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Le modernisme tardif en cinéma : hypercadrage, enfermement, dialectique négative / Late Modernism in Film. Hyperframing, Imprisonment, and Negative Dialectics

Marchiori, Dario 24 November 2009 (has links)
Fatiguée et vieillie, la modernité est pourtant toujours vivante : au moment de devenir tradition, le modernisme tardif se charge de l’enfermement de son esthétique. Sans rompre avec la modernité, comme le prétend le discours postmoderne, celui-ci assume jusqu’au bout les apories d’une modernité désormais tardive, et il tâche de les réfléchir. La posture du modernisme tardif par rapport à la modernité sera métacritique, se rapprochant des interrogations philosophiques de son temps (Marcuse, Adorno, Derrida, Foucault). Le modernisme tardif en cinéma aurait dès lors une place tout à fait singulière, mais pas du tout solitaire, dans l’ensemble des questions esthétiques que son temps lui pose. Dans les années soixante et soixante-dix, le modernisme déjà tardif du cinéma propose un ensemble de figures de l’enfermement qui réfléchissent le dispositif cinématographique : le cadrage autoréflexif, ou hypercadrage, sera son principe de mise en forme. Au niveau du montage, les rapports internes à l’image, entre les images, et entre sons et images se fonderaient tous sur une pratique disséminée comprise selon la dialectique négative d’Adorno, c’est-à-dire sans synthèse et vouée à faire apparaître un principe de « non-identité ». En ce sens, le cinéma moderniste tardif propose des allégories négatives d’une modernité qui n’en finit pas de finir. / On its last legs, showing its age, modernity is nevertheless still alive. Now that it has become tradition, late modernism takes on the task of imprisoning its aesthetics. Without breaking with modernity, as postmodern discourse would have it, modernism fully assumes the aporia of what is now late modernity, and attempts to reflect them. The attitude of late modernism in relation to modernity is thus metacritical, in synergy with the philosophical enquiries of its time (Marcuse, Adorno, Derrida, Foucault). Consequently, late modernism in film has an utterly unique place within the aesthetic issues of its time, without however being isolated from them. In the 1960s and 1970s, what was already late modernism in film presented a set of figures of imprisonment, which reflected the filmic apparatus: self-reflective framing, or hyperframing, was the principle behind its form. On the level of montage, the relationships within the image, those between images, and those between sounds and images were all based upon a diffuse praxis to be understood here according to Adorno’s negative dialectics: a praxis without synthesis, one destined to reveal a principle of “non-identity.” In this sense, late modernist film offers negative allegories of a modernity that never stops coming to an end.
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Immédiateté et médiation dans le discours sur l'être chez Aristote et Hegel / Immediaty and mediation in the discourse on being in Aristotle's and Hegel's philosophy

Charfeddine, Slim 04 December 2014 (has links)
Telle la nature qui aime à se cacher, la médiation apparaît d’abord comme médiation absente ou oubliée. L’ontologie se développe spontanément comme discours qui affirme l’immédiateté de l’être. Mais si l’être est immédiateté, c’est-à-dire identité simple à soi-même, alors le discours sur l’être est impossible. Seule la médiation, qui est l’identité négative, ou encore l’identité qui se réalise par le truchement de l’altérité, de la différence permet à l’ontologie de se réaliser comme discours sur l’être. Mais non seulement le concept de médiation rend possible l’ontologie, mais elle éclaire de manière remarquable la Métaphysique d’Aristote. C’est pourquoi nous proposons une lecture de la Métaphysique qui montre son unité thématique via le concept de médiation.Ensuite, le coeur de la médiation est la logique que nous saisissons dans ces principaux moments : tout d’abord comme philosophie platonicienne du langage qui saisit la prédication comme unité du même et de l’autre, puis véritablement comme logique syllogistique fondée sur le moyen-terme, véritable médiateur des termes de la conclusion, et enfin comme logique spéculative hégélienne. Pour terminer, le concept de médiation permet de rendre raison d’une certaine cohérence de l’histoire de la philosophie, et notamment de classer les réponses types(au sens d’un idéal-type) concernant le problème central de l’ontologie à savoir le rapport entre l’être et le discours. Notamment nous étudierons deux périodes de l’histoire de la philosophie :l’antiquité de l’affirmation parménidienne de l’immédiateté de l’être à la médiation aristotélicienne conçue comme finalité ou actualisation d’une puissance, ou entéléchie, et la modernité de Descartes à Hegel qui voit un mouvement analogue s’opérer en son sein mais à partir du concept d’Infini en acte et non plus à partir de l’être. / As Nature - which loves to hide - mediation appears at first as missing or forgotten. Ontology develops spontaneously as a discourse affirming the immediacy of being. But if being is immediate, that is to say simple identity in itself, then no discourse on being is possible. Only mediation, which is negative identity, or even identity which exists through the articulation of otherness, enables ontology to exist as a discourse on being. But not only does the concept ofmediation enable ontology, but it also remarkably enlightens Aristotle’s Metaphysics. That is why we suggest an interpretation of Aristotle’s Metaphysics which shows its thematical unity through the concept of mediation.Then, the core of mediation is logic grasped thanks through the following steps : first of all through Plato’s philosophy of language, that interprets predicating as unity of the same nessand of the difference, then through Aristotle’s syllogistic logic based on the middle term, the true mediator of the terms of the conclusion, and finally through Hegel’s speculative logic.Finally, the concept of mediation enables the reader to somewhat make sense of the Historyof Philosophy and especially to sort typical answers (that is ideal types) regarding ontology’sforemost disputed point i.e. the relationship between being and discourse. Moreover, we will study two periods in the History of Philosophy : ancient philosophy starting from Parmenides’claim that being is immediate to Aristotle’s mediation, perceived as a purpose or the actualization of a potentiality or even entelechy and modern History from Descartes to Hegel during which a similar movement occurs but with a different starting point : the concept of actual infinity vs the concept of being.
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L’idée de liberté et sa dialectique négative : de l’histoire du concept à ses contradictions pratiques / The idea of Freedom and its Negative Dilaectics : from the History of the Concept to its Practical Contradictions

Avez, Peggy 18 February 2014 (has links)
Ma thèse, intitulée L’idée de liberté et sa dialectique négative : de l’histoire du concept à ses contradictions pratiques, articule histoire de la philosophie et philosophie sociale autour d’un axe herméneutique déterminant : les significations successivement attribuées au concept de liberté sont essentiellement reliées à des expériences d’aliénation - attestées par les textes - dont elles constituent des projections négatives idéalisées. Le travail généalogique effectué met en évidence l’indissociabilité de deux lignes d’analyse que le concept de « dialectique négative » est le plus propre à exprimer : la projection d’un concept de liberté à partir d’un contenu expérientiel historiquement mis sur le devant de la scène philosophique et la régression de ce concept en instrument idéologique.Dans cette perspective, l’analyse des différentes formulations paradigmatiques de l’idée de liberté - autour desquels les débats se sont concentrés et dont l’histoire de la philosophie s’est progressivement enrichie - met au jour le contenu philosophiquement inédit de chacune d’elles et son ancrage dans l’expression rationalisée d’une souffrance première, dès lors configurée comme forme d’aliénation. Ainsi, la peur de l’exil dans l’Antiquité, la conception chrétienne de l’homme endetté, la crainte asservissante d’autrui pour les Modernes et la peur contemporaine de l’objectivation unilatérale forgent essentiellement les significations respectives de la liberté comme autochtonie, rédemption, sécurité et réinsertion du sens.D’autre part, cette même analyse fait apparaître la dialectique négative 1 de l’idée de liberté : ce dont les idéaux de liberté veulent émanciper l’homme constitue du même coup et nécessairement le contenu motivationnel qui le conduit à s’aliéner. Dès lors, après avoir retracé de manière non exhaustive le contexte génétique de chaque paradigme philosophique, les chapitres déploient la dynamique régressive de l’idée de liberté, de telle façon qu’en chacune de ses formulations, elle engendre une nouvelle forme d’aliénation. Apparaît par là la dialectiquede la praxis au sein de laquelle l’idée de liberté devient mythe et mobilise des mécanismes psychologiques à la faveur desquels l’aspiration à l’émancipation se mue en désir d’adaptation et d’obéissance.Aussi le fil directeur tissé par ma thèse est-il que l’histoire de la philosophie fournit des éléments fondamentaux non seulement pour réveiller les sens du terme « liberté » confusément sédimentés dans notre usage discursif, mais aussi pour comprendre le rôle essentiel de l’idée de liberté dans l’imaginaire social. / The idea of Freedom and its Negative Dilaectics : from the History of the Concept to its Practical Contradictions.
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Proximité à distance : les fonctions critiques de la mimêsis dans la pensée de Theodor W. Adorno

Desrosiers, Martin 09 1900 (has links)
La présente thèse entend donner sens à un concept qui occupe une place centrale au sein de la pensée de Theodor W. Adorno mais qui, parce que notoirement difficile à définir, n’a pas reçu l’attention qu’il mérite : la mimêsis (Mimesis). Il s’agira, plus exactement, de comprendre la mimêsis comme un point nodal de la critique adornienne, qui nous permet de comprendre au nom et en vue de quoi elle se déploie. Car sous toutes ses acceptions – et nous verrons qu’elles sont fort variées – la mimêsis adornienne est toujours invoquée dans le but de contrecarrer les tendances hétéronomes (c’est-à-dire : déshumanisantes) propres aux sociétés capitalistes avancées. Surtout, elle est constamment présentée comme un correctif matérialiste au type de rationalité abstraite qui sous-tend ces sociétés. Cette tâche s’avère d’autant plus lourde que, malgré son important poids normatif, la mimêsis ne fait pas l’objet, chez Adorno, d’une théorisation explicite. Il nous faudra pallier cette indétermination, en identifiant d’abord les assises normatives les plus premières de la critique adornienne (0.0. Introduction : les fondements normatifs de la critique adornienne), pour ensuite rendre compte des fonctions particulières qu’occupe la mimêsis au sein de cette critique (1.0. Les fonctions critiques de la mimêsis adornienne). Ce travail de débroussaillage exégétique et interprétatif nous permettra de constater que la mimêsis adornienne recèle trois types de potentiels critiques distincts. D’abord, en ce qu’elle est présentée – dans les travaux des années 1930 et 1940 surtout – comme une impulsion psychosomatique à même de trahir, l’instant d’une brève résistance, la violence infligée à la nature intérieure et extérieure de l’homme par les forces réificatrices de la rationalité instrumentale (Instrumentelle Vernunft), la mimêsis adornienne peut être comprise comme un mimétisme (Mimikry) bioanthropologique dont la valeur est principalement expressive (2.O. Mimikry : le potentiel bioanthropologique de la mimêsis). Ensuite, lorsqu’elle sera pensée – à partir de la fin des années 50 surtout – comme une compétence proprement épistémique qui permet au sujet connaissant de rencontrer à nouveau puis de redéterminer les objets de son expérience, la mimêsis adornienne peut être comprise comme un correctif critique à la logique appropriative de la pensée identifiante (identifizierendes Denken) (3.O. Affinität et Entäusserung : le potentiel épistémique de la mimêsis). Enfin, dans la mesure où elle informe le modus operandi de l’oeuvre d’art d’avant-garde telle que défendue par Adorno dans la Théorie esthétique, et qui consiste à détourner, en les retournant contre elles-mêmes, les contraintes imposées par le monde totalement administré (total verwaltete Welt), la mimêsis peut être comprise comme une Methexis subversive, c’est-à-dire comme une stratégie séditieuse à même de conjurer l’hétéronomie sociale en l’anticipant et en l’incorporant (4.0. Methexis subversive : le potentiel stratégique de la mimêsis). Ainsi, tout en voulant rendre justice à la très grande polysémie du concept, nous aimerions démontrer que la mimêsis adornienne pointe constamment vers une forme ou une autre de résistance : comme expression, comme extériorisation ou comme subversion. / The main goal of this thesis is to give meaning to a concept which, despite being central to the thought of Theodor W. Adorno, is notoriously difficult to grasp, and for that reason, has not received the critical attention it deserves: mimesis (Mimesis). More precisely, this thesis will present mimesis as a central principle which grounds the particular type of philosophical critique developed and defended by Adorno. Despite its different meanings – and they are numerous, as we shall see –, adornian mimesis is always invoked as a means of countering the heteronomous (that is to say, dehumanizing) tendencies at the heart of advanced capitalist societies. Above all, we will try to show that mimesis is presented by Adorno as a materialist corrective to the type of abstract rationality that underlies these societies. This task is a difficult one, since for all its normative importance, the concept of mimesis is never conceptualized as such by Adorno, but simply alluded to. We will try to compensate for this indeterminacy, firstly, by identifying the most fundamental normative underpinnings of Adorno’s thought (0.0. Introduction : les fondements normatifs de la critique adornienne), and secondly, by giving a full account of the different critical contributions that mimesis brings to it (1.0. Les fonctions critiques de la mimêsis adornienne). This exegetical and interpretative effort will enable us to see that Adorno’s concept of mimesis contains three distinct critical potentials. First, insofar as it is presented – especially in the works of the late 1930s and 1940s – as a psychosomatic impulse which gives lie, momentarily, to the violence inflicted on man’s interior and exterior nature by the reifying forces of instrumental rationality (Instrumentelle Vernunft), Adorno’s mimesis can be understood as a bioanthropological mimicry (Mimikry) (2.O. Mimikry : le potentiel bioanthropologique de la mimêsis). Secondly, insofar as it presented – more often in the works of the late 1950s and onward – as an epistemological competence by which the thinking subject is able to re-encounter and re-determine the objects of his experience, adornian mimesis can be seen to counteract the appropriative logic of identity thinking (identifizierendes Denken) (3.O. Affinität et Entäusserung : le potentiel épistémique de la mimêsis). Finally, insofar as it informs the radical artwork’s modus operandi – as it is defended by Adorno in his unfinished Aesthetic Theory –, that is, its capacity to subvert the constraints of the totally administered world (total verwaltete Welt) by incorporating them, adornian mimesis can be understood as a strategic Methexis, as a seditious tactic by which heteronomous forces can be at once anticipated and countered (4.0. Methexis subversive : le potentiel stratégique de la mimêsis). Thus, while looking to do justice to the rich polysemy of the concept of mimesis in Adorno, we would also like to show what, in all its forms, it points towards one form or another of resistance: as expression, exteriorization or subversion.
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Kierkegaard and Bloch on Hope

Fata, Angelo V. 12 1900 (has links)
L’espoir, ce résidu du vase (πίθος) de Pandore, a été soumis aux jugements ambivalents de la philosophie. Bien que l’espoir puisse être considéré comme une forme de voeu pieux qui nous trompe ou comme une attitude qui contribue à l’action morale, le verdict concernant son affiliation avec les malheurs et les épreuves qui frappent l’humanité est toujours en attente. La question, au préalable de tout jugements, qui continue de faciliter ce procès ne peut être formulée de manière plus simple : qu’est-ce que l’espoir? Søren Kierkegaard et Ernst Bloch ont consacré une partie importante de leurs écrits pour aider à clarifier une telle question. Or, que peut apporter la comparaison entre un existentialiste chrétien et un matérialiste spéculatif sur le sujet de l’espoir? Loin de déboucher sur une plaisanterie, une comparaison de leurs concepts révèle comment l’espoir contribue à la critique, à l’action, et ultimement, à la rédemption. Malgré les différences substantielles entre ce qu’ils soutiennent comme l’objet de l’espoir, ils partagent certaines caractérisations de l’espoir qui sont philosophiquement saillantes. Contre l’affirmation selon laquelle l’espoir nous induit en erreur, ils soutiennent que l’espoir nous donne la chance de rompre avec les idées dominantes du statu quo. Cette distance nous offre une expérience nouvelle et critique des problèmes auxquels nous sommes confrontés, tout en pointant vers la possibilité de leur rectification. Contrairement aux émotions édifiantes ou aux humeurs comme la joie et l’optimisme naïf, Kierkegaard et Bloch soutiennent que l’espoir doit être décidé quant à ses attentes. L’espoir implique alors notre résolution d’anticiper et de contribuer à la possibilité de la rédemption. Enfin, l’espoir est considéré comme rédempteur en soi sous forme d’une lutte pour la possibilité - car sans possible, pour ainsi dire on ne respire pas. / Hope, that residue of Pandora’s jar (πίθος), has been the subject of ambivalent philosophical judgments. Pit against being considered a form of wishful thinking that is misleading or an attitude that contributes to moral action, the verdict concerning hope’s affiliation with the illnesses and hardships that befall humanity is still pending. The question, preceding any judgment, that continues to facilitate this trial can be formulated in no simpler way: what is hope? Søren Kierkegaard and Ernst Bloch dedicated a significant portion of their authorship to help clarify such a question. Yet, what can a comparison between a Christian existentialist and a speculative materialist deliver on the topic of hope? Far from leading to the butt of a joke, a comparison of their work reveals how hope may contribute to critique, action, and ultimately, redemption. Despite the substantial differences between their objects of hope, they share certain characterizations of hope that remain philosophically salient. Against the claim that hope is misguided, they argue that hope affords us the chance to break away from the dominant ideas of the status quo. The distance affords us a new and critical experience of the issues we face, while anticipatively pointing towards what may redeem them. Distinguished from uplifting emotions or moods like joy and naïve optimism, Kierkegaard and Bloch argue that hope must be resolute about its expectation. Hope then involves our decision to anticipate and contribute to the possibility of our redemption. Lastly, hope is argued to be redemptive in itself as a struggle for possibility–for without possibility, a person seems unable to breathe.
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Sources de l'historicité et visée de vérité chez Freitag et Castoriadis

Gendreau-Beauchamp, Geneviève 19 June 2023 (has links)
Cette thèse examine les conceptions de l'historicité de Michel Freitag et Cornelius Castoriadis. Les perspectives développées par ces deux auteurs seront d'abord rapprochées du concept d'historicisme, entendu comme reconnaissance de la relativité historique du monde social et comme volonté de poursuivre un projet d'objectivation. En cela, les deux auteurs à l'étude se situent dans le prolongement du problème ouvert par le concept d'historicisme. Ils ont voulu montrer les sources de l'historicité tout en maintenant un projet de vérité pour la philosophie et les sciences sociales. Pour prendre la pleine mesure de leur démarche, nous retracerons les questions principales des auteurs quant à cette conjonction historicité/vérité. Nous étudierons ainsi leurs conceptions du vivant et de l'animal, de manière à en saisir les spécificités tout comme ce que nous partageons avec ceux-ci. Nous nous attarderons ensuite sur la notion freitagienne du symbolique et les notions castoriadiennes d'imaginaire et de création, afin d'établir ce qui distingue le fait humain du fait animal pour chacun d'eux. Cela sera l'occasion de nous pencher sur l'origine du langage et la nature de la psyché afin d'établir ces différences. Les divergences notables entre l'ontologie générale des deux auteurs seront également analysées, tout comme leur très grande convergence sur les questions épistémologiques. Tous deux se revendiquent en effet d'une méthode compréhensive afin de saisir les caractéristiques d'une société particulière. Nous serons enfin en mesure d'examiner plus en détail les conditions sociohistoriques et ontologiques par lesquelles une société se reproduit et se crée de manière continue. Cette analyse nous mènera vers leurs oppositions proprement politiques : là où Freitag considère nécessaire et salvateur de maintenir un Tiers fondateur à distance du social, Castoriadis présente une conception non représentative et non étatique de la démocratie, proche du modèle athénien antique. Ressortira à chaque étape de cette vaste étude leur volonté de maintenir un projet de connaissance et de transformation de la société arrimé sur la conscience de l'historicité social-historique.
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De la contemplation

Lepage, Monique 16 April 2021 (has links)
Une vue d'abord, puis un toucher ensuite, voilà la contemplation. Chez Aristote, le regard contemplatif est un regard désintéressé; un regard qui laisse être la chose. Platon, pour sa part, indique deux chemins qui peuvent conduire à la contemplation: celui de la dialectique et celui de l'amour. Ces deux voies présupposent l'éveil de l'Éros. L'une comme l'autre conduisent à la conversion dont parle Platon lui-même, et à sa suite, les néoplatoniciens dont Plotin et saint Augustin. Mais la contemplation de Dieu est-elle possible? L'expérience augustinienne montre bien le chemin suivi par Augustin, et comment la connaissance de soi et la connaissance de Dieu sont liées. Enfin, la vie contemplative, qui est connaissance, permet de voir plus et de voir mieux. Mais en quoi la contemplation transforme-t-elle celui qui a contemplé?
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Dialectics and experimental biology

Supple, J. M. 25 April 2018 (has links)
No description available.
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Le problème de la métaphysique dans la pensée de Theodor W. Aldorno

Dion, François 13 April 2021 (has links)
Le but de ce mémoire est de présenter la position de Theodor W. Adomo sur la métaphysique. Après avoir exposé l’idée philosophique centrale de la pensée d’Adomo, la dialectique négative, nous présentons d’une part la critique qu’adresse Adomo à la tradition métaphysique, et d’autre part sa tentative de sauvetage de la métaphysique. La thèse centrale d’Adomo sur la métaphysique est la suivante : la métaphysique doit être sauvée dans une perspective micrologique, une perspective qui est centrée sur la particularité plutôt que sur l’universalité.
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Rationality in Adorno’s Aesthetics

Hadzipetros, John 08 1900 (has links)
Nous proposons d’examiner le concept adornien de la rationalité esthétique en vue de sa distinction entre une raison bourgeoise universalisante et une raison dialectique qui maintien la prédominance de l’objet par une opération d’autocritique intellectuelle selon qui les catégories sont évalués en vue des objets qu’elles décrivent pour identifier leurs insuffisances conceptuelles. Nous explorons la distinction qu’établit Adorno entre deux rationalités en traçant la genèse historique de la raison bourgeoise dans la philosophie occidentale. Nous démontrons comment les critiques lancées par Adorno contre Hegel et Lukács influencent sa lecture de la tradition marxiste de la critique de l’idéologie et de l’économie politique. Nous illustrons la différence entre la critique de la rationalité bourgeois et l’irrationalisme propre en démontrant qu’Adorno offre une critique rationnelle de la raison qui ne se positionne pas en dehors de la raison. Ayant construit cette fondation conceptuelle, nous tournons vers l’esthétique d’Adorno. Nous démontrons que la raison esthétique se déroule en parallèle avec la raison bourgeoise, et que la raison esthétique participe à la domination de la nature exercée par la raison par la médiation de la forme des œuvres d’art. Nous soulignons deux aspects de la raison esthétique, l’aspect constructif et l’aspect critique, et nous démontrons comment la raison esthétique utilisent ces deux aspects pour remplacer le concept de l’art déjà établie afin d’ouvrir des nouvelles possibilités pour l’art. En explorant les catégories de la beauté naturelle, la beauté de l’art, et du laid, nous démontrons comment la raison esthétique se constitue avant de se mettre en question soi-même par le moyen de la dissonance de l’art moderne. Finalement, nous démontros la manière dont l’art moderne risque de devenir neutralisé par la raison homogénéisante qu’il proteste, et nous conclurons en considérant la pertinence à la question de la normativité esthétique de la lecture adornienne de Samuel Beckett, dont le théâtre pose une challenge critique à la société de l’après-guerre en même temps qu’il met en question le concept de l’art existant. / I propose to examine Theodor Adorno’s concept of a developing aesthetic rationality in light of his distinction between a universalizing bourgeois rationality and a dialectical rationality that strives to maintain the preponderance of the object by challenging its categories with the experience of their object. I will first explore Adorno’s distinction between two rationalities, tracing the historical genesis and growth of bourgeois reason in Western philosophy. I will account for how Adorno’s criticisms of Hegel and Lukács influence his reading of the Marxist traditions of ideology critique and political economy. I will show how Adorno’s criticism of bourgeois rationality differs from irrationality in its attempt to offer an immanent critique of Enlightenment rather than in attempting to position itself outside of Enlightenment. I will then turn to Adorno’s aesthetics, showing how aesthetic rationality progresses in lockstep with Enlightened rationality and how artworks dominate experiential materials through the determining mediation of form. I will highlight two aspects of aesthetic rationality, a constructive aspect and a critical aspect, and I will show how aesthetic rationality uses both to overturn the existing concept of art in order to redefine what counts as art. By exploring the categories of natural beauty, art beauty, and ugliness, I will show how aesthetic rationality establishes itself only to put itself in question through the dissonance of modern art. I will then show how modern art itself falls victim to the very homogenizing rationality it protests, before concluding with a discussion of how Samuel Beckett’s theatre embodies Adorno’s call for an art that critically positions itself against society as well as the pre-existing concept of art.

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