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Les contradictions dans La belle au bois dormant de Charles Perrault : une étude de la morale et de la moralité / Contradictions in "La belle au bois dormant" by Charles Perrault : a study of morals and moralityRyrholm, Maria January 2018 (has links)
Storytelling has existed since the beginning of humanity, in every culture. Today, we are still telling stories that are hundreds of years old. Sleeping Beauty, or La belle au bois dormant, is a classic fairy-tale. In the original version by Charles Perrault it is a story in two parts with a morality poem in the end. In this work, the relation between the story and the lessons that can be drawn from it and its final morality are examined. The aim of this work is to find out if the morality confirms or contradicts the story in La belle au bois dormant, and in what way, and secondly if La belle au bois dormant fulfil our expectations of a fairy tale. In order to give a deeper understanding of the key words, fairy-tale, as a genre, and the role of moral in literature two books aimed for literary education in French schools are used. By defining fairy-tale as a genre and the role of moral messages in literature, they can be compared to our story. Furthermore, by using examples from the story and analysing the story and the morality poem of Sleeping Beauty respectively, thus this essay spreads light on the contradicting messages in this fairy-tale. At the end of this work the conclusion is reached that the morality poem is not in any way confirmed by the story and that the two differ in terms of theme, content, and message, and thus La belle au bois dormant differ from traditional fairy tales because its morality does not support the story.
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La littérature-monde de J.R.R. Tolkien : pertinence, discours et modernité d'une oeuvre originale / J.R.R. Tolkien's world-literature : pertinence, discourse and modernity of an original workSpadaro, Enrico 30 November 2018 (has links)
Ce travail de thèse se focalise sur l'écrivain anglais John Ronald Reuel Tolkien et sur son oeuvre littéraire. Celle-ci est composée de plusieurs écrits et surtout des romans The Hobbit (1936) et The Lord of the Rings (1954-1955). L'intention que Tolkien avait au début de sa carrière littéraire était la création d'une mythologie pour son pays, l'Angleterre. Cette profonde ambition primaire s'unit à sa passion de jeunesse pour les langages imaginaires et à sa profession de philologue et d’enseignant d ’anglo-saxon à l’université d’Oxford. La Terre du Milieu, le monde que Tolkien dessine pour sa mythologie, devient alors le lieu où ses contes, qu'il définira de contes de fées, se déroulent et où ses langages peuvent se développer. Nous allons démontrer dans ce travail, qui est formé de trois parties, la pertinence de l’oeuvre de Tolkien dans le contexte de la littérature contemporaine et le fait que sa production littéraire implique plusieurs éléments qui relient mythologie, philologie, fantaisie et modernité. Nous nous concentrons sur certains aspects thématiques de la littérature européenne qui ont inspiré la création mythologique par Tolkien. La deuxième partie du travail encadre le point de vue linguistique au sein de l’oeuvre de Tolkien. Finalement, la troisième partie a la fonction de résumer les aspects précédents et d'analyser la théorisation des contes de fées par Tolkien, tout comme il la développe dans son célèbre essai "On Fairy-Stories", pour conclure avec la réception critique que notre auteur a reçue dans le monde moderne et contemporain, et qui lui a aussi permis d’être l’un des auteurs les plus lus et influents du XXe siècle. / This thesis focuses on the English writer John Ronald Reuel Tolkien (1892-1973), the famous author of The Lord of the Rings. Tolkien’s literary work gathers many writings, stories and two famous novels, such as The Hobbit (1936) and The Lord of the Rings (1954-1955), that achieved a great succes all over the world. At the beginning of his literary career Tolkien aimed at the creation of a mythology to his country, England. This ambition was matched with his juvenile passion of inventing languages and his profession as a philologist and Anglo-Saxon teacher at Oxford University. Middle-earth, Tolkien’s secondary world, becomes the place where his fairy tales occurs and his languages may develop. This work shows how Tolkien’s work fits in the context of contemporary literature and that his production involves many elements collecting mythology, philology, fantasy and modernity.It consists of three parts: in the first part, some of the themes and the mythological sources of Tolkien’s tales are analyzed, in particular the Finnish sources, the Medieval and poetic ones. Thesecond part, the linguistic matters concerning Tolkien's work are taken into consideration and, in particular, the way how languages may create a world and the relation between reality and the perception of such reality, which will inevitably influence the language referred to it.Finally, in the third part, the Fairy element, which is one of the bases of Tolkien’s work is discussed, as well as the reception of our author, both from the critique point of view and the audience one, so as to demonstrate why he may be considered as one of the greatest writers of the twentieth century.
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Féeries pour une autre fois : réécritures et renouvellement des paradigmes des contes de fées (1808-1920) / Fables to another time : rewrites and renewal of fairies tales’ paradigms (1808-1920)Pernoud, Hermeline 03 February 2017 (has links)
Cette thèse, qui recense plus de mille contes de fées composés entre 1808 et 1920, s’intéresse au renouveau du merveilleux, un registre vieillissant faisant face au désenchantement. Ce travail montre comment le conte, en juxtaposant la modernité et l’imaginaire, bascule dans le comique (parodie des auteurs du Grand Siècle, désacralisation des héros, sapement des valeurs chevaleresques). En même temps, les figures masculines chutent de leur piédestal en engendrant une modification des représentations du féminin.Dans la première moitié du XIXe siècle, les fées et les princesses sont réduites aux stéréotypes de genre : elles sont seulement belles, riches et bienfaisantes. Puis l’esprit fin-de-siècle impose de nouveaux canons, attribuant aux héroïnes les vices de leurs contemporains. Notre thèse dissèque cette vision misogyne afin de montrer comment la crainte de l’extinction de la « race » est née : les pouvoirs magiques des fées et la considération qu’on leur porte diminuent ; les princesses constatent que l’heureux dénouement promis n’est plus. Désormais, ces femmes au cœur de glace deviennent la source des souffrances masculines.Notre travail engage également une réflexion sur les perversions au XIXe siècle et démontre comment les auteurs de contes décadents se servent de motifs propres au merveilleux (manducation, servage des héroïnes) afin d’esthétiser la souffrance et la transformer en plaisir. Enfin, les réécritures de « La Belle au bois dormant » sont emblématiques de la fin-de-siècle. Cette princesse endormie incarne à la fois l’intouchable virginité et la pire des perversités. Sa passivité illustre les violences physiques et psychiques que la société lui impose et justifie ; son éveil revendique les droits des citoyennes et annonce le féminisme. / This thesis, taking an inventory of more than one thousand fairies tales written between 1808 and 1920, examines the marvellous’ renewal, an outmoded register facing disenchantment. This study shows how the fairy tale, placing modernity next to imagination, turns to comic (parody of the authors of the XVIIe century, deconsecration of heroes, destruction of chivalrous values). At the same time, male characters fall from their pedestal, making an alteration of the female’s representations.In the first half of the XIXe century, fairies and princesses are reduced to gender stereotypes : they are only beautiful, wealthy and benevolent. But the fin-de-siècle’s mind imposes new models, assigning to heroines the contemporaries’ vices. Our thesis reviews this misogynous representation to show how the fear the “race’s extinction” was born : the fairies’ magic power and the esteem for them decrease; the princesses notice that the promised happy end is not anymore. Henceforth, these ice-hearted women become the origin of male sufferings.Our work develops a thought about perversions in the XIXe century and shows how the decadent authors of tales use marvellous subjects (erotic devouring, serfdom of the heroines), in order to anesthetize suffering and transform it into pleasure. Finally, rewritings of “Sleeping Beauty” are emblematic to the fin-de-siècle. This sleeping princess personifies the untouchable virginity and the worst of the perversities both. Her passivity illustrates the physical and mental violence that society imposes her and justifies; her awakening claims female citizens’ rights and announces feminism.
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« Pinocchio, un enfant parallèle » : La question du père et du fils dans l’œuvre de Carlo Collodi (1826-1890) / “A parallel child” : The question of father and son in the works of Carlo Collodi (1826-1890)Poitrenaud-Lamesi, Brigitte 05 December 2009 (has links)
Écrivain dramatique, romancier, nouvelliste et conteur, Carlo Collodi (1826-1890), à sa mort, est avant tout reconnu comme un journaliste de talent, auteur apprécié de livres pour enfants. Paradoxalement, l’œuvre de Collodi, sous la plume de ses biographes les plus célèbres, devient ensuite celle d’un seul livre : Le avventure di Pinocchio. Storia di un burattino (1883), un chef-d’œuvre isolé « écrit par hasard » (selon l’expression de P.Pancrazi). La recherche récente de type philologique – en particulier les travaux de Daniela Marcheschi – réinsère Pinocchio dans un ensemble littéraire faisant fonction d’atelier de création, dans lequel se sont élaborés les outils stylistiques et thématiques ancillaires de l’œuvre majeure. Une étude intertextuelle, ainsi qu’une approche de type anthropologique, de l’ensemble du corpus collodien, montrent que Pinocchio est l’aboutissement d’une recherche existentielle : le projet collodien, paré de la magie des contes de fées, explore les limites du vivant et de l’inanimé, il pose la question de l’intégrité des êtres. L’analyse textuelle révèle que l’auteur a tenté, avec Pinocchio, une opération de « reproduction », de régénération, un engendrement sans la mère: la création du pantin n’est pas celle d’un être nouveau mais initialement celle d’un double du vieillard, rajeuni. Voilà pourquoi « l’enfant parallèle », auquel Collodi donne corps, n’est pas le fruit d’un désir de paternité classique, mais l’objet d’une entreprise chimérique visant à refuser le destin mortel de l’homme. / Carlo Collodi (1826-1890) playwright, novelist, short story writer and storyteller was, at his death, known primarily as a talented journalist and author of popular books for children. Paradoxically, Collodi’s work, according to his most famous biographers, had been reduced to a single book: Le avventure di Pinocchio. Storia di un burattino (1883), an isolated masterpiece "written by chance" (in the words of P. Pancrazi). Recent philological research - in particular the work of Daniela Marcheschi - reinserts Pinocchio into a literary corpus that functioned as a creative writing workshop, in which the stylistic and thematic tools subordinate to the main work were developed. An intertextual study and an anthropological approach to the complete works of Collodi show that Pinocchio is the culmination of an existential search: Collodi’s design, adorned with the magic of fairy tales, is to explore the limits of the animate and the inanimate and raise the question of the integrity of the human being. Textual analysis shows that what the author attempted with Pinocchio is a project of reproduction or regeneration, a sort of engendering without the mother: the puppet he created is not initially a new being, but rather a duplicate of the old man rejuvenated. That is why "the parallel child " to which Collodi gives life stems not from the desire for traditional paternity, but from the impossible dream of refusing the mortal destiny of man.
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Le conte de fées parodique français du XVIIIe siècle : un discours antimerveilleuxCaravecchia, Emilie Sarah 04 1900 (has links)
À première vue inoffensif, le conte de fées parodique français du XVIIIe siècle
dissimule, sous le couvert de la féérie, un discours anticontesque et
antiromanesque. Qu'ils soient explicites ou non, ces propos prennent
généralement forme dans les métalepses émises tant par les narrateurs que par les
narrataires dans le texte lui-même ou dans le péritexte auctorial. L'élaboration
d'une typologie, à partir de dix contes publiés entre 1730 et 1754, offre une vue
d'ensemble de ce phénomène narratif épars et ouvre la voie à une analyse
transversale des discours tenus dans ce trope. Loin d'être innocent, le contenu des
métalepses contesques laisse poindre une nouvelle poétique du conte et du roman
qui s'éloigne progressivement de l'idéal classique régissant toujours ces deux
genres au XVIIIe siècle. / Seemingly harmless, the satirical French fairy tales of the 18th century contain a
hidden discourse against the novel, which does not abide by the rules of
traditional fairy tales. Explicitly stated or not, these utterances are generally
voiced as metalepsis by the narrators, the witnesses within the story, or an
authority outside the main text. The development of a specific typology based on
ten fairy tales published between 1730 and 1754, helps to present an overview of
this uncommon narrative phenomenon, and allows for a more transversal analysis
of these figures of speech. The contents of these fairy tale metalepsis give rise to a
new poetics concerning novels and short stories. In turn, these tales gradually
distances themselves from the established norms governing these two 18th century
literary genres.
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Le conte de fées parodique français du XVIIIe siècle : un discours antimerveilleuxCaravecchia, Emilie Sarah 04 1900 (has links)
À première vue inoffensif, le conte de fées parodique français du XVIIIe siècle
dissimule, sous le couvert de la féérie, un discours anticontesque et
antiromanesque. Qu'ils soient explicites ou non, ces propos prennent
généralement forme dans les métalepses émises tant par les narrateurs que par les
narrataires dans le texte lui-même ou dans le péritexte auctorial. L'élaboration
d'une typologie, à partir de dix contes publiés entre 1730 et 1754, offre une vue
d'ensemble de ce phénomène narratif épars et ouvre la voie à une analyse
transversale des discours tenus dans ce trope. Loin d'être innocent, le contenu des
métalepses contesques laisse poindre une nouvelle poétique du conte et du roman
qui s'éloigne progressivement de l'idéal classique régissant toujours ces deux
genres au XVIIIe siècle. / Seemingly harmless, the satirical French fairy tales of the 18th century contain a
hidden discourse against the novel, which does not abide by the rules of
traditional fairy tales. Explicitly stated or not, these utterances are generally
voiced as metalepsis by the narrators, the witnesses within the story, or an
authority outside the main text. The development of a specific typology based on
ten fairy tales published between 1730 and 1754, helps to present an overview of
this uncommon narrative phenomenon, and allows for a more transversal analysis
of these figures of speech. The contents of these fairy tale metalepsis give rise to a
new poetics concerning novels and short stories. In turn, these tales gradually
distances themselves from the established norms governing these two 18th century
literary genres.
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