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Les cahiers rouges suivi de : Écrire : dialogue fictif avec Marguerite Duras

Foreste, Julia Farrah January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Étreinte de bleu ; suivi de Le mouvement du mot

Ouellet, Anie January 2009 (has links) (PDF)
Ce mémoire de maîtrise en création littéraire est composé de deux parties: un recueil de poésie en prose ponctué de poèmes en vers, Étreinte de bleu, et un dossier d'accompagnement, Le mouvement du mot. Le recueil poétique forme un récit « troué », celui d'un séjour à l'étranger d'une jeune femme, qui laisse derrière elle son amoureux. Confrontée à l'absence de l'homme qu'elle aime et à la solitude, l'énonciatrice tente de cerner son propre désir en regard des attentes de sa lignée maternelle, figurée par une femme imaginée, fantomatique, qui lui impose de partir. Le texte comporte trois parties, correspondant à trois moments du voyage: le départ, le séjour à l'étranger et le retour. Bien qu'écrit en prose, parfois déchiré par de brefs poèmes en vers, Étreinte de bleu s'accorde à la vision qu'on a de la poésie lyrique contemporaine au Québec. Il laisse entendre une voix qui tente de faire corps avec le monde tout en restant près de sa propre subjectivité. Présenté sous forme de fragments, le dossier d'accompagnement entreprend une réflexion sur ma pratique poétique, traversée par une posture mélancolique. Plusieurs théoriciens et créateurs, dont Julia Kristeva, Anne Juranville et Monique Deland, se sont penchés sur le soleil noir de la mélancolie. Ils ont fait état d'une tension dans la pratique du poète, qui est à la fois incité à écrire et freiné dans son élan. Cette tension se retrouve non seulement dans le processus d'écriture, mais aussi dans le texte. Mais la posture mélancolique incite aussi à interroger la poésie actuelle, poésie qu'on qualifie d'intime et qui met en scène un sujet lyrique. Pousse-t-elle au repli sur soi ou est-elle ouverture à l'autre? Se pose alors la question de l'engagement du poète, corollaire du lyrisme, ce chant porteur de désir et d'espoir, selon Martine Broda. Enfin, cet essai interroge mon approche de la création, dont plusieurs aspects rappellent la posture du poète romantique, tout en posant la question suivante: ma posture est-elle tributaire d'une structure psychique personnelle ou d'influences littéraires? Est-il possible de changer de posture? ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Création, Mélancolie, Poésie, Poésie en prose, Corps, Lyrisme.
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L'Aleph de la conscience : fiction interactive philosophico-poétique

Driss, Olfa January 2006 (has links) (PDF)
L'Aleph de la conscience est une production multimédia sur cédérom. Le genre de la production est une fiction interactive philosophico-poétique. Synopsis L'interacteur se trouve au coeur d'un mystère, soit le meurtre d'un professeur de philosophie, et se voit entraîné dans les environnements à la fois mystérieux et poétiques de la fiction, où il aura pour rôle de résoudre l'énigme en accumulant des indices. Mais sa tâche ne sera pas facile puisqu'il sera leurré par des mondes parallèles et par le chevauchement de mondes réels et virtuels, passés, présents et futurs, un mouvement de va et vient dans l'exploration des mondes, une sorte de spirale temporelle parcours inévitable afin de résoudre l'énigme. Au cours de sa déambulation dans les espaces de la fiction, l'interacteur sera appelé à incarner le rôle du personnage principal, Miranda Sharp, une étudiante en philosophie qui est déterminée à résoudre le mystère du supposé meurtre de son professeur et de la disparition de son corps. Une multitude de personnages vont surgir au cours de son parcours, les uns plus bizarres et sinistres que les autres, incluant une psychologue aux comportements douteux et un agent russe, impliqué dans un complot pour prendre possession du monde. Sujet La fiction se présente à l'interacteur comme une énigme policière à résoudre, mais elle donne aussi lieu à une exploration philosophique et poétique, laissant place à l'imaginaire et au rêve. Recherche Le projet a donné lieu à une recherche-création sur la cohabitation entre le récit et l'interactivité, et aussi sur la relation entre l'espace et le temps. Réalisation La mise en oeuvre du projet a nécessité: la création d'environnements et de décors à partir de vidéos, images fixes et animations, l'adaptation du texte original extrait du livre Radiant Cool, A Novel Theory of Consciousness, écrit par Dan Lloyed, aux besoins de la fiction interactive et l'enregistrement de textes parlés, la conception d'environnements sonores et la programmation orientée objet Action script, l'intégration se faisant dans Macromedia FLASH. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Fiction interactive, Fiction, Interactivité, Multimédia, Espace-temps.
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La langue de l'ouroboros : suivi de Extraordinaire et science-fiction

Archetto, Maxime January 2006 (has links) (PDF)
Ce court roman de science-fiction met en contexte une île isolée, au coeur d'un monde inondé où se rencontrent des personnages issus d'univers différents. Dans ses cavernes naturelles habitent des autochtones, d'anciens montagnards devenus marins. Ces derniers sont dirigés par un idéaliste exilé de l'ancien monde. Avec eux, il tente de réaliser une société utopique. L'île est séparée en deux par un lac au bout duquel se trouve une tour aux origines obscures où vivent deux reclus du village, un fou et un délinquant. L'équilibre entre ces deux mondes est rompu lorsque débarque sur l'île une alchimiste généticienne en quête du Grand Oeuvre et prête à tout pour atteindre son but. Aidée de son équipage et de technologies futuristes, elle prend d'assaut la tour et y établit son trône. Chaque partie est racontée à partir du point de vue d'un des personnages principaux. Ce roman expérimente la multiplication des voix -qui est soutenue par un jeu de caractères où les italiques jouent un rôle majeur. La réflexion qui suit se penche sur la question de l'extraordinaire (ce qui est hors de l'ordre normal des choses de notre monde) dans la science-fiction. En analysant ce qui est propre à ce genre, cet essai vise à comprendre les avenues qu'offre l'extraordinaire à l'écrivain. L'hypothèse étant que les constructions d'univers fantaisistes de la science-fiction remettent en perspective des réalités sociales et en permettent une réinterprétation. Ce genre offre à l'auteur la possibilité de critiquer la société à partir des constituants de ses univers fictifs parce que l'effet de distanciation créé par l'utilisation de l'ailleurs est porteur d'une vision du monde. Ainsi derrière la trame narrative se cache une intention idéologique que le lecteur ne voit pas nécessairement, puisque l'emphase mise sur les actions des personnages la voile. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Science-fiction, Extraordinaire, Engagement, Ailleurs, Utopie, Étrangeté.
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Claire ; suivi de De la mort à la vie

Auger, Claudine January 2009 (has links) (PDF)
Ce mémoire en création littéraire comprend deux sections: la première partie d'un roman, qui en comptera deux, et un dossier d'accompagnement. Le roman, Claire, comporte deux niveaux narratifs, correspondant à ce que Gérard Genette, dans Figures III, appelle les niveaux extradiégétique et intradiégétique. En effet, certains chapitres, à la première personne, attirent l'attention sur l'acte narratif lui-même. Une femme adulte raconte des souvenirs d'enfance avec sa grand-mère, Clara. Quant au niveau intradiégétique, il relate à la troisième personne l'histoire d'une femme, Claire, de son enfance à sa vie d'épouse et de mère. Les deux niveaux alternent en mettant en relief des éléments qui concordent dans les deux narrations, de sorte qu'on établit rapidement un lien entre Clara, la grand-mère du récit à la première personne, et le personnage de Claire, dans la narration à la troisième personne. De même, il s'établit un jeu entre une posture qu'on suppose autobiographique et une autre, qui prend ses distances avec la réalité et accepte une fictionnalisation des événements. Les deux narrations adoptent aussi deux tons différents. La narration au je crée un effet de proximité qui donne au texte des accents émouvants, presque lyriques à certains moments. Dans la narration à la troisième personne, le roman privilégie une écriture qui montre les faits au lieu d'entrer dans les réflexions ou les sentiments de Claire. Mais si l'on sent une retenue, l'émotion passe dans le rythme, dans le travail de la phrase, souvent courte, saccadée. Le dossier d'accompagnement, De la mort à la vie, propose, sous forme de fragments, une réflexion sur la mort et, plus particulièrement, sur le deuil, ce qui suppose de mettre ce concept en relation avec celui de mélancolie, selon la distinction qu'en fait Freud. Partant de sa propre démarche, l'auteure de l'essai aborde le travail créateur comme participant du travail du deuil, le favorisant même chez l'écrivain, à une époque où l'on assiste, dans la civilisation occidentale, à un déni de la mort, et même de la mortalité, selon le mythe de l'éternelle jeunesse. En ce sens, les rituels de l'écriture deviendraient des rituels de deuil. Car si écrire à partir d'un deuil permet d'introjecter la personne aimée, cet acte favorise aussi un passage aux autres, une transmission du legs de la personne disparue, de lui redonner une existence symbolique. Et, comme le soutient Madeleine Gagnon dans Le deuil du soleil, l'acte d'écrire conduit au deuil de soi, à l'acceptation de sa propre condition de mortel, même si, comme en convient Nicolas Lévesque dans Le deuil impossible nécessaire, le deuil parfait n'est pas possible, de sorte que l'écriture d'un livre ne peut « clore » un cycle de deuil. Enfin, il faut constater que l'on n'est jamais seulement le produit de son histoire familiale, mais aussi de l'histoire littéraire, et le legs des auteurs qui ont marqué un écrivain devient aussi important que celui d'une personne aimée. Voilà pourquoi l'auteure s'inscrit dans la lignée des femmes qui écrivent, surtout celles qui appartiennent au « métaféminisme », selon le terme de Lori Saint-Martin. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Écriture, Roman, Mort, Deuil, Transmission, Femme.
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Au fond de l'air ; suivi de L'intime lointain

Gagnon, Jean-Philippe January 2009 (has links) (PDF)
Conçu en deux volets, l'un poétique, intitulé Au fond de l'air, l'autre ayant la forme d'un essai, L'intime lointain, ce mémoire de création est l'étude et l'expression des modalités concrètes du regard d'un sujet sur les choses. Les vers s'articulent autour de trois apparitions: un buste dans un jardin, une statuette de Minerve et un corps immatériel. Dans ma tentative de les approcher pour ce qu'ils sont, tels qu'ils se donnent, ces objets me sont vite apparus indissociables de l'environnement immédiat et lointain à l'intérieur duquel ils baignent, environnement dont le sujet fait partie. Aussi, j'ai travaillé à partir de l'hypothèse que le symbolique et l'imaginaire, inhérents au regard de l'homme structuré par le langage, sont les véhicules par excellence pour atteindre le réel ou cette vie des choses en soi qu'on envisage à tort distincte de l'humain. Celle-ci, dans l'ordre naturel ou culturel qui la régit, n'est jamais constituée d'objets isolés les uns des autres: chacun est révélé, comme à l'intérieure d'une toile, par d'autres objets. De même, à l'intérieur du savoir, le principe de différenciation s'appuie sur une notion de rapport qui cherche à se faire oublier. C'est à partir de ces considérations que l'image poétique et les diverses figures de la substitution m'ont semblé à même de rendre le plus fidèlement possible notre expérience du monde et des êtres. Face à l'illusion du réalisme et de l'objectivité, lesquels sont nourris par le caractère dénotatif de la langue, la dimension hallucinatoire du regard est ce par quoi on peut prétendre toucher la vie dans sa vérité, en ouvrant un espace où le sujet et les objets sont préservés de l'abstraction en quoi consiste leur existence séparée. Elle est ce qui dévoile en nous la nature et les choses qui, au bout de nos connaissances, se présentent toujours comme des mystères inhumains. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Intime, Réel, Subjectivité, Vision.
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Desseins et débris : pour une compréhension pratique des enjeux de la métafiction

Gravel, Jean-Philippe January 2009 (has links) (PDF)
Formé d'un essai théorique et de quatre nouvelles, ce mémoire est construit de manière à retracer l'éclosion d'une écriture. Les chapitres théoriques, qui précèdent les fictions, interrogent les enjeux soulevés par l'emploi grandissant de procédés et de techniques autoréflexifs et antimimétiques dans la littérature contemporaine américaine. Tentant de définir une esthétique de la métafiction, j'essaie de comprendre les fondements éthiques et formels qui font l'originalité de cette écriture postmoderne dont la fréquentation m'a souvent inspiré le désir d'y répondre par des oeuvres de création. Les nouvelles qui succèdent à ce volet théorique s'inscrivent dans le droit fil des questionnements soulevés par cette réflexion. Lues en continuité, elles donnent aussi à voir comment une écriture peut s'affranchir progressivement de ses modèles. Cherchant à réactualiser les personnages et les stratégies narratives disjointes des nouvelles contenues (particulièrement la nouvelle éponyme) dans le recueil Lost in the Funhouse de John Barth, mon premier récit se charge d'un fonds d'intertextualité très fort où la fiction se dispute à l'essai. Reprenant à son compte la forme des chapitres inachevés des 120 journées de Sodome, la seconde nouvelle procède d'une appropriation iconoclaste de l'univers sadien dont les renvois s'avèrent moins susceptibles de faire obstacle à une lecture non avertie. Enfin, les deux nouvelles restantes affichent une intertextualité plus discrète et posent leurs propres règles du jeu. En reprenant à sa manière certains enjeux et procédés abordés préalablement dans le volet réflexif, chacun de ces quatre écrits explore le rapport ambigu qu'entretient la métafiction avec les formes courantes du discours (littéraire inclus), ainsi que la singulière conception du sujet qui en émerge. De cet ensemble théorique et fictionnel construit comme un tout organique, il résulte la défense d'une pratique littéraire où la fiction et les problèmes de l'écriture sont le premier cadre de référence. Celle-ci postule en outre que l'emploi de procédés antimimétiques et autoréflexifs contribue à renouveler les formes d'expression d'une littérature périodiquement sujette à l'épuisement. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Postmodernisme, Métafiction, Intertextualité, Autoréflexivité, Crise du sujet, Littérature américaine, Littérature de l'épuisement, Métaphore.
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La mort dans son murmure ; suivi de Fragments de la voix : essai de composition

Carrier, Bernadette January 2009 (has links) (PDF)
La mort dans son murmure est un recueil de poésie sur le deuil. Empruntant parfois la langue anglaise, ici langue maternelle, pour communiquer avec la mère, la voix au je, sa fille, chemine à travers la peur de perdre et d'oublier et la nécessité de faire des deuils: deuil de sa mère qui va mourir, et deuil aussi d'une partie d'elle-même. Ne souhaitant pas abandonner sa mère au passé, elle cherche au moyen de l'écriture et de la contemplation à sentir sa présence autrement. L'expérience de la mort ouvre ici la possibilité d'une nouvelle relation entre la mère et la fille; l'amour et la prière rétablissent peu à peu le dialogue, et donnent lieu à de nouvelles voix. Celles-ci enfin parviennent, sur fond de deuil, à l'apaisement du pardon, dans une forme habitée de silence. En seconde partie du mémoire, Fragments de la voix: essai de composition explore différentes formes de deuils nécessaires dans l'avancement d'un projet d'écriture. En prenant contact d'abord avec le cri, voix première qui sort du corps dès la naissance, l'essai réfléchit au principe de déconstruction qui caractérise ou régit tout engagement artistique sérieux: effondrement du «faux chez-soi» construit à partir d'éléments appris, extérieurs à soi, et rupture avec le désir de faire joli et de plaire aux autres, souvent en imitant simplement ce qui existe déjà. Tout ce travail pour enfin atteindre une voix plus juste, et construire à partir d'elle quelque chose qui à la fois nous ressemble davantage et nous rend étranger à nous-même, pour ainsi dire en équilibre sur le seuil d'une possibilité. En cours de processus on doit trouver le courage de descendre, de changer et de reprendre contact avec du fondamental, sinon de l'originel. En acceptant ainsi de faire le deuil de sa volonté propre, on permet alors à la voix de nous détacher et de nous mener vers l'essentiel. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Cri, Voix, Silence, Chant, Souffle, Sujet, Corps, Femme, Mère, Mort, Deuil.
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Un après-midi semblable à tous les autres ; suivi de Se jeter dans le vide

Harrison-Julien, Constance January 2009 (has links) (PDF)
Ce mémoire de maîtrise en création littéraire comporte deux parties: un roman, intitulé Un après-midi semblable à tous les autres, et un dossier d'accompagnement, Se jeter dans le vide. Un après-midi semblable à tous les autres a été écrit à partir de trois contraintes: l'unité d'action, l'unité de temps et l'unité de lieu. Le sujet du roman est la rencontre d'une femme et d'un homme qui ne se connaissent pas -Virginie et Thomas -, un après-midi, dans un café montréalais. Mettant les personnages en présence de façon imprévue, le café leur permet de prendre le temps de s'observer et de se désirer. Le regard constitue le seul moyen de communication entre Virginie et Thomas: le regard qu'ils portent l'un sur l'autre favorise chez eux des réflexions sur leur environnement, mais provoque aussi des réminiscences amoureuses qui éclairent leur comportement et leur hésitation à engager la conversation. Ils quitteront l'endroit sans s'être adressé la parole, renonçant à toute histoire entre eux. De fait, ils sont ancrés dans le présent et tout le roman est au présent, même les scènes qui leur reviennent en mémoire: le déroulement du fil temporel est impossible, le temps est arrêté, figé. Le roman est pris en charge par un narrateur externe, comme si quelqu'un observait les personnages tout en s'alignant tour à tour sur Virginie et Thomas pour s'immiscer dans leur regard et le mouvement de leurs pensées respectives. À partir de la photographie dYves Klein «Un homme dans l'espace! Le peintre de l'espace se jette dans le vide! », le dossier d'accompagnement aborde l'écriture comme acte qui nécessite de faire l'expérience de l'espace. Il s'agit ici du café, endroit où se situe le roman et où le roman lui-même a été écrit, du moins en partie. Le café répond en effet à trois notions permettant de définir les rapports qu'on peut établir avec un endroit: les notions d'espace, de lieu et de non-lieu, qui convoquent le regard comme façon, pour l'écrivain, de comprendre, de voir le monde en espérant le donner à voir au lecteur, lui faire ressentir la réalité textuelle par le travail de la langue. En dernier lieu, écrire suppose de se jeter dans le vide de la feuille -ou de l'écran de l'ordinateur -, et d'accepter que, dans l'espace scriptural qui se construit, la vision initiale qui a déclenché le roman se modifie progressivement pour que celui-ci prenne forme, qu'il devienne un endroit habité, reconnaissable, signé, un « lieu» pour le lecteur. L'écriture de l'espace provoque ainsi une réflexion sur l'espace de l'écriture comme espace complexe et en mouvement. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Café, Espace, Lieu, Non-lieu, Regard, Processus créateur.
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Le principe de circularité référentielle comme stratégie autobiographique chez Philippe Sollers

Samson, Louis January 2007 (has links) (PDF)
Philippe Sollers considère que la fiction est plus réelle que la vie. C'est le point de départ d'un projet d'écriture qui place son expérience au diapason d'une quête de démystification des idéaux de la modernité. Sa stratégie consiste à faire de sa vie un roman ou un essai pour tenter de vivre « le plus fictivement possible ». De là l'importance d'approcher son oeuvre comme une activité autobiographique conçue non pour flatter le Moi (comme beaucoup le croient), mais pour s'allier aux écrivains les plus fervents de « l'expérience des limites » et, avec eux, se faire le révélateur des idéologies et du fanatisme. Sollers souhaite ainsi élever le soupçon au rang de style littéraire, repérant les imposteurs assujettis au conformisme de l'époque. Créant un jeu ironique à l'intérieur duquel les contradictions agissent comme une stratégie de confrontation volontaire, Sollers prétend éviter la récupération par le monde médiatique soumis aux impératifs de la lisibilité. Ce jeu littéraire va ainsi à contre-courant de la culture commerciale divertissante tout en n'hésitant pas à s'y mesurer en participant à son spectacle. Sollers, dans un ouvrage comme Mystérieux Mozart, développe en effet une stratégie autobiographique d'opposition qui consiste à mettre en valeur des figures de légèreté, d'érotisme, de liberté. Ses références reposent toujours sur des choix esthétiques qui transgressent « la conformité au nihilisme ambiant ». Dans cet univers éminemment référentiel, Sollers construit ses alliances pour mener ce qu'il appelle une « guerre du goût ». Dans ce système de masques, il s'agit en fait de retrouver le « Paradis ». Celui, perdu, de l'enfance comme celui de la langue et du Verbe (pour reprendre les termes mêmes de l'écrivain). Pour soutenir cette logique du paradis, Sollers ramène au jour un monde de valeurs. C'est donc en moraliste qu'il organise sa stratégie qui lui permet d'élaborer une conception critique du monde moderne dont la littérature serait l'instrument et la condition du « bonheur vrai ». Nous relisons ici, pour en analyser les rouages, Portrait du Joueur et Mystérieux Mozart. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Sollers, Portrait du Joueur, Circularité référentielle, Autoréférentialité, Mystérieux Mozart.

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