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Analyse comparative de la pratique de l'enseignement officiel dans l'anglicanisme et le catholicismeBoisvert, Roger 23 February 2022 (has links)
Par notre "analyse comparative de la pratique de l'enseignement officiel dans l'anglicanisme et le catholicisme", nous voulons contribuer au renouvellement de la conception catholique du magistère ainsi qu'au progrès de l'œcuménisme chrétien. Nous avons d'abord observé séparément les pratiques anglicane et catholique de l'enseignement officiel, puis nous les avons comparées sous les angles du présent, du passé et du futur de l'Évangile. Par rapport au présent de l'Évangile, le catholicisme préfère une autorité concentrée, et l'anglicanisme, une autorité dispersée. Pour transmettre l'héritage chrétien, le catholicisme fait surtout confiance au langage dogmatique, tandis que l'anglicanisme manifeste une plus grande ouverture à la diversité de l'expression de la foi. Enfin, à l'égard du Royaume à venir, le catholicisme se montre moins sensible que l'anglicanisme à sa nouveauté.
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L'exclusion des femmes des ministères catholiques : une discrimination basée sur le sexeDubois, Mélanie January 2007 (has links) (PDF)
Le présent mémoire traite des principaux enjeux relatifs à l'accès des femmes aux ministères dans l'Église catholique. La visée principale est de présenter une synthèse des principaux arguments qui réfutent les thèses du Magistère sur la question de l'accession des femmes aux ministères catholiques. Notre hypothèse est que les affirmations du Magistère ne prouvent aucunement l'incapacité des femmes à remplir les fonctions et les responsabilités liées à cette charge. Il s'agit donc d'une discrimination basée sur le sexe. Pour en faire la démonstration, nous analyserons le texte de la Déclaration produite en 1976 par la Congrégation pour la Doctrine de la foi, L'admission des femmes au sacerdoce ministériel, et nous le confronterons à diverses études exégétiques, à des recherches théologiques et sociologiques, ainsi qu'à des textes de la tradition chrétienne. Notre objectif principal étant la réfutation des arguments du Magistère, il nous sera donc impossible d'approfondir tous les sujets dans le cadre de ce mémoire, puisque chacun d'entre eux pourrait constituer l'objet d'une thèse. Quatre sujets seront successivement traités, correspondant aux quatre arguments mis de l'avant par le Magistère pour refuser aux femmes l'accès aux ministères catholiques: le choix de Jésus, la tradition, la représentation de Jésus-Christ et la vocation de la femme. En premier lieu, nous déconstruirons l'argument romain qui stipule que Jésus n'aurait jamais choisi de femmes parmi les Douze. Nous démontrerons que le choix des Douze ne justifie pas que l'accès aux ministères soit exclusivement réservé aux hommes et que les femmes qui ont suivi Jésus répondent aux conditions de l'apostolat. En deuxième lieu, nous démontrerons que l'argument de la tradition qui soutient que l'Église n'aurait jamais ordonné de femmes est sans fondement. En effet, nous prouverons qu'il y avait dans les premières communautés chrétiennes une multitude de ministères. En fait, l'ordination et les modèles sacerdotaux tels que nous les connaissons actuellement sont étrangers au corpus néotestamentaire. Nous verrons que ni les Douze ni Paul ni Pierre n'ont reçu l'ordination presbytérale, alors qu'il en ira autrement par la suite. Ainsi, le fait d'avoir reçu ou non l'ordination perd son importance et devient caduc pour l'exclusion des femmes des ministères. En troisième lieu, nous nous demanderons si les femmes peuvent représenter le Christ. Nous soulignerons comment la masculinité du Christ sert d'instrument d'exclusion des femmes et établirons pourquoi il n'est pas nécessaire que le ministre soit de sexe masculin pour représenter le Christ in persona Christi. En dernier lieu, nous analyserons la lettre apostolique Mulieris Dignitatem (Jean-Paul II, 1988) à l'aide du cadre théorique de Guillaumin (1992 : 49-82), afin de montrer que Jean-Paul II tient un discours discriminatoire à l'égard des femmes. En somme, il n'y a aucun argument historique, biblique, théologique et exégétique, qui justifie l'exclusion des femmes des ministères catholiques. Il s'agit d'une discrimination basée sur le sexe. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Christianisme, Chrétien, Église catholique, Femme, Féminisme, Ministère, Ordination, Sacerdoce.
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Le magistère romain et la planification des naissances, de 1965 à 1992Michaud, Yves 19 April 2018 (has links)
L’auteur examine certains textes émanant du magistère siégeant à Rome, textes qui portent sur le problème éthique de la planification des naissances. L’objectif est de comprendre comment ces textes magistériels justifient leurs positions et légitiment leur parole. La période couverte va principalement de 1965 (Gaudium et spes) à 1992 (Catéchisme de l’Église catholique), mais inclut aussi quelques textes antérieurs. De ces analyses, il ressort que la doctrine est restée pendant tout le vingtième siècle conforme à ce qu’elle était aux siècles précédents, mais que le discours construit pour la justifier a évolué, en intégrant les apports de la pensée personnaliste, bien que l’approche classique de la loi naturelle n’ait jamais été écartée. Comme objectif secondaire, l’auteur examine ce qu’est devenue la doctrine des fins du mariage le long de cette période. La conclusion porte certains jugements critiques sur les positions examinées dans le développement.
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Le fondement du droit dans le Magistère pontifical et son rapport à la modernitéAppietto, Michel 29 June 2016 (has links)
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« MUNUS MUSICÆ SACRÆ MINISTERIALE » Vatican II, Sacrosanctum Concilium, n.112. Une expression originale du Concile Vatican II : ses antécédents historiques, son contexte, sa signification / "MUNUS MUSICÆ SACRÆ MINISTERIALE" VATICAN II, Sacrosanctum Concilium, n.112. An original expression of the Council Vatican II : her historic histories, her context, her meaningSteinmetz, Michel 13 October 2010 (has links)
Partant de l’apparent conflit entre le geste rituel et l’acte musical dans la liturgie catholique, la thèse se propose de faire l’étude du munus ministeriale de la musique sacrée tel qu’il apparaît dans la constitution conciliaire de Vatican II sur la liturgie (SC 112). Le syntagme, un hapax dans l’ensemble du Concile, jamais encore appliqué à la musique et n’ayant à ce jour fait l’objet d’une étude approfondie, interroge. Il convient donc d’en explorer les éventuels antécédents historiques, d’en saisir le contexte pour mieux en appréhender la signification. La démarche proposée, à la fois proprement d’investigation historique et de réflexion théologique, suit celle de Sacrosanctum Concilium en questionnant tour à tour les Pères de l’Eglise et l’enseignement des pontifes, au rang desquels Pie X tient une place déterminante, avant de scruter l’élaboration du texte conciliaire lui-même. L’étude s’intéresse en outre à l’emploi et à la portée des munus et ministeriale dans l’ensemble des documents de Vatican II afin d’en dégager l’implication théologique pour la musique sacrée. Il apparaît que cette dernière acquiert le statut de lieu théologique fondé sur la notion de médiation et enraciné dans une succession de médiations. Par son munus ministeriale qui en fait dès lors sa spécificité, la musique sacrée participe bien d’un ordre sacramentel, à la fois expression de sa fonction mais aussi de sa charge programmatique dans le culte divin. / Starting from the apparent conflict between the ritual move and the musical act in Catholic liturgy, this thesis sets out to study the munus ministeriale of sacred music as it appears in the conciliar constitution of Vatican II (SC112). This phrase, a hapax legomenon in the whole council, which was never applied to music until then and hasn't been thoroughly studied up to now, is worth considering. That's why it would be appropriate to search for its possible historical antecedents, to grasp its context so as to better apprehend its meaning. The processes suggested here, not only a pure matter of historical investigation but also a piece of theological reflection, follow that of Sacrosanctum Concilium by questioning in turn the Church Fathers, the teaching of the Popes, among whom Pius X holds a fundamental position, before examining the elaboration of the conciliar text itself. Moreover, this study focuses on the use and import of the munus and ministeriale in all the documents from Vatican II so as to bring out their theological significance for sacred music. It appears that the latter gets the status of theological place founded on the notion of mediation, and rooted in a succession of mediations. Through its munus ministeriale which then makes it specific, sacred music really is part of a sacramental order, which expresses its function but also its programmatic role in divine cult.
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Vocation contemporaine du théologien catholique et protection de la communion de son église / Contemporary vocation of the Catholic theologian and protection of the communion of his ChurchKabamba-Nzwela, Alain 14 December 2012 (has links)
Un regard sur l’actualité de cette Église laisse apparaître que la collaboration entre autorités magistérielles et théologiensparticipant à la tâche d’enseignement doctrinal et catéchétique de l’Église catholique romaine connaît quelques difficultés, a fortiori dans des sociétés davantage pluralistes et sécularisées. Parfois les recherches théologiques contribuent à mettre en péril la communion ecclésiale ou sa cohésion quant à la foi et à la théologie morale. L’instruction de la Curie romaine Donum veritatis du 24 mai 1990 intervient en doctrine et en procédure de régulation de l’exercice de la liberté et de la responsabilité du théologien catholique et les critères d’ecclésialités à respecter pour garantir la pleine communion. Ce sont les critères d’orthodoxie, d’orthopraxie, d’adhésion et de communion ecclésiale.La question du statut canonique du théologien est débattue et l’autorité catholique a dû préciser la doctrine et le statut du théologiencatholique. Le code de droit canonique latin de 1983 prévoit-il des dispositions pour la régulation de la mission du théologien enfonction de l’exigence de pleine communion ecclésiale ? Une thèse en droit canonique était nécessaire pour proposer un premierbilan sur la vocation du théologien catholique, sur l’institution de la théologie catholique, et sur l’état de vie canonique de théologiencatholique. Comment la canonicité accompagne-t-elle un fidèle qui, par l’acquisition de compétences reconnues, veut devenir unthéologien catholique ? Comment analyser l’idonéité du postulant ? Comment lui octroyer, puis si nécessaire lui retirer un mandatcanonique concernant cette mission d’Église ? Comment garantir la conscience et la liberté du théologien catholique ? En cas dedissentiment-désaccord, comment qualifier cette situation ? Donc, le théologien jouit des libertés reconnues par son Eglise mais dansles limites du devoir de communion dont traite le canon 209 §. 1 du Code latin de 1983 et le canon 12§. 2 du Code des Canons desÉglises Orientales. / A glance of the current events of this Church brings to light that the collaboration between magisterial authorities and theologians involved with the task of doctrinal and catechetical education of the Roman Catholic Church experiences some difficulties, especially in more diverse and secularized societies. Sometimes theological research contributes to put the endangerment of the ecclesial communion or its cohesiveness with regard to the faith and moral theology. The instruction of the Roman Curie Donum veritatis of May 24th, 1990 enters in doctrine and in the procedure of regulation of the exercise of the freedom and the responsibility of the catholic theologian and the ecclesiastic to be met to ensure full communion. They are the criteria of orthodoxy, orthopraxy, ecclesial membership and communion.The question of the canonical status of theologians is debated and the catholic authority is obliged to specify the doctrine and the status of the catholic theologian. Does the code of Latin canon law of 1983 foresee rules for the regulation of the mission of the theologian according to the requirement of full ecclesial communion? A thesis in canon law was necessary to provide an initial assessment of the vocation of the catholic theologian, the institution of catholic theology, and the status of catholic theologians under Canon law. How does canonicity assist a faithful who, by the acquisition of recognized skills, wants to become a catholic theologian? How does one evaluate the suitability of the applicant? How to grant a candidate the status of theologian under Canon law and, if necessary, withdraw such status for the good of the Church? How does one guarantee the consciousness and the freedom of the catholic theologian? In case of differences of opinion or disagreement, how does one qualify this situation? Thus, the theologian enjoys liberties recognized by his Church but within the limits of the duty of communion described in canon # 209 § 1 of the Latin Code of 1983 and canon # 12 § 2 of the Code of the Oriental Churches’ Canons.
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Église-Famille de Dieu et protection sociale des prêtres en Côte d’Ivoire : contribution à l’ecclésiologie africaine et perspectives pastorales / Church, God's family and social willfare of the priesis in Côte d'Ivoire : contribution to african ecclesiology and pastoral prospectsToure, Amany Jean-Rostand 31 March 2015 (has links)
Cette thèse montre que l’ecclésiologie de l’Église-Famille de Dieu peut se construire en articulation avec la question de la protection sociale des prêtres, et que corrélativement la problématique de la protection sociale des ministres sacrés peut se penser par rapport à la théologie de l’Église-Famille de Dieu. Le repérage des failles dans les pratiques ecclésiales de protection sociale des prêtres en cours en Côte d’Ivoire et leur divergence avec les textes du magistère de l’Église m’amènent à considérer un principe : l’organisation d’une protection sociale des prêtres vise à libérer ces derniers des inquiétudes pour l’avenir, qui peuvent nuire à leur ministère et à leur disponibilité dans le temps présent. De plus, lorsqu’elles sont resituées dans le contexte théologique et pastoral de la nouvelle évangélisation, et qu’elles sont mises en dialogue entre elles, la problématique ecclésiologique de l’Église-Famille et celle de la protection sociale des prêtres évoquent l’enjeu majeur de l’engagement social des chrétiens. Si la réception d’une théologie de l’engagement contribue à l’émergence d’un engagement chrétien authentique, l’ecclésiologie entrepreneuriale propose l’entrepreneuriat pastoral comme une autre façon d’entreprendre en Église-Famille pour réussir le pari de la protection sociale des prêtres, conformément au vœu des Pères du Concile repris dans le Code de droit canonique de 1983. / This thesis demonstrates that the ecclesiology of the Church-God’s family can be built in relation to the issue of the social welfare for the priests, and linked to that, the issue of the social welfare for the sacred ministers can be thought about with regard to the theology of the Church as Family of God. The finding of weaknesses in the ecclesial practices of the social welfare for the priests which exists in Côte d’Ivoire and their difference with the Church magisterium texts makes me consider a principle: the organization of a social welfare for priests aims at making them free from worries in the future, which can harm (endanger) their ministry and their availability in the present time. In addition, when they are restored in the pastoral and theological context of the new evangelization, and if they are in connection, the ecclesiological issue of the Church-Family and that of the social welfare for the priests evoke the major stake of the Christians’ social commitment. If the reception of a theology of commitment contributes to an emergence of an authentic Christian commitment, the entrepreneurial ecclesiology suggests the pastoral entrepreneurship as another way to undertake in Church-Family to make a success of the bet of the social welfare for the priests in accordance with the wish of the Council Fathers taken back in the Code of Canon law of 1983.
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Evangeliar. Aarbechtsgrupp "Iwwersetzung vun der Bibel op Lëtzebuergesch" (2009) : Luxembourg : Archevêché / Saint-Paul : considérations historiques, théologiques et exégétiques appliquées à la traduction de l'évangéliaire en luxembourgeois / Evangeliar. Work-group 'Translation of the Bible into Luxembourgish' (2009) : Luxembourg : Archbishopric / Saint-Paul : historical, theological and exegetical considerations applied to the translation of the evangeliary into LuxembourgishBiver-Pettinger, Francoise 24 September 2015 (has links)
En 2009 fut édité l’Evangeliar, la première traduction en luxembourgeois des évangiles lus pendant la liturgie de l’Église latine. Dans l’introduction, la présente thèse décrit le contexte historique, ecclésial et national, et la situation des langues dans laquelle les fidèles catholiques ont pratiqué leur religion de 1815 à nos jours. Ensuite, cette étude s’enquiert de l’influence de l’institution Église sur les traductions bibliques liturgiques actuelles, y compris l’Evangeliar. Cette influence peut s’exercer par le Magistère, par la tradition scripturaire ou par l’usage liturgique.Dans le deuxième chapitre, la traduction de Mc 1, 1-45 est revue verset par verset pour discuter la méthode et les critères retenus dans son élaboration. Ceci afin de déceler les pièges linguistiques, exégétiques, théologiques, voire culturels et de sonder les limites d’une traduction des évangiles en luxembourgeois. Dans la conclusion, où convergent les différentes pistes suivies dans la thèse, sont intégrés certains éléments en vue d’une recherche ultérieure sur la traduction de μετανοέω et de μετάνοια en général et dans l’Evangeliar plus particulièrement. / In 2009, the Evangeliar was published in Luxembourgish for the first time, containing the most-read Gospels of the Roman-Catholic liturgical tradition.In the introductory part, this thesis describes the historical, ecclesiastical, national, as well as linguistic background within which the faithful practised their religion from 1815 to the present day. Following on from there, it elucidates the influence of the Roman-Catholic church, as an institution, on contemporary biblical and liturgical translations, including the Evangeliar. This influence can originate from within the practice of Magisterium, scriptural tradition, or liturgical usage.In the second chapter, the translation of Mark 1, 1-45 is revised verse for verse in order to discuss the method as well as the criteria used in its development, with the aim of revealing traps of various kinds: linguistic, exegetical, theological, maybe even cultural, and furthermore to sound out the limitations of a translation into Luxembourgish of the Gospels. The conclusion, in which the various inquiry elements converge, also contains several elements conducive to further research on the translation of μετανοέω and of μετάνοια in general and in the Evangeliar in particular.
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Canonicité de la Conférence des évêques / Canonicity of the Conference of bishopsMalonga Diawara-Doré, Charlemagne Didace 12 September 2012 (has links)
Comme son titre l’indique, la présente thèse porte sur la canonicité de la Conférence des évêques. Elle vise à réfléchir au degré d’autorité decette nouvelle institution spécifiquement latine. La Conférence des évêques est devenue un organe permanent, alors que le Synode desévêques né en 1965 sous le pontificat de Paul VI n’a pas reçu cette caractéristique. La Conférence des évêques est-elle une expression de lacollégialité épiscopale ? Le Concile Vatican II (1962-1965) l’a admise comme l’une des composantes de cette collégialité. Vatican II l’aconsacrée et institutionnalisée (Constitution Lumen Gentium et Décret Christus Dominus), mais sans parvenir à lever toutes les questionsliées à son autorité et à sa juridiction. Le Synode des évêques de 1969, dont le thème annoncé était précisément la collégialité vécue, a aussiabordé la question des Conférences épiscopales. À cette Assemblée synodale, le débat a concerné principalement les moyens à mettre enoeuvre pour réaliser une coopération réelle et efficace entre Rome et les Conférences épiscopales et pour garantir une meilleure autonomie àces Conférences, sans pour autant entraver la liberté du Pape, ni porter atteinte à l’autorité de l’évêque diocésain. Il s’en est suivi une plusgrande détermination des principes qui régissent d’une part les relations entre les Conférences épiscopales et Siège apostolique, et d’autrepart les liens des Conférences épiscopales entre elles.Mais ce débat n’a toujours pas été tout à fait dirimé, surtout quant à l’autorité magistérielle de la Conférence des évêques. La qualificationjuridique en 1983 par les soins de la codification latine semble n’avoir pas suffi. Témoigne de ce malaise persistant le Synode des évêques de1985. Celui-ci a formellement demandé une réévaluation de l’institution de la Conférence des évêques : « Puisque les Conférencesépiscopales sont particulièrement utiles, voire nécessaires dans le travail pastoral actuel de l’Église, on souhaite l’étude de leur « status »théologique pour qu’en particulier la question de leur autorité doctrinale soit plus clairement et plus profondément explicitée, compte tenude ce qui est écrit dans le décret conciliaire Christus Dominus n° 38 et dans le Code de droit canonique, can. 447 et 753 ». Cela aoccasionné deux efforts institutionnels, l’un consultatif (L’Instrumentum laboris de 1987 de la Congrégation pour les évêques), l’autre décisionnel (le Motu proprio Apostolos suos de 1998). Dans cette dernière norme de requalification théologique et juridique, le Pape Jean-Paul II réaffirme de manière plus décisive la spécificité de la Conférence des évêques. Ce vaste dossier peut sembler redondant et lancinant. Les chercheurs peuvent constater que le problème de l’autorité de la Conférence des évêques s’avère encore difficile à trancher. En effet, les principaux paramètres de l’édifice ecclésial ne sont-ils pas profondément interrogés ? / As it is suggested within the title, the present thesis focuses on the canonicity of the Conference of bishops. It aims to reflect the degree ofauthority of this new specifically Latin Institution. The bishops Conference has become a permanent body, while the Synod of bishops whichwas born in 1965, under Pope Paul VI did not receive this feature. Is the Conference of bishops an expression of episcopal collegiality? TheSecond Vatican Council (1962-1965) was admitted as a component of this collegiality. Vatican II was consecrated and institutionalized(Constitution Lumen Gentium and Decree Christus Dominus), but failed to raise any issue relating to its authority and jurisdiction. The 1969Synod of bishops, whose theme was announced, more precisely lived collegiality, also addressed the question of episcopal conferences. Atthe Synod Assembly, the debate has mainly concerned the means to implement in order to achieve a real and effective cooperation betweenRome and the bishops' conferences, and to ensure greater autonomy to these conferences, without impeding the freedom of the Pope, orundermining the authority of the diocesan bishop. There ensued a greater commitment to the principles which govern, on the one hand, therelationship between the Episcopal Conferences and the Apostolic See, and on the other hand, the links between the different episcopalConferences.But that debate has still not been completely invalidated, especially as it refers to the teaching authority of the Conference of bishops. Thejuridical qualification, in 1983, through the efforts of the latin codification seems to have been insufficient.The Synod of Bishops, in 1985, demonstrates this persistent discomfort. It has formally requested a reassessment of the institution of theConference of bishops: « Since the Episcopal Conferences are particularly useful, even necessary in the current pastoral work of theChurch, we want to study their theological " status " so that in particular the issue of their doctrinal authority would be more clearly anddeeply explained, taking into account what is written in the conciliar Decree Christus Dominus, item N° 38 and in the Code of Canon Law,can. 447 and 753 ». This situation derived to two institutional efforts: an advisory one (The Instrumentum laboris of 1987 of theCongregation for bishops), then another one, a decision (the Motu proprio Apostolos suos 1998). In this last theological standard and juridicalrequalification, Pope John Paul II reaffirms, more decisively, the specificity of the Conference of bishops. This extensive file may seem to beredundant and haunting. Researchers can notice that the problem of authority of the Conference of bishops remains difficult to determine. Infact, are the main parameters of the ecclesial structure not deeply questioned ?
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