always looking for highly qualified staff. For a large number of French people Besançon became the « capital town of the watchmaking industry » thanks to the shops or repair workshops kept by Besançon-trained former students all over France… It served as a background to set up research and university laboratories in the city : Observatoire Chronométrique, Ecole d’Ingénieurs, Centre d’Etudes Horlogères et de Développement Industriel (Cétéhor)… It contributed to the industrial diversification of the town in fields related to watchmaking such as mechanical cutting, micromechanics, equipment and microtechniques. It was nationalized in 1891 and then belonged to the very small elite goup of the Professional National Schools that influenced the future industrial development of the country. In 1933 it moved into sparkling-new premises and was acknowledged as the flagship of technical education in France : it offered a large number of innovating courses ranging from the skilled worker to the engineer and was granted the latest equipments in every field. The path of this new school also enhanced a « humane » and « prosopographical » history ; it highlighted the part played by the numerous former students who created their own successful businesses. Being faithful to their old school they contributed to the renown and economic growth and prosperity of the city and its region… Beyond the local impact we must regard the history of the watchmaking schools as an important part of the history of Technical Education in France. To meet the needs of a soaring watchmaking industry they opened the way to the transfer of professional training from apprenticeship in workshops with its observed shortcomings to education in technical high schools. Their pedagogical innovations, the strong support of their former students created a vital school-business link that still lives on in the collective memory of the town inhabitants.In 1974 its name changed to Lycée Jules Haag thus losing any reference to watchmaking. Let us now try and understand the strong influence and success of those watchmaking schools, the active part they played in the economic industrial prosperity of a town and its surrounding region…
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