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Le rôle du directeur de la photographie dans le processus de création cinématographiqueCaron, Michel January 2010 (has links) (PDF)
À partir de la notion de rôle et à travers le témoignage de différents intervenants en cinéma, nous tentons de cerner une redéfinition de la spécificité de l'apport du directeur de la photographie, faisant ressortir toute la complexité de ce travail. Son rôle se situant bien au-delà de la performance technique ou de la probité de l'artisan, il participe sans nul doute pleinement au développement esthétique du processus filmique. Cette redéfinition, prenant en compte la spécificité dans toute sa complexité du travail si particulier du directeur de la photographie, ne peut que déboucher sur une réaffirmation pleine et entière de son statut d'artiste. Statut qui dépasse bien évidemment la notion romantique importée de la littérature ou de l'histoire de l'art et qui, surtout, doit prendre en considération l'aspect résolument collectif du processus de création d'un film. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Cinéma, Cinématographie, Directeur de la photographie, Film, lmage, Lumière.
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4 p'tits tours et puis-- : élaboration d'une écriture scénique à partir de la relation entre corps et objetsMorin, Geneviève 10 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire-création traite de la relation entre les corps et les objets au théâtre et explore leur potentiel métaphorique et poétique. Le spectacle théâtral 4 p'tits tours et puis ... est le résultat de l'élaboration d'une écriture scénique composée de la dialectique entre les objets et les corps autour de la thématique du deuil. Ce document d'accompagnement comporte quatre axes de réflexion: un survol historique de diverses utilisations de l'objet et du corps dans l'art contemporain; une réflexion sur la relation du corps et de l'objet au théâtre; la justification des choix esthétiques effectués pour la composition de notre création et, enfin, le développement de la démarche créative privilégiée lors de la réalisation. L'objet métaphorisé, le corps fictif, le mime corporel, l'objet tel un révélateur de conflits psychologiques, l'objet comme une contrainte, le dispositif architectural en tant qu'objet et l'utilisation de l'image sont quelques-uns des éléments abordés dans ce document. L'objectif principal de ce travail était de parvenir à l'élaboration d'une forme d'écriture sans faire usage de la parole. Nous avons choisi d'y accéder grâce à l'emploi d'objets et à un traitement fictif du corps inspiré des principes du mime corporel selon Étienne Decroux. Nous avons créé une écriture métaphorique en partant de la forme pour aller vers le contenu. La trame évolutive de notre création s'est construite à la suite d'un travail d'exploration avec des comédiennes et différents objets. Nous voulions ainsi faire naître l'émotion à travers la relation entre les corps et les objets et permettre l'expression du déni, de l'impuissance, de l'instabilité émotive et la nostalgie qu'éprouve une personne endeuillée. Cet essai nous a permis de constater que l'orchestration d'une suite d'images peut raconter visuellement une fable. Même si son interprétation demeure variable d'un spectateur à l'autre, l'emploi des images créées par le renouvellement incessant du dialogue entre les corps et les objets permet à l'artiste d'exprimer une vision personnelle du monde de manière poétique.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : objet, corps, mime corporel, théâtre d'objet, écriture scénique.
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Étude sur l'esthétique du plagiat dans trois oeuvres de Normand Chaurette ; suivie d'une récriture d'un texte dramatique à l'aide de cinq pièces de la dramaturgie québécoise : Le caractère unique du floconBeaudry, Marie-Hélène 02 1900 (has links) (PDF)
Condamnable sous son aspect juridique, le plagiat, lorsqu'il est abordé d'un point de vue littéraire et artistique, peut être considéré comme une esthétique. Le plagiat est un des procédés qu'embrasse la notion d'intertextualité ; il est commun, en cela, à la citation, la parodie, le pastiche, etc. L'intertextualité est la voie par laquelle sont analysés ces procédés par lesquels un texte entre en relation avec un ou plusieurs autres textes et les modalités à partir desquelles ceux-ci dialoguent entre eux. Le concept a contribué largement à remettre en question le mythe de l'auteur et du génie créateur, hérité du romantisme. Il a surtout servi à remettre le texte au cœur de l'analyse textuelle (littéraire, dramatique) en considérant celui-ci comme phénomène de production. L'intertextualité remet donc en cause l'idée que l'auteur soit un sujet unique dont le discours serait homogène. Dans l'esprit de l'intertextualité, il n'existe qu'un seul grand livre dont tout le monde s'inspire et que chacun pille allègrement. La mort de l'auteur, décrétée par Roland Barthes en 1968, renvoie à bien des égards à cette figure de l'écrivain plagiaire. L'essentiel consiste alors à voir le travail du texte dans ses nombreux commerces avec la littérature et, plus largement, avec le langage, ce qui exclut de fait tout positionnement moral face au plagiat. Ce mémoire entend examiner ces questions de deux manières. Dans un premier temps, en faisant l'étude de l'esthétique du plagiat dans l'œuvre de l'écrivain québécois Normand Chaurette. Trois œuvres dramatiques de cet auteur seront soumises à examen : Le Passage de l'Indiana (1996), Fragments d'une lettre d'adieu lus par des géologues (2000) et Provincetown Playhouse, juillet 1919, j'avais 19 ans (1981). Cette partie interroge, outre les procédés plagiaires proprement dits, la figure du créateur qui se trouve au centre de l'univers chaurettien. Dans un deuxième temps, en proposant à notre tour un texte fabriqué sur le modèle du centon, soit un collage de répliques empruntées à divers textes appartenant à la dramaturgie québécoise récente : Aphrodite en 04 (2006) d'Evelyne de la Chenelière, Lentement la beauté (2004) de Michel Nadeau et le Théâtre Niveau Parking, Les enfants d'Irène (2000) de Claude Poissant, Téléroman (1999) de Larry Tremblay et Pitié pour les vieilles chiennes sales (1999) de Marie-Ève Gagnon. Notre texte s'intitule Le caractère unique du flocon. À la fois œuvre originale et exercice de style inspiré des travaux de l'Oulipo, cette pièce se lit comme la décantation d'une expérience de lecture et ainsi comporte une dimension réflexive, qui n'emprunte pas la voie classique du commentaire, à propos d'un certain théâtre québécois contemporain.
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Les pratiques relationnelles au Québec reconsidérées en fonction des réseaux d'échanges : la ville contemporaine et l'économieGosselin-Turcotte, Gabrielle 01 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire a pour objectif principal de reconsidérer les enjeux théoriques et pratiques de l'art relationnel en ciblant la question de la relation et en l'analysant en lien avec les réseaux d'échanges à la base de la société contemporaine : l'espace de la ville et l'espace de l'économie. Dans un premier temps, nous abordons des pratiques qui réintroduisent des situations d'échanges conviviales et engagées dans la ville contemporaine. Ce faisant, les artistes problématiseraient la généralisation des transactions économiques et la solitude qui définissent l'expérience urbaine actuelle et permettraient l'ouverture d'espaces où le lien social serait (ré)activé. Dans un deuxième temps, nous analysons des œuvres qui reposent sur l'aménagement d'espaces interstitiels où sont testés de nouveaux usages de l'espace. En détournant ce qui définit la ville et en y réintégrant des situations d'échanges inédites, ces tactiques résisteraient à la spectacularisation de la ville surmoderne. Dans un troisième temps nous étudions un cas de figure unique où l'artiste s'immisce dans le réseau des relations économiques pour en subvertir le fonctionnement dans le but de pervertir et d'anticiper sa destruction. Plus encore, il s'agirait de réintroduire du dissensus et de l'indécidabilité dans l'espace de l'économie pour résister au consensus et à la surdétermination de l'expérience contemporaine. En définissant les pratiques relationnelles comme des tactiques de résistance, nous démontrons que les enjeux des œuvres se situent au-delà des principes d'utopie et de consensus auxquels Nicolas Bourriaud a rattaché toute la question de l'art relationnel. Nous contribuons également à clarifier ce que nous entendons par « art relationnel » au Québec. Notre étude se fonde sur l'analyse d'œuvres d'artistes québécois où s'exprime de manière particulièrement significative un rapport au réseau d'échanges comme le démontrent les œuvres de Devora Neumark, Massimo Guerrera, Rachel Echenberg, SYN, Jean-François Prost, Michel de Broin et Mathieu Beauséjour. Pour la plupart, ces artistes ont été considérés comme des exemples forts des pratiques relationnelles au Québec.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Art au Québec, art relationnel, art et ville, art et économie, réseau d'échange, don, tactique, résistance.
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Dimensions politiques de l'émancipation à travers les théories esthétiques et des pratiques artistiquesGendron-Blais, Hubert 03 1900 (has links) (PDF)
Devant l'esthétisation croissante de la domination, l'auto-référentialité fonctionnelle du champ artistique et le manque d'inspiration des luttes sociales, il s'avère pertinent d'accorder une attention soutenue à l'imaginaire, à la créativité et aux affects dans les processus politiques. Ce mémoire, issu d'une volonté de ne pas se laisser abattre par l'inconsistance du monde et des rapports humains, pose d'emblée la nécessité de l'émancipation. La réflexion développée ici vise en ce sens à comprendre comment l'expérience esthétique peut contribuer aux processus d'émancipation, de quelle manière les théories esthétiques et les pratiques artistiques sont en mesure d'inspirer la praxis politique émancipatrice. Diverses perspectives théoriques (communisme libertaire, poststructuralisme, théorie critique, phénoménologie, etc.) seront mobilisées à cet effet afin de refléter autant que faire se peut le caractère fuyant, irréductible au discursif, de l'art et de l'expérience esthétique. L'analyse du concept d'émancipation tend d'abord à montrer qu'il s'articule comme un lien intensif et actif entre éthique et politique mobilisant des processus de subjectivation spécifiques et se déployant sous la forme d'un mouvement perpétuel d'affirmation et de négation. L'esthétique, traversée par des dynamiques similaires, entretient des rapports complexes avec l'émancipation, rapports à travers lesquels ces deux notions en viennent à se stimuler mutuellement. Les enjeux problématiques que sont le rapport de l'art à la société et aux institutions ainsi que la tension entre communication et conflit illustrent la manière dont l'art et la perspective esthétique interrogent et approfondissent la démarche émancipatrice. Une telle réflexion est mise à l'épreuve par l'étude critique de trois cas de pratiques artistiques contemporaines venant illustrer la difficulté de réaliser effectivement des processus émancipateurs. Le rapport entre art, esthétique et politique demeure pourtant une source d'inspiration constante pour la praxis émancipatrice, qui voit de multiples pistes s'ouvrir devant elle dans cette voie.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Émancipation, Pensée politique, Esthétique, Pratiques artistiques.
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L'installation : une expérience limite du théâtre? : le cas de Personnes de Christian BoltanskiHudon, Véronique 04 1900 (has links) (PDF)
Le présent mémoire porte principalement sur l'installation Personnes de l'artiste français Christian Boltanski présenté dans le cadre de la Monumenta (Paris) en 2010. Cette œuvre se présente sous la forme d'un espace scénographié et aménagé pour la déambulation du spectateur. Personnes se situe au confluent des arts visuels et des arts vivants, ce qui nous permet de questionner l'installation comme forme limite du théâtre. Ainsi, il s'agit de repenser les notions de théâtralité, de dramaturgie, de performance ou encore du spectacle en les confrontant à une œuvre aux limites du théâtre. La construction spatiale et temporelle de Personnes y est analysée, tout autant que la relation qui se tisse entre l'environnement et le visiteur propice à lui faire vivre une expérience essentielle à l'existence de l'œuvre. Ainsi, il s'agit de mettre en lumière les enjeux esthétiques de Personnes dans ce qu'elle amène comme redéfinition de l'expérience esthétique. À ce titre, nous convoquons les réflexions de John Dewey dans son célèbre ouvrage Art as experience (1934) que nous relions à des réflexions théoriques actuelles avancées par Richard Shusterman, Nicolas Bourriaud, Jacques Rancière. De même, nous situons Personnes dans une certaine trajectoire historique constituée d'expérimentations, de réflexions ou encore d'approches qui ont travaillé à l'éclatement des cadres de la représentation : la performance, le happening, le théâtre environnemental, l'art conceptuel (entre autres). Il s'agit bien d'expliciter cette mise en crise des codes de la représentation dans Personnes, mais aussi plus largement dans l'art contemporain. Ainsi, nous faisons appel à des penseurs de l'esthétique à même d'éclaircir cet aspect : Nathalie Heinich, Anne Cauquelin, Patrice Loubier, Hans-Thies Lehmann. Notre réflexion sur le temps au sein de Personnes met en lumière son utilisation comme matériau et thème propre à faire vivre une expérience de la durée. Enfin, ce sont les relations entre les arts du temps et les arts de l'espace que nous mettons en évidence pour montrer de quelles manières l'installation devient un théâtre de l'expérience. Globalement nous analysons différentes zones d'ambiguïtés ressenties par le fait que Personnes ne correspond pas à un médium ou à cadre disciplinaire précis, de plus, elle joue sur les limites de l'art et du « réel ».
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Christian Boltanski, expérience esthétique, crise de la représentation, installation, espace, durée, spectateur, processus, arts vivants.
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Le sublime dans les contes et nouvelles de Mérimée, Barbey d'Aurevilly et Villiers de l'Isle-AdamPillet, Maud 19 November 2013 (has links)
Si le sublime occupe une place privilégiée au sein de la réflexion philosophique, esthétique et littéraire, rares sont les travaux qui y sont consacrés pour les œuvres de la deuxième moitié du XIXe siècle. C’est pour tenter de pallier ce manque que cette thèse analyse le sublime dans les contes et nouvelles de Mérimée, Barbey d’Aurevilly et Villiers de l’Isle-Adam.
En nous appuyant sur la réflexion du sublime amorcée par Longin et prolongée notamment par Burke, Kant, Schiller ou encore Hugo, il s’agit de définir son évolution et surtout sa spécificité en cette période de crise profonde, où le sublime apparaît comme une réponse à la conquête d’autonomie de la Littérature par rapport à la science et à la question de sa finalité.
Dans un premier temps, la thèse aborde la question du sublime d’un point de vue rhétorique. Nous examinons ainsi la capacité du langage à exprimer et à représenter le sublime en oscillant entre une rhétorique de l’effet, fondée sur l’expressivité du langage dans la mise en scène des conteurs et l’organisation rhétorique de la narration, un questionnement sur le tragique et enfin une rhétorique de l’ineffable, puisque le sublime ressort à bien des égards d’un imprésentable.
Dans un deuxième temps, le sublime est analysé en tant que poétique fondée sur un dispositif paroxystique et oxymorique. Enfin il est envisagé en tant que véritable acte esthétique où il tend à rejoindre le concept de sublimation et à se faire, notamment par une expérience du mal, le lieu non seulement d’une connaissance, d’une croyance, mais surtout d’une métamorphose profonde aussi bien de l’homme que de la littérature elle-même, qui y trouve un moyen de lutter contre les valeurs de la modernité tout en fondant une écriture résolument moderne.
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La crise chez Mallarmé et DebussyBleau, Alexandre January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Le sublime dans les contes et nouvelles de Mérimée, Barbey d'Aurevilly et Villiers de l'Isle-AdamPillet, Maud 19 November 2013 (has links)
Si le sublime occupe une place privilégiée au sein de la réflexion philosophique, esthétique et littéraire, rares sont les travaux qui y sont consacrés pour les œuvres de la deuxième moitié du XIXe siècle. C’est pour tenter de pallier ce manque que cette thèse analyse le sublime dans les contes et nouvelles de Mérimée, Barbey d’Aurevilly et Villiers de l’Isle-Adam.
En nous appuyant sur la réflexion du sublime amorcée par Longin et prolongée notamment par Burke, Kant, Schiller ou encore Hugo, il s’agit de définir son évolution et surtout sa spécificité en cette période de crise profonde, où le sublime apparaît comme une réponse à la conquête d’autonomie de la Littérature par rapport à la science et à la question de sa finalité.
Dans un premier temps, la thèse aborde la question du sublime d’un point de vue rhétorique. Nous examinons ainsi la capacité du langage à exprimer et à représenter le sublime en oscillant entre une rhétorique de l’effet, fondée sur l’expressivité du langage dans la mise en scène des conteurs et l’organisation rhétorique de la narration, un questionnement sur le tragique et enfin une rhétorique de l’ineffable, puisque le sublime ressort à bien des égards d’un imprésentable.
Dans un deuxième temps, le sublime est analysé en tant que poétique fondée sur un dispositif paroxystique et oxymorique. Enfin il est envisagé en tant que véritable acte esthétique où il tend à rejoindre le concept de sublimation et à se faire, notamment par une expérience du mal, le lieu non seulement d’une connaissance, d’une croyance, mais surtout d’une métamorphose profonde aussi bien de l’homme que de la littérature elle-même, qui y trouve un moyen de lutter contre les valeurs de la modernité tout en fondant une écriture résolument moderne.
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Esthétique du livre de poésie et contre-culture au Québec : les Éditions de l'Oeuf et le livre-objetDrouin, Sophie January 2012 (has links)
Au Québec, les nouvelles écritures et les manifestations artistiques de la contre-culture ont encouragé tout un travail d'expérimentation sur le livre par les écrivains, les artistes et les éditeurs favorisant ainsi l'émergence d'une nouvelle esthétique du livre de poésie. En opposition à une culture d'élite et remettant en question les valeurs dominantes, le nouveau paradigme esthétique du livre se définit par un ensemble de caractéristiques matérielles, formelles et poétiques qui questionne les conventions éditoriales, artistiques et littéraires. Notre mémoire s'intéresse à l'apport des Éditions de l'OEuf à cette esthétique du livre de poésie contre-culturel. L'ensemble de la production de la maison, qui inclut bon nombre de livres-objets, offr des caractéristiques matérielles inusitées qui permettent de comprendre la méfiance à l'égard de la littérature observée vers la fin des années 1960 et dans les années 1970. Le premier chapitre propose un tour d'horizon de diverses études qui portent sur la contre-culture et ses manifestations au Québec. L'objectif est de prendre le pouls d'un certain discours et de faire ressortir des notions et des thèmes récurrents abordés par les spécialistes. Le deuxième chapitre analyse le parcours des Éditions de l'OEuf, la politique éditoriale de la maison et ses effets sur les stratégies mises en place par les éditeurs. Il est question de présenter certaines caractéristiques qui font de L'OEuf un lieu d'édition underground . Enfin, le dernier chapitre étudie la conception du livre-objet diffusée par la maison et ses motivations poétiques. Les Éditions de l'OEuf font la promotion d'un travail qui semble s'opérer toujours de façon un peu clandestine, repoussant les limites de la littérature, ce que reflète l'esthétique des livres et leur circulation dans un marché parallèle, voire underground . Ce travail de sabotage de l'acte éditorial et du texte poétique place les activités de la maison d'édition du côté des manifestations contre-culturelles et contribue à l'émergence d'une esthétique du livre de poésie contre-culturel.
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