• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 9
  • 7
  • 1
  • Tagged with
  • 18
  • 18
  • 6
  • 4
  • 4
  • 4
  • 4
  • 4
  • 4
  • 4
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
11

Dynamique spatio-temporelle des paysages végétaux dans un espace naturel protégé : cas du Parc National de Taza (PNT), Algérie / Spatio-temporel dynamic of natural landscapes in a protected area : study case of Taza National Parc, Algeria.

Sfaksi, Nafissa 22 September 2014 (has links)
Soumis à une pression anthropique croissante, les paysages naturels en Algérie subissent à l’heure actuelle des modifications importantes dans leur composition et leur structure. Ce travail vise à comprendre les transformations des paysages végétaux et mettre en évidence leurs dynamiques spatio-temporelles. Le parc national de Taza (3807 ha), haut lieu de la biodiversité en Algérie et Réserve de la Biosphère a servi de site d’expérimentation à la modélisation proposée. L’utilisation conjointe de la statistique et de la géomatique a offert des outils performants pour analyser et modéliser les changements de structure et de composition des habitats naturels. Dans un premier temps les relevés floristiques ont permis de caractériser leur composition. Six associations végétales ont été identifiées avec une tendance à la matorralisation des formations forestières. Le recours dans un second temps aux images satellites Landsat a permis de réaliser un suivi des Land use/Cover Changes entre 2003 et 2011. On y constate une augmentation de 15,22 % des surfaces de matorral contre un recul de 188,57 ha de forêts sclérophylles et de 348,15 ha de forêts à chêne caduc. La calibration du modèle de simulation s’est révélée délicate d'autant plus que l’évaluation des relations entre les changements observés et les facteurs explicatifs a mis en relief la complexité des interdépendances au sein des écosystèmes méditerranéens. L’évaluation du modèle a fait ressortir la complexité des phénomènes étudiés et les limites des données disponibles. Néanmoins, cela nous a permis de confirmer les tendances d’évolution paysagère observées. Globalement, ce travail a permis d’établir une cartographie récente de l’occupation du sol, de mettre en place une base de données sur les habitats naturels et les LUCC et de développer un modèle de simulation prospective des paysages végétaux. Malgré les limites rencontrées, cette étude a voulu faire le pari d'une approche pertinente des dynamiques paysagères par modélisation prospectives en Algérie, qui sera extrêmement utile dans la gestion des espaces naturels sensibles. / Under increasing human pressure, natural landscapes in Algeria currently undergoing changes in their composition and structure. This work aims to understand the transformation of landscape plants and highlight their spatio-temporal dynamics. Taza National Park (3807 ha) high biodiversity hotspot in Algeria and Biosphere Reserve served as an experimental site for the proposed modeling. The joint use of statistics and geomatics has provided powerful tools to analyze and model the changes in the structure and composition of natural habitats. Initially the floristic surveys were used to characterize their composition. Six vegetation associations were identified with a tendency to matorralisation forest formations. The use in a second time of Landsat images has achieved a track record Land use / Cover Changes between 2003 and 2011. It has been noticed that there has been an increase of 15.22% surfaces scrub against a decline of 188.57 ha of sclerophyllous forests and 348.15 ha of forest deciduous oak. The calibration of the simulation model proved difficult especially as the evaluation of the relationship between observed and explanatory factors highlighted the complexity of interdependencies in Mediterranean ecosystems. The model evaluation highlighted the studied phenomena complexity and the limitations of available data. Nevertheless, this has allowed us to confirm the trends observed landscape evolution.Overall, this work has enabled a recent mapping of the land, establishing a database on natural habitats and LUCC and developing a forward simulation model of landscape plants.Despite the limitations encountered, this study wanted to be a relevant approach by prospective landscape dynamics modeling in Algeria, which will be extremely useful in the management of sensitive natural areas.
12

De la conservation en Amazonie : norme environnementale et démocratie territoriale à l’heure du « Faire mieux avec moins ». La Guyane française et l'État brésilien de l'Amapá entre tensions et normalisations. / Conservation in Amazonia : environmental standard and local democracy at the time of “doing better with less”. French Guiana and the Brazilian state of Amapá between tensions and normalizations.

Jacob, Théo 29 June 2018 (has links)
En Amazonie, la conservation de la nature s’oriente vers le gouvernement des hommes : au nom de la biodiversité, on encadre des populations marginalisées sur des territoires périphériques. Initialement conçues comme des outils d’interdiction, les aires protégées accompagnent aujourd’hui la décentralisation. Leurs nouvelles missions de démocratie locale et de développement économique participent d’une évolution globalisée de l’administration publique, depuis une logique de « souveraineté » vers un registre de « gouvernementalité ».Par la comparaison franco-brésilienne des processus de réforme de l’État, cette thèse expose dans un premier temps comment la norme environnementale, conférant une force scientifique aux principes de diversité et de subsidiarité, incite la « recomposition libérale » d’États historiquement centralisés. Actualisant un mythe de self-government, l’Environnement dessine un nouveau « contrat social » : un projet de gouvernance morale, territorialisée, contrebalançant les inégalités par la fédération communautaire. Dans un second temps, l’étude historique de vastes aires protégées montre comment la conservation appuie le redéploiement étatique. En Amapá et en Guyane française, elle succède aux stratégies régaliennes de maintien sur une Amazonie éloignée, alternant tutelle paternaliste et délégation aux élites locales. Sur ces territoires « anormaux », où les ressources naturelles structurent de forts intérêts économiques, les institutions de conservation tentent de réconcilier différentes légitimités. Rassemblant communautés locales, responsables publics et acteurs économiques, leurs gestionnaires animent des espaces de gouvernance qui accompagnent l’autonomisation régionale. Ces arènes de concertation cherchent à contenir le développement des écarts sociaux et politiques en créant de nouvelles mobilités sur les territoires. Enfin, l’ethnographie comparée des jeux d’acteurs, des techniques d’enrôlement et des conflits émergeant, montre la nature sécuritaire de ces dispositifs pour les États centraux. La protection de l’Environnement justifie un mode de gouvernement frugal, multipliant les contre-pouvoirs et l’enchâssement des surveillances entre acteurs d’un même espace. En incitant l’émergence d’une « société civile » dans des arrière-pays sous-administrés, elle crée de nouvelles concurrences et diffuse une rationalité managériale de responsabilisation. Si l’analyse des subjectivations révèle que ces « coercitions souples » contraignent les forces politico-économiques à ajuster leurs stratégies, elle montre aussi la difficulté de ces dispositifs à satisfaire la « demande d’État » venue des populations. La comparabilité des expériences guyanaises et amapaenses interroge alors l’évolution du « modèle français », de plus en plus dépendant d’une « citoyenneté proactive », que seules les portions privilégiées des territoires voient émerger. / In Amazonia, nature conservation is oriented towards governing men. In the name of biodiversity, marginalized population are being monitored on peripheral territories. Initially designed as tools of restriction, protected areas now go together with decentralisation. Their new goals for local democracy and economic development participate of a globalized evolution of public administration, from « sovereignty » to « governmentality». By comparing French and Brazilian processes of State reforms, this thesis first explores how environmental norm, by imparting a scientific power to the diversity and subsidiarity principles, is prompting a liberal reshuffle in states that were historically centralized. Updating a « self government » myth, the Environment is shaping a new « social contract », in the form of a territorialized moral governance project that strives to counterbalance inequalities through community federation. Secondly, an historical study of large protected areas shows how conservation complements state redeployment. In Amapá and French Guyana, it comes after sovereign function strategies maintained on a distant Amazonia, switching between paternalistic attitude and delegation of authority to local elite groups. On these « abnormal » territories, where natural resources articulate strong financial interests, conservation institutions are trying to reconcile different legitimacies. In bringing together local communities, public officials and economic players, administrators organise spaces of state governance that go along with regional autonomy. These concertation places are aiming to restrain the development of social and political gaps, in creating new mobilities on the territories. Finally, a compared ethnography of role plays, enlistment strategies, and emerging conflicts, shows the securitarian origin of these mechanisms for these central States. Environmental protection justifies a frugal type of governance, by multiplying counter powers and surveillance entrenchments between stakeholders of a common space. When inciting the emergence of a new « civil society » in barely administered back lands, this creates new rivalries and spreads managing rationale of responsibility. If an analysis of subjectification reveals that « adaptable coercion » compel political and economical powers to adjust strategies, it also demonstrates its difficulty to satisfy « state request » originating from local population. Comparability of Guyanese and Amapaense experiences therefore questions the evolution of the « French model », which is each time more dependant of a « proactive citizenship », that only the most privileged parts of the territories can see emerge. / Na Amazônia, a conservação da natureza contribui para governar os homens : em nome da biodiversidade, as populações marginalizadas são gerenciadas em territórios periféricos. Inicialmente concebidas enquanto ferramentas de proibição, as áreas protegidas acompanham hoje o processo de descentralização. As novas missões de democracia local e de desenvolvimento econômico participam de uma mesma evolução da administração pública, que vai de uma lógica de “soberania” ao registro da “governamentalidade”.Pela comparação franco-brasileira dos processos de reforma do Estado, a tese mostra em um primeiro momento como a norma ambiental, conferindo força científica aos princípios de diversidade e subsidiariedade, incita a “recomposição liberal” em Estados historicamente centralizados. Atualizando um mito de self-government, o meio ambiente delineia um novo “contrato social” : um projeto de governança moral, territorializada, contrabalançando as desigualdades pela federação comunitária. Num secundo tempo, o estudo histórico de grandes áreas protegidas mostra como a conservação vem apoiando a reforma do Estado. No Amapá, como na Guiana francesa, ela sucede às estratégias de manutenção da soberania sobre uma Amazônia afastada, alternando a tutela paternalista e sua delegação às elites locais. Nesses territórios « anormais », onde as riquezas naturais estruturam fortes interesses econômicos, as instituições de conservação da biodiversidade tentam reconciliar diferentes legitimidades. Reunindo comunidades locais, representantes públicos e atores econômicos, seus gestores animam espaços de governança que acompanham o empoderamento regional. Esses espaços tentam regular o desenvolvimento das disparidades sociais e políticas, estimulando novas mobilidades nos territórios. Enfim, a etnografia comparada dos jogos de atores, das técnicas de governo e dos conflitos emergentes, revela a natureza securitária desses dispositivos colocados em cena pelos Estados centrais. A proteção do meio ambiente justifica um sistema de governo frugal, multiplicando os contrapoderes e o encaixe das vigilâncias entre os atores de um mesmo espaço. Estimulando a emergência de uma “sociedade civil” em áreas sub-administradas, cria-se novas concorrências e difunde-se uma racionalidade gerencial de responsabilização. Se a análise das subjetivações mostra que essas “coerções flexíveis” obrigam as forças político-econômicas a adaptar suas estratégias, revela também a dificuldade desses dispositivos em satisfazer as demandas da população. A comparabilidade das experiências guianensas e amapaenses questiona então a evolução do “modelo Francês”, cada vez mais dependente de uma “cidadania proativa”, que só as partes mais privilegiadas dos territórios veem emergir.
13

Les grands enjeux contemporains du droit international des espaces maritimes et fluviaux et du droit de l'environnement : de la conservation de la nature à la lutte contre la biopiraterie / Contemporary issues of international law of maritime and fluvial spaces and environmental international law : from the conservation of nature to the fight against the biopiracy

Paiva Toledo, André de 25 October 2012 (has links)
Le droit international de l’environnement est fondé sur deux principes fondamentaux qui sont le principe de la souveraineté permanente sur les ressources naturelles et le principe de la conservation de la nature. La conjoncture économique contemporaine se caractérise par la systématique violation de ces normes juridiques à travers la surexploitation et la pollution des écosystèmes, ainsi que l’accès clandestin aux ressources biologiques, c’est-à-dire, la biopiraterie. Cette thèse a été développée spécialement à partir des discussions sur la gestion quantitative des ressources biologiques biotiques (la faune et la flore) et des ressources biologiques abiotiques (l’eau), ainsi qu’à partir d’analyses sur le problème de la pollution. Ces analyses sont cependant toujours en connexion avec la surexploitation et la biopiraterie, qui sont vraiment deux des grands enjeux contemporains du droit international de l’environnement. Afin de démontrer combien ces questions environnementales sont désormais de portée universelle, tous les régimes d’utilisation des ressources ont été étudiés, qu’ils soient relatifs à l’air, à la mer ou à la terre. L’on a ainsi pu vérifier l’existence d’un système juridique commun de l’utilisation des ressources biologiques fondé sur la coopération internationale, la bonne foi et le devoir de ne pas causer un préjudice aux autres États, outre les deux principes fondamentaux supra. Toutes ces normes juridiques de gestion de la nature sont matérialisées dans les accords internationaux d’utilisation d’une ressource biologique fondés sur les notions de quotas de durabilité et de quotas nationaux d’exploitation. Par conséquent, les États ont la capacité d’assurer le respect du droit international de l’environnement en assurant la conservation de la nature et la lutte contre la biopiraterie. / Environmental international law is based on two fundamental principles: the principle of permanent sovereignty over natural resources, and the principle of conservation of nature. The contemporary global economy is characterized by systematic violations of these legal norms through overexploitation and pollution of ecosystems, as well as the clandestine access to biological resources, or biopiracy. This thesis has been especially developed from discussions on the quantitative management of biotic biological resources (fauna and flora) and abiotic biological resources (water), in spite of the analysis on pollution, which can be found in the body of the thesis. The latter analysis is, however, always connected with the overexploitation and biopiracy, which are actually two major contemporary issues of environmental international law. For the demonstration of the generalization of these environmental issues, all regimes relating to the use of resources have been examined, independently of whether they concern the air, the sea, or land. That which could be verified is the existence of a common legal system for the use of biological resources based, in addition to the two fundamental principles mentioned supra, on international cooperation, good faith and the duty not to cause transboundary harm to other States. All these legal norms on nature management are established in international agreements on the use of a biological resource based on the notion of sustainability quotas and national quotas of exploitation. Therefore, States may control the compliance with environmental international law by ensuring the conservation of nature and the fight against biopiracy.
14

Les aires protégées et le développement durable au Gabon : entre sollicitations internationales et réalités locales. Le cas du parc national de Loango / Protected areas and sustainable development in Gabon between international demands and local realities. The case of Loango National Park

Moussavou, Chiberth Aulaire 10 December 2012 (has links)
La conservation de la nature est de nos jours une préoccupation planétaire. Pour la concrétiser, la création d'aires protégées est encouragée depuis le sommet de la Terre de Rio de 1992, surtout dans les pays des bassins forestiers. Avec Rio, le développement durable devient fondamental. Afin d'apporter sa contribution pour cette cause internationale, et par la même occasion diversifier son économie, le Gabon, pays du bassin forestier du Congo, crée treize parcs nationaux en 2002. À travers ces aires protégées, c'est 11 % de son territoire qu'il consacre à la conservation de la biodiversité. Notre étude est une analyse de de la conservation de la nature, précisément à travers le parc national de Loango, dans un pays qui fonde son développement économique sur l'exploitation des ressources naturelles. Elle aborde l'application de la gestion participative entre des acteurs qui ne perçoivent pas la ressource naturelle de la même façon. Elle examine l'impact social, économique et culturel d'un objet géré selon des normes internationales avec peu de considération des réalités locales. Nous soulignons aussi la difficulté du Gabon à choisir entre développement économique national et conservation. Cette difficulté est souvent engendrée par la demande internationale. L'étude soulève également la question de l'acceptabilité sociale, manifestée par des conflits entre acteurs. / Since nature conservation has become an issue of global concern, efforts have been made to encourage the creation of protected areas since the Rio Earth Summit in 1992, especially in forest basins countries. After Rio, sustainable development has become crucial. In order to make its contribution to this international cause and at the same time diversify its economy, Gabon, country of the Congo Basin forest, created thirteen national parks in 2002. Altogether, the 13 protected sites represent 11 % of the national territory classified for the conservation of Gabon's rich biodiversity. Our study is based on the analysis of this challenge, more precisely in the Loango National Park and in a country whose economic development is fully dependant on its natural resources. It deals with the application of the participative management between the different actors concerned who have different perceptions of natural resources. It examines the social, economic and cultural impact of something which is managed according to international standards and with very little consideration for local realities. We also underline the difficulty Gabon faces in choosing between its national economic development and conservation. This difficulty is often caused by international demands. The study also raises the question of social acceptability expressed by conflicts between actors.
15

Politiques de la nature et nature de l'Etat : (re)déploiement de la souveraineté de l'Etat et action publique transnationale au Mozambique

Nakanabo Diallo, Rozenn 17 May 2013 (has links) (PDF)
Le Mozambique est un 'donor darling' depuis l'indépendance en 1975, et plus particulièrement depuis les Accords de paix en 1992. En matière de conservation de la nature, des bailleurs de fonds internationaux prennent une part active à l'action publique, depuis la conception de la réglementation jusqu'à la gestion quotidienne de parcs nationaux. L'action publique est de fait transnationale : elle est sous-tendue par des narrations, des financements et des acteurs exogènes. Ce travail étudie ce phénomène au sommet de l'Etat, c'est à dire à l'échelle des élites administratives du ministère du tourisme (en charge des questions de conservation) et de deux parcs nationaux (Gorongosa et Limpopo). Grâce à une lecture sociologique de l'action publique, nous montrons combien les élites mozambicaines se situent dans une zone grise : elles s'attachent à mettre en œuvre les feuilles de route de bailleurs qui les rémunèrent (telle la Banque mondiale), mais elles affichent dans le même temps une loyauté vis à vis du parti-Etat Frelimo, au pouvoir depuis l'indépendance. Ainsi, leur maîtrise voire leur partage des visions du monde des bailleurs en matière de conservation va de pair avec leur inscription nationale : la mise en œuvre d'agendas pour partie exogènes n'est pas incompatible avec l'affirmation d'un périmètre des compétences de l'Etat. En d'autres termes, notre hypothèse consiste à penser l'action de ces élites comme participant certes de la transnationalisation de l'action publique, mais également de l'affirmation de l'Etat qui reste au centre du jeu, malgré ses faibles capacités. De manière a priori contre-intuitive, le processus de domination étatique peut se poursuivre sous un régime d'aide, lequel peut même donner lieu à un (re)déploiement de la souveraineté de l'Etat.
16

Droit comparé de l'environnement : la valorisation du patrimoine des aires protégées brésiliennes et françaises / Comparative Environmental Law : the Valorisation of the Heritage of Brazilian and French Protected Areas / Direito Ambiental Comparado : A Valorização do Patrimônio das Áreas Protegidas Brasileiras e Francesas

Olavo Leite, André 06 April 2018 (has links)
En dépit de l’impressionnante capacité technoscientifique des sociétés modernes, et en grande partie justement à ce titre, plusieurs indicateurs ne laissent aucun doute quant à la destruction accélérée de la nature de la planète. Bien que des signes de cette dégradation aient été perçus à divers moments de l’Histoire, c’est à partir des effets de la Révolution Industrielle que l’Homme, pour la première fois à une échelle visible, prend conscience de son rôle en tant qu’agent du changement environnemental et décide de s’organiser pour combattre les effets négatifs de ces changements. Il s’agit d’un jalon essentiel pour les objectifs contemporains de protection de l’environnement, qui a eu pour conséquence d’une part, la constitution d’un segment autonome de la société concerné par la protection de la nature, et d’autre part l’institutionnalisation d’un outil opérationnel privilégié : l’Aire naturelle protégée.Sans surprise, les instruments juridiques des Aires protégées font partie aujourd’hui des droits de la plupart des pays et couvrent une partie importante de la surface de la planète. Toutefois, cela ne doit pas occulter que le succès des Aires protégées auprès des gouvernements des pays est un phénomène relativement récent et qui résulte des profonds changements opérés au cours des dernières décennies sur les objectifs des politiques publiques de protection de la nature.Ces nouveaux éléments, et la recherche de leur intégration, ont conduit à deux constatations de plus en plus évidentes. D’un côté, les États ont connu une augmentation importante des ressources financières nécessaires à la conservation des espaces naturels, accompagnée de la reconnaissance que les Aires protégées devraient bénéficier autant que possible d’une certaine indépendance financière. D’un autre côté, il est de plus en plus clair que la recherche de l’efficacité des Aires protégées passe nécessairement par la sensibilisation, l’éducation, la persuasion et l’engagement de la population.Pour ces raisons, des nouvelles formes de réglementation sont recherchées et le droit est mobilisé pour offrir des alternatives permettant la valorisation de ces espaces et l’intégration des préoccupations environnementales dans les pratiques sociales.En ce sens, la valorisation - qui s’appuie souvent sur la stratégie de patrimonialisation et d’appropriation d’un certain nombre d’éléments matériels et immatériels des espaces naturels, afin d’augmenter simultanément la sensibilisation à leur importance et de lever les fonds nécessaires pour qu’ils soient protégés de la manière adéquate – fait l’objet d’une croissante reconnaissance comme une notion capable de répondre aux défis actuels des politiques publiques de conservation, pour son potentiel à lier les objectifs apparemment contradictoires de protection de la nature et de développement économique local.Dans ce travail nous cherchons à identifier et comparer la prise en compte de ces nouvelles préoccupations et les contributions des droits brésilien et français. Autrement dit, cet ouvrage traite de la valorisation du patrimoine environnemental des Aires protégées en droit brésilien et en droit français, à partir d’un point de vue comparatif. Dans ce but, elle traite successivement des notions de valorisation du patrimoine environnemental et d’Aire protégée, de la prise en compte politique de cette valorisation comme notion susceptible de répondre aux défis contemporains des Aires protégées, et finalement des contributions des droits brésilien et français en termes d’opérationnalisation de cet objectif. / Despite the impressive techno-scientific capacity of modern societies, and for the most part precisely as a result of it, several indicators leave no doubt about the accelerated destruction of the nature of the planet. Although signs of this degradation have been perceived at various moments in history, it is from the effects of the Industrial Revolution that men, for the first time on a visible scale, becomes aware of his role as an agent of environmental change and decides to act to combat the negative effects of these changes. A milestone in the history of contemporary environmental protection goals, this important change resulted both in the constitution of an autonomous segment of society concerned with the protection of nature, and in the institutionalisation of a specific operational tool: the natural protected area.The impressive success protected areas have found among governments should not obscure the fact that this success is a relatively recent phenomenon resulting from the profound modifications nature protection policy has seen in the last decades, which have also led to two in increasingly visible observations. On the one hand, states have experienced a significant increase in the financial resources needed for the conservation of natural areas, followed by the recognition that protected areas should benefit from a certain financial independence and contribute to development. On the other hand, it is increasingly clear that the effectiveness of protected areas depends on the awareness, education, persuasion and the commitment of the population.As a consequence, new forms of regulation are sought and law is called upon to offer alternatives for the valorisation of these spaces and the integration of environmental concerns into social practices. In this regard, protected Areas can play an important role as experimental areas for the search of such an alternative, as they are spaces that have both a growing need for financial resources and the necessary regulatory and institutional framework necessary for the development of such new practices.In this sense, valorisation has gained recognition as a concept capable of responding to the current challenges of nature conservation policies, for its aptitude to link the seemingly contradictory goals of nature protection and local economic development.In this work we seek to identify and compare how Brazilian and French law have taken into account this new objectives, and their contributions towards it implementations. In other words, this thesis draws on the valorisation of the environmental heritage of protected areas in Brazilian and French law, from a comparative point of view. Towards this objective, it deals successively with the notions of valorisation of the environmental heritage of Protected Area, the political consideration of this valorisation as a notion capable of responding to the contemporary challenges of protected areas, and finally the contributions of Brazilian law and French law. / Apesar da impressionante capacidade técnico-científica das sociedades modernas, e em grande justamente como suaconsequência, vários indicadores não deixam dúvidas sobre a destruição acelerada da natureza do planeta. Embora ossinais dessa degradação tenham sido percebidos em vários pontos da história, as preocupações com o ambiente são umfenômeno moderno e levaram tanto à constituição de um segmento autônomo da sociedade preocupado com a proteçãoda natureza, quanto à institucionalização de uma ferramenta operacional específica: a área natural protegida.Esta tese tem como objeto a valorização do patrimônio ambiental das áreas protegidas nos direitos brasileiro e francês, naperspectiva do direito comparado. Ela trata das noções de valorização do patrimônio e de áreas protegidas, daconsideração política, científica e jurídica do objetivo de valorização, e, enfim, das contribuições do direito brasileiro edo direito francês para dar efetividade a essa valorização.
17

L’« expérience publique de l’environnement » : une analyse des expérimentations au sein de deux espaces naturels protégés habités, en France et au Brésil / The “public experience of the environment" : an analysis of experimentations in two inhabited protected natural areas in France and Brazil / A “experiência pública do meio ambiente” : uma análise das experimentações em duas unidades de conservação habitadas, na França e no Brasil

Lago Marques, Manuelle 18 December 2018 (has links)
Cette thèse a un double propos. Tout d’abord, elle cherche à identifier comment les expériences de protection de l’Environnement au sein d’Espaces naturels protégés habités (ENPH) peuvent se développer. Puis, elle examine, dans le contexte des démarches de conservation de la nature « ordinaire », de quelles manières « l’Environnement » peut organiser et intégrer les dynamiques sociales et politiques d’un territoire donné. Pour cela, nous avons effectué une série d’entretiens, de séjours d’observation, de recherches d’archives et une large revue de presse. En faisant appel à une histoire croisée des rapports locaux au milieu naturel et au milieu politique et de leur mobilisation lors du traitement d’une affaire contemporaine mettant en jeu les politiques de protection – à savoir, des infrastructures routières –, nous avons identifié des points de repère pour saisir les contextes de sens bâtis au sein de et par le biais du Parc naturel régional du Marais poitevin (France) et de l’Aire de Protection environnementale de Guaraqueçaba (Brésil). À travers notre recherche, nous montrons l’importance des situations problématiques dans l’émergence d’« expériences publiques de l’Environnement », comprises par nous comme toute expérience dérivée de l’incorporation de l’enjeu environnemental dans différents champs d’interaction. Que ces expériences soient générées par des actions ou arènes publiques, qu’elles procèdent du ressenti de « troubles » ou d’une procédure enquête, elles deviennent publiques dans la mesure où (i) elles font de la « nature » un objet d’attention, d’action ou de débat et (ii) elles engagent la relation de différents « publics » à leurs « environnements ». Incorporant des enjeux à la fois internationaux, nationaux et locaux, les expériences « de l’Environnement » deviennent ainsi publiques et privées au fur et à mesure des expérimentations sociales, des déstabilisations et des réaménagements de ces espaces. / This thesis has a double purpose. First, it seeks to identify how the experiences of environmental protection can be developed within inhabited protected natural areas (ENPH). Then, it examines how the “Environment” can organize and integrate the social and political dynamics of the territories touched by approaches of conservation based on “ordinary” nature. To this end, we conducted a series of interviews, observation visits, archival research and a broad press review. By appealing to a cross history of local relationships with the natural and political environment and their mobilization in dealing with contemporary affairs involving protection policies – namely: the construction of roads – we have searched the benchmarks of how the contexts of meaning could be built within and through the Marais poitevin Regional Natural Park (France) and the Guaraqueçaba Environmental Protected Area (Brésil). Through our research, we show the importance of problematic situations – whether or not they result from nature conservation approaches – in the emergence of “public experiences of the Environment”, which is understood by us as any experience derived from the incorporation of the environmental issues into different fields of interaction. Whether these experiences are generated by public actions or arenas, whether they stem from the feeling of “troubles” or from a procedure of “inquiry”, they become public to the extent that (i) they make of “nature” an object of attention, action or debate and (ii) they involve the relationship of different “publics” to their “environments”. Incorporating international, national and local issues, “Environmental” experiences become public and private throughout the social experiments, and the processes of destabilization and reformulation of these protected areas. / Esta tese tem um duplo propósito. Primeiramente, ela busca identificar como as experiências de proteção do Meio Ambiente podem se desenvolver em Unidades de Conservação (UC) habitadas. Em seguida, ela procura examinar, no contexto de iniciativas de conservação de naturezas “ordinárias”, de que maneira o “Meio Ambiente” pode organizar e integrar as dinâmicas sociais e políticas de determinados territórios. Para tanto, efetuamos uma série de entrevistas, de estadias de observação, de pesquisa de arquivos e uma extensa revisão de documentos de imprensa. Recorrendo a uma história cruzada entre as relações locais ao meio natural e ao meio político, assim como a uma identificação da mobilização de tais relações quando do tratamento de problemas contemporâneos colocando em questão as políticas de proteção – a saber, a construção de estradas –, pudemos identificar como o Parque Natural Regional do Marais poitevin (França) e a Área de Proteção Ambiental de Guaraqueçaba (Brasil) orientaram a formação de sentido ambiental através de sua existência e de sua ação. Através nossa pesquisa, mostramos a importância da confrontação a situações “problemáticas” – que elas decorram ou não de atividades de conservação da natureza – para a emergência de “experiências públicas do meio ambiente”, compreendidas por nós como toda experiência derivada da incorporação da questão ambiental em diferentes campos de interação. Que estas experiências sejam geradas por ações ou arenas públicas, que elas resultem de “distúrbios” ou de um procedimento de “enquete”, elas tornam-se públicas na medida em que (i) elas fazem da “natureza” um objeto de atenção, de ação e de debate e (ii) elas envolvem a relação de diferentes “públicos” a seus “ambientes”. Incorporando questões ao mesmo tempo internacionais, nacionais e locais, as experiências do “Meio Ambiente” tornam-se assim públicas e privadas ao longo das experimentações sociais, assim como das desestabilizações e das reformulações de tais espaços.
18

Navigating different natures : the governance of National Parks in Canada

García Perez de Arce, Magdalena 08 1900 (has links)
This study was supported by Parks Canada / Les parcs nationaux jouent un rôle central à la fois dans la politique de conservation de la biodiversité et dans l'accès du public à la nature. Donc, la gestion de ces espaces est loin d'être simple. Représentant le premier service de parcs au monde avec l'un des budgets les plus substantiels pour la gestion des parcs à l'échelle mondiale, le système de parcs nationaux du Canada constitue un cas emblématique à explorer. Cette dissertation examine comment Parcs Canada gouverne les parcs nationaux, les raisonnements qui sous-tendent les processus décisionnels, les acteurs impliqués dans le processus de gouvernance, ainsi que les sujets qui sont régis. J'examine les points de vue des représentants de Parcs Canada, des organisations et des municipalités à différentes échelles, au niveau fédéral ainsi que dans deux études de cas spécifiques : le parc national Jasper en Alberta et le parc national de La Mauricie au Québec. À travers une série de stratégies de recherche qualitative déployées entre 2020 et 2023, mon étude adopte une analyse à plusieurs échelles pour explorer comment l'État négocie les tensions qui surgissent entre les différentes dimensions scientifiques, économiques et sociales qui sous-tendent la gouvernance des parcs. En m'appuyant sur 54 entretiens semi-structurés, une analyse d'archives et de documents ainsi que des supports visuels, ma thèse rassemble un cadre conceptuel ancré dans la construction sociale de la nature, la gouvernance de la conservation, le tourisme, la citoyenneté, l'espace public et l'inclusion. J'utilise une analyse de discours pour examiner les fondements des raisonnements qui sous-tendent la manière dont les scientifiques, les décideurs politiques, les planificateurs, les représentants municipaux et les chambres de tourisme comprennent et encadrent la gouvernance des parcs. Cette thèse aborde trois questions de recherche distinctes pour comprendre comment les parcs nationaux sont gouvernés. La première cherche à comprendre comment les différentes conceptualisations scientifiques de la Nature ont façonné la gouvernance des parcs nationaux. L'analyse interroge l'émergence du concept d'intégrité écologique en tant qu'élément central de la gestion scientifique contemporaine et des efforts de restauration d'écosystèmes particuliers. À travers les exemples de la gestion des arbres et des poissons, le chapitre illustre comment les scientifiques et les gestionnaires tentent de restaurer l'intégrité écologique dans des écosystèmes qui ont été historiquement transformés à la fois pour l'extraction capitaliste et l'utilisation récréative. La reproduction de l'idée de la nature sauvage, ou d'une nature vierge non habitée par les humains, sous-tend l'idée d'intégrité. En tant que tel, je soutiens que l'intégrité écologique ne reconnaît pas l'agence des humains dans les écologies passées et dans la restauration en tant que pratique scientifique. Ma deuxième question de recherche examine les motivations économiques qui influent sur la gouvernance des parcs, ainsi que la mesure dans laquelle le Canada a adopté des orientations néolibérales. Mes conclusions indiquent que, malgré les efforts récents pour augmenter les revenus basés sur la visite, Parcs Canada n'a pas pleinement adopté une logique de gouvernance néolibérale. À la place, d'autres rationales se sont développées, privilégiant l'accès gratuit à des groupes sociaux spécifiques, notamment les jeunes, les enfants, les nouveaux citoyens et les résidents permanents, afin de maintenir l'importance politique des parcs parmi les Canadiens. Bien que la pression pour étendre le rôle de l'industrie touristique persiste, je soutiens que Parcs Canada résiste à une plus grande marchandisation et privatisation. La troisième question de recherche examine comment les parcs nationaux sont conceptualisés en tant qu'espaces publics et pour qui ils sont gouvernés. Mon enquête révèle des asymétries de pouvoir dans la production des expériences de plein air, où l'accès est disponible pour certaines personnes tandis qu'il est limité pour d'autres. J'examine différentes dimensions de l'inclusion au sein des politiques des parcs nationaux, ainsi que leur mise en œuvre dans les deux études de cas. Mon argument affirme que la gestion des parcs doit encore pleinement intégrer une compréhension des besoins spatiaux et récréatifs des citoyens et des utilisateurs culturellement diversifiés. Par conséquent, les immigrants et d'autres groupes socioculturels ressentent un sentiment d'exclusion dans ces espaces publics. Les parcs nationaux sont de plus en plus considérés comme un espace clé dans la lutte pour un droit social à la nature. Mes conclusions montrent que les parcs nationaux sont des territoires où les efforts de l'État pour faire face à la perte de biodiversité ainsi que la demande collective croissante d'accès aux espaces verts publics convergent. En tant que tels, deviennent des sites d'expérimentation dirigés par l'État dans les approches envers la nature et la citoyenneté. Cette étude met en lumière les tensions et les complexités inhérentes à la gestion de ces sites, tout en explorant le processus imaginatif de création de relations alternatives entre les humains et la nature. / National parks are central to both the politics of biodiversity conservation and public access to nature. In light of this, managing these spaces is far from simple. Representing the world’s first park service with one of the most substantial budgets for park management at the global scale, Canada's national park system is an iconic case to explore. This dissertation examines how Parks Canada governs national parks, the rationales that underpin decision-making processes, the actors who are involved in the governance process, as well as the subjects who are governed. I examine the perspectives of Parks Canada representatives, organizations and municipalities at different scales, including at the federal level as well as two specific case studies: Jasper National Park in Alberta and La Mauricie National Park in Quebec. Through a range of qualitative research strategies deployed between 2020 and 2023, my study adopts a multi-scaled and multi-site analysis to explore how the state negotiates the tensions that arise between the different scientific, economic, and social imperatives that underpin park governance. Drawing on 54 semi-structured interviews, archival and document analysis as well as visual materials, my dissertation brings together a conceptual framework grounded in the social construction of nature, conservation governance, tourism, citizenship, public space, and inclusion. I use discourse analysis to examine the rationales that underpin the way diverse actors, scientists, policy makers, planners, municipal representatives, and tourism chambers understand and frame how parks are governed. This dissertation addresses three distinct research questions to understand how national parks are governed. The first seeks to understand how different scientific conceptualizations of Nature have shaped the governance of national parks. The analysis interrogates the emergence of the concept of ecological integrity as central to contemporary scientific management and efforts to restore particular ecosystems. Through the examples of tree and fish management, chapter 5 illustrates the ways scientists and managers attempt to restore ecological integrity in ecosystems that have been transformed historically for both capitalist extraction and recreational use. The reproduction of the idea of wilderness, or a pristine nature uninhabited by humans, underpins the idea of integrity. As such, I argue that ecological integrity fails to acknowledge the agency of humans in past ecologies and in restoration as a scientific practice. My second research question examines the degree to which neoliberalism has influenced financial governance of national parks in Canada. My findings indicate that, from their inception, Canadian national parks have been deeply rooted in capitalist structures. However, despite recent efforts to increase revenue based on visitation, Parks Canada has not fully embraced a neoliberal governance logic. Instead, other rationales have evolved which prioritize free access to specific social groups including youth, children, new citizens, and permanent residents as a means for sustaining the political importance of parks among Canadians. While pressure to expand the role of the tourist industry persists, I argue that Parks Canada is resisting further commodification and privatization. The third research question asks how national parks are conceptualized as public spaces and for whom they are governed. My investigation reveals asymmetries of power in the production of Canadian outdoor experiences, where access is available to some people while limited to others. I examine different dimensions of inclusion within national parks policies, as well as their implementation in the two case studies, Jasper and La Mauricie. My argument asserts that the management of parks has yet to fully embrace an understanding of the spatial and recreational needs of culturally diverse citizens and users. Consequently, immigrants and other sociocultural groups experience a sense of exclusion in these public spaces. National parks are increasingly viewed as a key space in the struggle for a social right to nature. My findings show that national parks are territories where state efforts to address both biodiversity loss as well as where an expanding collective demand for access to green public spaces converge. As such, national parks become sites of state-led experimentation in approaches towards nature and citizenship. This study illuminates the tensions and complexities inherent in managing these sites, while also delving into the imaginative process of generating alternative relationships between humans and nature.

Page generated in 0.1687 seconds