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Le droit à l'autodétermination des peuples autochtones et la protection de l'environnement : un conflit normatif?

Neveu, Lily Pol 13 April 2018 (has links)
Dans un contexte de pluralisme des valeurs, il se peut qu'il y ait des conflits normatifs insolubles, des valeurs ou des principes qui ne peuvent être parfaitement harmonisés. Dans ce mémoire, je propose d'examiner le conflit normatif potentiel entre l'autodétermination des peuples autochtones et la protection de l'environnement. Je développerai les justifications qui supportent ces deux principes afin d'étudier les similitudes et les tensions qui les traversent. A première vue. le respect de l'environnement et l'autodétermination des Autochtones peuvent être vus comme allant de pair. En effet, les environnementalistes et les Autochtones défendent souvent une vision holistique de la relation entre l'être humain et la nature. Cette vision les a parfois poussés à faire front commun dans leur lutte pour la protection de la culture autochtone et de l'environnement. Toutefois, cette apparente similitude peut aussi contribuer à l'essentialisation de l'identité des Autochtones et à la réduction de la diversité des idées sur la protection de l'environnement. Les tensions entre les principes d'autodétermination des peuples autochtones et de protection de l'environnement mettent en lumière toute la difficulté de réconcilier différents concepts de justice. Afin de réfléchir aux résolutions possibles de ce conflit, le cas de la dérivation de la rivière Rupert est abordé. L'étude sommaire de ce cas ainsi que le travail de justification des normes de justice de la reconnaissance du droit à l'autodétermination des peuples autochtones et de la protection de l'environnement permettent d'en arriver à la conclusion qu'on ne peut imposer aux peuples autochtones une norme de protection de l'environnement. Si les peuples autochtones possèdent une autodétermination réelle, ce sera à eux de déterminer les critères qui définiront la protection de l'environnement. Finalement, l'étude de cas permet aussi de prendre toute la mesure des difficultés rencontrées dans la mise en pratique des principes de justice qui devraient guider nos décisions collectives.
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Le droit de résistance à l'oppression en droit international

Semhat, Marwa 08 1900 (has links)
Tantôt nié dans son principe même, tantôt proclamé comme un droit sacré et inaliénable de l'homme, le droit de résistance à l'oppression a, depuis sa proclamation pour la première fois dans la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789, continuellement suscité des débats quant à sa nature et la légitimité de son exercice. De façon générale, ce mémoire vise à exposer les origines du droit de résistance à l'oppression, et sa consécration normative au niveau international. Il s'agit de trouver des fondements justifiant et légalisant le recours à la résistance dans toutes ses formes, lorsque confronté à une oppression d'origine étatique. Ces fondements pourront être retracés chez les philosophes du Moyen-âge et de la renaissance qui ont consacré un droit naturel de résistance à l'homme, supérieur au droit positif. En faisant appel aux notions de justice et d'humanité, cette notion de droit naturel a contribué à la légitimation du concept de résistance dans la relation du peuple avec son souverain. Nous retrouvons d'ailleurs cette idée dans le cadre du droit international contemporain à travers la protection accordée à certains droits tels les droit des minorités et le droit des peuples à l'autodétermination. Malgré cela, on constate toutefois l'absence d'une consécration expresse d' «un droit de résistance à l'oppression» au niveau international. Le droit de résistance à l'oppression demeure un droit difficile à positiver dans le cadre d'un droit international qui se présente avant tout comme un droit de consolidation de la souveraineté des États, et dans un système où la mise en œuvre des droits repose sur la bonne volonté de ces derniers. / Sometimes denied in its principle, sometimes proclaimed like a sacred and inalienable right of man, the right of resistance to oppression has, since its proclamation for the first time in the French Declaration of the Rights of Man and Citizen of August 26, 1789, continuously caused debates as for its nature and the legitimacy of its exercise. In a general way, this thesis aims at exposing the origins of the right of resistance to oppression, and its normative consecration on an international level. It is a question of finding bases justifying and legalizing the recourse to resistance in all its forms, when confronted with a state oppression. These bases could be recalled among philosophers of the Middle Ages and the Renaissance, who gave man a natural right of resistance, superior to positive law. By calling upon the concepts of justice and humanity, this notion of natural right contributed to legitimate the concept of resistance in the relation of the people with its sovereign. Besides, we find this idea within the framework of contemporary international law through the protection granted to certain rights such as the right of the minorities and the right of people to self-determination. In spite of that, one notes however the absence of an express consecration of "a right of resistance to oppression" on the international level. The right of resistance to oppression remains a difficult right to «positivate» within the framework of an international law that presents itself above all as a right of consolidation of the sovereignty of the States, and in a system where the implementation of the rights rests on the good will of the latter.
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Les peuples autochtones dans la prise de décisions publiques : entre participation, instrumentalisation et reconnaissance : le processus de mise en œuvre du droit à la participation et à la consultation des peuples autochtones au Chili d’après la Convention n⁰ 169 de l’OIT / Indigenous peoples in decision making : between participation, instrumentalization and recognition : the implementation processus of the 169 ILO Convention in Chile

Spoerer, Matilde 09 November 2018 (has links)
En mars 2008, l'État chilien ratifiait la Convention 169 de l'OIT, premier instrument juridique de droit international à protéger les droits fondamentaux des peuples autochtones. Un nouveau scénario politique et juridique s'ouvrait ainsi dans un pays où, comme ailleurs, ces peuples connaissent une histoire de domination, de marginalisation et d'exclusion. Cette ratification génère de nouveaux enjeux tant pour les peuples concernés que pour l'État et la société chilienne en plaçant la question de la participation aux décisions qui concernent les peuples autochtones au centre du débat. L'objet de cette thèse est de comprendre les tenants et les aboutissants de la mise en œuvre de la consultation libre, préalable et informée en explicitant le processus d'institutionnalisation de la participation des peuples autochtones au Chili ainsi que les ambivalences de cet espace participatif, censé produire un consentement aux politiques publiques mais qui se heurte à la contestation des autochtones. L'apport de cette recherche réside dans la capacité de montrer la complexité de ces dispositifs de consultation, dans lesquels s'entremêlent des processus de domination et de résistance. Cette thèse rend en effet manifeste leur ambivalence dans la mesure où, tout en reproduisant les asymétries du pouvoir, ces dispositifs participent au renforcement des acteurs dominés. Cette recherche a été réalisée à partir d'une enquête menée au sein et dans les« coulisses» de procédures de consultation mises en place au Chili où se rencontrent autochtones et fonctionnaires gouvernementaux. / In March of 2008, the Chilean State ratified the 169 ILO Convention, the first international instrument of international law to protect the fundamental rights of Indigenous Peoples. A new legal and political scenario was therefore opened in a country where the indigenous community were subject to a history of domination, marginalization and exclusion. This ratification creates new stakes for Indigenous Peoples and also for the Chilean state and society by raising the Indigenous Peoples' right to participate in matters that concern them. The research purpose is to understand the ins and outs of free, prior and informed consent of Indigenous Peoples by explaining the institutionalization of Indigenous participation in Chile and also to explain the ambivalences of this participatory space supposed to produce a consent on public policy but encountering the Indigenous Peoples contention. The contribution of this research lies in the capacity of showing the complexity of these participatory devices, in which domination and resistance processes are intermingled. This thesis demonstrates their ambivalence since they reproduce power asymmetries while reinforcing dominated actors. The research was carried out from a survey conducted within and in the "wings" of the consultancy procedure set up in Chile where Indigenous Peoples and Government officials come across. About sixty interviews were conducted and a large variety of situations was observed, from institutional consultancy devices to more informal social spaces relating to participative devices.
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La reconnaissance des mouvements de libération nationale comme élément de mise en oeuvre du droit des peuples de choisir leur propre régime politique

Walter, Caroline January 2008 (has links) (PDF)
Ce mémoire porte sur la reconnaissance par le droit, et particulièrement par le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, des faits tels que construits par deux mouvements de libération nationale (MLN), l'African National Congress (ANC) et l'Organisation de Libération de la Palestine (OLP). Ainsi, en suivant la dynamique imposée par l'action des MLN eux-mêmes qui proposent une lecture de situations politiques qui ultimement vient rencontrer le droit, nous avons choisi de construire notre sujet en partant des faits pour aller vers le droit. Il s'agit donc dans un premier temps de présenter les deux situations formant la base de notre étude, soit celle de l'Afrique du Sud et celle de la Palestine (partie 1), en décrivant les violations y perpétrées, les lois mises en place pour faire perdurer de telles situations, les pratiques ainsi que les réactions internationales qui y ont fait suite. Nous décrirons ensuite dans un second temps le concept de peuple et celui d'autodétermination tels que conçus et mis en oeuvre par les Sud-Africains et par les Palestiniens (partie II). Enfin, nous en viendrons au concept de la reconnaissance (partie Ill), d'abord tel qu'abordé et construit par les deux peuples étudiés, puis cheminant à travers les théories de la reconnaissance et les obstacles à celles-ci, nous terminerons en élaborant finalement une liste de critères auxquels nos mouvements ont choisi de se conformer et qui les ont mené à exercer le droit de leurs peuples de choisir leur propre régime politique en tant que dignes représentants de leurs aspirations. Cette étude nous amènera donc au constat suivant: les faits présentés démontrent que lorsqu'un MLN représente son peuple, il accède à la reconnaissance qui lui permet d'exercer le droit à l'autodétermination de ce dernier. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Peuple, Mouvements de libération nationale, Autodétermination, Droit des peuples, Régime politique, Reconnaissance, African National Congress – ANC, Organisation de Libération de la Palestine – OLP, Terrorisme.
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Le droit de résistance à l'oppression en droit international

Semhat, Marwa 08 1900 (has links)
Tantôt nié dans son principe même, tantôt proclamé comme un droit sacré et inaliénable de l'homme, le droit de résistance à l'oppression a, depuis sa proclamation pour la première fois dans la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789, continuellement suscité des débats quant à sa nature et la légitimité de son exercice. De façon générale, ce mémoire vise à exposer les origines du droit de résistance à l'oppression, et sa consécration normative au niveau international. Il s'agit de trouver des fondements justifiant et légalisant le recours à la résistance dans toutes ses formes, lorsque confronté à une oppression d'origine étatique. Ces fondements pourront être retracés chez les philosophes du Moyen-âge et de la renaissance qui ont consacré un droit naturel de résistance à l'homme, supérieur au droit positif. En faisant appel aux notions de justice et d'humanité, cette notion de droit naturel a contribué à la légitimation du concept de résistance dans la relation du peuple avec son souverain. Nous retrouvons d'ailleurs cette idée dans le cadre du droit international contemporain à travers la protection accordée à certains droits tels les droit des minorités et le droit des peuples à l'autodétermination. Malgré cela, on constate toutefois l'absence d'une consécration expresse d' «un droit de résistance à l'oppression» au niveau international. Le droit de résistance à l'oppression demeure un droit difficile à positiver dans le cadre d'un droit international qui se présente avant tout comme un droit de consolidation de la souveraineté des États, et dans un système où la mise en œuvre des droits repose sur la bonne volonté de ces derniers. / Sometimes denied in its principle, sometimes proclaimed like a sacred and inalienable right of man, the right of resistance to oppression has, since its proclamation for the first time in the French Declaration of the Rights of Man and Citizen of August 26, 1789, continuously caused debates as for its nature and the legitimacy of its exercise. In a general way, this thesis aims at exposing the origins of the right of resistance to oppression, and its normative consecration on an international level. It is a question of finding bases justifying and legalizing the recourse to resistance in all its forms, when confronted with a state oppression. These bases could be recalled among philosophers of the Middle Ages and the Renaissance, who gave man a natural right of resistance, superior to positive law. By calling upon the concepts of justice and humanity, this notion of natural right contributed to legitimate the concept of resistance in the relation of the people with its sovereign. Besides, we find this idea within the framework of contemporary international law through the protection granted to certain rights such as the right of the minorities and the right of people to self-determination. In spite of that, one notes however the absence of an express consecration of "a right of resistance to oppression" on the international level. The right of resistance to oppression remains a difficult right to «positivate» within the framework of an international law that presents itself above all as a right of consolidation of the sovereignty of the States, and in a system where the implementation of the rights rests on the good will of the latter.
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La protection internationale des minorités : le regard de la doctrine française de l'entre-deux-guerres / International Protection of Minorities : the Perspective of French interwar period doctrine

Lloret, Benjamin 18 May 2018 (has links)
La protection des minorités en Europe est le résultat d’une construction empirique qui trouve ses origines avec la Réforme, avant que les garanties religieuses ne se déplacent au XIXe siècle vers un curseur national. Cette filiation historique est d’ailleurs invoquée par les Grandes puissances pour faire accepter en 1919/1920 aux États débiteurs, des obligations qui apparaissent derechef comme de la realpolitik, justifiée par des intérêts géostratégiques. Pourtant, après la Grande Guerre, l’implosion des empires multinationaux vient bouleverser l’équilibre européen. À défaut de pouvoir appliquer strictement le principe des nationalités, ces mesures de protection interviennent comme une compensation destinée à atténuer les espoirs déçus. Ainsi, l’entre-deux-guerres, période d’expérimentation et de reconstruction, est aussi celle d’une véritable émulation intellectuelle : le droit international se complexifie et se « judiciarise ». Le droit des minorités répond alors à deux objectifs (CPJI 1935) : assurer une égalité de traitement entre les individus mais aussi, sauvegarder leur identité propre. L’autre innovation réside dans le transfert de la garantie de ces mesures des Puissances vers la Société des Nations (SDN). Cette organisation voulue par le président Wilson devait être le pivot d’un nouvel ordre international. Or, la place trop importante accordée aux États, jaloux de préserver leur souveraineté, réduit considérablement l’efficacité des mécanismes de contrôle mis en place. Le tournant des années 1930 met en évidence ces dysfonctionnements qui finissent par paralyser l’institution genevoise. Néanmoins, la protection des minorités reste pour Francesco Capotorti « un des legs les plus importants » de la SDN. C’est à travers le prisme doctrinal et le regard critique du juriste contemporain attentif à ces transformations, que porte cette étude afin de mieux mettre en évidence un tel héritage. / The protection of minorities in Europe is the result of an empirical construction that has its origins in the “Reform”, before the religious guarantees moved in the 19th century toward a national cursor. Such historical filiation is moreover summoned by the Great powers in 1919/1920 to make debtors States accept obligations that would immediately look like realpolitik, justified by geostrategic interests. However, after the war, implosions of multi-national empires come to overwhelm the European balance. Failing to apply strict principles of nationality, such protective measures come as compensation to diminish deceived hopes. Thus, the interwar period, experimentation and rebuilding period, is also the period of a real intellectual emulation: the international law complexifies and legalises itself. The minorities law answers two goals (PCIJ 1935): to insure an equal treatment between individuals but also to save their own identity. The other innovation relies in the transfer of the guarantee of these measures from the Powers to the League of Nations. The idea behind this organisation, wanted by President Wilson, should have been the lynchpin of a new international order. Yet, the over important position given to the States, jealous to preserve their sovereignty drastically reduced the effectiveness of the control mechanism implemented. The turning point of the 1930’s highlights the malfunctions that end to paralyse Geneva’s institution. However, the protection of minorities stays for Francesco Capotorti “one of the most important legacy” of the League of Nations and it is by this doctrinal perspective and through the critical sight of the lawyer contemporary of these evolutions, careful observer of this changes, that we will expose in this study in order to bring to light this heritage.
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Alexis De Tocqueville et le problème de l'égalité démocratique

Mavoungou-Pemba, Pénélope-Natacha 26 June 2018 (has links)
Thèse en cotutelle : Université Laval, Québec, Canada, Philosophiae Doctor (Ph. D.) et Institut Catholique de Toulouse, Toulouse, France, Docteur (Dr). / Cette présente étude vise à analyser la principale préoccupation de Tocqueville dans De la Démocratie en Amérique : Celle de la possibilité de l’existence d’une société égalitaire qui prend en compte les problèmes susceptibles de la miner. Nous mettons en avant les prérequis pour l’existence d’une société égalitaire et libérale dépassionnée. Ces prérequis se concentrent sur l’exercice de la liberté politique, la participation politique, la citoyenneté active, le rôle des associations et la nécessité du religieux. Comme nous le démontrons dans le développement de notre thèse, si la modernité démocratique autour de Tocqueville s’est focalisée sur l’exaltation du sujet, son objectif à lui c’est d’instruire l’avenir. Il cherche à prévenir les sociétés démocratiques des dangers que la passion de l’égalité fait naître. L’égalité a rapproché les hommes certes, mais elle a entrainé une atrophie de la liberté ainsi qu’une dévaluation du vivre ensemble démocratique. Nous réfléchissons donc sur la manière de concevoir les limites de l’égalité démocratique en tenant compte de la liberté. / The aim of this study is to analyse the main issue in Alexis de Tocqueville’s essay, De la Démocratie en Amérique. That is, the possibility to see arise an egalitarian society being able to deal with the issues that might affect it. We state that they are unbiased prerequisites that enable the existence of a liberal and an egalitarian society. Those prerequisites are as followed : (1) concentrated on the exercise of political freedom, (2) the political participation, (3) the active acting of citizenship, (4) the role of civil society through associations or organizations and (5) the religious neccesity. We argue that if democratic modernity around de Tocqueville was focused on elating the subject, his main purpose is to instruct the future. He is seeking to prevent democratic societies from the dangers that the passion of equality enables. So far, it is true that the notion of equality has helped human beings to be closer to each others, yet it has also triggered an atrophy of freedom, as well as a devaluation of the democratic togetherness (in the sense of living together in an era of democraty). We are therefore addressing in this thesis a way of conceiving the limitations of democratic equality in a context of freedom.
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La multiculturalité de la société des peuples : éthique et géopolitique d'une utopie réaliste : le cas de l'Afrique

Mbuyi, Bipungu Victor-David 02 1900 (has links)
La publication de Théorie de la justice par John Rawls en 1971 a apporté un nouvel élan à la philosophie politique. Plusieurs commentaires et critiques de ce livre ont ainsi nourri la réflexion sur la question de la justice sociale dans son application à l’échelle mondiale. Dans ce livre, l’auteur a démontré entre autres que la démocratie libérale permet aux citoyens ayant diverses conceptions du bien, conceptions religieuses, philosophiques ou morales, souvent incompatibles et irréconciliables, d’avoir par ailleurs une conception politique de la rectitude morale et de la justice comme fondement de la structure de base de leur société. Ceci permet alors de soutenir l’unité politique et sociale de cette structure sur une base rationnelle et raisonnable. Par la suite, dans The Law of Peoples, Rawls a présenté un autre projet, celui d’étendre cette conception à la ‘Société des peuples’ qui, pour lui, est une idéalisation du regroupement des peuples qui respectent les idéaux et les principes du ‘Droit des peuples’ dans leurs relations mutuelles, le ‘Droit des peuples’ étant, pour Rawls, une conception politique particulière de la rectitude morale et de la justice qui s’applique aux principes et aux normes du droit et des usages internationaux. Ce projet de Rawls est, comme il l’a nommé lui-même, une utopie réaliste. Partant de cette dernière comme d’un prétexte, notre étude s’inscrit dans un champ de recherche particulier de la philosophie politique, à savoir l’éthique des relations internationales. Elle se veut une contribution à l’élaboration d’une réflexion normative portant sur les principes fondamentaux de justice dans l’ordre international tel qu’il se présente dans les institutions qui l’incarnent aujourd’hui encore, comme le système des Nations Unies, et sur les conséquences de cet ordre dans l’intégration des pays de la région africaine des Grands Lacs. D’où ces questions : Qu’est-ce que l’utopie rawlsienne change-t-elle à l’ordre mondial actuel? Ses principes fondent-ils une éthique susceptible d’améliorer les relations internationales? Quelle serait la place des pays africains, et plus spécialement ceux de la région des Grands Lacs, dans l’ordre mondial inhérent à ce projet? Les réponses à ces questions déterminent ce qui pourrait être considéré comme l’éthique de la gouvernance démocratique globale et les structures pouvant l’incarner. / The publishing of A Theory of Justice by John Rawls in 1971 brought a new impetus to political philosophy. Several comments and critical analyses of this book have thus provided food for thought on the issue of social justice in its application on a world scale. In this book, the author has demonstrated, among other things, that liberal democracy allows citizens with different conceptions of good – whether religious, philosophical or moral – often incompatible and irreconcilable, to have, otherwise, a political conception of moral rectitude and justice as the foundation of the basic structure of their society. This allows to support the political and social unity of this basic structure on a rational and reasonable basis. Subsequently, in his book The Law of Peoples, Rawls presented another project, that of extending that concept to the “Society of Peoples” which, for him, is an idealization of the regrouping of those people who respect the ideals and principles of the Law of peoples in their mutual relations, the “Law of peoples” being, for him, a particular political conception of moral rectitude and justice that is applicable to principles and standards of international law and customs. This project, as Rawls called it himself, is a realistic utopia. Based on the latter as an excuse, our study is in keeping with a particular field of research in political philosophy – namely, the ethics of international relations. It is intended as a contribution to the development of a normative reflection on the fundamental principles of justice in the international order as it is found in the institutions that still embody it nowadays – such as the United Nations Organization – and on the consequences of that order in the integration of the countries of the African region of the Great Lakes. This raises questions such as: What changes does the rawlsian utopia bring to the current world order? Are its principles the basis for an ethic susceptible of improving international relations? What would be the role of African countries, particularly those of the Great Lakes, in the world order inherent in this project? The answers to these questions determine what could be considered the ethics of global democratic governance and the structures which embody it.
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Le brevet sur le vivant, une menace au droit à l'autodétermination des peuples autochtones?

Obertan, Paméla January 2006 (has links) (PDF)
La décision d'accorder à des entités privées un brevet, un droit de propriété intellectuelle privée sur des organismes vivants génétiquement modifiés a constitué une véritable révolution. En effet, il y a peine vingt ans les organismes vivants étaient exclus du domaine de la brevetabilité et ne pouvaient être considérés comme des inventions de l'homme pouvant faire l'objet d'un brevet. Or, au fur et à mesure que l'homme s'est révélé capable de transformer et de modifier les organismes vivants, une des frontières qui les excluent du domaine de l'appropriation privée et de la marchandisation sauta. C'est ainsi que depuis quelques années, des scientifiques, des entreprises peuvent sous certaines conditions obtenir des droits de propriété sur les organismes vivants et leur progéniture mais aussi sur les découvertes telles que les gènes. Toutes les limites et les exceptions qui truffaient le droit du brevet ont eu tendance à disparaître. Ce droit a donc fortement changé et ressemble de plus en plus à un droit de propriété physique. On remarque aussi que son application au vivant a démultiplié les pouvoirs de l'inventeur. Cela explique en partie pourquoi le brevet est devenu si important aux yeux de certains secteurs d'activités comme les biotechnologies. Toutefois, cette évolution particulière ne concernait qu'un petit nombre de pays occidentaux. Les problèmes commencèrent à se manifester sérieusement lorsque le brevet sur la vie s'étendit au reste du monde essentiellement mais non exclusivement par la voie des accords internationaux. C'est peut être la Convention sur la diversité biologique qui introduisit discrètement ces changements. Mais c'est surtout l'Accord sur les Aspects des droits de la propriété intellectuelle reliés au commerce qui a imposé à l'ensemble des pays membres de l'OMC de délivrer des brevets sur certains organismes vivants. Depuis, la conclusion de ces accords, la tendance est au renforcement des droits de la propriété intellectuelle, à l'extension du domaine de la brevetabilité comme en témoigne la prolifération d'accords bilatéraux. Cependant, ce mouvement international change des pratiques millénaires, mais aussi une certaine conception du monde, de la vie qui avait réussi jusqu'à présent à écarter les ressources naturelles vitales de l'appropriation privée et de la sphère marchande. C'est pour cela que l'imposition du brevet sur le vivant, sans aucune adaptation, ni limite au pouvoir de l'inventeur risque dans certains pays d'être particulièrement difficile pour de nombreux peuples aux pratiques, aux coutumes et à la culture différente de celles véhiculées par le brevet, comme c'est le cas pour les peuples autochtones. Ainsi, l'extension du brevet sur le vivant ne risque t'elle pas de léser les droits fondamentaux de certains peuples, notamment leur droit à l'autodétermination? C'est ce qui risque de se passer si on ne raisonne qu'en terme économique et qu'on ne prend pas en compte la dimension humaine. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Brevet, Ressources génétiques, Autochtones, ADPIC, Propriété intellectuelle, CDB
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La multiculturalité de la société des peuples : éthique et géopolitique d'une utopie réaliste : le cas de l'Afrique

Mbuyi, Bipungu Victor-David 02 1900 (has links)
La publication de Théorie de la justice par John Rawls en 1971 a apporté un nouvel élan à la philosophie politique. Plusieurs commentaires et critiques de ce livre ont ainsi nourri la réflexion sur la question de la justice sociale dans son application à l’échelle mondiale. Dans ce livre, l’auteur a démontré entre autres que la démocratie libérale permet aux citoyens ayant diverses conceptions du bien, conceptions religieuses, philosophiques ou morales, souvent incompatibles et irréconciliables, d’avoir par ailleurs une conception politique de la rectitude morale et de la justice comme fondement de la structure de base de leur société. Ceci permet alors de soutenir l’unité politique et sociale de cette structure sur une base rationnelle et raisonnable. Par la suite, dans The Law of Peoples, Rawls a présenté un autre projet, celui d’étendre cette conception à la ‘Société des peuples’ qui, pour lui, est une idéalisation du regroupement des peuples qui respectent les idéaux et les principes du ‘Droit des peuples’ dans leurs relations mutuelles, le ‘Droit des peuples’ étant, pour Rawls, une conception politique particulière de la rectitude morale et de la justice qui s’applique aux principes et aux normes du droit et des usages internationaux. Ce projet de Rawls est, comme il l’a nommé lui-même, une utopie réaliste. Partant de cette dernière comme d’un prétexte, notre étude s’inscrit dans un champ de recherche particulier de la philosophie politique, à savoir l’éthique des relations internationales. Elle se veut une contribution à l’élaboration d’une réflexion normative portant sur les principes fondamentaux de justice dans l’ordre international tel qu’il se présente dans les institutions qui l’incarnent aujourd’hui encore, comme le système des Nations Unies, et sur les conséquences de cet ordre dans l’intégration des pays de la région africaine des Grands Lacs. D’où ces questions : Qu’est-ce que l’utopie rawlsienne change-t-elle à l’ordre mondial actuel? Ses principes fondent-ils une éthique susceptible d’améliorer les relations internationales? Quelle serait la place des pays africains, et plus spécialement ceux de la région des Grands Lacs, dans l’ordre mondial inhérent à ce projet? Les réponses à ces questions déterminent ce qui pourrait être considéré comme l’éthique de la gouvernance démocratique globale et les structures pouvant l’incarner. / The publishing of A Theory of Justice by John Rawls in 1971 brought a new impetus to political philosophy. Several comments and critical analyses of this book have thus provided food for thought on the issue of social justice in its application on a world scale. In this book, the author has demonstrated, among other things, that liberal democracy allows citizens with different conceptions of good – whether religious, philosophical or moral – often incompatible and irreconcilable, to have, otherwise, a political conception of moral rectitude and justice as the foundation of the basic structure of their society. This allows to support the political and social unity of this basic structure on a rational and reasonable basis. Subsequently, in his book The Law of Peoples, Rawls presented another project, that of extending that concept to the “Society of Peoples” which, for him, is an idealization of the regrouping of those people who respect the ideals and principles of the Law of peoples in their mutual relations, the “Law of peoples” being, for him, a particular political conception of moral rectitude and justice that is applicable to principles and standards of international law and customs. This project, as Rawls called it himself, is a realistic utopia. Based on the latter as an excuse, our study is in keeping with a particular field of research in political philosophy – namely, the ethics of international relations. It is intended as a contribution to the development of a normative reflection on the fundamental principles of justice in the international order as it is found in the institutions that still embody it nowadays – such as the United Nations Organization – and on the consequences of that order in the integration of the countries of the African region of the Great Lakes. This raises questions such as: What changes does the rawlsian utopia bring to the current world order? Are its principles the basis for an ethic susceptible of improving international relations? What would be the role of African countries, particularly those of the Great Lakes, in the world order inherent in this project? The answers to these questions determine what could be considered the ethics of global democratic governance and the structures which embody it.

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