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Examen des contributions d’une approche relationnelle de la socialisation organisationnelle

Lapointe, Émilie 06 1900 (has links)
Tant auprès des chercheurs que des praticiens, la socialisation organisationnelle semble représenter un sujet d’intérêt à l’heure actuelle (Fang, Duffy, & Shaw, 2011). Dans cette lignée, la présente thèse cherche à approfondir notre compréhension de la socialisation organisationnelle, afin d’en dresser un portrait plus complet et étayé, mais aussi d’y arrimer des pratiques porteuses pour les organisations et leurs employés. Plus précisément, les aspects relationnels inhérents au vécu des nouveaux employés, largement ignorés à ce jour dans la documentation (Ashforth, Sluss, & Harrison, 2007), sont examinés à partir de données recueillies à trois temps de mesure distincts auprès d’un échantillon de 224 nouveaux employés. Avec comme point de départ la théorie de l’échange social (Blau, 1964) et le concept de confiance affective (McAllister, 1995), le premier des deux articles qui composent la thèse démontre que, par rapport aux approches dites classiques (i.e., exprimant une vision cognitive de la socialisation organisationnelle), une approche relationnelle de la socialisation organisationnelle permet de mieux rendre compte du lien psychologique qui s’établit entre les nouveaux employés et l’organisation, alors que les approches cognitives classiques sont davantage explicatives de la performance des employés. Les deux approches semblent donc complémentaires pour expliquer l’adaptation des nouveaux employés. Le second article s’appuie sur la démonstration effectuée dans le premier article et cherche à approfondir davantage les aspects relationnels inhérents au vécu des nouveaux employés, de même que leur influence sur l’adaptation de ces derniers. À cette fin, la théorie de la conservation des ressources (Hobfoll, 1989) est considérée et l’engagement affectif (Meyer & Herscovitch, 2001) est mis de l’avant comme concept focal. Les résultats suggèrent que l’engagement affectif envers le supérieur compense pour un déclin de l’engagement affectif envers l’organisation, tel qu’il résulte d’un bris de la relation avec l’organisation. Les relations semblent donc, dans certaines circonstances, avoir une portée qui dépasse leurs protagonistes directs. La présente thèse démontre donc que les aspects relationnels inhérents au vécu des nouveaux employés ont une influence distincte, prépondérante et complexe sur leur adaptation en emploi. Ce faisant, elle s’insère dans un courant de recherche visant à remettre à l’avant-plan et mieux comprendre la sphère relationnelle dans les organisations (Ragins & Dutton, 2007). Les implications théoriques et pratiques qui en découlent seront discutées. / Both among researchers and practitioners, organizational socialization seems to be a topic of interest nowadays (Fang, Duffy, & Shaw, 2011). Along this line, the present thesis seeks to deepen our understanding of organizational socialization in order to provide a more complete and documented picture of it, but also to develop useful practices for organizations and their employees. Specifically, the relational aspects inherent to the experience of newcomers, largely ignored so far in the literature (Ashforth, Sluss, & Harrison, 2007), are examined using data collected at three points in time among a sample of 224 newcomers. Using social exchange theory (Blau, 1964) as a background and the concept of affective trust (McAllister, 1995), the first of the two articles that comprise the thesis shows that, compared with conventional approaches (i.e., expressing a cognitive view of organizational socialization), a relational approach to organizational socialization can better reflect the psychological bond that is established between newcomers and organizations, while conventional approaches are more explanatory of employee performance. The two approaches thus seem complementary to explain newcomer adjustment. The second article draws from the evidence reported in the first article and seeks to further deepen the relational aspects inherent to the experience of newcomers, as well as their influence on adjustment. To this end, conservation of resources theory (Hobfoll, 1989) is considered and affective commitment (Meyer & Herscovitch, 2001) is put forward as the focal concept. Results suggest that affective commitment to the supervisor compensates for a decline in affective commitment to the organization as resulting from a breach to individuals’ relationship with the organization. Relationships thus seem, under certain circumstances, to have an impact that goes beyond their direct protagonists. This thesis therefore demonstrates that the relational aspects inherent to the experience of newcomers have a distinct, prevailing and complex influence on their adjustment. In doing so, it is part of a research stream that tries to put forward and better understand the relational dynamics within organizations (Ragins & Dutton, 2007). Theoretical and practical implications will be discussed.
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Individual offshoring as a new form of expatriation / La relocalisation individuelle comme nouvelle forme d'expatriation

Creven Fourrier, Caroline 13 September 2018 (has links)
Les missions internationales en entreprise ne parviennent plus à retenir les talents alors même que leur coût reste très élevé. La délocalisation de l’individu apparaît donc comme une nouvelle forme d'expatriation à mi-chemin entre expatriation auto-initiée et mission internationale en entreprise. Cependant, celle-ci résonne comme une violation du contrat psychologique liant l’individu à son entreprise. En effet, le diplôme ne semble plus protéger l’employé contre la délocalisation de son poste vers des pays à coût plus bas. Cette étude de cas a aidé à identifier les facteurs influençant les talents à accepter une relocalisation sous contrat local dans un pays à moindre coût. De ce fait, cette thèse fournit aux entreprises des éléments contributifs à la gestion globale des talents dans un contexte de délocalisation. / Individual offshoring emerges as a new form of organizational-initiated expatriation which bridges self-initiated-expatriation and international assignment. The failure of IA to retain talented individuals (talent) and a growing pressure on costs leave no choice to companies but to dramatically reconsider how expatriation can develop talent globally in a different but still sustainable way.However, this new form of expatriation resonates as a breach of the psychological contract. If talent no longer expect to remain in the same company for a large part of their career, they still hold an expectation that white collar activities associated to higher degrees would protect their jobs from moving abroad. This thesis was a case study of a company offshoring some of its global talent to lower cost locations. The purpose was to understand what factors talent consider in accepting to relocate to a lower cost location under a local contract. This research contributes to talent retention and sustained talent management while offshoring ac-tivities to lower cost countries.
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Examen des contributions d’une approche relationnelle de la socialisation organisationnelle

Lapointe, Émilie 06 1900 (has links)
Tant auprès des chercheurs que des praticiens, la socialisation organisationnelle semble représenter un sujet d’intérêt à l’heure actuelle (Fang, Duffy, & Shaw, 2011). Dans cette lignée, la présente thèse cherche à approfondir notre compréhension de la socialisation organisationnelle, afin d’en dresser un portrait plus complet et étayé, mais aussi d’y arrimer des pratiques porteuses pour les organisations et leurs employés. Plus précisément, les aspects relationnels inhérents au vécu des nouveaux employés, largement ignorés à ce jour dans la documentation (Ashforth, Sluss, & Harrison, 2007), sont examinés à partir de données recueillies à trois temps de mesure distincts auprès d’un échantillon de 224 nouveaux employés. Avec comme point de départ la théorie de l’échange social (Blau, 1964) et le concept de confiance affective (McAllister, 1995), le premier des deux articles qui composent la thèse démontre que, par rapport aux approches dites classiques (i.e., exprimant une vision cognitive de la socialisation organisationnelle), une approche relationnelle de la socialisation organisationnelle permet de mieux rendre compte du lien psychologique qui s’établit entre les nouveaux employés et l’organisation, alors que les approches cognitives classiques sont davantage explicatives de la performance des employés. Les deux approches semblent donc complémentaires pour expliquer l’adaptation des nouveaux employés. Le second article s’appuie sur la démonstration effectuée dans le premier article et cherche à approfondir davantage les aspects relationnels inhérents au vécu des nouveaux employés, de même que leur influence sur l’adaptation de ces derniers. À cette fin, la théorie de la conservation des ressources (Hobfoll, 1989) est considérée et l’engagement affectif (Meyer & Herscovitch, 2001) est mis de l’avant comme concept focal. Les résultats suggèrent que l’engagement affectif envers le supérieur compense pour un déclin de l’engagement affectif envers l’organisation, tel qu’il résulte d’un bris de la relation avec l’organisation. Les relations semblent donc, dans certaines circonstances, avoir une portée qui dépasse leurs protagonistes directs. La présente thèse démontre donc que les aspects relationnels inhérents au vécu des nouveaux employés ont une influence distincte, prépondérante et complexe sur leur adaptation en emploi. Ce faisant, elle s’insère dans un courant de recherche visant à remettre à l’avant-plan et mieux comprendre la sphère relationnelle dans les organisations (Ragins & Dutton, 2007). Les implications théoriques et pratiques qui en découlent seront discutées. / Both among researchers and practitioners, organizational socialization seems to be a topic of interest nowadays (Fang, Duffy, & Shaw, 2011). Along this line, the present thesis seeks to deepen our understanding of organizational socialization in order to provide a more complete and documented picture of it, but also to develop useful practices for organizations and their employees. Specifically, the relational aspects inherent to the experience of newcomers, largely ignored so far in the literature (Ashforth, Sluss, & Harrison, 2007), are examined using data collected at three points in time among a sample of 224 newcomers. Using social exchange theory (Blau, 1964) as a background and the concept of affective trust (McAllister, 1995), the first of the two articles that comprise the thesis shows that, compared with conventional approaches (i.e., expressing a cognitive view of organizational socialization), a relational approach to organizational socialization can better reflect the psychological bond that is established between newcomers and organizations, while conventional approaches are more explanatory of employee performance. The two approaches thus seem complementary to explain newcomer adjustment. The second article draws from the evidence reported in the first article and seeks to further deepen the relational aspects inherent to the experience of newcomers, as well as their influence on adjustment. To this end, conservation of resources theory (Hobfoll, 1989) is considered and affective commitment (Meyer & Herscovitch, 2001) is put forward as the focal concept. Results suggest that affective commitment to the supervisor compensates for a decline in affective commitment to the organization as resulting from a breach to individuals’ relationship with the organization. Relationships thus seem, under certain circumstances, to have an impact that goes beyond their direct protagonists. This thesis therefore demonstrates that the relational aspects inherent to the experience of newcomers have a distinct, prevailing and complex influence on their adjustment. In doing so, it is part of a research stream that tries to put forward and better understand the relational dynamics within organizations (Ragins & Dutton, 2007). Theoretical and practical implications will be discussed.
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Les déterminants du retrait organisationnel : le cas du cynisme et du départ volontaire

Merkouche, Wassila 10 1900 (has links)
L’objectif de la présente thèse est de mieux expliquer le concept de retrait organisationnel et ses déterminants. À travers l’étude de la littérature plus générale des comportements contreproductifs et celle du retrait organisationnel, nous exposons les différentes facettes du retrait organisationnel tant sur le plan du retrait du travail que sur le plan du retrait de l’emploi. Nous proposons également une nouvelle définition du retrait organisationnel, une typologie du retrait du travail et un modèle théorique intégrateur multi-niveaux du retrait organisationnel. Ce modèle original avancé dans cette thèse, duquel découle un certain nombre de propositions théoriques, mobilise principalement l’approche sociologique multi-niveaux, le modèle de l’adaptation en comportement organisationnel, ainsi que la perspective du contrat psychologique et celle de l’ancrage dans l’emploi. L’approche sociologique multi-niveaux de Marchand et al. (2006) permet de répertorier plusieurs déterminants du comportement et/ ou de l’attitude dans les différentes sphères de la vie de l’individu qui, selon le modèle de l’adaptation de Rosse et Miller (1984), agit en s’adaptant adéquatement aux différentes situations au travail. La présente thèse utilise également la perspective du contrat psychologique de Rousseau (1989, 1990). Il s’agit d’une approche pertinente dans l’explication des réactions comportementales et/ou attitudinales de l’employé dans une optique d’échange social (Blau, 1964), suite à une évaluation du degré de respect de son contrat psychologique par son employeur. Cette évaluation porte sur l’ensemble des conditions de travail dans le cadre de la relation d’emploi. Nous privilégions également la perspective de l’ancrage dans l’emploi de Mitchell et al. (2001) pour démontrer que les liens sociaux tissés entre l’employé et les personnes dans son organisation pourraient atténuer l’intensité ou l’ampleur des réponses comportementales et/ou attitudinales négatives résultant d’une situation de non-respect du contrat psychologique de celui-ci de la part de son employeur. Afin de vérifier l’impact du respect du contrat psychologique ainsi que de l’ancrage dans l’emploi dans l’adoption du retrait organisationnel, nous avons choisi d’étudier plus spécifiquement le cynisme comme attitude de retrait du travail et ce, dans le cadre d’un devis quantitatif transversal ainsi que le départ volontaire comme comportement de retrait de l’emploi dans le cadre d’un devis quantitatif longitudinal. Les résultats de régressions multiples multi-niveaux de ces deux études indiquent la présence de certains facteurs de protection et de certains facteurs de risque associés à l’adoption du cynisme et du départ volontaire. L’utilisation des compétences au travail, le fait de recevoir de la reconnaissance et le fait qu’il existe des possibilités de développement de carrière constituent des facteurs communs de prévention contre le cynisme et le départ volontaire. De plus, le soutien reçu de la part du superviseur permet de prévenir les attitudes cyniques au travail, alors que la présence de demandes psychologiques élevées au travail, le fait d’être exposé à des horaires irréguliers et de vivre une certaine insécurité d’emploi pourraient augmenter le cynisme. Les résultats indiquent également que le soutien social des collègues, ainsi que la présence de possibilités de développement de carrière, jouent un rôle conjoint dans la prévention du départ volontaire. Quant à la prévention du cynisme, à la fois le soutien social du superviseur et celui des collègues jouent un rôle supplémentaire de protection contre l’attitude cynique éventuelle chez l’employé qui perçoit le non-respect de son contrat psychologique en matière d’utilisation des compétences, d’autorité décisionnelle, de reconnaissance, de développement de carrière et d’insécurité d’emploi. Nous avons également réalisé une troisième étude quasi-expérimentale, selon un devis quantitatif transversal, sur les déterminants du départ volontaire. Les résultats de l’ANOVA sur le test de trois conditions expérimentales (cynisme, soutien social et durée du soutien social) sur le départ volontaire indiquent que le fait d’être cynique ou le fait de recevoir un faible soutien social augmentent l’intention de quitter chez l’employé. De plus, ces faits, vécus sur une longue durée augmentent davantage l’intention de quitter son emploi. La présente thèse permet de faire avancer les connaissances théoriques et empiriques en matière de retrait organisationnel, de cynisme et de départ volontaire. Elle se conclut sur des recommandations possibles pour les praticiens vers une intervention intégrée pour prévenir ces deux réponses possibles à des conditions insatisfaisantes au travail. La thèse souligne l’importance pour l’employé d’utiliser pleinement ses compétences au travail, d’être reconnu pour ses efforts et contributions à l’organisation et d’avoir des opportunités suffisantes de développement et d’avancement de carrière dans le cadre de son emploi. / The purpose of this thesis is to better explain the concept of organizational withdrawal and its determinants. Through the study of the more general literature on counterproductive behavior and organizational withdrawal, we expose the different facets of organizational withdrawal in terms of both work withdrawal and job withdrawal, a definition of organizational withdrawal, a typology of work withdrawal and a multilevel integrative theoretical model of organizational withdrawal. This original model advanced in this thesis, from which a certain number of theoretical propositions arise, mainly mobilizes the multilevel sociological approach, the model of adaptation in organizational behavior, as well as the perspective of the psychological contract and that of job embeddedness. The multilevel sociological approach of Marchand et al. (2006) identifies several determinants of behavior and / or attitude in the different spheres of the individual's life which, according to Rosse and Miller's adaptation model (1984), acts by adapting appropriately to different situations at work. The present thesis also uses the perspective of Rousseau's psychological contract (1989, 1990). It is a relevant approach in the explanation of the behavioral and / or attitudinal reactions of the employee, with a view to social exchange (Blau, 1964), following an assessment of the degree of respect of his psychological contract by his employer. This assessment covers several working conditions in the employment relationship. We also favor the job embeddedness perspective of Mitchell et al. (2001) to demonstrate that the social connections that exist between the employee and the persons in organization could reduce the intensity or magnitude of the negative behavioral and / or attitudinal responses resulting from a situation of non-compliance with the psychological contract of the latter by his employer. In order to verify the impact of the respect of the psychological contract as well as the job embeddedness on the adoption of the organizational withdrawal, we chose to study more specifically the cynicism as attitude of work withdrawal in the frame of transversal quantitative estimate as well as voluntary departure as a behavior job withdrawal in the context of a long-term quantitative estimate. The results of multiple multilevel regressions of these two studies indicate the presence of certain protective factors as well as certain risk factors associated with the adoption of cynicism and voluntary leaving. The use of one's skills in the workplace, receiving recognition for the work and the presence career development opportunities are common factors in preventing cynicism and voluntary departure. In addition, the support received from the supervisor helps to prevent cynical attitudes at work, while the presence of high psychological demands at work, being exposed to irregular hours and experiencing job insecurity could increase cynicism. The results also indicate that social support from colleagues and the presence of career development opportunities play a joint role in preventing voluntary departure. As for the prevention of cynicism, both social support from the supervisor and colleagues play an additional role of protection against the cynical attitude possible to develop by the employee who perceives the non-respect of his psychological contract as regards use of skills, decision-making authority, recognition, career development and job insecurity. We also carried out a third quasi-experimental study, according to a cross-sectional quantitative estimate, on the determinants of voluntary leaving. The results of the ANOVA regarding the effects of three experimental conditions (cynicism, social support, and duration of social support) on voluntary leaving indicate that being cynical or receiving weak social support increases the intention to leave. In addition, being cynical, receiving weak social support for a long time is the situation that further increases the intention to quit one's job. This thesis helps to advance the theoretical and empirical knowledge of organizational withdrawal, cynicism and voluntary departure and concludes with possible recommendations for practitioners to an integrated intervention to prevent these two possible responses to unsatisfactory conditions at work. The thesis stresses the importance for the employee to fully utilize his skills at work, to be recognized for his efforts and contributions to the organization and to have sufficient opportunities for career development and advancement within the framework of his job.
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Contrat psychologique d'équipes : reconceptualisation, antécédents et conséquences

Aqerrout, Madiha 04 1900 (has links)
Le contrat psychologique s’impose comme le cadre d’analyse le plus approprié à l’étude des relations d’emploi et à la compréhension des comportements et attitudes des employés (Guerrero, 2005; D. Rousseau, 1990). L’examen du contrat psychologique s’est principalement concentré sur les perceptions individuelles des employés aux obligations mutuelles qui les lient avec l’organisation. Avec le recours grandissant aux équipes de travail, la conception traditionnelle du contrat psychologique s’avère limitée à l’examen des nouvelles relations qui lient les équipes de travail, en tant qu’entités, à l’organisation (Gibbard et al., 2017; Laulié & Tekleab, 2016; Marks, 2001). L’étude du contrat psychologique d’équipes, davantage soulignée dans la littérature, n’a pourtant reçu qu’une faible attention (Gibbard et al., 2017). Axée sur les équipes de travail et le rôle critique que le contrat psychologique d’équipes peut jouer dans l’efficacité des équipes, cette thèse a pour principal objectif d’étendre la portée d’étude du contrat psychologique et ce, en proposant une reconceptualisation du contrat psychologique au niveau groupal. Plus spécifiquement, nous proposons que les membres d’équipes, sur la base de leur interaction et interdépendance continue et de leurs expériences collectives à l’environnement du travail, peuvent développer des perceptions communes aux termes et obligations d’échange impliquant leurs équipes, en tant qu’entités, et leur organisation. Afin de participer à l’avancement des connaissances dans ce domaine, nous avons adopté une recherche articulée en trois articles qui se sont basés sur des données transversales recueillies en milieu organisationnel dans le cadre d’une recherche dirigée par les professeurs Vincent Rousseau (professeur à l’Université de Montréal) et Caroline Aubé (professeure à HEC Montréal). Le premier article propose une reconceptualisation du contrat psychologique au niveau de l’équipe et donne lieu à l’élaboration d’une échelle de mesure du contrat psychologique d’équipes dotée de propriétés psychométriques fort acceptables. Les résultats de cette recherche, basée sur deux échantillons (comptant 526 participants et 506 participants), montrent que les membres d’équipes peuvent avoir des perceptions collectives et communes des obligations réciproques de leurs équipes et organisation. Par ailleurs, les résultats révèlent que le contrat psychologique d’équipes consiste en deux dimensions, à savoir le contrat relationnel d’équipes et le contrat transactionnel d’équipes. Les deux autres articles (articles 2 et 3) se penchent, quant à eux, sur la composante relationnelle du contrat psychologique d’équipes. Plus précisément, le deuxième article consiste à explorer les antécédents du contrat psychologique d’équipes. Nous nous intéressons, particulièrement, à l’effet que la supervision abusive, comme forme de leadership destructif, pourrait avoir sur le contrat psychologique relationnel d’équipes en considérant le rôle médiateur de l’habilitation d’équipes et l’effet modérateur du style d’attachement de l’équipe (anxiété/évitement). Les résultats de cette recherche, réalisée auprès de 135 équipes (représentant 514 participants), indiquent que la supervision abusive peut affecter négativement le contrat psychologique relationnel d’équipes en réduisant l’habilitation d’équipes. La force de la relation entre la supervision abusive et l’habilitation d’équipes diminue lorsque l’équipe est davantage orientée vers un attachement d’anxiété et augmente lorsque l’équipe affiche un niveau élevé d’attachement d’évitement. Le troisième article porte sur les conséquences du contrat psychologique relationnel d’équipes. Cette recherche propose un modèle théorique qui cherche à vérifier le rôle que le contrat psychologique relationnel d’équipes peut avoir sur l’adoption de comportements d’autogestion par les membres de l’équipe. Ce modèle tient en compte le rôle médiateur des affects d’équipes positifs ainsi que le rôle modérateur de l’interdépendance au travail au regard de la relation entre les affects d’équipes positifs et les comportements d’autogestion d’équipes. En recourant aux mêmes données du deuxième article, les résultats de cette étude ont permis d’appuyer le rôle médiateur des affects d’équipes positifs et montrent, également, que la force de la relation entre les affects d’équipes positifs et les comportements d’autogestion d’équipes augmente lorsque les tâches d’équipes requièrent un niveau élevé d’interdépendance entre les membres d’équipes. De façon générale, les résultats des trois recherches offrent un soutien empirique aux hypothèses proposées. Les résultats soulignent, par ailleurs, l’importance de considérer les contrats psychologiques d’équipes dans la gestion des équipes de travail. En outre, les résultats de cette thèse corroborent l’importance de prêter attention aux facteurs organisationnels et individuels susceptibles d’influencer les types de contrats psychologiques d’équipes et ainsi les affects et comportements qui en découlent. / Psychological contract stands out as the most appropriate analytical framework for the study of employment relationships and for the comprehension of employees’ attitudes and behaviors (Guerrero, 2005; D. Rousseau, 1990). The study of psychological contract has basically focused on employees’ individual perceptions regarding employees-organization mutual obligations. With the growing use of teams, the traditional conception of psychological contract seems to be inadequate to examining contemporary relationships that bind teams, as entities, to their organization (Gibbard et al., 2017; Laulié & Tekleab, 2016; Marks, 2001). Although the study of team psychological contract is increasingly highlighted in the literature, this concept has received little attention in the literature on the psychological contract (Gibbard et al., 2017). Considering the significant role that the team psychological contract can play in the effectiveness of teams, the main object of this thesis consists in extending the study of the psychological contract to the team level. Essentially, we suggest that team members, based on their regular interaction and interdependence and on their common experience to the work environment, may develop similar perceptions regarding terms and obligations between their team, as an entity, and their organization. In order to participate to the advancement of knowledge in this field, we adopted research articulated in three articles based on cross-sectional data collected in an organizational setting as part of research directed by professors Vincent Rousseau (professor at University of Montreal) and Caroline Aubé (professor at HEC Montreal). The first article proposes a reconceptualization of psychological contract at the team level and leads to the development of a scale for measuring team psychological contract with very acceptable psychometric properties. The finding of this study, based on two samples (counting 526 and 506 participants), show that teams may develop collective perceptions about their team-organization reciprocal obligations. Moreover, the results reveal that team psychological contract consists of two dimensions, namely relational team contract and transactional team contract. The other two articles (articles 2 and 3) focus on the relational component of team psychological contract. Specifically, the second article consists of exploring the antecedents of relational team psychological contract. We are, particularly, interested in the effect of abusive supervision, as a destructive form of leadership, might have on members’ relational team contract by considering the mediating role of team empowerment and the moderating effect of team attachment style (anxiety / avoidance). Based on a sample of 134 teams (representing 514 participants), the results of this study indicate that abusive supervision can negatively affect relational team psychological contract by lessening team empowerment. Abusive supervision effect on team empowerment decreases when team members have more attachment anxiety and increases when team members display more attachment avoidance. The third article addresses relational team psychological contract consequences. This study proposes a theoretical model that aims to examine the role that relational team psychological contract may play on the adoption of team members to self-managing behaviors. This model takes into consideration the mediating role of team positive affective tone and the moderating effect of task interdependence on the relationship between positive team affective tone and team self-managing behaviors. Using the same sample adopted in the second article, this study findings support the mediating effect of team positive affective tone and indicate that the effect of team positive affective tone increases when team task requires a high level of interdependence between team members. Overall, the results provide an empirical support to the three studies hypotheses. Moreover, the results highlight the need of considering team psychological contract in managing teams. The results, finally, stress the importance of exploring the factors that may influence team psychological contract types and thus the resulting behaviors.

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