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Hier ne meurt jamais : vision et désillusions d'une quête identitaire féminine au Québec : La Bonne Parole, organe de la Fédération nationale Saint-Jean-Baptiste, 1913-1958

Dornic, Isabelle 11 April 2018 (has links)
De mars 1913 à 1958 paraît La Bonne Parole, organe de la Fédération nationale Saint-Jean-Baptiste. Pendant 45 années, les responsables de l'association féminine montréalaise parviennent donc à publier les 384 numéros d'une revue dont elles veulent faire un lien entre les membres de la Fédération et une voix pour les principes catholiques d'action sociale. Dans l'analyse que nous avons menée dans cette thèse, nous avons appréhendé ce matériau comme une véritable tentative de prise de parole par les membres d'un groupe, favorisant, par un recours conscient ou non à des stratégies spécifiques tant discursives qu'administratives, la construction de leur identité groupale. Les sources exploitées, dossiers provenant du fonds d'archives de la Fédération et textes publiés dans la revue même, soumises à des méthodes d'analyse de contenu à la fois qualitatives et quantitatives, ont permis de mettre en lumière ces stratégies qui s'imbriquent les unes aux autres pour former un édifice discursif complexe. Les résultats obtenus témoignent alors d'une difficile quête identitaire, se matérialisant d'abord par une définition très progressive des objectifs de la revue, ainsi que par une appropriation graduelle du matériau qu'elle constitue par les femmes de la Fédération. Un noyau restreint d'auteurs émerge alors, qui s'affirment peu à peu comme les « moteurs » de La Bonne Parole. Des décisions administratives, essentiellement financières, directement liées à la vision que les membres dirigeants de la FNSJB, notamment Mme Marie Gérin-Lajoie, avaient élaborée de leur organe de presse, vont par ailleurs s'avérer, à long terme, malheureuses pour l'état de santé financière de celui-ci, le condamnant à vivre avec une maladie dont les symptômes contribueront à l'emporter. Enfin, les choix discursifs, par les représentations véhiculées au cœur même de La Bonne Parole, mettront en scène une association unie de cœur et d'esprit, mais également de mémoire, lui définissant des cadres spatiaux, idéologiques et temporels au sein desquels la figure centrale de Marie Gérin-Lajoie prendra toute son ampleur. Ces représentations vont cependant peu à peu restreindre la possibilité de léguer la FNSJB à une nouvelle génération et l'ancrer vers « un hier qui ne meurt jamais ». Et pourtant, 45 années après son lancement, La Bonne Parole s'éteint, mettant un terme à cette quête identitaire empreinte de joies et de succès, de douleurs et de déceptions. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
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Le Collège-de-Sainte-Anne au temps de l'abbé François Pilote : les conflits du personnel enseignant

Gagnon, Serge 25 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2012
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Historique de la Faculté des Arts de l'Université Laval, 1852-1902

Provost, Honorius 25 April 2018 (has links)
Dans le langage académique, les facultés d'une université correspondent aux maîtresses branches de l'enseignement supérieur qu'on y dispense. Les professeurs et élèves affectés à chacune de ces branches constituent telle faculté en particulier. C'est du moins le sens métonymique de ce terme, en français. Car, selon le sens traditionnel, et les Anglais y sont restés plus fidèles, la faculté désigne seulement le corps professoral. Chaque faculté a son conseil ou bureau de direction, dont le président s'appelle doyen. La faculté jouit ainsi d'une certaine autonomie: elle a sa régie interne, ses règlements, ses responsabilités; elle est une petite université dans la grande. Deux ou trois facultés au moins sont nécessaires pour constituer une université, laquelle, d'ailleurs, ne peut être légalement fondée qu'au moyen d'une charte octroyée par les autorités compétentes. L'Université Laval comprend maintenant onze facultés distinctes. Mais, à sa fondation et pendant longtemps, elle en eut seulement quatre. La Faculté des Arts était du nombre. C'est de celle-ci que nous avons entrepris de raconter le premier demi-siècle d'existence. Les seules sources de première main qui ont été mises à contribution sont celles que contiennent les précieuses archives du Séminaire de Québec et de l'Université Laval. Elles suffisaient, d'ailleurs, étant donné la circonscription du sujet. Il ne s'agissait pas de faire l'histoire, même en abrégé, de chacun des collèges affiliés qui constituent, en un sens, la Faculté des Arts. C'est plutôt du lien moral établi entre eux et l'Université qu'il s'agissait, de la coordination des efforts communs pour le progrès de l'enseignement secondaire et sa plus grande adaptation aux exigences de l'enseignement supérieur qui en est le débouché. Pendant plus de cinquante ans, la Faculté des Arts n'a guère été qu'une commission de contrôle des études en vue de l'obtention du diplôme de baccalauréat; et toutes ses opérations étaient polarisées dans ce sens. Ce n'était pas de l'enseignement supérieur. Ce n'était même pas la voie obligée pour y conduire; car, l'Université devait reconnaître, en plus de ses propres diplômes de baccalauréat es arts et d'inscription, des brevets obtenus en dehors de son contrôle, pour l'admission à l'étude des carrières libérales. On conçoit donc combien étaient ingrates les conditions de travail, quel dévouement, quel tact il fallait déployer. Les maîtres éducateurs de ce temps-là avaient besoin d'une trempe surhumaine, si l'on tient compte, en plus, des oppositions tantôt ouvertes, tantôt sournoises, auxquelles ils eurent à faire face. C'est donc dire que la Faculté des Arts n'a pas conquis sans lutte les franchises et le prestige dont elle s'auréole aujourd'hui. Son plus grand mérite a été d'obtenir l'uniformité et une coopération presque parfaite, quant aux normes de l'enseignement secondaire, au Canada français, entre des institutions d'origines et de mentalités souvent divergentes. Le fait que ces institutions furent presque toujours sous la direction exclusive du clergé n'a pas été autant qu'on pourrait croire un facteur d'union et de bonne entente. Sans dénigrer à plaisir, il faut bien admettre que les cercles ecclésiastiques canadiens, durant presque tout le XIXème siècle et même le début du XXème, ne furent pas toujours édifiants de calme et de fraternité. C'est au travers et à l'encontre d'une foule de mesquineries de clocher, de susceptibilités, de polémiques virulentes, parfois entre personnages de premier rang, que l'Université Laval a réussi à se faire accepter. Et ce ne fut pas sans voir arracher un jour de son giron une progéniture formée du meilleur de son sang, engendrée Dieu sait au prix de quelles angoisses et qui lui paraissait encore si peu viable par elle-même. Sait-on ce qu'on inflige à une mère, quand on lui arrache son enfant? La séparation finale, par le haut, entre l'Université Laval et sa Succursale de Montréal, en 1922, a entraîné, dans la Faculté des Arts, le départ de la moitié des collèges affiliés, passés sous le contrôle de la nouvelle Université de Montréal. Mais les places restées vides, à Québec, ont été graduellement comblées par autant et plus de nouveaux collèges, masculins ou féminins, affiliés subséquemment. C'est aussi dans cette période récente que la Faculté des Arts, engagée de plus en plus dans certaines branches de l'enseignement supérieur spécialisé, a vu craquer ses cadres devenus trop étroits, pour accorder existence et autonomie à toutes les facultés plus récentes, sauf celle du Droit canonique. Ainsi donc, la Faculté des Arts, partie de plus bas, a été la plus féconde des facultés primitives de Laval. Et, sans s'être épuisée pour autant, elle continue d'étendre son champ d'action dans les domaines qui lui sont dévolus. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2012
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Frère Reticius, f.é.c. : le mandat tumultueux d'un visiteur provincial, 1880-86

De Lagrave, François 11 April 2018 (has links)
Consacrer six ans de recherches à mettre en lumière la vie, l'oeuvre et l'influence d'un frère des Ecoles chrétiennes, d'un modeste supérieur religieux, pourrait paraître â première vue une entreprise assez futile et peu susceptible d'enrichir l'historiographie du Canada français. Tel n'est pas le cas. Trois raisons nous permettent de le supposer. Premièrement, nous croyons que, depuis deux décennies, depuis la décroissance numérique des religieux enseignants, il nous est davantage possible d'établir un bilan objectif de l'oeuvre humaine, professionnelle et sociale des congrégations religieuses enseignantes au Québec du siècle dernier. Après la délectation dans les fadaises et les lieux communs, il est temps de se dégager hardiment des préjugés traditionnels et de jeter un regard neuf sur cette classe de la société qui forma tant de générations d'étudiants de la classe moyenne. Deuxièmement, l'avenue de l'histoire des mentalités, qui ne cesse de s'élargir, a vu défiler, depuis la fin de la seconde guerre mondiale, quantité d'historiens de renom, tels Philippe Ariès ou Robert Mandrou, qui ont compris que l'histoire militaire, les biographies des "héros", la description des grands ensembles économiques n'expliquaient pas tout et, en somme, trahissaient la richesse complexe de la trame historique de l'humanité. Enfin, troisièmement, les travaux de M. Philippe Sylvain, depuis une vingtaine d'années, ont bien démontré que le phénomène religieux et les luttes sourdes ou ouvertes entre libéraux et ultramontains nous permettent d'expliquer, de compléter, parfois même de renouveler la compréhension du fait québécois. Pour cet aspect de notre histoire, il y a beaucoup à faire. Et, pour tout le XIX£ siècle canadien français, nous serions tenté de répéter ce que disait M. Marcel Trudel de la période de la Nouvelle-France, â savoir, que l'on peut y trouver "des sujets de recherche pour un siècle ou deux". Afin de porter ce regard neuf sur le religieux enseignant du siècle dernier, nous devons cesser de répéter les classiques de l'hagiographie et retourner aux sources primaires de l'époque. Il nous faut donc, en ce qui concerne les Frères des Ecoles chrétiennes, cesser de nous en remettre à L'Oeuvre d'un Siècle et aller puiser aux sources des archives canadiennes, américaines et même européennes. Bien sûr, le célèbre ouvrage composé sous la direction du frère Cyrille demeurera toujours une précieuse mine de renseignements pour la période de 1837 à 1937, mais il nous faut désormais renouveler l'interprétation qu'il donne de son institut, du plus humble des leurs jusqu'aux principaux supérieurs qui marquèrent leur époque d'une empreinte qui ne s'effritera qu'avec la "Révolution tranquille" du gouvernement Lesage, au cours de la décennie de 1960. Et même dans les divers centres d'archives qu'il nous faut visiter, nous devons être sur nos gardes, car les documents qui nous tombent sous la main demeurent encore empreints de tout un esprit qui menace parfois l'objectivité de notre interprétation. Les périodes de luttes religieuses qui ont suivi la phase tridentine, le désir d'"édifier", voire de "briller", et surtout de ne pas perdre de terrain sur le champ militant de la concurrence religieuse ont souvent porté le necrologue, le supérieur, le chroniqueur religieux à passer sous silence certains faits, à répéter les formules littéraires d'usage, bref, à fignoler le tableau ou le portrait, sinon à le défigurer. Parlant des querelles ultramontaines du dernier quart du XIXe siècle dans la province de Québec, M. Louis-Philippe Audet, dans sa récente édition de l'Histoire de l'Enseignement au Québec, cite "le frère Réticius, des Ecoles chrétiennes" aux côtés de Mgr Ignace Bourget de Montréal, de Mgr Louis-François Lafleche des Trois-Rivières et de Jules Paul Tardivel, rédacteur de La Vérité de Québec, comme les grands coryphées de l'ultramontanisme canadien. M. Pierre Savard, pour sa part, l'auteur dans ces dernières années d'une importante étude sur le rédacteur de La Vérité, fait dix fois allusion â ce religieux français. Il nous fait même observer qu'"il n'existe pas d'étude satisfaisante" sur l'action du frère Réticius au Canada. C'est en 1970, à la suggestion de M. Philippe Sylvain de l'université Laval, que j'ai choisi de faire porter mes recherches sur le FRERE RETICIUS, né LOUIS GONNET dans la commune française de La Rochepot le 6 avril 1837 et mort dans le village belge de Lembecq-lès-Hal le 11 avril 1916. Le travail que nous avons entrepris avec grand sérieux et dont nous vous présentons ici certains chapitres, comblera, croyons-nous, une lacune et apportera une nouvelle vision de l'oeuvre d'un institut religieux d'enseignants et de son insertion dans les grandes luttes religieuses et politiques du XIXe siècle. Dans un premier temps, je traiterai de l'expansion de la congrégation des F.E.C, depuis leur arrivée au Canada en 1837 jusqu'à la venue du frère Réticius en 1880. Puis, dans un deuxième temps, je relaterai la jonction efficace du religieux français avec les forces ultramontaines du Canada français ainsi que les premiers combats qu'il entreprit contre les forces libérales du pays. Enfin, dans un troisième temps, décrivant d'autres combats menés par le frère Réticius, j'analyserai la confrontation de plus en plus agressive et la victoire de moins en moins assurée d'une idéologie dont les aspects radicaux nous étonnent encore. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2012
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Quebec city, 1765-1831 : the evolution of a colonial town

Ruddell, David Terence 25 April 2018 (has links)
L'impérialisme britannique a modifié les structures urbaines de Québec à un point tel que les habitants de l'ancienne ville française vivaient en 1820 dans un environnement largement britannique. Une population peu nombreuse et fragile de même qu'une économie rurale faible ont aidés les nouveaux maîtres coloniaux à prendre rapidement le contrôle de la ville. La ville de Québec est devenue britannique en raison du Changement politique d'abord, mais c'est davantage à cause du contrôle exercé par les anglophones tant sur le gouvernement civil et militaire que sur l'économie. Le pouvoir politique et économique des marchands britanniques a augmenté graduellement, atteignant son point culminant vers 1825 avec l'essor du commerce du bois. Ce pouvoir a donné aux marchandas anglophones la possibilité de dominer la plupart des secteurs de la vie urbaine, y compris la politique locale et les services municipaux. Ils ont même pu influencer le pouvoir religieux de l'église canadienne. Par exemple, c'est à cause de l'importance de l'économie impériale que les juges de paix locaux ont pus mettre en place un système de règlements britanniques qui facilitait la tâche des anglophones dans divers secteurs de l'économie et du gouvernement. Quand le pouvoir impérial s'impose dans une situation où la population est fragile et l'économie locale faible, l'influence est très profonde; elle affecte autant l'orientation générale de la ville que les mœurs des individus. La transformation des habitudes socio-culturelles suscite toute une gamme de réponses de la part de la population qui témoigne à la fois de son désir de préserver ses traditions et de profiter des changements. L'impérialisme britannique a commencé dès 1760 à modifier la situation de l'élite française et canadienne d'abord, mais vers I860, son influence s'étendait à toute la population de la région de Québec. C'est en grande partie à cause de la dépendance de la ville de Québec des structures coloniales que ses habitants étaient incapables de s'adapter aux changements survenus vers 1860, lorsque la ville commence sa période de déclin. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Albert Sévigny et le Parti conservateur (1902-1918)

Bélanger, Réal 25 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2012
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Les filatures de coton au Québec, 1900-1915

Rouillard, Jacques 25 April 2018 (has links)
Le point de départ de notre recherche se voulait une étude détaillée des grèves survenues dans les filatures de coton entre 1900 et 1915. Notre attention déborda le cadre original de ce travail lorsque nous avons voulu approfondir les facteurs impliqués par un arrêt de travail. C'est que la grève ne nous est pas apparue comme un phénomène isolé. Elle est un fait social s'articulant dans un ensemble économique. Une analyse tant soit peu sérieuse nécessite donc l’étude du contexte économique et social dans lequel elle évolue. Ainsi, d'une description de grèves, notre travail est devenu une monographie industrielle ne négligeant ni l'évolution économique des filatures ni les conditions de travail des ouvriers du textile. Cette perspective nous semble d'autant plus souhaitable que l'histoire dans sa spécificité par rapport aux sciences sociales vise précisément à saisir la globalité des phénomènes passés. Nous ne sommes pas sans nous rendre compte cependant que notre étude risque de manquer de rigueur parce qu'elle fait appel à plusieurs disciplines dont nous ne manions pas toujours avec profit les méthodes et le bagage conceptuel. Toutefois, ces lacunes nous semblent largement compensées par la perspective globale avec laquelle nous envisageons notre analyse. Nous tenterons donc de conjuguer à l'histoire l'apport de l'économique, de la sociologie et des relations industrielles. Nous limiterons notre analyse aux seules filatures de coton, c'est-à-dire aux industries de transformation de la laine de coton en filés et tissus de cette fibre. Nous emploierons le terme général "industrie textile" dans le sens de "industrie textile du coton" ou de "filature de coton". La seule autre industrie textile existente au Québec à l'époque, celle de la laine, représente une très faible portion de la production totale, soit $200,000 en 1910. C'est pourquoi, ces trois termes seront pour nous synonymes tout au long de ce travail. Une monographie sur le textile nous a semblé intéressante puisque cette industrie est l'une des premières au Québec à manifester les caractères des grands ensembles manufacturiers. Au point de vue économique, on assiste à ce moment à une forte concentration des filatures entre les mains de quelques compagnies. Elles sont l'exemple parfait des grandes entreprises capitalistes: d'un côté, une foule d'actionnaires anonymes, de l'autre, la masse des travailleurs. La taille des manufactures suppose une division poussée des tâches avec tous les problèmes sociaux qu'entraîne le travail parcellaire. L'ouvrier en contact quotidien avec la matière besogne au rythme bien réglé des machines. Sa tâche fait peu appel à ses qualités intellectuelles; il devient un agent de la production, véritable prolongement de la machine. Cette perte lente d'une partie de son humanité provoque des réactions soudaines et violentes. Elles se traduisent par les grèves où se manifeste un fort sentiment de solidarité entre ouvriers. Le syndicalisme tentera de rationnaliser, de canaliser cette insatisfaction en un mouvement revendicateur. Comme la majorité des travailleurs du textile sont des ouvriers non-spécialisés, les organisations ouvrières auront du mal à prendre racine parmi eux. Leur niveau de vie est si bas qu'ils n'ont pas conscience d'avoir "toutes les possibilités, toutes les conditions nécessaires et suffisantes pour s'associer, pour s'organiser" (1). Pour croire en l'efficacité du syndicalisme, il faut avoir dépassé un certain palier de la misère que ouvriers du textile n'ont pas encore franchi durant la période étudiée. Même si notre étude porte sur le début du XXe siècle, nous nous référerons souvent à la situation de cette industrie au XIXe siècle. Il nous a été relativement facile de situer le textile dans le contexte économique général du Québec. L'intérêt apporté à l'histoire économique depuis quelques années a suscité des travaux qui ont facilité notre tâche. Il n'en va pas de même du côté des questions ouvrières. Ce champ de recherche demeure encore en friche. Sur les conditions de travail, les quelques travaux amorcés à l'Institut d'histoire de Laval restent les seules tentatives faites en ce sens. Et pourtant, les publications gouvernementales et les commissions royales recèlent une mine de renseignements dont nous avons tiré parti pour les ouvriers du textile. De plus, nous déplorons l'absence de travaux sur le syndicalisme québécois entre 1900 et 1915. Cette période de grande croissance économique provoque une intense agitation dans le monde ouvrier. Les syndicats internationaux et les Chevaliers du Travail se disputent l'affiliation des organisations ouvrières; les syndicats nationaux et catholiques apparaissent à ce moment; un parti ouvrier et un mouvement socialiste voient le jour à Montréal. En somme, les grandes orientations qui seront celles du monde ouvrier jusqu'à nos jours se manifestent durant ces quinze années. Nous aborderons les problèmes posés par l'organisation syndicale des ouvriers du textile en ayant soin de dégager les raisons qui ont motivé l'affiliation à l'une ou l'autre centrale syndicale. Derrière les problèmes particuliers posés par les ouvriers du textile, se dessinent les lignes de force du mouvement syndical québécois. Les grèves constituent un moment privilégié pour * déterminer les motifs qui guident le patronat et les syndicats dans les relations du travail. De plus, les conflits ouvriers mettent en cause l'intervention de la petite-bourgeoisie des localités où se déroulent les arrêts de travail. L’analyse des réactions de l'un ou l'autre groupe social permet de dégager les raisons qui motivent leur comportement. Notre étude peut apporter de la sorte une contribution à la connaissance des groupes idéologiques qui composent la société québécoise. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2012
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Jules-A. Brillant et le bas St-Laurent

Voisine, Nive 25 April 2018 (has links)
Jules-André Brillant appartient déjà à la légende. En plus des histoires orales qui circulent à son sujet dans la région, il a fait plusieurs fois la manchette dans les journaux, à la radio et à la télévision. Pour ne citer que les exemples les plus importants, notons cette émission d'Entretien d'été que la télévision canadienne lui consacrait en août 1967 et qui était annoncée par un article dithyrambique publié dans Ici Radio-Canada et reproduit dans tous les journaux (1). Plus tôt, en juin 1965, la revue Time, édition canadienne, racontait sa carrière dans une page intitulée The Seigneurs of Rimouski et la résumait dans cette légende d'une photographie: "One utility led to another (2)". De même, en novembre 1965, le Star Weekly présentait la famille Brillant comme "a tribe of multi-millionnaires who might be described as a Gallic version of the Mitfords of Oxfordshire plus the Kennedys of Boston (3)". Ces articles retracent la carrière exceptionnelle du financier de Rimouski, sa montée prodigieuse du poste de commis de banque à la direction de grandes compagnies, ses succès de toutes sortes dans les affaires comme en politique. Ils insistent beaucoup sur le caractère spectaculaire de son ascension, laissant parfois de côté l'essentiel, le travail incessant de cet homme. Sans vouloir rejeter ce qui s'est dit et écrit sur Jules-A. Brillant, nous voulons aller plus loin et essayer d'analyser l'oeuvre qu'il a accomplie dans sa région. Notre propos n'est pas de faire une biographie complète et définitive de cet homme public; il nous semble trop tôt pour l'entreprendre avec succès. Nous voulons plus simplement étudier ce qu'il a fait pour ce qu'il appelle le Bas du Fleuve, ce qu'il a édifié, les innovations qu'il a lancées, les progrès qu'il a fait faire; mais nous nous demandons aussi dans quelle mesure il peut être comparé aux entrepreneurs américains du XIXe ou du XXe siècle qui ont joué un si grand rôle dans l'histoire économique des Etats-Unis. Enfin nous laissons de côté certains aspects de la carrière de Brillant - par exemple sa participation au monde de la haute finance - pour nous en tenir à son oeuvre régionale et à l'influence qu'il a jouée dans cette partie du Québec; de même nous arrêtons notre analyse vers 1950 au moment où le financier cède la gouverne de ses entreprises à ses fils. Pour répondre au but précis que nous nous sommes proposé, nous décrivons rapidement les réalisations les plus importantes de Brillant, puis, dans un deuxième chapitre, nous analysons d'une façon plus précise ce qu'apportaient de neuf ces réalisations et la philosophie sociale qui les sous-tendait. Enfin, nous avons voulu jeter un peu de lumière sur son influence politique, influence parfois obscure mais que tous devinent importante et qu'on est facilement porté à exagérer. Voilà donc ce que nous avons voulu inclure dans les trois chapitres intitulés: L'entrepreneur, L'homme du progrès, Le "boss" politique. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2012
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La question seigneuriale au Bas-Canada, 1850-1867

Benoit, Jean 25 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2012
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Cicéron proconsul : un gouverneur provincial en action

Murray, Mark 25 April 2018 (has links)
Ce mémoire examine le comportement de Cicéron, lors de son proconsulat en Cilicie (51-50 av. J.-C), envers les divers groupes, ou individus, à qui il a affaire comme proconsul. Nous reconstituons en détail les actes de Cicéron, afin d'en faire la synthèse envers chaque groupe particulier (suite du gouverneur, provinciaux, publicains, alliés et ennemis), envers certains individus (des sénateurs, notamment), enfin, envers son mandataire, l'Etat romain. La reconstitution est accompagnée d'une étude des causes et du contexte de ces actes qui vise à les comprendre et à les évaluer. A la fin de notre recherche, nous pouvons dégager une image globale du comportement de Cicéron comme proconsul. Cette image est, dans l'ensemble, celle d'un gouverneur de province consciencieux, honnête et modéré; cependant, on observe certains cas où Cicéron paraît mal, notamment à cause de pressions politiques. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013

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