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Langue italienne en bouche marocaine – la prononciation des voyelles italiennes par des étudiants arabophones / Italian through the mouths of Moroccans – the pronunciation of Italian vowels by Arabic-speaking learners

Salah Eddine, Tarik 18 May 2016 (has links)
La présente thèse est dédiée à l'étude du système vocalique de l'interlangue desMarocains étudiant la langue italienne (LE), et ce dans le but de déterminer lalangue qui a le plus d’influence sur la prononciation correcte des voyellesitaliennes: l’arabe (LM) ou le français (L2).La partie expérimentale de l’étude a eu lieu au sein de la Faculté de Ain Chock-Casablanca, au cours de l'année scolaire 2012-2013. Dans le but de constituer unebase de données, sur laquelle cette étude est basée, des étudiants ont étéenregistrés en train de lire une liste de phrases contenant des paires minimales.Pour vérifier leur prononciation nous nous sommes appuyé sur un groupe decontrôle natif de langue italienne. Toutes les données ont été, dans une secondephase, traitées avec Praat et analysées dans une feuille de calcul Excel (LFSAG).Pour la visualisation des voyelles nous avons utilisé le plan classique F1-F2.Après avoir analysé les différentes erreurs de prononciation des voyellesitaliennes, nous avons remarqué qu’elles sont souvent attribuables à des difficultésphonologiques dues à l'échange des phonèmes /i/ avec /e/ et /u/ avec /o/ et viceversa.Les résultats obtenus révèlent que l'interférence de la langue française estmoins importante et qu’elle se produit uniquement dans le cas des mots qui ont lemême aspect graphique. Aussi, l’étude réalisée montre que l’arabe est la languequi influe le plus sur la prononciation des voyelles italiennes.En effet, une analyse du système phonologique de la langue arabe et du dialectemarocain révèle qu’il se caractérise par des modalités d’articulation secondairesramenées traditionnellement au concept d’emphase. Ces dernières modifient letimbre de la consonne affectée qui, à son tour, détermine le timbre de la voyellequi l’entoure. Si l'articulation des voyelles italiennes est indépendante du contexteconsonantique, celle des voyelles arabes est en partie dépendante de la consonnequi les précède ou qui les suit. Au contact avec une consonne emphatique, letimbre des voyelles change, le /u/ est articulé comme [o], et le /i/ comme un [e] etvice-versa.Les résultats obtenus dans cette recherche confirment que les facteurs influençantla prononciation des voyelles italiennes sont les modalités emphatiques présentesen arabe. Ces difficultés peuvent être surmontées à l’aide d’exercices spécifiquespermettant aux étudiants d’acquérir de nouvelles habitudes d'articulation menant àune bonne prononciation de la langue italienne / This thesis is dedicated to the analysis of the vocalic system of the interlanguageof Moroccan students of Italian (FL). The aim of this work is to determine whichis the language that has the biggest influence on the pronunciation of Italianvowels: Arabic (NL) or French (L2).The empirical part of this research took place in the faculty of Ain Chock-Casablanca, during the academic year 2012-2013. The informants, on whose datathe research is based, were been recorded while reading a list of sentences whichcontains minimal pairs. In order to verify the correct pronunciation we used acontrol group of Italian natives (recorded at the University of Turin). All the oraldata were treated with PRAAT and analyzed in an electronic document (LFSAG).For visualization of the vowel spaces we opted for the measurement of the firstand the second formants and their display in F1-F2 diagrams.After analyzing the different errors of pronunciation of the Italian vowels wenoticed that they are attributable to phonological difficulties due to vocalicexchange of the phonemes /e/ with /i/ and /o/ with /u/ and vice-versa. Additionallythe results show that the interference of the French language less than expected,and only occurs when there are two words with the same graphical aspect. Arabic,on the other hand, as the mother tongue of all the informants, is the languagewhich has the most effect on the pronunciation Italian vowels.The analysis of the phonological system of both Moroccan and standard Arabichas revealed that it is characterized by secondary articulation manners which aretraditionally attributed to emphasis, which modifies the timbre of the consonant.The consonant in its turn change that of the adjacent vowel. While the articulationof the Italian vowels is more independent from the consonantal context, thearticulation of the Arabic vowels appears to be dependent on the context sincetheir timbre depends partially on the preceding and following consonants: if theseare emphatic, then the vowel is emphatic ([e], [o]), and if they are not emphatic,then the vowel is non emphatic ([i], [u]).The results obtained in this research confirm that what affects the pronunciation ofthe vowels are the emphatic modes present in Moroccan and standard Arabic.These difficulties can be overcome with specific exercises, which allow thestudents to acquire new articulatory habits in order to reach a good pronunciationof the Italian language. / La presente tesi è dedicata all’analisi del sistema vocalico dell’interlingua deglistudenti marocchini di italiano (LS) per risalire alla lingua che interferisce di piùsulla corretta pronuncia delle vocali italiane: arabo (LM) o francese (L2).La parte empirica si è svolta presso la Facoltà di Ain Chock-Casablanca (FLSU),durante l’anno scolastico 2012-2013. Gli informanti, sui cui dati si basa la ricerca,sono stati registrati mentre leggevano una lista di frasi contenenti coppie minime.Per verificare la loro pronuncia ci siamo affidati a un gruppo di controllo nativo diitaliano (registrato presso l’Università di Torino). Tutti i dati orali sono statitrattati in una seconda fase con PRAAT e analizzati in un foglio elettronicopredisposto per la rappresentazione dei grafici (LFSAG). Per la visualizzazionedelle vocali abbiamo optato per la misura della prima e della seconda formante ela rappresentazione sui classici diagrammi F1 - F2.Dopo aver analizzato i diversi errori di pronuncia delle vocali italiane abbiamonotato che sono prevalentemente riconducibili a difficoltà fonologiche dovute alloscambio vocalico del fonema /e/ col fonema /i/ e del fonema /o/ col fonema /u/ eviceversa. I risultati ottenuti rivelano che l’interferenza della lingua francese èminore del previsto e si verifica quando si hanno due parole che presentano lostesso aspetto grafico. Quanto all’arabo è la lingua che influisce molto di più sullapronuncia delle vocali italiane essendo la madrelingua di tutti gli informanti.In effetti, l’analisi del sistema fonologico sia dell’arabo marocchino sia di quellostandard, rivela che si caratterizza per la presenza di modalità articolatoriesecondarie, ricondotte tradizionalmente alla cosiddetta enfasi che cambia il timbrodella consonate che a sua volta cambia quello della vocale adiacente. Sel’articolazione delle vocali italiane risulta più indipendente dal contestoconsonantico, quella delle vocali arabe, invece, avviene in modo dipendente dalcontesto dato che il loro timbro dipende in parte dalla consonante che precede osegue, cioè se è enfatica ne consegue una vocale enfatica ([e], [o]), e se invecenon è enfatica ne consegue una vocale non enfatica ([i], [u]).I risultati ottenuti in questa ricerca confermano che ciò che influisce sullapronuncia delle vocali italiane sono le modalità enfatiche presenti sia in dialettomarocchino sia in lingua araba. Tali difficoltà possono essere superate con degliesercizi specifici permettendo agli studenti di acquisire nuove abitudiniarticolatorie cui consegue una buona pronuncia della lingua italiana
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Immanence et transcendance : recherches phéménologiques sur l'articulation de l'intuition et de l'intentionnalité / Immanence and transcendance : phenomenological research about the articulation of intuition and intentionality

Fichet, Pierre-Jean 26 April 2014 (has links)
La présente recherche met en évidence un phénomène qui est le fond commun des manières d’apparaître analysées par la phénoménologie française contemporaine. Ce phénomène est mis en évidence par l’analyse des œuvres de Jean-Luc Marion, Mihel Henry et Emmanuel Lévinas. L’analyse de l’œuvre de Marion permet de définir la métaphysique : celle-ci considère que l’apparaître est nécessairement la prérogative d’un Je. Contre cette idée, la phénoménologie met en évidence un phénomène qui apparaît avant qu’un Je ne s’en reçoive. Ce qui se montre ainsi de soi-même est le phénoménal. C’est sur fond de ce phénoménal que la donation se déploie, et si la donation ne donne plus son contenu à l’apparaître, elle est déploiement des phases qui structurent la phénoménalité. L’analyse de l’œuvre de Henry permet de distinguer la manière d’apparaître du phénoménal de celle du Je. Le contenu de l’apparaître du phénoménal est identiquement sa manière d’apparaître, et en cela le phénoménal est affectivité. Mais cette affectivité est impersonnelle et se dit d’une foison de tonalités affectives. Elle doit donc être distinguée du fait de se sentir soi-même considéré en lui-même qu’est cette essence de l’affectivité où le Soi se saisit de son ipséité. L’analyse de l’œuvre de Lévinas permet de décrire le déploiement des phases de la phénoménalité en deux mouvements. Par un mouvement d’en-stase, l’essence de l’affectivité se distille du phénoménal. Par un mouvement d’extase, le gouffre de l’« il y a », l’idée d’infini et la distance phénoménologique s’évaporent du phénoménal. L’unité de ces deux mouvements contraires est nommée diastase, et cette diastase est comprise comme quête d’emphase. / This researh highlights a phenomenon that is the common bakground of the various modes of manifestation analysed by the french contemporary phenomenology. That phenomenon is highlighted by the analysis of the works of Jean-LucMarion, Mihel Henry and Emmanuel Levinas. The analysis of the works of Marion brings us to a definition of the metaphysics : it considers that the manifestation is always the prerogative of a subject. Against this idea, the phenomenology highlights a phenomenon that appears before any subject. The phenomenon that shows itself that way is the phenomenal. It’s on that that the donation spreads, and if that donation does not give its content to the manifestation, it is the deployment of the phases that structure the phenomenality. The analysis of the works of Henry brings us to a distinction between the way that the phenomenal appears and the way that the ego appears. The contents of the manifestation of the phenomenal is also its way of appearance, and in that sense, the phenomenal is affectivity. But that kind of affectivity is impersonal, and concerns an abundance of affective qualities. It must be distinguish from the fact to feel itself considered in itself whih is that essence of affectivity on whih the self seize its selfhood. The analysis of the works of Levinas allows a description of the deployment of the phases of the phenomenality in two movements. By a movement of enstasis, the essence of affectivity gets distilled from the phenomenal. By a movement of extasis, the gulf of the « there is », the idea of infinity, and the phenomenological distance, evaporates from the phenomenal. The unity of these two movements is called diastasis.
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L'emphase dans le discours spontané anglais : corrélats acoustiques et prosodiques

Herment-Dujardin, Sophie 15 December 2001 (has links) (PDF)
L'emphase a fait l'objet de peu d'études, pour la plupart fondées sur de la parole de laboratoire, c'est pourquoi ce travail, principalement expérimental, a pour objectif de déterminer les paramètres acoustiques et prosodiques les plus révélateurs de l'emphase dans le discours spontané anglais. Afin de décider quels sont les passages ou mots emphatiques dans le corpus de parole spontanée choisi, on opte pour une étude perceptive auprès d'auditeurs anglophones naïfs. Grâce à ces sondages, un degré d'emphase est determiné pour chaque mot, qui sert de point de départ à des analyses acoustiques. L'étiquetage de la base de données en unités rythmiques et en phonétique est réalisé. On procède ensuite à une analyse acoustique des segments, qui confirme l'hypothèse que la fréquence fondamentale, la durée segmentale, l'intensité globale et les pauses sont certainement essentielles dans la perception de l'emphase, et qui permet également de dégager des paramètres autorisant la mise en œuvre d'une analyse statistique. Cette analyse objective est effectuée grâce à un logiciel de statistiques (qui génère des arbres de classification) sur les segments du corpus mais aussi sur chaque locuteur et chaque type de discours, afin de voir si des stratégies se dégagent. Enfin, une étude sur signaux manipulés constitue le pendant de l'analyse statistique. La fréquence fondamentale, les durées segmentales et les pauses sont modifiées tour à tour dans certains segments du corpus. La délexicalisation de ces segments est également entreprise et un nouveau test de perception est mis en place. Ce test perceptif sur signaux manipulés permet d'intégrer le critère du sémantisme qui n'a pu être inséré dans les paramètres pour l'analyse statistique. On peut conclure que l'emphase est une mise en relief inattendue qui marque une implication de la part du locuteur plus importante qu'à la normale grâce à une augmentation de l'énergie dépensée pour prononcer l'occurrence emphatique, et/ou une augmentation de la hauteur et/ou du mouvement mélodique sur cette occurrence.
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Interroger l’idéologie du studio Disney par la (re)composition musicale : une approche alternative de l’analyse filmique : La Petite Sirène (1989), La Belle et la Bête (1991) et Aladdin (1992)

Naëck, Krishvy 03 1900 (has links)
Pour respecter les droits d’auteur, la version électronique de cette thèse a été dépouillée de certains documents visuels et audio‐visuels. La version intégrale de la thèse a été déposée à la Division de la gestion des documents et des archives. / Notre travail concernant Disney s’inscrit dans le champ de la musique de film, et même si le studio a fait l’objet de nombreuses recherches tant sur des questions esthétiques que culturelles, il reste intéressant à étudier, car il peut ainsi devenir l’objet de recherche, non sur l’originalité d’un corpus, mais sur un déplacement de la méthode, nous permettant d’interroger l’idéologie à l’œuvre. Notre thèse concentre son attention sur La Petite Sirène (1989), La Belle et la Bête (1991) et Aladdin (1992) où il nous semble que, en recourant à la recomposition de la musique de certaines séquences des films, nous puissions faire jouer à la part de virtualité du texte filmique un rôle dans cette entreprise critique : retrouver la voix des héroïnes Ariel, Belle et Jasmine. Nous pensons que les lectures préexistantes ont fait le choix de prioriser le récit et que le déplacement proposé par Stanley Cavell dans sa lecture de King Lear, prêtant la cohérence au personnage, nous invite, sur le même modèle, à faire une lecture similaire concernant les films de Disney. Si un geste de recomposition musicale peut nous aider à penser ce rapport au personnage, c’est parce que nous pensons que la musique peut faire entendre la virtualité d’un film (et plus précisément de ses personnages), et devenir par cela un geste d’analyse critique de son idéologie, et ici particulièrement des rapports de pouvoir. Recomposer certaines séquences importantes du film, c’est le rééclairer en reprenant les matériaux musicaux mêmes du compositeur du film (Alan Menken), pour en redistribuer les emphases — notion à laquelle nous ne donnons pas qu’une valeur musicale, mais une valeur philosophique, reprenant à Stanley Cavell cette idée qu’une différence d’accent peut faire toute la différence du monde. La recomposition musicale met en acte les allers-retours indispensables à la compréhension des séquences que nous travaillerons : elle redonne corps aux espaces de résonance du film et compose les affleurements d’une promesse initiale proposée par le film vis-à-vis de son héroïne. Elle aide à réfléchir au film et à ses interactions tout en faisant monter à la surface ladite promesse dont le film cherchait à bloquer l’actualisation. Ces allers-retours nous permettent de retrouver l’importance des numéros musicaux à l’intérieur des films dans lesquelles s’expriment les héroïnes. En prolongeant notre analyse par le prisme de l’intermédialité, nous réfléchissons à la porosité avec la scène de Broadway (ou plus précisément ici avec le off-Broadway) qui permettent des doubles lectures issues des numéros musicaux. L’ensemble de la musique, dans son lien au complexe audio-visuel, nous permet ainsi de réfléchir aux rapports de pouvoir inscrits dans le film. / From aesthetics to cultural studies, Disney has been the subject of many studies. Thanks to this prolific research, it is possible de study it by another methodological angle to understand the ideology of and within the movies. Within the academic field of film music, our thesis will draw its attention on The Little Mermaid (1989), Beauty and the Beast (1991) and Aladdin (1992). It seems that, thanks to an alternative version of the original score that we would compose, we may bring the potentiality inscribed in the movie to be a part of our critical study: find the heroines’ voice Ariel, Belle and Jasmine. We think that the previous studies of these films made the choice of prioritising a narrative analysis where ours is to take into account of the character’s consistency, as does Stanley Cavell in his reading of King Lear. The main idea is to see this new composition as an alternative version the composer could have come up with, and to measure how we can go from the recomposition to the original sequence and end up with another angle for the analysis of the movie. We think that this method will enable us to take account of the character’s consistency for the music can be a way to hear the potentiality of a movie (and specifically here, the characters), so it will be an opportunity to discuss Disney ideology. The musical recomposition of specifics sequences will help us to point out that the film makes a choice thanks to musical emphasis — notion that is not only musical but also philosophic, as Stanley Cavell points out that a difference of emphasis is able to make all the difference in the world. The musical recomposition enact the back and forth inside the different moments of the movie to help us understand what is at stake: it enlightens the resonances between the sequences and compose the surfacing promise initially build-up by the movie towards the heroine. It also helps us thinking about the movie’s interactions while getting to the surface the aforementioned promise the movie was trying to stop from actualising. Going back and forth into the movie thanks to the musical recomposition brings to light the importance of the musical numbers where the heroines have a space and moment to express themselves. By extending our analysis through the prism of intermediality, we consider the porosity of theses musical numbers with the Broadway stage (and more accurately the off-Broadway) whose enable us to do dual readings of the movie. All the music in its connexion to the rest of the audio-visual complex enable us to think about the power relations which occurs in the movie.

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