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Le développement esthétique chez deux enfants observés entre neuf mois et six ans

Pelletier, Michelle 25 April 2018 (has links)
Cette étude explore la question du développement esthétique en posant quelques jalons dans la compréhension de la dimension esthétique et en décrivant des comportements d'enfants qui sont considérés comme les premières manifestations du sens esthétique. L'esthétique y est abordée du point de vue de la sensibilité plutôt que du point de vue des règles de l'art et des lois de la beauté. Les cent un comportements rapportés ont été observés chez deux fillettes entre neuf mois et six ans, sur une période allant de 1975 à 1980. L'analyse a révélé que les enfants se portent activement à la rencontre des qualités sensibles des objets et qu'ils y réagissent soit par le geste, le mouvement, le jeu ou la parole. Chez l'enfant, comme chez l'adulte, l'expérience esthétique est une expérience globale où se conjuguent des composantes perceptives, Imaginatives, affectives et intellectuelles. Déjà se manifestent aussi des différences individuelles de réceptivité et d'interprétation. Deux styles de réponses esthétiques se sont révélés chez les sujets. Les différences apparaissent au niveau des sens privilégiés, de l'intérêt, des formes d'activité, des interprétations et des implications affectives. L'examen des cheminements des deux enfants a fait apparaître deux étapes de développement esthétique. La première en est une de prise de contact avec les objets. Le toucher, le mouvement, les déplacements, bref, les activités sensori-motrices dominent cette étape. Les qualités des objets sont appréciées dans l'action. L'expérience des sensations enregistrée pendant cette étape concourt à structurer la sensibilité à la matière, aux formes, à l'espace, à la lumière et aux différents phénomènes apparents du monde matériel. Cette sensibilité peut continuer de s'affiner et de s'accroître tout au long de la vie. La deuxième étape est caractérisée par la création de signification symbolique à partir des qualités formelles des objets. Durant cette période, des objets en évoquent d'autres ou leur sont comparés à partir d'analogies de couleurs, de forme, de texture. Des particularités de configuration ou de structure justifient des substitutions d'objets dans des jeux symboliques. Les images à deux dimensions (photos, illustrations, dessins, peintures) seront interprétées d'abord comme représentations d'objets concrets, puis comme expressions de réalités affectives. A la faveur des activités de cette étape, se développe la capacité de symboliser sensations et sentiments par des formes concrètes aux qualités évocatrices. Cette capacité de représentation symbolique subjective de l'expérience sensible est essentielle à la création et à l'appréciation des oeuvres d'art. La relation esthétique avec les objets a aussi des incidences dans les décisions concernant l'aménagement et la construction d'un milieu physique significatif. A cause de ses effets sur la qualité de la vie de l'individu et de la communauté, il importe de considérer la dimension esthétique dans l'éducation dès la petite enfance, puisqu'à cet âge s'établissent les premiers contacts avec les qualités sensibles de l'environnement et s'élabore la capacité d'investir de signification des formes matérielles suggestives. Les conclusions de cette étude s'ouvrent sur des implications pédagogiques dont on devrait tenir compte dans la formation des éducateurs. L'éducation esthétique y est proposée comme un partage, exigeant de la part de l'adulte une réceptivité et une ouverture â sa propre sensibilité esthétique ainsi que des instruments conceptuels lui permettant de communiquer son expérience et de reconnaître celle de l'enfant. L'éducation esthétique devrait aussi offrir à l'enfant des activités et des situations adaptées à sa sensibilité et à son mode de contact avec l'environnement ainsi que des moyens simples et progressifs d'intérioriser les expériences et de se les approprier. Cette perspective commande la recherche d'une approche nouvelle de l'éducation esthétique au préscolaire. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
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Le rôle de l'expérience esthétique dans la philosophie d'Arthur Schopenhauer

Demers, Olivier 05 July 2021 (has links)
Le présent mémoire se veut une analyse de l’expérience esthétique, telle que décrite dans la philosophie d’Arthur Schopenhauer. Pour ce faire, j’ai divisé mon mémoire en deux parties. La première se veut un compte rendu des principales thèses défendues par Schopenhauer. J’y souligne en particulier l’importance de ses filiations kantiennes et platoniciennes, sa conception d’un monde envisagé à la fois comme volonté et comme représentation, ainsi que le primat accordé à la volonté par rapport à toute pensée rationnelle. La deuxième partie s’attarde uniquement à ses écrits concernant l’expérience esthétique. J’y souligne, entre autre, le caractère fondamental qu’occupe celle-ci dans l’ensemble de sa philosophie, pour ensuite m’attarder aux rôles particuliers qu’il accorde à chacun des beaux-arts. Finalement, je confronte brièvement sa conception du beau à certaines œuvres d’arts modernes, de façon à m’interroger sur la postérité de sa pensée esthétique.
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La recepcion teatral entre la experiencia estetica y la accion ritual

Santagada, Miguel Angel 11 April 2018 (has links)
Ce travail propose un cadre conceptuel destiné à des études empiriques visant à comprendre le théâtre du point de vue du spectateur. La compréhension du théâtre à partir des connaissances et des compétences du spectateur, soit de son point de vue, est un champ de recherche qui pourrait être appelé réception théâtrale. D’abord, la réception théâtrale est conçue en tant qu’expérience esthétique d’accès collectif, c'est-à-dire, un type particulier de vécu auquel on arrive grâce à l’action rituelle encadrée par le spectacle. Mais il faut réviser la notion d’expérience esthétique apportée par la philosophie idéaliste, à partir de trois ordres de considération : l’ordre méthodologique, épistémique et théorique. En ce qui a trait à la question méthodologique, elle sera discutée à partir de la condition de l’homogénéité de l’expérience esthétique. L’appropriation du sens d’un spectacle peut varier selon deux traits inséparables de la réception théâtrale: la biographie du spectateur et la relation scène-salle. En ce qui concerne la question épistémique, on postule la difficulté de déterminer a priori le contenu de l’expérience esthétique; le spectateur peut y accéder grâce aux conditions de l’action collective attribuées à la relation scène-salle. La participation des spectateurs implique une action dont le sens interagit imprévisiblement avec le signifié proposé à partir de la scène. Pour cette raison on ne peut connaître le contenu de l’expérience esthétique que dans le cadre d’une concrétisation spécifique, exposée dans les mots du spectateur. Ces considérations mènent à reformuler la question théorique qui dissocie l’expérience esthétique de la vie quotidienne. Les éléments expressifs utilisés dans le théâtre et dans l’expérience de nature collective telle qu’elle se présente dans la relation scène-salle offrent des traits extra–quotidiens qui posent un défi pour les compétences préalables du spectateur. L’expérience esthétique implique le dépassement de ce défi et le contenu de l’expérience esthétique dépend du type de concrétisation demandée aux spectateurs dans le cadre d’une entrevue ultérieure. À partir de ces thèses, les recherches empiriques sont viables, dans la mesure où elles sont saisies en tant que jeux linguistiques dans lesquels des chercheurs et des spectateurs verbalisent l’expérience esthétique promue par un certain spectacle. Les réponses obtenues dans de telles entrevues correspondent aux concrétisations sollicitées chez le spectateur. Postérieurement, une analyse comparative de telles concrétisations peut permettre d’établir le contenu de l’expérience esthétique; par la suite, il peut-être possible d’établir des équivalences entre les concrétisations d’un groupe de spectateurs en regard de la «question problématique» et des données obtenues dans chaque étude empirique. Cette recherche expose des questions centrales pour une étude de la réception théâtrale, conçue comme expérience esthétique d’accès collectif. Les questions abordées sont d’ordre méthodologique, épistémique et théorique. D`après la question méthodologique il se pose une objection à la condition de l’homogénéité de l’expérience esthétique, supposée par la philosophie idéaliste. L’appropriation du sens d’un spectacle peut varier selon deux traits présentés de façon inexorable: la biographie du spectateur et la relation scène-salle. En ce qui concerne la question épistémique, la difficulté de déterminer a priori le contenu de l’expérience esthétique se postule; le spectateur peut y accéder grâce aux conditions de l`action collective attribuées a la relation scène-salle. La participation des spectateurs dans un spectacle implique une action dont les sens interagissent imprévisiblement avec les sens proposés á partir de la scène, raison pour laquelle le contenu de l’expérience esthétique peut seulement être connu dans le cadre d’une concrétisation spécifique, exposée dans les mots du spectateur. Ces considérations mènent à reformuler la question théorique qui dissocie l’expérience esthétique de la vie quotidienne. Les éléments expressifs utilisés dans le théâtre et la condition d’action collective de la relation scène-salle présentent des traits extra–quotidiens qui posent un défi pour les compétences préalables du spectateur. L`expérience esthétique implique le surpassement du défi nommé, dont le contenu dépend du type de concrétisation sollicitée au spectateur dans le cadre de l’entretien. À partir de ces thèses, les recherches empiriques sont viables, dans la mesure où elles sont saisies en tant que jeux linguistiques dans lesquelles des chercheurs et des spectateurs verbalisent l`expérience esthétique promue par un certain spectacle. Les réponses obtenues dans de tels entretiens correspondent aux concrétisations sollicitées à des spectateurs. Postérieurement, une analyse comparative de telles concrétisations peut permettre d’établir le contenu de l’expérience esthétique et s’il se registre des équivalences entre les concrétisations d’un groupe de spectateurs, d`après la question problématique de laquelle il s`agit et des donnés obtenues dans chaque étude empirique. / In this work we propose to consider theatrical reception as aesthetic experience accessed collectively. For that, we discuss three main questions, which belong to methodological, epistemological and theoretical order. According to the methodological question, an objection is situated to the notion by idealist philosophy about aesthetic experience as homogeneous. Appropriation of spectacle’s sense may diverge along with two always present features: biography of spectator and stage-room relation. Around epistemological question, we postulate the difficulty for determine a priori the content of aesthetic experience, which is based on collective action adjudicated to stage-gallery relation. Participation of spectators in a certain spectacle entails an action whose senses interchange in an unpredictable way with the senses proposed from the stage. By that reason, the content of aesthetic experience only can be known in the frame of a specific concretization, exposed by the same spectator. From those considerations, we reformulate the theoretical question by which are dissociated the aesthetic experience and everyday life. Both the expressive elements used in theater and the collective action condition of the stage-gallery relation have no quotidian properties, which become a challenge to spectator’s previous dispositions. The aesthetic experience involves surpassing the mentioned challenge and its content depends upon kind of concretization asked the spectators in an interview. With these remarks, empirical researches are viable if they are grasped as linguistic games in which researchers and spectators verbalize the aesthetic experience promoted by a certain spectacle. Answers recollected in such interviews consist in concretizations asked to spectators. Afterward, a comparative analysis will allow setting up both the content of aesthetic experience and (if it is the case) some equivalence among the aesthetic experience of a set of spectators, according to the problematic question of which it treats and to data obtained in every field study.
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L'architecture du discours, du caractère au type : Quatremère de Quincy et l'inversion des valeurs de l'architecte à la fin de l'âge classique

Salom, Kerim 28 January 2014 (has links) (PDF)
L'étude examine les rapports entre théorie de l'architecture et réflexions sur l'art à la fin de l'âge classique. À travers l'analyse du discours sur l'architecture, en considérant l'architecte comme un auteur, la recherche envisage la question de l'expressivité de l'objet architectural. Elle porte sur l'esthétique des architectes, en tant que théorie de la sensation du beau. Deux mots sont ainsi étudiés dans leur discours : caractère et type. Deux concepts qui résument à eux seuls deux théories de l'art antagonistes, car ils renvoient à deux visions du monde distinctes : celui de Blondel, Boullée et Ledoux, qui se tient au plus près de la nature, et celui de Quatremère de Quincy, qui est déjà rentré dans l'Histoire. L'enquête s'arrête sur son rôle déterminant dans le paysage artistique de la France du 19ème siècle, et sur son application à y introduire une théorie de l'art idéaliste empruntée à la critique d'art allemande et écossaise. En forgeant le concept de type, Quatremère de Quincy a contribué à renverser durablement les valeurs des architectes, jusqu'au 20ème siècle, en imposant une conception universaliste et abstraite contre une appréhension empirique de la réalité, une représentation de l'imagination contre une réflexion par l'entendement discursif, une imitation idéale contre l'antique principe d'imitation de la nature. Le concept de type idéal a été forgé à l'appui des écrits des philosophes, des naturalistes et des philologues, qui eurent de tout temps une forte influence sur les théories artistiques. Aussi, l'étude se propose d'inscrire le discours de l'architecte dans un champ épistémologique plus général pour confronter sa parole à celles de ces savants et penseurs. À travers l'analyse comparée des notions d'imitation, de jugement de goût et de style, thèmes centraux des théories sur l'architecture, l'étude questionne la place de l'histoire dans le processus conceptuel, ainsi que le rôle de la mémoire et de l'habitude au moment de la réception de l'œuvre
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L’architecture du discours, du caractère au type : Quatremère de Quincy et l’inversion des valeurs de l’architecte à la fin de l'âge classique / Architecture of discourses, from character to type : quatremère de Quincy and the inversion of the architect’s values at the end of the classical age

Salom, Kerim 28 January 2014 (has links)
L'étude examine les rapports entre théorie de l'architecture et réflexions sur l'art à la fin de l'âge classique. À travers l'analyse du discours sur l'architecture, en considérant l'architecte comme un auteur, la recherche envisage la question de l'expressivité de l'objet architectural. Elle porte sur l'esthétique des architectes, en tant que théorie de la sensation du beau. Deux mots sont ainsi étudiés dans leur discours : caractère et type. Deux concepts qui résument à eux seuls deux théories de l'art antagonistes, car ils renvoient à deux visions du monde distinctes : celui de Blondel, Boullée et Ledoux, qui se tient au plus près de la nature, et celui de Quatremère de Quincy, qui est déjà rentré dans l'Histoire. L'enquête s'arrête sur son rôle déterminant dans le paysage artistique de la France du 19ème siècle, et sur son application à y introduire une théorie de l'art idéaliste empruntée à la critique d'art allemande et écossaise. En forgeant le concept de type, Quatremère de Quincy a contribué à renverser durablement les valeurs des architectes, jusqu'au 20ème siècle, en imposant une conception universaliste et abstraite contre une appréhension empirique de la réalité, une représentation de l'imagination contre une réflexion par l'entendement discursif, une imitation idéale contre l'antique principe d'imitation de la nature. Le concept de type idéal a été forgé à l'appui des écrits des philosophes, des naturalistes et des philologues, qui eurent de tout temps une forte influence sur les théories artistiques. Aussi, l'étude se propose d'inscrire le discours de l'architecte dans un champ épistémologique plus général pour confronter sa parole à celles de ces savants et penseurs. À travers l'analyse comparée des notions d'imitation, de jugement de goût et de style, thèmes centraux des théories sur l'architecture, l'étude questionne la place de l'histoire dans le processus conceptuel, ainsi que le rôle de la mémoire et de l'habitude au moment de la réception de l'œuvre / The study examines the relationships between theory of architecture and reflections on art at the end of the classic age. Through the analysis of the discourse on architecture, by considering the architect as an author, the research treats the question of expressiveness of the architectural object. It focuses on the aesthetic of architects, as a theory of sensation of beauty. Two words are studied in their discourse: character and type. Two concepts that summarize two theories of art antagonists, because they refer to two different visions of the world: that of Blondel, Boullée and Ledoux, which is closer to nature, and that of Quatremère de Quincy, which is already go into history. The survey stops on his determining role in the artistic landscape of 19th century in France, and its application to introduce a theory of idealistic art borrowed from German and Scottish art critic. By forging the concept of type, Quatremère de Quincy contributed to revaluate durably the values of architects, until the 20th century, by imposing a universalist and abstract design against an empirical understanding of reality, a representation of the imagination against a reflection based on discursive understanding, an ideal imitation against the classic art principle of imitation of nature. The concept of ideal type was forged on contact with the writings of philosophers, naturalists and philologists, who always had a strong influence on the artistic theories. Also, the study proposes to include the discourse of the architect in a more general epistemological field to confront his voice to those of these scientists and thinkers. Through the comparative analysis of the concepts of imitation, judgment of taste and style, central themes of theories on architecture, the study questions the place of history in the design process, as well as the role of memory and habit at the time of reception of the work by the public
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Éléments pour une esthétique de la chair : l'art tel un boucher au temps de la viande libre

Tailly, Martin 03 1900 (has links)
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L'insularité comme intervalle créateur : poïétique des structures insulaires / Insularity : intervals as generative makers : poietic analysis of insular structures

Cala, Estelle 10 October 2017 (has links)
Cette thèse d’arts plastiques s’appuie sur ma pratique personnelle. Toutes deux interrogent les contradictions que soulèvent le concept d’insularité et la conscience d’être sur une île qui détermine la condition insulaire (Bonnemaison, Péron). Le rapport à l’extériorité parait ici primordial. Entre ouverture et enfermement : entre l’ici et l’ailleurs, l’eau qui borde l’île est source de tensions. Par cette apparition d’un lointain si proche soit-il (Benjamin) du lieu ou du non-lieu (Augé), l’insularité relève d’un intervalle qui nous interroge et nous fascine. Dans l’île mais aussi dans l’œuvre d’art, qu’est-ce qui lui donnesa forme, en définitive ? Ma production personnelle qui met en jeu transparences, stratifications et décalages convoque l’intervalité. Elle sous-tend des questionnements que nous développerons à la lumière de théories esthétiques déterminantes. Il s’agit de vérifier l’hypothèse selon laquelle les tensions de l’insularité ouvrent à la création artistique. Nous étudierons des structures insulaires comme celle du désert et du labyrinthe (Jabès, Parmiggiani). Les ruptures et liens rhizomatiques (Deleuze) conditionnent toute démarche créatrice. L’enjeu, à la lumière de théories reposant sur l’étude des entre-deux, qu’ils soient physiques (Lestocart), anthropologiques (Buci-Glucksmann), ou encore psychanalytiques (Winnicott), est de mettre au jour les conditions de manifestation des phénomènes poïétiques. L’élucidation des contradictions insulaires et artistiques représente un itinéraire complexe, reposant sur plusieurs niveaux d’interprétation simultanés. Du champ sémantique proposé émerge alors l’expérience artistique et inversement. A l’instar des réseaux mondiaux, les ramifications de cette réflexion sur l’insularité nous mèneront au dépassement de la conscience rhizomatique de nos conditions d’existence stratifiées par des intervalles ; conscience que nous nommerons « l’espace de conciliation ». / This thesis is based on my personal practice. Both of them interrogate the contradictions triggered by the concept of insularity and the awareness of being on an island, which determines the condition of insularity (Bonnemaison, Péron). Here, the relation to exteriority appears to be essential. Between the here and the elsewhere, between openness and confinement : the water surrounding the island is a source of tension. Withthe apparition of a distance, however near it may be (Benjamin), of a place or a non-place (Augé), the insularity involves an interval that questions and fascinates us. How does the insularity eventually shape the island and the work of art ? My work attempts to answer this question through the use of transparencies, stratifications and displacements, which summons up the concept of intervality. Questionnings stemming from this concept will bedevelopped in the light of decisive aesthetic theories. My attempt is to test the assumption that tensions emerging from insularity enable artistic creation. My study will ponder on insular structures such as the desert and the labyrinth (Jabès, Parmiggiani), and on the ways splits and rhizomatic links influence all artistic process. My goal is to highlight the conditions in which these poietic phenomena may arise, using theories drawing upon thestudy of in-betweens, be they physical (Lestocart), anthropological (Buci-Glucksmann) or psychoanalytical (Lacan). Solving insular and artistic contradictions involves a complex route building on several simultaneous levels of interpretation. Thus the artistic experience emerges from the semantic field set forth, and conversely. In the manner of global networks, the ramifications of this reflection on insularity will lead us to overcome the rhizomatic consciousness of our conditions of existence, which are stratified by intervals. This specific consciousness will here be called “the space of conciliation”.
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Récits et écologies :pratique de l'attention polyphonique

Kohner, Vanessa 07 September 2018 (has links) (PDF)
La thèse défendue dans le présent travail consiste à montrer qu’il est possible de faire émerger, au départ de certains récits, des concepts, affects, percepts et actions utiles à l’écologie entendue dans la triple acceptation forgée par Félix Guattari, à savoir subjective, sociale et environnementale. Là où l’ampleur des problématiques écologiques pourrait sidérer au point d’anesthésier notre être-au-monde, le pari de ma recherche est qu’il existe un autre chemin qui consiste à « esthésier », à éveiller les sens – dans une acception triple du terme, à savoir charnelle, mais aussi liée à la direction géographique et à la cohérence intellectuelle. Aborder les mutations écologiques par le moyen de récits et d’histoires qui engagent les émotions, c’est opter pour une approche qui fasse sentir ce dont il est question. En explorant les affects qui nous saisissent dès lors qu’il est question de ravages écologiques, on se donne des outils pour façonner d’autres histoires.J’ai choisi de travailler à partir de quatre récits :Vendredi où les limbes du Pacifique de Michel Tournier, L’homme qui plantait des arbres de Jean Giono, Moi, Christiane F, 13 ans, droguée, prostituée…, biographie de Christiane Felscherinow par les journalistes Kai Hermann et Horst Rieck, et Le Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry. La lecture de ces quatre récits se voit enrichie au contact notamment des pensées de Gilles Deleuze et Félix Guattari, David Abram, Starhawk, Aldo Léopold, Nietzsche, ainsi bien sûr que de mon imagination et de mes questions. Cette lecture permet de faire surgir des « entités actives » ou des « présences activantes » sensibles, affectives, conceptuelles qui pourraient, désormais, incarner, cristalliser, des façons d'être, de ressentir, de faire sentir, de penser et d'agir dans les domaines et sur les terrains de l’écologie.Le travail ici proposé relève donc d’une certaine « pratique » écopoétique qui permet de se situer en tenant compte/conte des mondes qui nous entourent, et active certaines manières d'interroger, de problématiser, d'être au monde, à soi, à son corps et aux autres. De quelles voix ces mondes sont-ils peuplés, habités ?Comment composer avec eux un chant vital individuel et collectif, joyeux et responsable ?Ec(h)opoét(h)iser demande en effet non seulement de cultiver une attention polyphonique à ce qui compose un oikos, un habitat, une situation écologique, mais invite aussi à créer une situation meilleure, respectueuse des êtres avec lesquels il s’agit de partager la terre. J’espère démontrer que l’art du récit, en mobilisant les puissances de création de sens, de fabulation, de mise en relation, de convocation et d’animation, peut nous accompagner sur ce chemin. / Doctorat en Philosophie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Nathalie Sarraute et le double : un dialogue avec Fiodor Dostoïevski

Zanoaga, Cristina 26 October 2012 (has links)
Bien que l'œuvre de Nathalie Sarraute ne traite pas directement du double en tant que motif littéraire, il n'en demeure pas moins que la poétique du double constitue la base d'une large part de ses récits et se manifeste précisément par le biais de la figure de l'équivoque, grâce à une rhétorique qui met en jeu l'inlassable dynamique entre le visible et l'invisible, le dicible et l'indicible, la surface et le contenu, le trompe l'œil et le sous-entendu. Pour révéler la vaste gamme de phénomènes qui s'intègrent à la définition du double chez Sarraute, nous allons nous inspirer, comme elle, de ses lectures de Dostoïevski, écrivain qui entame avec Le Double une métamorphose de la figure héritée de la littérature fantastique. Cette étude porte donc sur la relation qui se tisse entre les textes de Sarraute et Dostoïevski du point de vue de l'évolution de la figure du double. Par la mise en scène d'un sujet en crise qui intériorise l'altérité tout en la reniant sans relâche, Dostoïevski, plus encore que d'autres, semble avoir fourni à Nathalie Sarraute une riche matière de réflexion sur l'identité du personnage, de l'auteur et de l'œuvre littéraire en général. Dès lors que l'altérité perturbe l'unité de toute représentation, le lecteur est conduit à osciller constamment soit entre deux niveaux différents de la réalité, celui des apparences et des ressentis, soit entre les multiples interprétations de ces derniers. L'écriture des tropismes, ces mouvements intérieurs sous-jacents, apparaît de la sorte comme l'écriture de ce qui n'est pas seulement double, mais multiplication de doubles et division infinie. / Even if Nathalie Sarraute's work does not provide an explicit interpretation of the double as a literary device for articulating the experience of self-division, it is obvious that the poetics of the double is present in a wide part of her novels by the means of a rhetoric which brings into play the dynamics of the relationship between what can be visible and invisible, be said and not, the surface and the contents, the illusion and the allusion. In order to study the broad range of phenomena that can be associated to Sarraute's definition of the double, we have been inspired, as herself, by the readings of Dostoevsky, who starts, with The Double, a process of metamorphosis of doppelganger inherited from the fantastic literature. So, the main purpose of our research is to analyze the various relationships that exist between the texts of Sarraute and Dostoevsky from the point of view of the evolution of the double. By drawing a subject in crisis divided between his ambiguous necessity of interiorizing the otherness and denying it, Dostoevsky seems to lead Nathalie Sarraute to question the nature and identity of the characters, of the author and even of the literary work. Since the otherness disturbs the unity of any representation, the reader is lead to waver all the time either between the two different levels of the reality, that of the illusory appearances and that of the tropisms, or between the multiple interpretations of these last ones. Sarraute's writing becomes then writing not only of the double, but also of the multiplication of doubles and of the infinite division.
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L'esthétique de la défiguration dans l'écriture théâtrale du vingtième siècle et ses implications philosophiques / Aesthetics of disfiguration in the twentieth century's playwriting, and its philosophical implications

Wiame, Aline 27 February 2012 (has links)
Notre thèse entend développer des concepts « théâtraux », abondants dans la littérature philosophique, en les confrontant aux stratégies représentatives mises en œuvre dans l’écriture théâtrale. Les devenirs de cette rencontre entre philosophie et théâtre sont intimement liés à un processus scénique de défiguration, comprise comme épreuve plastique des figures et de ce qui les excède. En prenant toujours comme point de départ les questions posées par des textes théâtraux et en nous centrant sur leur résonance avec la philosophie française contemporaine, nous avons élaboré divers outils conceptuels afin de cartographier ce travail commun du théâtre et de la philosophie par la défiguration. <p>Notre premier chapitre prend appui sur les textes Matériau-Médée et Hamlet-Machine de Heiner Müller pour analyser les rapports entre mythes et figures ainsi que les critiques de la représentation qu’implique leur mise en scène. Ces questions nous incitent à aborder les processus de démythologisation à l’œuvre dans la pensée critique de la première Ecole de Francfort, et leur reprise par Philippe Lacoue-Labarthe sous le concept de « défiguration ». Nous montrons que cette défiguration est toujours, chez Philippe Lacoue-Labarthe, affaire de scène et de théâtre. Nous sommes amenée à élaborer le concept de dé-dramatisation pour saisir la portée d’une telle pensée philosophique et de ses implications artistiques, à la croisée entre l’histoire du théâtre et celle des pratiques conceptuelles. <p>Dans un deuxième chapitre, nous nous affrontons directement à la conceptualisation de la notion de « scène » à partir des contradictions du « théâtre de parole » créé par Pasolini. Nous approchons la scène à travers le champ de la liturgie et de l’esthétique chrétiennes, et à travers celui de l’image cinématographique (dans une réévaluation du « vieux problème » de la différence entre théâtre et cinéma). Nous définissons la scène comme dispositif de monstration des conditions de possibilité d’un « partage du sensible », selon le concept créé par Jacques Rancière. Nous examinons, notamment à travers les travaux d’Esa Kirkkopelto, comment une telle scène travaille la philosophie entre schème et concept (de Wittgenstein à Althusser et de Nietzsche à Derrida), inventant ainsi une théâtralité de la pratique conceptuelle.<p>Notre troisième chapitre analyse les phénomènes de dédoublement des rôles chez Pirandello, Genet et Müller pour revisiter les fonctions de la « scène psychique » ainsi que de tout le lexique théâtral qui structure l’approche psychanalytique de l’inconscient. Nous proposons de penser la théâtralité à l’œuvre dans la construction de la personnalité en fonction d’une subjectivité « scéno-cartographique » dont l’impact thérapeutique a été éprouvé, notamment, par la psychiatrie institutionnelle. <p>Enfin, dans un dernier chapitre, nous nous laissons guider par le théâtre de Samuel Beckett pour définir l’agencement qui se tisse entre théâtre et philosophie, grâce à la défiguration comme opérateur conceptuel. A travers le « faire » dramatique et sa crise, nous interrogeons la manière dont la question de l’action a été posée par l’histoire de la philosophie. Nous examinons les usages que font Deleuze et Souriau du terme de « dramatisation » et de son impact dans le développement des dimensions virtuelles de l’expérience. Nous évaluons ce qu’apporte la pratique de l’acteur aux modes d’attention philosophiques, et nous proposons de comprendre les rapports du théâtre et de la philosophie en fonction du concept d’ « incorporation ». Nous concluons en démontrant que la prise en compte de l’expérience de la scène théâtrale dans et par la philosophie est une condition sine qua non au façonnement d’une théorie croisant études visuelles et conceptualisation de la représentation par l’image et par l’action. Nous déjouons ainsi toute tentation iconoclaste, en travaillant les dimensions de mouvement et de temporalité que la scène permet de saisir.<p> / Doctorat en Philosophie / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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