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Le Vieux-Québec, 1945-1963 : construction et fonctions sociales d'un lieu de mémoire nationale

Roy, Alain 19 April 2018 (has links)
A partir de 1945, le Vieux-Québec est progressivement reconnu comme un lieu de mémoire nationale. Cette reconnaissance est sanctionnée par la protection de l'Etat accordée à l'arrondissement historique en 1963. Nous nous sommes intéressé au processus de construction de cette mémoire nationale, qui est ponctué d'une série de débats et consensus. L'examen de ce processus nous amène à reconnaître le développement d'une sensibilité historique de même que les transformations dans le temps de l'objet porteur de mémoire. Par ailleurs, notre étude met en évidence le rôle déterminant des fonctions identitaire et touristique de cette mémoire nationale. Ces fonctions se supportent mutuellement et favorisent l'inscription d'une représentation du passé dans l'environnement construit. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Conditions d'émergence et développement des collections vestimentaires : patrimonialisation, muséalisation, virtualisation : regards croisés France- Canada-Québec (XIXe-XXIe siècle)

Fontaine, Alexia 24 April 2018 (has links)
Troublée par l’avènement inopiné de la mode au musée, nous avons souhaité cerner puis examiner les fondamentaux du « musée de la mode », que nous considérons comme un concept historique. Depuis les années 1990, il s’impose en effet dans la sphère culturelle comme un nouveau modèle de musée. Nous nous questionnons donc sur le phénomène qui sous-tend cette effervescence. S’il fait son apparition dans les années 1980, il est issu d’une forme muséale plus ancienne que l’on désignait alors par « musée du costume ». Nous entendons ainsi mener une enquête sur le « musée de la mode » par la saisie de l’essence du phénomène muséal observable. Pour ce faire, il nous faut nous inscrire dans un temps long du patrimoine, afin de montrer les conditions d’émergence et la trajectoire des collections vestimentaires dans le paysage muséal et le développement des différentes formes muséales, du premier musée du costume au musée de la mode d’aujourd’hui. Du point de vue de la muséologie, la réalité du musée de la mode comme nouvelle catégorie de musée nous semble tronquée, et introduit un flou dans la pratique des collections vestimentaires. D’une part le discours sur l’objet est incomplet, puisqu’il ne prend pas en compte toutes les typologies d’artefacts vestimentaires, et d’autre part, il provoque une rupture dans l’intérêt porté à des collections plus anciennes ou moins fastueuses. Devant l’insistance à parler de vêtement « de mode » ou de haute couture, plutôt que de costume sous peine de paraître dépassé, il nous semble évident que le musée vit une tension. Pourtant les sciences humaines et sociales ont montré que la mode est un mot « valise », une porte ouverte vers la compréhension du fait vestimentaire : l’histoire et la culture des apparences, l’économie et la sociologie du paraître, le système technique et industriel de l’habillement. Il ne semble que du côté de la recherche comme du musée, une nouvelle vague est en route. L’engouement que les modes vestimentaires suscitent dans la sphère culturelle, l’attention que les universitaires lui portent, participent à revisiter l’approche des collections plus anciennes et stimuler une réflexion muséologique sur cette typologie d’objet muséal qui obtient une place de plus en plus importante dans le secteur patrimonial. Le phénomène muséal lié à la mode est loin de ne concerner que l’acquisition du contemporain. Notre recherche se donne pour objectif de générer une véritable muséologie du patrimoine vestimentaire, grâce à une recherche menée sur les fondamentaux de ce phénomène muséal, un état des lieux du paysage muséal, et la saisie des perspectives d’avenir de ces collections. Des conditions d’émergence à l’avènement du musée des modes vestimentaires, nous souhaiterions établir une nouvelle catégorie de connaissance sur l’histoire culturelle du vêtement : sa genèse patrimoniale et son parcours muséal. Au niveau théorique, nous nous sommes intéressée aux processus de patrimonialisation et de muséalisation qui traduisent, de manière simplifiée, la mise au patrimoine et la mise en musée d’un catégorie d’objet. Dans le but de rendre ces processus opérationnels, nous avons conçu une grille d’analyse qui rassemble les observations de nombreux chercheurs en museum studies et en muséologie. Ainsi, notre cadre théorique s’est affiné avec l’élaboration du concept des régimes de muséalité, en référence aux régimes d’historicité inventés par l’historien français François Hartog et aux régimes d’authenticité élaborés par l’historienne québécoise Lucie K. Morisset, qui nous a permis de déterminer les modalités, la logique et la dynamique du phénomène muséal. Nos recherches se sont basées sur une étude croisée d’institutions françaises et québécoises qui forment notre terrain : les Musées de la civilisation à Québec, le Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée, la Cité internationale de la dentelle et de la mode à Calais, et le Musée de la mode à Montréal. L’examen au niveau microéconomique de l’émergence et du développement des collections vestimentaires de ces musées nous a conduit à dégager, au niveau macroéconomique, quatre cycles d’investissement de sens, de construction discursive et d’élaboration de pratiques muséales spécifiques au patrimoine vestimentaire… Quatre régimes de muséalité. / Curious about the unexplained advent of the fashion museum, this study originated with the task of identifying and examining the basic characteristics of the “fashion museum, ” which it considers to be a historically specific construct. Since the 1990’s, the fashion museum has asserted itself in the cultural world as a new model of museum. This study inquires into the phenomena that undergirded this flourishing. If this institution first appeared in the 1980’s, it originated from an older model known as the “costume museum”. Thus I intend to undertake a study on the “fashion museum” using the observable phenomenon of the museum itself. To do so, this project inscribes the “fashion museum” in a long heritage tradition, demonstrating the conditions of its emergence and the trajectory that dress collections followed within the broader museum landscape, including the development of other forms of museums, from the first “costume museum” to the fashion museum of today. From a museological perspective, the fashion museum’s arrival as a new category of museum may seem truncated, and introduces ambiguity in the practices of dress collections. On the one hand, its discourse about objects is necessarily incomplete because it does not take into account the full range of typologies of vestimentary artifacts; on the other hand, it siphons interest away from older or less sumptuous collections. This type of museum exists in a state of tension, beholden to the insistence of speaking of “fashion” garments or of haute couture, rather than of costumes, which might appear outmoded. Indeed, the social sciences have show that fashion is a portmanteau word, a point of entry towards understanding the phenomenon of clothing: the history and culture of looks, the economics and sociology of appearances, the technical and industrial systems of dress. A new wave has begun for both research and museums. The passion that fashion elicits in the cultural sphere, with the attention scholars bring to the subject, has contributed to revisiting the approach of even the oldest collections and to stimulating the museological reflection this typology of museum objects that has attained an increasingly significant place within the heritage sector. Museum institutions connected with fashion are far from acquiring only contemporary pieces. The aim of this project is to generate a museology of the vestimentary heritage, thanks to research undertaken dealing with the fundamental characteristics of this phenomenon, a kind of inventory of the museum landscape, and understanding the future prospects of these collections. From the conditions under which the fashion museums emerged, this study seeks to establish a new category of knowledge about the cultural history of clothing: its genesis as heritage and its trajectory as a fitting set of objects for a museum context. On a theoretical level, this dissertation is concerned with the processes of “herigatization” and “musealization, ” essentially those processes by which a type of object becomes part of heritage and of museums. With the goal of explaining these processes, I have therefore conceived of an analytical matrix that brings together the observations of numerous researchers in museum studies and museology. Thus, this project’s theoretical framing has been refined by elaborating the concept of “regimes of museality, ” derived from French historian François Hartog’s notion “regimes of historicity, ” and the concept of “regimes of authenticity, ” adapted from Quebec historian Lucie K. Morisset. These concepts provide the possibility for determining the modalities, logic, and dynamics of the museological phenomenon. This research is based on a crossover study of French and Quebec institutions that form the relevant population: les Musées de la civilisation (Museums of Civilization) in Quebec City, Canada; le Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (Museum of European and Mediterranean Civilisations) in Marseille, France; the Cité internationale de la dentelle et de la mode (International Center for Lace and Fashion) in Calais, France; and the Musée de la mode (Fashion Museum) in Montreal, Canada. A microeconomic examination of the emergence and development of the dress collections at these museums clarifies four cycles at the macroeconomic level of investment of meaning, discursive construction, and elaboration of museum practices specific to vestimentary heritage… Four regimes of museality.
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Le temps décomposé : cinéma et imaginaire de la ruine

Habib, André January 2008 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Le temps décomposé : cinéma et imaginaire de la ruine

Habib, André January 2008 (has links)
No description available.
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La sculpture polychromée néo-gothique en Belgique vue par la Gilde de Saint-Thomas et de Saint-Luc, 1863-1914

Steyaert, Delphine 29 September 2014 (has links)
Ce travail doctoral se penche sur un groupe d’artistes et d’artisans actifs dans la seconde moitié du XIXe siècle dans le domaine de la sculpture, et plus précisément sur la façon dont ceux-ci ont à a fois restauré de nombreuses sculptures médiévales et réalisé des sculptures néo-gothiques. Le sujet a été circonscrit à la sculpture religieuse mobilière en bois, et plus spécifiquement aux statues et aux retables conservés dans des églises gothiques. Une approche multidisciplinaire, entre Moyen Âge et XIXe siècle, a été privilégiée. Les artistes et artisans étudiés (Jules Helbig, Adrien Hubert Bressers, les frères Blanchaert, Jean-Baptiste Bethune) posent les bases du style dit « des Écoles Saint-Luc » ou illustrent des travaux de la seconde génération (Léon Bressers). Ils sont membres de la Gilde de Saint-Thomas et de Saint-Luc et revendiquent, sous l’influence de l’architecte anglais A.W.N. Pugin, un lien exclusif avec l’art médiéval dans leurs réalisations. Au sein de la Gilde, l'étude de l'art médiéval et les discussions sur le mobilier religieux à créer se doublent d'une recherche sur les règles liturgiques (au sujet des autels principalement), de manière à retrouver, autant que possible, les formes et usages anciens tout en restant conforme avec les prescriptions en vigueur. Les membres, et en particulier les personnalités étudiées, participent ainsi au renouveau chrétien de la seconde moitié du XIXe siècle.<p>Les sculpteurs-restaurateurs et les peintres-restaurateurs sélectionnés visent avant tout une présentation jugée digne des sculptures médiévales qui passent entre leurs mains. Ils sont, pour ce faire, imperméables à toute notion d’authenticité. Les aspects religieux primant et dans un contexte de forte pilarisation, ils adoptent sur cette question une position monolithique, alors même que la réflexion au sujet de la restauration de la sculpture polychromée se développe, notamment au sein de la Commission royale des Monuments. Dans les traitements de restauration, les Blanchaert, les Bressers et Jules Helbig font preuve d’un vrai souci archéologique mais rarement de réflexion critique sur l’opportunité ou pas de reconstituer des éléments lacunaires, sur le bien fondé de l’adjonction des attributs, ou sur les pratiques de décapage et de repolychromie. Ce travail doctoral démontre par ailleurs que les nouvelles polychromies néo-gothiques, en particulier celles confectionnées par les Bressers, sont souvent le reflet, voire des copies, des anciennes polychromies quand elles étaient bien conservées.<p>Les discussions menées au sein de la Gilde ont eu un impact non négligeable sur la question du démembrement des autels baroques et néo-classiques ainsi que sur la création du nouveau mobilier néo-gothique en Belgique. <p><p>L’étude d’une série de retables néo-gothiques apporte de nouvelles clefs de lecture sur la conception des programmes iconographiques globaux, la répartition des retables dans l'espace ecclésial, la typologie des œuvres, la conception des compositions et le style adopté pour les groupes sculptés. L'influence de Pugin a pu être montrée, notamment dans le caractère très hiérarchisé donné aux œuvres, et cela à tous les niveaux de la représentation.<p>Dans son ensemble, ce travail doctoral offre une contribution significative sur l’historicisme et l’histoire des mentalités. <p> / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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L'atelier bruxellois des du Quesnoy :catalogue raisonné et pratiques d'atelier

Patigny, Géraldine 07 May 2020 (has links) (PDF)
La dynastie du Quesnoy est constituée de Jérôme le Vieux (Béthune, ca 1570-Bruxelles, 1650), arrivé à Bruxelles en 1594, et de ses deux fils :François (Bruxelles, 1597-Livourne, 1643) et Jérôme le Jeune (Bruxelles, 1602-Gand, 1654). Néanmoins, seules la vie et l’œuvre de François du Quesnoy, qui avait connu à Rome une brillante carrière, avaient été l’objet d’études approfondies. La condamnation au bûcher de Jérôme le Jeune en 1654 pour sodomie avait entraîné dans son sillage la considération que la critique aurait pu porter à son œuvre. Ce dernier avait pourtant lui aussi connu une importante ascension sociale et artistique, en devenant le sculpteur, statuaire et architecte de la cour de Léopold Guillaume (1647-1656), alors gouverneur des anciens Pays-Bas. Cette thèse étudie sous un angle neuf la biographie et la production de Jérôme le Vieux et de Jérôme le Jeune. Les questionnements sous-jacents à la recherche portent autant sur le dynamisme et le contexte de la sculpture bruxelloise durant la première moitié du XVIIe siècle, que sur l’existence d’une transmission intergénérationnelle au sein de l’atelier. L’analyse des sculptures du catalogue tend, une fois dégagée des présupposés largement diffusés à travers l’histoire de la sculpture flamande, à présenter de manière inédite les apports et l’originalité de cet atelier. Ces apports avaient en effet été occultés d’une part, par l’importante contribution de François du Quesnoy et, d’autre part, par celle, non moins importante, de Rubens, envisagé par beaucoup comme l’unique fondateur de l’art baroque flamand. Ce travail fournit également le premier catalogue raisonné des deux artistes.La reconstitution du fonctionnement de l’atelier (composition, pratiques, collaborations extérieures, spécialisations, tâches principales et secondaires, matériaux mis en œuvre et technique) a permis de présenter de nombreuses découvertes et de montrer un changement dans la pratique de la sculpture entre le père et le fils ;cette reconstitution s’insère dans un cadre prédéfini par la corporation des Quatre Couronnés, dont l’organisation a aussi été étudiée dans ses rapports avec l’atelier. À partir d’une analyse pointue du catalogue des deux sculpteurs, plusieurs caractéristiques typiques de la manière des du Quesnoy et de nombreux apports, notamment à l’iconographie, ont été révélés. La particularité du schéma iconographique de plusieurs groupes figurant Sainte Anne et la Vierge, outre la nouveauté dans la présentation du thème, a permis d’établir pour la première fois une filiation entre l’œuvre de Jérôme le Vieux et de Jérôme le Jeune. Du Quesnoy le Vieux apparaît désormais comme un artiste ouvert à divers courants artistiques, mêlant l’art du XVIe siècle flamand et français, ainsi que l’antique. L’œuvre de Jérôme le Jeune, qui constitue une sorte de livre ouvert sur le parcours du sculpteur, entre Flandre, Italie et Espagne, a instillé dans la sculpture flamande une veine baroque originale. Ses productions ont souvent fixé dans le marbre certains évènements de l’histoire de ses commanditaires, au rang desquels l’évêque de Gand Antoine Triest (1576-1657) ou le gouverneur des anciens Pays-Bas du Sud, Léopold Guillaume. / Doctorat en Histoire, histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Patrimoine et patrimonialisation au Cameroun : les Diy-gid-biy des monts Mandara septentrionaux pour une étude de cas

Datouang Djoussou, Jean-Marie 20 April 2018 (has links)
Portant le titre Patrimoine et patrimonialisation au Cameroun: les Diy-gid-biy des monts Mandara septentrionaux pour une étude de cas, notre thèse est un chainon d'éléments argumentatifs orientés vers l'élucidation du statut de bien patrimonial. Elle s'inscrit dans le champ des recherches considérant le patrimoine et la patrimonialisation comme un ensemble de codes discursifs dont l'intérêt pour l'anthropologue est la compréhension du sens et non de la caractéristique ontique. Il s'agit de l'intelligibilité des rapports aux éléments patrimoniaux qui passe par une mise en évidence de la patrimonialité, l'expression des changements et des conséquences sociaux patrimogènes. De ce fait, le travail met en discours les mises en patrimoine et les rapports sous-tendant le statut d'élément patrimonial. D'une manière générale, c'est un exposé sur le grand paysage patrimonial du Cameroun à travers un regard à la fois vertical et horizontal qui souligne les différentes formes de constructions patrimoniales ayant eu cours dans ledit pays. Il est donc question d’une mise en relief de l'alchimie de la construction patrimoniale, et donc, du comment les choses deviennent patrimoniales. Pour ce faire, notre thèse se penche sur l'analyse des processus de mise en patrimoine en les considérant dans deux échelles de temps focalisées respectivement sur leur genèse historique et leur construction procédurale actuelle. Ces deux niveaux de considération ont induit à constater que la patrimonialisation est un processus scellant l'alliance de divers acteurs et de contextes sociaux aussi bien sur le plan idéologique, politique que sur les plans social et religieux. Et avec l'exemple des Diy-gid-biy, notre thèse met en exergue certaines des caractéristiques qui permettent la détermination de l'appartenance d'une propriété à la sphère de biens portant des charges d'un attachement symbolique. / Entitled Patrimony and patrimonialization in Cameroon: the DGB sites of the northern Mandara Mountains as a case study, my thesis presents a linked series of arguments designed to clarify the concept of “patrimonial good”. It falls within a field of research that considers patrimony and patrimonialization as an ensemble of discursive codes, of which the interest to anthropologists lies in the understanding of meaning rather than in ontological characteristics. The thesis is concerned with the intelligibility of relationships to elements of patrimony arrived at by a process involving the identification of patrimoniality, the expression of changes and patrimogenic social consequences. Thus this work discusses the identification of patrimony and the relationships that underlie the concept of patrimonial element. In a general way, it is a presentation on the overall state of patrimony in Cameroon from a viewpoint that is both vertical and horizontal and which focuses on the different forms of construction of patrimony existing in that country. Identification of the alchemy of patrimonial construction is thus a subject of enquiry, as is the how of things becoming patrimonial. To achieve its results, the thesis relies on analysis of the processes of identification of patrimony, considering them in terms of two timescales, one focused on their historical genesis, the other on the construction procedures taking place in the present. These two levels of analysis lead to the finding that patrimonialization is a process embedded in the linkage of various actors and social contexts in the domains of ideology and politics as well as the social and religious. With the example of the DGB sites, the thesis brings out certain of the characteristics that allow determination of the attribution of a property to the sphere of goods laden with symbolic charges.
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Chemins de fer : voies de l’histoire et de la mémoire

Abrahao Amancio, Rosa Carolina 09 January 2020 (has links)
La précarité du patrimoine ferroviaire et le manque de compréhension de cette ressource culturelle de la société ont motivé l’enquête sur le contexte du chemin de fer au Paraná. Il est analysé de sa construction à son déclin, puis, de son abandon à sa conservation. L’évolution du chemin de fer paranaense nous apprend entre autres sur son importance politique, sociale, économique et culturelle pour la société. À la lumière de l'évolution des théories et des pratiques dans le domaine de la conservation et de l'analyse des processus de tombamento (classement), nous identifions comment le patrimoine ferroviaire de l’État est appréhendé, valorisé et préservé. L’accent quasi exclusif sur la valeur historique montre une tendance à la muséalisation et un décalage du contexte international de la conservation par l’organisme de préservation du Paraná, la Coordination du patrimoine culturel (CPC). Pour attirer l'attention sur l'ampleur de l’importance du patrimoine ferroviaire, nous avons élaboré pour ce patrimoine un tableau de valeurs qui s'étend au-delà de la valeur historique. Sur la base de ce tableau, l’analyse de l’importance du patrimoine ferroviaire tombado au Paraná est mise enévidence. Par conséquent, une vision plus large du patrimoine était nécessaire pour mieux le comprendre. Une méthode d'interprétation du paysage culturel ferroviaire du chemin de fer Paranaguá-Curitiba, le premier chemin de fer construit au Paraná, nous montre une vision globale du patrimoine ferroviaire en tant que ressource culturelle pour la conservation et en tant que potentiel pour le développement local. Avec l’adoption de cette perspective, certaines valeurs, incluses dans le tableau de valeur du patrimoine ferroviaire, mais qui étaient jusque-là ignorées dans l'analyse du patrimoine entreprise par l'État, apparaissent et renforcent son importance au Paraná. Avec la méthode d'analyse du paysage, nous avançons dans la compréhension et la valorisation du patrimoine ferroviaire, en analysant les éléments essentiels du paysage ferroviaire et certaines bonnes pratiques, ces dernières qui présentent la conservation du patrimoine ferroviaire et industriel surtout à l’international. Nous apprenons également des façons d’utiliser le paysage ferroviaire du chemin de fer Paranaguá-Curitiba comme vecteur du développement local. / The precarious condition of the railway heritage and the lack of understanding of this cultural resource motivated the investigation into the context around the Paraná railway. The railway heritage is analyzed from its construction to its decline, then, from its abandonment to its conservation. The evolution of the paranaense railway teaches us, among other things, about its political, social, economic and cultural importance for the society. In the light of developments in the field of conservation and analysis of the processes of tombamento (heritage designation), the way that the state's railway heritage is understood, valued and preservedare identified. The almost exclusive emphasis on historical value shows a tendency towards musealization and a lag from the international conservation context by the Paraná conservation organization, the Cultural Heritage Coordination. To draw attention to the importance of railroad heritage, a Railway Heritage Value Table that extends values beyond historicalvalue was developed. The analysis of the importance of the tombado railway heritage in Paraná is completed based on this table. In consequence of the extended values, a broader vision of heritage was needed to better understand the heritage. A method of interpreting the Paranaguá-Curitiba railroad cultural landscape, the first railway built in Paraná, shows us a global vision of railway heritage as a cultural resource for conservation and as a potential for the future local development. Certain values –that were included on the Railway Heritage Value Table –were ignored in the heritage analysis undertaken by the state. These values however are found in Paraná railway heritage and they reinforce its importance. The understanding and valorization of the railway landscape from the analysis of essential elements and good practices is advanced. The good practices present the preservation of the railway and industrial heritage especially the international ones. It is also learned ways to use the Paranaguá-Curitiba railway landscape as a vector for local development. / A condição precária do patrimônio ferroviário e a incompreensão deste recurso cultural motiva a investigação do contexto das estradas de ferro do Paraná. A herança ferroviária do estado é analisada da construção das ferrovias ao seu declínio e do seu abandono à sua conservação. A evolução das ferrovias paranaenses nos ensina, entre outras coisas, sobre a sua importância política, social, econômica e cultural para a sociedade. À luz da evolução das teorias e práticas no campo da conservação e da análise dos processos de tombamento do patrimônio ferroviário paranaense identificamos como o estado entendeu, valorizou e conservou estepatrimônio. A ênfase quase que exclusiva no valor históricodo patrimônio ferroviáriomostra uma tendência à musealização e um atrasodo organismo do estado, a Coordenação do Patrimônio Cultural (CPC), com relação aocontexto internacional da conservação. Para chamar a atenção para a importância do patrimônio ferroviário foi desenvolvida a Tabela de Valor do Patrimônio Ferroviário que estende os valores deste patrimônio para além do valor histórico. A análise da importância do patrimônio ferroviário tombado no Paraná é concluída com base nesta tabela. Consequentemente, era necessária uma visão mais ampla deste patrimônio para melhor compreendê-lo. Um método de interpretação da paisagem cultural ferroviária aplicado aestrada de ferro Paranaguá-Curitiba, a primeira ferrovia construída no Paraná, nos apresenta uma visão mais ampla do patrimônio ferroviário como recurso cultural para a conservação, considerando o seu potencial para o desenvolvimento local. Com a adoção dessa perspectiva, alguns valores apresentados na Tabela de Valor do Patrimônio Ferroviário que estavam, até então, ignoradosna análise, quando destacados, reforçaram a importância deste patrimônio. Avançamos nacompreensão e na valorização da paisagem ferroviária a partir da análise de elementos essenciais e de boas práticas, estas últimas, apresentando exemplos de conservação do patrimônio ferroviário e industrial, principalmente em outros países. Aprendemos maneiras de utilisara paisagem da estrada de ferro Paranaguá-Curitiba como vetor para o desenvolvimento local.
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Theoretical and experimental studies on early reinforced concrete structures: contribution to the analysis of the bearing capacity of the Hennebique system / Etudes théoriques et expérimentales des constructions en béton armé de première génération: contribution à l'analyse de la capacité portante du système Hennebique

Hellebois, Armande 02 July 2013 (has links)
In the framework of the conservation of early reinforced concrete structures from the last third of the 19th century up to 1914, this research deals with superstructures (excluding foundations, roads, pipes, etc.) in reinforced concrete (in the modern sense of the term – i.e. concrete made with artificial cement and rebars supplying tensile strength; thus, the combination of a metal profile embedded in concrete is excluded). The development of reinforced concrete as a building material started around 1880 and became widespread around the time of the First World War. Some of the structures concerned are listed as heritage properties today. Therefore they deserve specific and careful study to ensure long-term preservation of their historic, architectural, technical and socio-economic value. They bear witness to a period in construction history when reinforced concrete was a new material. The outbreak of the First World War marked the end of the initial period of innovation, exploration and experimentation. By then, reinforced concrete had become widely accepted and adopted as a suitable and effective building material. However, present-day attempts at restoration often prove inadequate, due to incomplete understanding of this period of construction and the characteristics of the first generation of reinforced concrete. If the causes of degradation are incorrectly diagnosed, the repairs are likely to be inappropriate. Moreover, the number of reinforced concrete structures requiring repair work is currently increasing with the natural ageing of the material. This phenomenon will continue to grow in the coming years.<p><p>With this in mind, the present research aims at identifying the specific structural characteristics of reinforced concrete structures erected before the First World War. Several axes of investigation were pursued in this PhD research and have resulted in the main observations detailed below. <p>- Based on a case study of the region of Brussels (Belgium), a database of structures built in reinforced concrete prior to 1914 was drawn up in order to place the material in its historical and geographical context. The inventory currently contains 507 examples and provides a panorama of the uses of reinforced concrete, ranging from numerous foundations and slabs to a complete structure from the end of the 1890s. This list is supplemented by a survey of a total of 605 patents filed for reinforced concrete in Belgium before the First World War. The early development of reinforced concrete was strongly related to national patenting, with a considerable number of systems being patented by private inventors for commercial purposes. Reinforced concrete profoundly transformed the building industry. All the professions working with the composite material had to change their approach, from the planning stage through to execution on the site. From the viewpoint of construction history, all these modifications make the time of the advent of reinforced concrete a particularly fruitful period to study. <p>- From the survey of early reinforced concrete structures in Brussels and the database of Belgian patents, the supremacy of the Frenchman François Hennebique and his system on the Brussels market for reinforced concrete (and, by extension, on the Belgian market) before 1914 is incontestable. This commercial achievement resulted from a combination of factors: an efficient structural system, meticulous attention to the quality of on-site reinforced concrete execution, and the commercial acumen to develop the business through advertising and other media. The well-known Hennebique system represents a monolithic structure including slabs, beams and columns. In fact, this system changed over the decades of operation of Hennebique’s company, not so much in relation to the design methods (his original semi-empirical method continued to be used) but particularly in practical terms (the type and location of the rebars among others). The evolution of the system is analysed by means of technical drawings from about 30 Belgian projects designed by Hennebique between 1900 and 1930. <p>- After the building contractors, who had been the first to believe in the structural and economic potential of reinforced concrete, engineers invented the calculation models and architects started developing new shapes. The Belgian engineer Paul Christophe was among the first theorists of reinforced concrete. The publication of his book Le béton armé et ses applications in 1899 is internationally recognised as a milestone in the rational modelling of structural reinforced concrete elements. Prior to the present study, details of his life and work remained largely uninvestigated, but the discovery of large parts of his personal archives has allowed clarification of his role in the popularisation of reinforced concrete, especially at the theoretical level.<p>- Reinforced concrete structures around the beginning of the 20th century were initially governed by empirical models of calculation (and execution) developed by the individual constructors. Gradually, reinforced concrete standards, published between 1904 and 1923 and based on working stress analysis and elastic modular ratio theory, replaced the utility of the patented systems. The different theoretical approaches are briefly described in this research. Mastering the theoretical assumptions and calculation methods used at the time represents the first step towards an appreciation of the structural behaviour and the possible weaknesses that can be expected.<p>- A review, based on literature published at that time, of the properties of the components of reinforced concrete allows identification of the characteristic materials used in the concrete matrix and the metal reinforcements. The execution process and the available technological tools for erecting a reinforced concrete structure are also addressed, as these would have had a direct influence on the quality of construction. Non-destructive and destructive experimental laboratory tests were performed on original samples, mainly removed from the Colo-Hugues viaduct (1904, Braine-l’Alleud, Hennebique system) in order to assess the mechanical properties, chemical features and durability issues for concrete and ferrous reinforcements. Comparing the results obtained using different techniques also makes it possible to determine the extent to which these techniques are reliable for the appraisal of early reinforced concrete structures. <p>- The structural efficiency of the Hennebique system is assessed based on an understanding of the principles of Hennebique’s semi-empirical method of calculation, but also – and primarily – by means of observations from experimental tests carried out on full-sized beams removed from the Colo-Hugues viaduct. Analysing and understanding the behaviour of the new composite material was a critical issue for promoting the use of reinforced concrete at the beginning of the 20th century. Today, what is required is a re-assessment of its structural behaviour. Three bending tests up to failure in simply supported conditions were performed at the BATir Department of the Université libre de Bruxelles on T-beams from the Colo-Hugues viaduct. This case study is representative of the majority of Hennebique structures, because the typical continuous straight T-beam is the main structural element of any Hennebique structure (bridge, building, etc.). The first test is a four-point bending test on a complete span (6 m) of the viaduct to obtain the response of the central part under positive bending moment. The flexural failure was ductile and occurred through yielding of the reinforcements followed by crushing of the concrete at mid-span. The second and third tests are three-point bending tests on 4 m long specimens centred on the column, representing the behaviour of the beam around the supports. These showed a sudden slipping failure due to loss of the adhesive bond between rebars. The results of these three experiments combined reproduce the actual behaviour of the viaduct in service. The bearing capacity of the Hennebique system in service and at ultimate has been demonstrated, at least for one loading case. These experimental tests provide essential data for a better understanding of the mechanisms of failure and reveal the main weaknesses of the Hennebique T-beam. Two strengthening solutions are suggested as supplementary information. <p>- The pathologies observed in early reinforced concrete structures (honeycombs, corrosion of the rebars, and so on) are mainly attributable to the tools and techniques that the builders had at their disposal (handmade compaction, high water-to-cement ratio, etc.) and by the limited contemporary knowledge of the physical and chemical phenomena, especially with regard to long-term effects. In fact, the concrete quality of the viaduct is surprisingly satisfactory despite its great age, due to the fact that the whole structure was covered with plaster, like the majority of reinforced concrete structures designed at that time.<p><p>This research establishes that reinforced concrete structures from 1880 to 1914 differ from later reinforced concrete structures. Taking into consideration the features of early reinforced concrete structures will contribute to ensuring sustainable conservation with limited intervention, thus preserving as much as possible of the original structure when restoration work is undertaken. Working on existing buildings often requires a multidisciplinary and holistic approach. The present study could thus be extended in various areas. For example, other structural aspects could be studied more in depth, such as demonstration of the shear strength of the Hennebique system or detailed consideration of the reinforcements (low adherence, particular anchorage devices, etc.)/<p>C'est dans le cadre de la conservation, au sens large du terme, que s'inscrit cette recherche sur les constructions en béton armé de première génération, c'est-à-dire de la fin du 19ème siècle au début du 20ème siècle. Cette recherche traite uniquement des superstructures, à l'exclusion des fondations, routes, tuyaux, etc. et en béton armé au sens moderne du terme, c'est-à-dire un béton réalisé à base de ciment artificiel et dont les armatures interviennent surtout pour reprendre les efforts de traction, ce qui exclut par exemple les utilisations de poutrelles métalliques enrobées de béton. Certains de ces ouvrages, réalisés entre 1880 et 1914, font aujourd'hui partie intégrante du patrimoine bâti, pour leurs valeurs architecturale, historique, technique ou aussi socio-économique. Ils jalonnent désormais l'histoire de la construction comme témoins d'une époque où le béton armé était un matériau nouveau. La Première Guerre mondiale marque la fin de cette période de premières innovations, d'explorations et d'expérimentations. Elle entérine l'acceptation et la diffusion du béton armé comme matériau de construction à part entière. Cependant, ainsi que le montrent certains projets de restauration actuels aux interventions inadéquates, il y a encore une méconnaissance des spécificités du béton armé de cette époque. Les causes de leurs dégradations mal diagnostiquées sont traitées de façon inappropriée. Or, dans les prochaines années, nombre de structures en béton armé construites dans la première moitié du 20ème siècle seront amenées à subir une rénovation suite au vieillissement naturel du matériau. C'est pourquoi pour conserver au mieux ces structures, il est indispensable d'étudier en détails leurs caractéristiques techniques pour ensuite intervenir, si nécessaire, de façon précise et adaptée.<p><p>Ce doctorat s'attèle donc à identifier les particularités des constructions en béton armé construites avant l'avènement de la Première Guerre mondiale, et plus spécifiquement à étudier leurs aspects structuraux. Plusieurs axes de recherche ont été développés et ont abouti aux principaux résultats suivants. <p>- Basé sur le cas de la région de Bruxelles-Capitale (Belgique), un inventaire des interventions en béton armé, construites avant 1914, a été dressé pour replacer le matériau dans son contexte historique et géographique. Cette base de données, comprenant 507 biens jusqu'à présent, illustre les types d'utilisation du béton armé dans la construction au début du 20ème siècle, d'abord des fondations ou simples planchers, jusqu'à une structure monolithique complète dès la fin des années 1890. Cet inventaire est complété par le relevé détaillé des brevets, au nombre de 605, déposés à ce sujet en Belgique avant la Première Guerre mondiale. Les brevets ont joué un rôle fondamental dans le développement du béton armé. Celui-ci était, en effet, régi par un foisonnement de systèmes commerciaux, majoritairement brevetés. L'introduction du béton armé a transformé en profondeur le secteur de la construction et notamment les professions liées tant à la phase de conception qu'au chantier lui-même. Du point de vue de l'histoire de la construction, toutes ces mutations font de l'avènement du béton armé une période historique riche. <p>- A la lecture du panorama offert par les inventaires des constructions et des brevets, la prééminence de la compagnie du Français François Hennebique, et donc de son système, sur le marché bruxellois (et par extrapolation sur le marché belge) du béton armé avant 1914 est indéniable. La réussite commerciale de Hennebique résulte d'une combinaison de facteurs: un système efficace sur le plan structural, une qualité d'exécution de béton coulé en place fiable et méticuleuse ainsi qu'un sens développé des affaires, en maîtrisant l'art de la promotion et de la publicité notamment. Le système bien connu de Hennebique comprend un ensemble monolithique formé par des dalles (hourdis), poutres et colonnes. Ce système a, en réalité, évolué dans le temps, pas tant d'un point de vue théorique (les calculs de dimensionnement sont les mêmes) mais plutôt pratique (positionnement, type d'armatures, etc.). Cette évolution a été observée par l'étude d'une trentaine de cas pratiques exécutés par Hennebique entre 1900 et 1930 en Belgique.<p>- Après les entrepreneurs, qui ont été les premiers à croire aux nouvelles possibilités constructives qu'offre le béton armé ainsi qu'à son succès commercial, les ingénieurs en inventent les principes de calcul et les architectes en révolutionnent les formes. L'ingénieur belge Paul Christophe fut parmi les premiers théoriciens du béton armé. La publication de son ouvrage Le béton armé et ses applications en 1899 constitue une étape importante, et internationalement reconnue, pour le dimensionnement rationnel d'éléments structuraux en béton armé. Jusqu'à la présente recherche, sa vie et son œuvre étaient restées assez confidentielles mais la découverte d'une partie de ses archives personnelles a permis de clarifier son rôle dans la diffusion, surtout théorique, du béton armé. <p>- Les structures en béton armé d'avant la Première Guerre mondiale furent d'abord gouvernées par des méthodes empiriques de dimensionnement (et d'exécution) développées par chaque constructeur. L'apparition des premières règlementations entre 1904 et 1923, basées sur une analyse en contraintes admissibles et la théorie du coefficient d'équivalence, remplace ensuite peu-à-peu l'utilité des systèmes brevetés. Les différentes approches théoriques sont brièvement décrites dans cette recherche. Maitriser les hypothèses et les méthodes de calculs employées à l'époque est, en effet, une première étape pour comprendre le fonctionnement structural prévu et les potentielles défaillances de dimensionnement. <p>- A travers une lecture attentive de la littérature publiée à cette période, les matériaux intervenants dans la fabrication du béton armé (c'est-à-dire le béton et les armatures) et utilisés couramment au début du 20ème siècle ont été identifiés ainsi que les moyens disponibles à cette époque pour produire des structures en béton armé. Des méthodes d'essais non-destructives et destructives ont été appliquées principalement, sur le viaduc Colo-Hugues (1904, Braine-l'Alleud, système Hennebique) afin d'évaluer les caractéristiques mécaniques, les propriétés chimiques et la durabilité tant du béton que des renforcements métalliques. Comparer les résultats de ces différentes méthodes permet d'aborder les limites d'utilisation de ces techniques, lorsqu'il s'agit d'évaluer structuralement des bétons armés de première génération. <p>- Grâce à la compréhension des principes, semi-empiriques, de dimensionnement appliqués par le bureau Hennebique en son temps mais surtout grâce aux observations déduites des essais expérimentaux réalisés sur des poutres de grandeur réelle, prélevées sur le viaduc Colo-Hugues, le fonctionnement structural réel du système Hennebique est évalué. Comprendre et modéliser le comportement du nouveau matériau composite fut une problématique fondamentale pour accroître l'usage du béton armé au début du 20ème siècle. Actuellement, il s'agit de réévaluer le comportement de ces structures. Trois essais jusqu'à rupture ont été menés, au département BATir de l'Université libre de Bruxelles, sur des poutres à gousset en T provenant du viaduc Colo-Hugues en conditions isostatiques et soumises à flexion. Ce viaduc des chemins de fer vicinaux est un cas d'étude représentatif de la majorité des constructions Hennebique, car la poutre de section en T est la structure typique du système Hennebique, utilisée tant dans les ouvrages d'art que dans les bâtiments. Le premier essai est une flexion 4 points sur une travée complète du viaduc (6 m de portée) pour obtenir la réponse en zone de moment maximum positif. La rupture ductile a eu lieu par plastification des armatures suivie d'un écrasement du béton en zone centrale, c'est-à-dire dans la zone la plus sollicitée. Deux éléments identiques de longueur de 4 m ont été essayés en flexion 3 points pour représenter le comportement sur appuis. La rupture de ces deux dernières expériences s'est produite suite à un glissement des armatures sur appuis (goussets à côté de la colonne). Il s'agit donc d'une rupture à caractère fragile. Les trois essais combinés représentent correctement la structure hyperstatique du viaduc dans son fonctionnement en service. La capacité portante réelle du système Hennebique en service et à l'état limite ultime, du moins dans un cas de chargement, a pu être expliquée. Ces essais fournissent les données essentielles pour estimer l'efficacité structurale du système Hennebique et identifier ses faiblesses. Deux solutions de renforcement sont proposées en complément d'information.<p>- Les pathologies observées dans les bétons armés datant du début du 20ème siècle (nids de graviers, corrosion des armatures, etc.) sont, la plupart du temps, causées par les outils sommaires à la disposition des constructeurs (vibration à la main, rapport eau/ciment plus élevé qu'aujourd'hui, etc.) et par une connaissance limitée des phénomènes physiques et chimiques, surtout à long terme. En fait, la qualité du béton du viaduc Colo-Hugues est particulièrement satisfaisante malgré l'âge avancé du béton, grâce notamment à l'enduit recouvrant l'ensemble du viaduc, ce qui est le cas pour la majorité des structures de la période étudiée.<p><p>Cette recherche démontre que les constructions en béton armé datant de 1880 à 1914 diffèrent des ouvrages postérieurs en béton armé et qu'il serait utile pour leur restauration de tenir compte de ces spécificités. La connaissance approfondie des particularités des constructions en béton armé de première génération permettra, espérons-le, de contribuer à leur longévité en intervenant le moins possible sur les structures d'origine. Etant donné que l'étude des structures existantes nécessite le plus souvent une approche pluridisciplinaire, ce travail pourrait être poursuivi dans plusieurs domaines variés. Il resterait notamment à approfondir d'autres aspects de stabilité, comme par exemple la démonstration de l'efficacité à l'effort tranchant du système Hennebique ou encore la prise en considération plus détaillée des armatures (adhérence limitée, forme d'ancrage particulier, etc.). / Doctorat en Sciences de l'ingénieur / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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