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Essays in Empirical Corporate Finance / Essais en finance d'entreprise empiriqueBoissel, Charles 20 June 2018 (has links)
Cette thèse réalisée au sein du département finance d’HEC Paris est constituée de trois parties. La première s’intéresse à la résilience des chambres de compensation en temps de crise. C’est un travail réalisé avec François Derrien, Evren Örs et David Thesmar dans lequel nous montrons que le manque de régulation de ces acteurs conduit à une détérioration de la confiance qui leur est accordée quand les conditions macroéconomiques se détériorent. Ceci impacte alors négativement leur capacité à assurer une liquidité suffisante sur le marché interbancaire. Le deuxième chapitre porte sur l’impact de la concentration du secteur bancaire autour de quelques grands groupes sur l’allocation macroéconomique du crédit. J’y développe une approche innovante pour répondre à cette question et montre que cet impact est limité: les chocs idiosyncratiques des "big players" n’ont qu’un rôle limité dans la fluctuation du crédit aggrégé. La dernière partie est un travail réalisé avec Adrien Matray et Thomas Bourveau. Nous nous intéressons à la transmission de la culture du risque au sein du secteur bancaire et montrons que les filiales d’un groupe bancaire tendent à converger quant à leur évaluation du risque futur. En retour, cela peut amener à une sous-évaluation de ce dernier et impacter la stabilité financière. / This thesis is divided into three chapters. The first one deals with Central Clearing Counterparties (CCPs) and their resiliency in crisis times. This is a joint work with François Derrien, Evren Ors and David Thesmar. Focusing on CCPs backed repo trades during the eurozone crisis, we show that the market factored in the default of CCPs. In turn, this affected their capacity to ensure liquidity in the interbank market. Our results have strong consequences for the way CCPs should be regulate. The second chapter aims at quantifying the impact of the rise of the concentration in the banking sector on aggregate credit fluctuations. Building on novel empirical approach, I show that big players’ idiosyncratic shocks have a limited impact on aggregate credit. The explanation lies in the fact that the strength of banking groups idiosyncratic shocks is limited compared to aggregate and subsidiaries level ones. The last chapter, a joint work with Thomas Bourveau and Adrien Matray, focuses on the transmission of corporate risk culture. We show that subsidiaries of the same banking group tend to assess future risks in similar ways. In turn, this gives insights on how banking crisis can spread be fueled by corporate risk culture.
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Local and regional information in the age of electronic media : a comparative study (United States - France)Wallez, Philippe 01 December 2017 (has links)
La concurrence est en voie d’extinction dans l’industrie de la Presse Quotidienne Régionale en France et des grands journaux « metropolitan » des Etats-Unis. La concurrence est un débat économique et sociétal récurrent dès qu’il s’agit de médias. La pluralité des voix est considérée à tort ou à raison comme un des piliers de la démocratie représentative. Elle est protégée par des lois en France et aux Etats-Unis visant à réguler la concentration. Force est de constater que ces textes restent sans efficacité sur le terrain. Les économistes sont partagés quant à l’effet de la concentration sur les affaires. Certains soulignent une baisse du lectorat//audience dans les départements en situation de monopole. La corrélation dominante cause/effet n’a jamais été prouvée, dans la mesure où le déclin de la presse a d’autres raisons. Les partisans de la concentration avancent les avantages financiers de cette situation, principalement des économies d’échelle et la possibilité de fixer les prix hors de la réalité d’un marché concurrentiel. Mais cette époque est révolue. Notre sujet est pourtant pionnier au sens où la concurrence redevient la règle sur le marché de le publicité numérique et également des «informations ». Des starts-up se multiplient aux Etats-Unis défiant les groupes historiques dans une compétition certes encore très asymétrique, La France semble toujours en retard quant à cette émergence d’entrepreneurs régionaux. A travers des études de cas, nous tenterons de prouver que la concurrence marketing et éditoriale a encore un effet dopant sur les ventes « papier » (compétition Ouest-France et Télégramme ou sur Chicago à moindre échelle). / Due to concentration, in the United States and France, competition is about to be eradicated in the local and metropolitan newspaper industry. Some scholars regret the lack of pluralism which is historically the function of the press in a representative democracy. Pluralism is highly regulated by the states, but laws could not prevent concentration. Economists are divided about the impact of concentration regarding business. Some point out that circulation has dropped in newly monopolistic areas. But they do not provide the undoubtedly proof of a correlation between those two facts. Economies of scale and financial benefits (price-fixing) of a monopolistic position may justify concentration on an economic level. Some companies have enjoyed double-digit profit while in a monopolistic position. But this time is over. The emergence of the Internet has generated a highly competitive market regarding advertising and news business. Our topic is thus not lamenting the good old days of competition, but it is pioneering. In the United States, many start-ups, mostly non-profit, challenge the legacy regional and metropolitan newsgroups the same way that already big groups do nationwide, such as Buzzfeed or Quartz or Vox. Entrepreneurs, in a Schumpeterian meaning, strive to replace stagecoach owners and build the railways of the future. The trend is much less clear in the French case.Our research wants to assert that marketing and full editorial competition still boosts circulation and business (Brittany in France) and is an unavoidable rendezvous for the legacy groups in the digital news era because they are forced to abandon the corporate culture of the past.
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Entre opportunités et stratégies d’apprentissages : l’auto-professionnalisation des formateurs à l'ère du numérique dans les organisations / Between opportunities and learning strategies : the self-professionalization of trainers in the digital age in organizationsHousseau, Anne-Valérie 26 November 2018 (has links)
Face aux effets de la révolution numérique, les organisations évoluent afin de proposer de nouveaux services à leurs clients, partenaires, fournisseurs et salariés (banque en ligne,données dématérialisées, espaces virtuels,…). De nouveaux modes de travail voient le jour, favorisant le nomadisme (travail à domicile ou à distance dans des salles connectées), la gestion de projets transverses et internationaux (outils et supports de communication) et la formation e-learning ou blended (alternant présentiel et distanciel). Du fait de ces transformations digitales, les formateurs d’entreprise - internes à l’organisation ou travaillant en prestation - se voient contraints de se professionnaliser à la formation numérique et de s’inscrire dans des diversités de fonctions (chef de projet, concepteur, ingénieur pédagogique,…). Cette thèse interroge la professionnalisation des formateurs au numérique à travers les opportunités d’apprentissages qu’ils identifient dans leurs environnements(formatif, organisationnel et professionnel) et des stratégies d’apprentissages qu’ils développement en regard. La problématique porte sur les apprentissages organisationnels et sociaux au sein des environnements de travail. Une étude de cas de formateurs issus de différentes organisations participant à une même formation certifiante à la « e-formation », choisie pour sa représentativité, présente les stratégies d’apprentissages déployées par les formateurs.Cette thèse défend l’idée d’une auto-professionnalisation des formateurs au numérique dans la construction d’écosystèmes d’apprentissages, au regard d’une culture d’entreprise (notamment « apprenante ») qu’ils perçoivent au sein de leurs organisations. / Facing the effects of the digital revolution, organizations are evolving to offer new services to their customers, partners, suppliers and employees (online banking, dematerialized data, virtual spaces, etc.). New ways of working are emerging, favoring nomadism (working from home or remotely in connected rooms), managing transversal and international projects (tools and communication media) and e-learning or blended learning (alternation of face-to-face and online training). As a result of these digital transformations, the company trainers - internal to the organization or working in delivery - are forced to professionalize in digital training and enroll in various functions (project manager, designer, educational engineer, ...). This thesis questions the professionalization of digital trainers through the learning opportunities they identify in their environments (training, organizational and professional) and the learning strategies they are developing. The issue is about organizational and social learning in work environments. A case study of trainers from different organizations participating in the same "e-training" certification course, chosen for its representativeness, presents the learning strategies deployed by the trainers.This thesis defends the idea of a self-professionalization of digital trainers in the construction of learning ecosystems, in the light of a corporate culture (especially "learning") that they perceive within their organizations .
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Éthique des affaires et conformité : de la gestion des risques à une culture d’entrepriseAlvarado Granados, Keren Dayana 05 1900 (has links)
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Communication interne et culture dans l’entreprise multinationale : régulation sociale et ordre négocié / Internal communication and culture in the multinational enterprise : social regulation and negotiated orderJebli, Fedwa 20 September 2011 (has links)
Une des caractéristiques des entreprises multinationales est leur implantation dans des pays divers géographiquement et culturellement. Les services de communication interne sont représentés majoritairement comme la solution pour susciter l’adhésion à la culture d’entreprise et pour développer une synergie autour de celle-ci en dehors des considérations culturelles de chacun.Le discours dominant veut que la culture d’entreprise soit acceptée de la même façon par l’ensemble des salariés, notamment grâce à la communication interne qui y est définie comme un acteur stratégique jouant un rôle dynamique dans le quotidien de l’entreprise. L’objectif de cette thèse est de contraster les discours sur la communication interne avec les conclusions tirées de l’observation des tâches assurées par ses responsables dans trois filiales d’entreprises multinationales, en particulier pour constater à quel point les questions interculturelles font partie de leur quotidien. Il s’agit également de contraster les discours qui représentent l’entreprise comme une organisation à l’ordre social statique, basé sur une culture d’entreprise consolidée, avec le quotidien des salariés qui essaient de se trouver un espace d’expression de leur différence culturelle face à la culture de l’entreprise, ce qui remet en cause l’idée de l’environnement interne d’entreprise solide et inerte.Pour faire ressortir les écarts entre les discours et la réalité du travail dans l’entreprise multinationale, nous avons construit un cadre conceptuel basé sur la théorie de la régulation sociale de J.-D. Reynaud, en faisant l’hypothèse que la communication entre la culture de l’entreprise et les cultures des salariés se manifesterait via un jeu de règles permanent, et sur la théorie de l’ordre négocié de A. Strauss qui représente l’organisation en construction permanente de son ordre social basé sur la négociation des compromis entre acteurs. Les concepts du pouvoir et des représentations sociales sont utilisés pour renforcer l’idée selon laquelle toute interaction au sein de l’entreprise ne peut exister sans la présence des différentes manifestations de ces deux concepts.Pour formuler des conclusions, nous avons adopté une méthodologie de recherche basée sur l’étude de cas durant laquelle nous avons eu recours à l’observation participante, aux entretiens semi-directifs et à l’analyse du contenu des publications de la communication interne. / One of the characteristics of multinational enterprises is their implementation in countries geographically and culturally diverse. Internal communication services are represented mostly as the solution to build support for the corporate culture and to develop synergy around it beyond workers' cultural considerations. The dominant discourse states that the corporate culture is to be accepted in the same way by all employees, notably through internal communication services, which are defined as a strategic actor playing an active role in everyday business. The objective of this thesis is to contrast the discourse of internal communication services with the conclusions drawn from the observation of tasks performed by its officials in three subsidiaries of multinational companies, in particular to see how cross-cultural issues are part of their daily lives. It aims also at contrasting how discourses that represent the company as an organization whose static social order is based on a consolidated corporate culture, with employees trying to find a space to express their cultural difference against the company culture in their daily life. In order to highlight the gaps between the rhetoric and reality of working in a multinational enterprise, we assembled a conceptual framework based on J.-D. Reynaud's theory of social regulation, assuming that communication between the corporate culture and the cultures of the employees would manifest itself through a set of permanent rules, and A. Strauss' negotiated order theory, which represents the organization permanently constructing its social order through the negotiation of compromises between actors. The concepts of power and social representations are used to highlight the idea that any interaction within the company can not exist without the presence of different manifestations of these two concepts. In order to draw conclusions, we have adopted a research methodology based on case studies. We have therefore used participant observation, semi-structured interviews and content analysis of the publications of internal communication services.
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