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Sports, physical activity and academic performance : promoting physical activity among adolescents

Bush, Paula Louise January 2006 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Les implications normatives de la conceptualisation de l'anorexia nervosa

Sills-Néron, Maude 02 1900 (has links)
No description available.
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Conflit et comportements de santé : le rôle des cognitions compensatrices et du contrôle de soi chez des individus atteints de cardiopathies / Conflict and health behaviors : role of compensatory health beliefs and self-control on individual with cardiovascular diseases

Forestier, Cyril 29 November 2018 (has links)
En 2015, les pathologies cardiovasculaires étaient responsables de 18 millions de décès par an dans le monde, ce qui en fait la principale cause de mortalité liée aux maladies non-transmissibles. Il a été mis en évidence que des changements de comportements multiples en termes d’activité physique, d’alimentation, de consommation de tabac, et d’observance médicamenteuse, représentaient des moyens efficaces de prévenir l’émergence de cardiopathies chez des populations générales, et des rechutes après un accident cardiaque. En psychologie sociale et de la santé, la compréhension des déterminants des comportements de santé s’est principalement appuyée sur deux approches : l’approche socio-cognitive et l’approche duale. Bien que ces modèles aient identifié plusieurs prédicteurs du comportement, ils sont porteurs de limites qui les rendent difficilement applicables au cadre du changement de comportements multiples. D’une part, ces approches proposent des déterminants spécifiques à un comportement, ce qui ne permet pas de comprendre ce qui détermine l’adoption de plusieurs comportements simultanément. D’autre part, ils ne prennent pas en compte la nature des comportements de santé. Or, les comportements diffèrent sur un certain nombre de caractéristiques, et les comportements pathogènes peuvent s’opposer aux comportements salutogènes, générant alors un conflit chez l’individu. Dans le cadre des changements de comportements multiples, une mauvaise gestion de ce conflit pourrait expliquer la prévalence des comportements pathogènes. Ce travail doctoral a investigué le rôle de deux processus de réduction du conflit pertinent dans le cadre du changement de comportements multiples : les cognitions compensatrices et le contrôle de soi. Plus précisément, ils ont cherché à évaluer (1) dans quelle mesure le mécanisme inter-comportemental des cognitions compensatrices pouvait perturber la formation d’intention envers des comportements de santé ; et (2) si le contrôle de soi était un déterminant aspécifique permettant l’émergence de plusieurs comportements de santé. Nous avons répondu à ces questionnements à travers quatre études empiriques décrites dans trois manuscrtis. Le premier a évalué le rôle délétère des cognitions compensatrices (en dissociant celles-ci selon la nature des comportements) sur la formation d’intentions envers différents comportements de santé, chez des individus atteints de cardiopathies. Les résultats ont montré que ces croyances peuvent avoir des effets négatifs sur les intentions à certains niveaux d’auto-efficacité et de risques perçus. Le deuxième manuscrit présente une étude qui a évalué dans quelle mesure le modèle du contrôle de soi, auquel nous avons intégré une mesure de l’état de la capacité de contrôle de soi, prédisait les comportements de santé. Nos résultats montrent des processus globalement différenciés selon le type de comportement : activité physique/sédentarité, alimentation équilibrée/déséquilibrée, et consommation de tabac. Plus précisément, ils suggèrent que l’effort de contrôle de soi prédirait les comportements pathogènes, et que l’état de la capacité de contrôle de soi prédirait les comportements salutogènes. Le troisième manuscrit a cherché à confirmer ces résultats chez deux populations, l’une d’étudiants, l’autre d’individus atteints de cardiopathies, en testant le modèle du contrôle de soi en contexte naturel et dans un devis longitudinal. Bien que des différences dans les patterns de résultats soient observés selon la population, les résultats semblent confirmer le rôle de l’effort de contrôle de soi sur les comportements pathogènes (sédentarité et alimentation déséquilibrée), et de la capacité de contrôle de soi sur les comportements salutogènes (activité physique). L’ensemble de ces résultats ouvrent la voie vers la construction d’interventions ciblant ces deux composants du modèle du contrôle de soi, afin d’améliorer l’adhérence aux comportements de santé chez des populations cardiaques. / In 2015, cardiovascular diseases caused 18 million deaths per year worldwide, which makes it the leading cause of death attributed to non-communicable diseases. Multiple health behaviors change in terms of physical activity, diet, tobacco consumption, and medication adherence represent one of the best ways to prevent cardiovascular diseases emergence on global population, and to prevent relapses on individual with cardiovascular diseases. To understand behaviors determinants, social and health psychology relies on two conceptual frameworks: socio-cognitive models and dual-process theories. These models identified several behavioral determinants, but two reasons could make their application difficult in the multiple health behavior change framework. First, these approaches proposed behavior-specific determinants that do not permit to understand what determines the simultaneous adoption of several behaviors. On the other hand, they do not consider behaviors characteristics. However, behavior characteristics could be different and unhealthy behaviors could confront healthy behaviors, and thus generate conflicts on an individual. Within the multiple health behavior change process, poor conflict-coping strategies could explain unhealthy behavior prevalence. This doctoral work has investigated role of two processes of conflict reduction within multiple health behavior change: compensatory health beliefs, and self-control. Specifically, they evaluated (1) to what extent compensatory health beliefs, a between-behavior belief, could harm intentions toward healthy behaviors; and (2) if self-control could be an unspecific determinant of multiple health behavior change. We conducted four empirical studies merged in three manuscripts to answer these questions. The first manuscript evaluated compensatory health beliefs harmful influences (by dissociating them according with behaviors nature) on intentions formation process toward several health behaviors, within individual with cardiovascular diseases. Results showed that these beliefs could harm intentions depending on certain self-efficacies and risks perception levels. The second manuscript presented a study that investigated to what extent the self-control model, with a measure of state self-control capacity, predicted health behaviors. Results highlighted different prediction patterns depending on behaviors domain: physical/sedentary activity, healthy/unhealthy diet, tobacco consumption. More precisely, results suggest that self-control effort predicted unhealthy behaviors, and state of self-control capacity predicted healthy ones. The third manuscript attempted to confirm these results on two populations. The first one was composed of students, and the second one was composed of individual with cardiovascular diseases, by testing self-control model on ecological context and with a longitudinal design. Despite differences within predictions patterns, depending on the population observed, results confirmed the role of self-control effort on unhealthy behaviors (sedentary time and unhealthy diet), and of state self-control capacity on healthy behavior (physical activity). Taking together, all these results pave the way to the development of interventions on these two self-control model components, in order to improve health behaviors adherence of individual with cardiovascular diseases.
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L’étiologie des différences individuelles dans le contrôle de soi à la petite enfance : une étude des facteurs génétiques et environnementaux

Boivin, Guillaume 06 1900 (has links)
Contexte et objectifs. Le contrôle de soi serait, selon Gottfredson et Hirschi (1990), le meilleur prédicteur de la délinquance. Il serait déterminé, selon les auteurs, exclusivement par les facteurs environnementaux (compétences parentales, surveillance et punition) et ce, avant l'âge de sept ans. Il ne serait pas question des facteurs génétiques dans l'étiologie du contrôle de soi. Or, plusieurs études récentes menées à l'adolescence et à l'âge adulte avancent que le contrôle de soi serait d'origine partiellement génétique. Deux objectifs seront poursuivis. D'abord, considérant que le contrôle de soi, tel que décrit par Gottfredson et Hirschi (1990), n'ait jamais été étudié spécifiquement à la petite enfance, il a été nécessaire d'opérationnaliser le construit à la petite enfance à partir des informations existantes sur le contrôle de soi. Ensuite, il s'agira d'estimer l’influence relative des facteurs génétiques et environnementaux sur le contrôle de soi à 18, 30 et 48 mois. Méthodologie. En tout, 672 familles de jumeaux monozygotes ou dizygotes de la grande région métropolitaine de Montréal ont pris part à l'Étude des jumeaux nouveau-nés du Québec. Les items utilisés proviennent du Child Behavior Checklist (Achenbach, 1994) et ont été obtenus via les parents des jumeaux. La zygotie a été évaluée à l’aide du Zygosity Questionnaire for Young Twins (Goldsmith, 1991) et le sexe a été déterminé par les assistants de recherché. Trois temps de mesures furent étudiés : 18 mois (n = 664), 30 mois (n = 617) et 48 mois (n = 531). Résultats. Les résultats des analyses factorielles confirmatoires suggèrent par le biais des estimés qu'il soit possible de générer un facteur du contrôle de soi à la petite enfance à partir des indicateurs sélectionnés et que ceux-ci se regroupent sous l'égide d'un seul facteur. Les résultats concernant l’étiologie montrent que les différences individuelles observées seraient, majoritairement influencées par les facteurs génétiques (additifs ou de dominance) suivis par les environnements uniques. Conclusion. Les résultats suggèrent que les facteurs génétiques jouent un rôle important dans l’étiologie des différences individuelles dans le contrôle de soi tôt dans le développement alors que les environnements communs ne seraient pas impliqués. Les résultats sont compatibles avec les études menées à l'adolescence et à l'âge adulte et sont en contradiction avec les postulats de Gottfredson et Hirschi (1990). / Context and goals. Self-control is described by Gottfredson and Hirschi (1990) as the most reliable predictor of delinquency. The authors suggest that self-control is determined primarily by environmental factors, including parental monitoring of their children, the recognition of bad behaviors, the appropriate correction of the bad behaviors, of which the individual differences are deemed stable by age seven. The main goal of this study was to examine the genetic and environmental etiology of self-control in toddlerhood. Specifically, this study aims to 1) evaluate whether self-control can be reliably operationalized in toddlerhood; and 2) estimate the genetic and environmental contributions of individual differences in self-control in this period of development. Methods. The sample consisted of 672 pairs of monozygotic or dizygotic twins who grew up in the greater Montreal area. Information about the twins were collected from the parent that knows the child best using the Child Behavior Checklist (Achenbach, 1994) whereas the zygosity was determined by the Zygosity Questionnaire for Young Twins (Goldsmith, 1991). For the purpose of this study, only three waves of data collection were used: 18 months (n = 332 pairs), 30 months (n = 309 pairs) et 48 months (n = 266 pairs). Results. The results support the idea self-control can be estimated from six behavioral and attitudinal indicators (impulsivity, disobedience, bad temper, aggressive behavior, hyperactivity and inattention) and derived in a single factor as early as 18 months of age. At 18, 30 and 48 months of age, the best fitted models indicated that only genetic and uniquely experienced environmental factors underlined individual differences in self-control. Interpretation. Contrary to Gottfredson and Hirschi’s (1990) hypothesis, individual differences in self-control in toddlerhood is moderately explained by genetic factors, the reminder being relegated to uniquely experienced environments. Also noteworthy is the absence of a shared-environmental etiology, part of which is expected to comprise family influences experienced by both twins, such as the parental monitoring of their children, the recognition of bad behaviors and the appropriate correction of the bad behaviors.
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Variations interindividuelles dans l’utilisation d’information publique et le niveau d’impulsivité : expériences chez le diamant mandarin (Taeniopygia guttata)

Rosa, Patricia 08 1900 (has links)
Il y a de plus en plus de preuves que les animaux diffèrent de façon constante dans leur tendance à se servir de l’information sociale et de l’information personnelle, et ces différences interindividuelles sont corrélées avec des traits de personnalité tels que l’hardiesse et l’exploration. Le lien entre la personnalité et l’utilisation d’information sociale serait attribué au fait que les performances cognitives des individus affectent non seulement leur personnalité, mais aussi leur habileté à acquérir de l’information personnelle fiable. La présente étude cherchait à déterminer si les femelles diamant mandarin qui ont tendance à se fier à l’information sociale dans des contextes de choix de partenaire et d’alimentation démontrent également un niveau de contrôle de soi plus faible, une mesure que nous avons utilisée pour évaluer leur capacité à discriminer entre deux alternatives. Nous avons observé que les femelles plus impulsives ont une plus grande tendance à se servir de l’information sociale que celles qui démontrent un degré de contrôle de soi plus élevé. Ainsi, nos résultats suggèrent fortement que les différences individuelles dans les capacités cognitives auraient contribué à l'émergence et au maintien des personnalités animales. / There is increasing evidence that animals differ consistently in their tendency to weight social and personal information and these inter-individual differences have been found to correlate with personality traits, such as boldness or exploratory tendency. One reason that could explain the relationship between personality and social information use is that cognitive capacities of individuals affect both their personality and their ability to acquire reliable personal information. Our study aimed to determine if female zebra finches that relied on social information in a mating and a foraging context also demonstrated a low level of self-control, used as a measure of their ability to discriminate accurately among alternatives. Supporting our expectations, we found that the most impulsive females consistently relied on social information to a greater extent than those that demonstrated higher levels of self control. Thus, our findings strongly suggest that individual differences in cognitive abilities have contributed to the emergence and maintenance of animal personalities.
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Le plaisir et la santé dans la consommation alimentaire : activité cérébrale, motivation et simulation sensorielle / Health and pleasure in the self-regulation of food consumption : brain activity, motivation and sensorial simulation

Petit, Olivia 17 March 2014 (has links)
L'autorégulation est une ressource essentielle pour ne pas succomber à la tentation de consommer des aliments fortement caloriques. Elle demande de la volonté et de contrôler ses émotions et sensations. Cependant, nous évoluons dans un environnement valorisant le plaisir alimentaire où les informations de santé sont mal prises en compte, entrainant des difficultés d'autorégulation. Ces difficultés se retrouvent notamment chez les personnes en surpoids et/ou au régime. Nous avons émis l'hypothèse que valoriser le goût des aliments sains pourrait aider ces personnes à s'autoréguler et nous avons conduit deux expériences pour la tester. Dans la première, les messages basés sur le plaisir de consommer des fruits et légumes se sont avérés plus persuasifs pour ces individus. De la même manière, dans la seconde étude lors de la prise de décision simuler le plaisir procuré par ces aliments augmente davantage le choix d'aliments sains pour ces individus. Par le recours à la neuro-imagerie fonctionnelle, nous montrons également des différences significatives d'activité cérébrale entre ces individus au moment du choix d'aliments sains dans cette condition. Il apparaît plus impulsif chez les sujets les plus sensibles à la récompense, se rapprochant du choix d'aliments fortement caloriques. Au contraire, il apparaît plus réfléchi chez les sujets ayant un IMC élevé, facilitant ainsi l'autorégulation. Au niveau théorique, cette recherche met en avant le rôle positif des émotions et sensations liées au plaisir dans l'autorégulation. Au niveau managérial, elle suggère l'importance d'adapter les stratégies de promotion des aliments sains au public ciblé. / Self-regulation is an essential resource for not succumbing to (junk) food. It requires willpower and control of emotions and sensations. However, individuals operate in an environment enhancing food pleasure where health informations are few and poorly considered, causing difficulties in self-regulation. These difficulties are found especially in overweight people and/or dieter. We hypothesized that value the taste of healthy foods could help people to self-regulate and we conducted two experiments to test it. In the first study, messages highlighting the pleasure of eating fruits and vegetables are more persuasive to subjects taking risks to health. Similarly, in the second study in decision making, focusing on the tatste of these foods increases more healthy food choices for these subjects. By using neuroimaging, we have shown brain activity distinctions between these subjects when choosing healthy food in this condition. Choosing healthy food is more impulsive for the most sensitive to reward subjects, approaching the choice of junk foods. Instead, it appears more reflective for subjects with a high BMI and choosing more junk foods, facilitating self-regulation. At the theoretical level this research highlights the positive role of emotions and sensations related to pleasure in self-regulation. At the managerial level, it suggests the importance of adapting strategies to the target audience in order to efficiently healthy food consumption.
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Variations interindividuelles dans l’utilisation d’information publique et le niveau d’impulsivité : expériences chez le diamant mandarin (Taeniopygia guttata)

Rosa, Patricia 08 1900 (has links)
Il y a de plus en plus de preuves que les animaux diffèrent de façon constante dans leur tendance à se servir de l’information sociale et de l’information personnelle, et ces différences interindividuelles sont corrélées avec des traits de personnalité tels que l’hardiesse et l’exploration. Le lien entre la personnalité et l’utilisation d’information sociale serait attribué au fait que les performances cognitives des individus affectent non seulement leur personnalité, mais aussi leur habileté à acquérir de l’information personnelle fiable. La présente étude cherchait à déterminer si les femelles diamant mandarin qui ont tendance à se fier à l’information sociale dans des contextes de choix de partenaire et d’alimentation démontrent également un niveau de contrôle de soi plus faible, une mesure que nous avons utilisée pour évaluer leur capacité à discriminer entre deux alternatives. Nous avons observé que les femelles plus impulsives ont une plus grande tendance à se servir de l’information sociale que celles qui démontrent un degré de contrôle de soi plus élevé. Ainsi, nos résultats suggèrent fortement que les différences individuelles dans les capacités cognitives auraient contribué à l'émergence et au maintien des personnalités animales. / There is increasing evidence that animals differ consistently in their tendency to weight social and personal information and these inter-individual differences have been found to correlate with personality traits, such as boldness or exploratory tendency. One reason that could explain the relationship between personality and social information use is that cognitive capacities of individuals affect both their personality and their ability to acquire reliable personal information. Our study aimed to determine if female zebra finches that relied on social information in a mating and a foraging context also demonstrated a low level of self-control, used as a measure of their ability to discriminate accurately among alternatives. Supporting our expectations, we found that the most impulsive females consistently relied on social information to a greater extent than those that demonstrated higher levels of self control. Thus, our findings strongly suggest that individual differences in cognitive abilities have contributed to the emergence and maintenance of animal personalities.
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Développement des comportements antisociaux de l’enfance au début de l’âge adulte : différences sexuelles et théories du contrôle

Robitaille, Marie-Pier 05 1900 (has links)
Contexte. Alors que le fait que les femmes manifestent moins de comportements antisociaux que les hommes est bien établi, l’étiologie des différences sexuelles liées à ces comportements demeure grandement incomprise. Objectif. Le but de cette thèse était de mieux comprendre l’étiologie des différences sexuelles liées aux comportements antisociaux de l’enfance au début de l’âge adulte. Cadre théorique. Les propositions des théories du contrôle en regard des différences sexuelles ont été examinées en comblant certaines de leurs limites utilisant une approche développementale. Les associations entre le contrôle parental, le contrôle de soi, le patriarcat familial et les comportements antisociaux des hommes et des femmes ont été analysées. Une attention particulière a été portée aux périodes développementales (ex., adolescence, âge adulte), aux types de comportements (ex., violents, contre les biens) et aux types de mesures (ex., autorapportés, dossiers criminels) afin d’assurer une analyse complète des différences sexuelles. Méthodologie. Les données proviennent de 3007 participants de l'Étude longitudinale québécoise des enfants de maternelle au Québec, prospectivement suivi de la maternelle au début de l'âge adulte. Les comportements antisociaux ont été mesurés à l'enfance (6 à 12 ans), à l'adolescence (13 à 17 ans) et au début de l’âge adulte (âgés de 18 à 26) par des questionnaires autorapportés, entrevues cliniques et dossiers criminels juvénile et adulte. Des analyses multiniveaux et modèles complexes non paramétriques (ex., régression binomiale négative avec inflation du zéro, régressions longitudinales à associations croisées) ont été utilisés pour vérifier les hypothèses des théories du contrôle social, du contrôle de soi, et du pouvoir-contrôle quant aux différences sexuelles. Principaux résultats. Les résultats ont montré que le contrôle de soi et le contrôle parental étaient associés de manière similaire aux comportements antisociaux des hommes et des femmes. Les filles avaient généralement un meilleur contrôle de soi et étaient plus contrôlées par leurs parents que les garçons, ce qui explique partiellement leur moins grande manifestation de comportements antisociaux. Ni les contrôles parentaux ni le contrôle de soi n’expliquent l’entièreté des différences sexuelles liées aux comportements antisociaux. Les résultats ont aussi révélé des influences réciproques entre le contrôle de soi, le contrôle parental et les comportements antisociaux, suggérant l’interaction de l'enfant avec son environnement dans l'émergence et la persistance des comportements antisociaux. Le patriarcat familial n’intervient généralement pas dans l’étiologie des comportements antisociaux des garçons ou des filles. Néanmoins, les résultats suggèrent que le contrôle de soi et le patriarcat familial pourraient influencer davantage la fréquence ou la diversité des comportements antisociaux rapportés dans les dossiers criminels. Conclusions. La présente thèse montre l’importance d’étudier les différences sexuelles liées aux comportements antisociaux dans toute leur complexité, c’est-à-dire en considérant la période développementale et les types de comportements et de mesures. Les résultats suggèrent que les mêmes facteurs de risque du contrôle seraient associés aux comportements antisociaux des hommes et des femmes et que ces facteurs de risque auraient un effet similaire sur eux. Ces résultats suggèrent que l’exposition différentielle des hommes et des femmes à ces facteurs de risque expliquerait les différences sexuelles liées aux comportements antisociaux. Un modèle alternatif du contrôle est proposé pour améliorer la compréhension de l’étiologie de ces différences sexuelles. / Context. The fact that girls manifest less antisocial behavior than boys is well known, although the etiology of the sex differences in antisocial behavior is still relatively misunderstood. Objective. The aim is to improve the understanding of the etiology of sex differences in antisocial behavior from childhood to early adulthood. Theoretical Framework. A theoretical framework was built based on control theories in criminology, addressing their weaknesses with developmental studies strengths. Associations between three control-related constructs (i.e., self-control, parental control, and familial patriarchy) and boys’ and girls’ antisocial behavior is assessed across developmental periods, in addition to their interplay. Method. Data are from 3007 participants of the Québec Longitudinal Study of Kindergarten Children prospectively followed from kindergarten to early-adulthood. Antisocial behavior was assessed during childhood (ages 6 to 12), adolescence (ages 13 to 17) and early adulthood (ages 18 to 26) using questionnaires, clinical interviews, and juvenile and adult official records. Multilevel analyses and non-parametric complex models (e.g., Zero-Inflated Negative Binomial Regressions, Cross-Lagged Path Modeling) were used to test the hypotheses regarding sex differences in antisocial behavior proposed by self-control theory, social control theory and power-control theory. Main Results. Results showed that self-control and parental control are risk factors of antisocial behavior for boys and girls. Girls generally had a better self-control and were more controlled by their parents than boys, which partially explained that they manifested less antisocial behavior. Neither self-control nor parental control explained the entirety of the noted sex differences in antisocial behavior. In addition, there were reciprocal influences between self-control, parental control, and antisocial behavior from childhood to adolescence, suggesting a transactional process of the child and its environment in the emergence and persistence of antisocial behavior. Familial patriarchy was overall not associated with boys’ or girls’ manifestation of antisocial behavior. Results, however, indicated that self-control and familial patriarchy could have a stronger influence in regards of the frequency and/or diversity officially recorded antisocial behavior. Conclusions. This thesis supports the relevance of considering all variations in sex differences in antisocial behavior, namely variations across developmental periods, types of behavior and measures. Results suggest that the same control risk factors are associated with boys’ and girls’ antisocial behavior and that those risk factors have a similar effect for them. Sex differences in exposition to those risk factors would generally better explain sex differences in antisocial behavior. An alternative developmental model of control is proposed to account for all sex differences.

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