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Premiers contacts entre britanniques et indiens d'Amérique du Nord et conséquences sur leurs modes de vie respectifs / First contacts between british people and native americans and consequences on their respective ways of life

Savalle, Caroline 18 November 2013 (has links)
Ce travail s’attache à étudier les conséquences qu’ont eu les contacts entre Britanniques et populations amérindiennes sur le mode de vie de ces deux populations dès leur première rencontre. L’idée reçue veut que seuls les Britanniques aient laissé (et lourdement) leur empreinte sur le sol et les peuples qu’ils ont rencontrés à leur arrivée sur le nouveau continent. Or le sujet est ici plutôt celui d’une influence réciproque dans une certaine mesure, au vu de données archéologiques, historiques et ethnohistoriques. Les angles d’étude choisis sont les habitudes et comportements liés directement ou non à l’alimentation (comment se procuraient-ils leur nourriture, comment la cuisinaient-ils, la partageaient-ils, quels liens sociaux découlaient de ces procédés,… ?), les différences culturelles et les rapports aux autres (autres tribus, colons originaires d’autres nations européennes…) qu’ils soient amicaux ou hostiles, diplomatiques ou économiques. / This study investigates the consequences that contacts between British people and Native American populations had on their respective ways of life. There is a widespread cliché in people’s minds according to which only British people would have had (heavily) left their marks on the North American ground and peoples that they encountered. Nevertheless, and contrarily to this idea, we shall tackle here their reciprocal influence, that is the way in which Native tribes also deeply impacted British colonists’ everyday life in the New World. We were able to witness such an influence thanks to archaeological, historical and ethnohistorical evidence. Various angles of study were chosen for this paper: the cultural habits and behaviors directly or indirectly linked to food (how did people have access to food supplies? How were foodstuffs prepared or cooked? Were food and/or meals shared? Which social links and practices -if any- derived from such habits?...). We shall also have to present to the audience what Native people’s connections and attitudes towards other tribes, or colonists from different European nations, were. And these could have been friendly, diplomatic, economical or even hostile relationships, implying political management and thinking ahead of taking actions, which was commonly omitted in the past.
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Les industries lithiques pré-européennes de Polynésie centrale : savoir-faire et dynamiques techno-économiques / Lithic industries of Central Polynesia : know-how and techno-economic dynamics

Hermann, Aymeric 12 December 2013 (has links)
En raison de leur ubiquité dans les assemblages archéologiques et les collections ethnographiques, les lames d’herminette en pierre ont longtemps été utilisées comme « fossiles-directeurs » afin de mettre en évidence des corrélations typo-chronologiques en Océanie. Néanmoins, les critères d’observations formels utilisés dans cette approche typologique ne permettaient pas de rendre compte de la complexité des processus techniques de fabrication. Après avoir rappelé les autres études expérimentales réalisées précédemment dans la région, nous proposons un premier référentiel des stigmates de taille sur roches basaltiques qui nous permet d’identifier différentes techniques de percussion utilisées dans la confection des lames d’herminette en pierre. La restitution des activités techniques qui ont abouti à la production de ces outils a été réalisée à travers l’analyse technologique d’assemblages archéologiques (produits finis ou semi-finis et déchets de taille) récoltés dans différentes sites de la côte Nord de l’île de Tubuai (Archipel des Australes, Polynésie Française). La caractérisation géochimique des gîtes géologiques et des artefacts taillés découverts en contexte archéologique a permis de restituer la répartition spatiale des différentes séquences de production au sein d’une même communauté ainsi que les transferts d’objets produits dans d’autres archipels. Parmi les différents réseaux d’approvisionnement identifiés dans l’île, j’ai choisi de suivre les activités techniques présentes au sein de deux sites : le premier est un complexe spécialisé dans la production des outils en pierre associant carrière d’extraction et ateliers de transformation, et l’autre un site d’habitat côtier.A travers la restitution des dynamiques de production, d’entretien et d’échange des lames d’herminettes en pierre, nous proposons un nouveau regard sur l’économie traditionnelle des chefferies de Polynésie centrale. Dans les assemblages étudiés, la confection de lames d’herminette a été essentiellement réalisée à travers la production d’éclats utilisés comme supports et transformés par façonnage. Cette combinaison des processus de débitage et de façonnage semble correspondre à une tradition technique qui prend son origine en Polynésie occidentale et qui est identifiée dans tous les archipels de Polynésie orientale. A partir des collections étudiées à Tubuai, il est possible de distinguer une production très standardisée de grandes lames au sein des ateliers spécialisés, et une production très peu standardisée de petites lames au sein des habitats côtiers. Grâce à la restitution des processus de production existant au sein d’une même communauté et des échanges intercommunautaires effectués à longue distance, nous discutons le rôle économique des herminettes à lame de pierre dans les chefferies polynésiennes. / The ubiquity of stone adze blades in archaeological sites and museum collections resulted in their use as “cultural fossils” to draw cultural evolutionary changes in the Polynesian islands. The typological approach proves useful for understanding the archaeological diversity in Oceania. Yet, it lacks efficiency when it comes to shedding light on the technical and economic choices involved in the production processes.After a discussion of previous knapping experimentations performed in Polynesia, I propose a panel of diagnostic criteria for identifying the use of hard and soft hammerstone in the manufacture of adze blades. Then, I focus on the production of blades from assemblages collected on the North coast of Tubuai Island (Austral Archipelago, French Polynesia). Along with the need to consider the whole manufacturing process and the post-production exchange networks comes the necessity to connect different archaeological assemblages. Geochemical characterisation of the geological sources and artefacts discovered within archaeological contexts were used to settle the favoured framework for understanding the series of production sequences and for identifying the transfer of tools produced within and outside the island. Among the different supply networks identified on the island, I chose to investigate the operational sequences located within two sites: a quarry complex involving several workshops and a coastal dwelling site.Through the investigation of manufacture, maintenance and exchange processes regarding stone adze blades, I propose a new insight on the economic system in the chiefdoms of central Polynesia. The technical tradition documented on Tubuai is related to the production and transformation of flakes used as blanks for adze blades manufacture. This association of flaking and shaping processes originated in Western Polynesia but was also spread over Eastern Polynesia. The size and the form of these adzes were directly linked to one’s capacity for producing standard-sized blanks and for shaping specific blades forms. Based on the Tubuai collections, I identified a highly standardised production related to specialist knappers’ workshops, as well as a production of heterogeneous forms of small adze blades within a non-specialised dwelling context. Thanks to the analysis of the production processes within the community and the long-distance intercommunity exchanges, I finally discuss the economic role of stone adzes in ancient Polynesian chiefdoms.
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Étude des pratiques mortuaires de la civilisation toltèque, région du haut Plateau central mexicain, État d’Hidalgo, Mexique, 750 – 1200 apr. J.-C. / Study of mortuary practices in Toltec civilization, Higher Central Mexican Region, Hidalgo State, Mexico, A.D. 750-1200

Codron, Céline 20 December 2017 (has links)
Révélée par l’épopée mythique de son légendaire souverain Quetzalcóatl, la civilisation toltèque a été reconnue au XIXe siècle lors des explorations du français Désiré Charnay. Par la suite, les recherches archéologiques ont mené à l’identification du site principal de Tula. Les données matérielles recueillies ont été croisées avec les textes afin d’identifier les traits culturels propres à cette civilisation. En dépit de ces découvertes et des nombreux dépôts mortuaires exhumés, les morts toltèques sont restés dans l’ombre des archives. L’objet de cette thèse est donc d’analyser les dépôts mortuaires de la civilisation toltèque et de mettre en exergue, via une approche précise et pluridisciplinaire, les continuités et les spécificités culturelles de la mort dans trois sites : Tula, Tizayuca et El Refugio. Les données quantitatives et qualitatives de ces trois exemples nous ont permis de fonder une analyse minutieuse et systématique des données datées de 750 apr. J.-C. à 1200 apr. J.-C. Après avoir mis l’accent sur une analyse archéo-anthropologique, l’étude s’est ensuite concentrée sur la définition du système idéologique mortuaire toltèque au travers des textes et des images. La reconnaissance de la dimension paradigmatique de la mort au sein de cette civilisation mésoaméricaine a favorisé une échappée des interprétations consensuelles centrées autour de l’antinomie funéraire - sacrificielle, pour parvenir à la réhabilitation d’un usage de la mort caché. Dans l’ensemble, cette thèse se propose d’apporter une lecture inédite des pratiques mortuaires de la civilisation toltèque, à partir d’une appréhension archéologique, ethnohistorique et anthropologique / Revealed by the mythical epic of its legendary sovereign Quetzalcóatl, the Toltec civilization was recognized during the XIXe century, amid the explorations made by Désiré Charnay, a french traveller and archaeologist. Thereafter, archaeological research lead to the identification of the main site of Tula. The physical data collected were cross-checked with the texts in order to identify cultural features specific to this civilization. Despite these discoveries and numerous exhumed mortuaries, dead Toltec remained in the shadows, hidden in archives. Thus, this thesis aims to analyze mortuaries of the Toltec civilization and to highlight, through a precise and multidisciplinary approach, the continuities and cultural specificities of death in three sites : Tula, Tizayuca and El Refugio. Quantitative and qualitative data from these three examples allowed us to produce a meticulous and systematic analysis of data from A.D. 750 to A.D. 1200. After laying emphasis on a archaeo-anthropological analysis, the study then focused on the definition of the Toltec ideological funeral system through texts and pictures. The acknowledgement of death’s paradigmatic dimension within this Mesoamerican civilization enabled the breakaway of consensual interpretations centred on funeral antinomy – sacrificial, to achieve the rehabilitation of a hidden purpose of death. As a whole, this thesis offers a new reading of the Toltec civilization’s mortuary practices, from an archaeological, ethnohistorical and anthropological insight.
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«Le chef gagne tous les jours de nouveaux sujets» : pouvoir, leadership et organisation sociale chez les Algonquins des lacs Abitibi et Témiscamingue au 19e siècle

Inksetter, Leila 04 1900 (has links)
No description available.
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Chien de la rue, rez dog ou atimu? : la place contemporaine du chien en contexte innu (Ekuanitshit-Mingan, Québec) : ethnohistoire d’un peuple nomade sédentarisé

Bélanger, Pierre-Luc 08 1900 (has links)
L’espace et le quotidien des personnes autochtones vivant dans les communautés au Québec – et plus largement au Canada – sont fortement marqués par la présence des chiens qui s’y promènent librement, pouvant laisser croire qu’ils sont systématiquement errants lorsqu’ils sont observés d’un point de vue extérieur. Ainsi, la cohabitation humain-chien est parfois décrite comme étant problématique et soulève des enjeux de santé et de sécurité publique pour les vétérinaires ou les médias. Bien que plusieurs recherches précédentes aient eu pour objectif de régler les « problèmes de chiens » dans les communautés autochtones, peu d’entre elles ont cherché à comprendre l’émergence de ce phénomène. Ce mémoire tente d’éclairer cet angle mort de la recherche en présentant les résultats d’un terrain ethnographique effectué dans les communautés innues d’Ekuanitshit-Mingan, sur la Côte-Nord du Québec, et – plus brièvement – de Natuashish, au Labrador, à l’été 2022. Ancrée dans une perspective anthropologique, cette étude propose une lecture différente des « problèmes de chiens » en valorisant le point de vue interne des Innus par rapport à l’émergence de ce phénomène dans leur société. En combinant les approches ethnohistorique et ethnoéthologique, cette recherche de nature ethnozoologique propose de parcourir l’histoire de ce groupe autochtone et de comprendre les continuités et les transformations des rapports entre les Innus et leurs chiens entre le nomadisme et la sédentarisation. Les conclusions de ce mémoire permettent de comprendre que les « problèmes de chiens » en contexte innu sont une conséquence indirecte de la colonisation et constituent donc un problème colonial. / The space and daily life of indigenous people living in communities in Quebec – and more broadly in Canada – are strongly marked by the presence of dogs, which roam freely, giving the impression that they are systematically strays when observed from the outside. As a result, human-dog cohabitation is sometimes described as problematic, raising public health and safety issues for veterinarians and the media. While much previous research has focused on resolving “dog problems” in aboriginal communities, little of it has sought to understand the emergence of this phenomenon. This dissertation attempts to shed light on this research blind spot by presenting the results of an ethnographic fieldwork conducted in the Innu communities of Ekuanitshit-Mingan, on Quebec's Côte-Nord, and – more briefly – of Natuashish, in Labrador, during the summer of 2022. Rooted in an anthropological perspective, this study proposes a different reading of “dog problems” by valuing the Innu's own perspective on the emergence of this phenomenon in their society. By combining ethnohistorical and ethnoethological approaches, this ethnozoological research proposes to explore the history of this indigenous group and to understand the continuities and transformations in the relationship between the Innu and their dogs between nomadism and sedentarization. The conclusions of this dissertation allow us to understand that “dog problems” in the Innu context are an indirect consequence of colonization, and therefore constitute a colonial problem.
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Création d'une nouvelle iconographie sur les Algonquiens du nord-est de l'Amérique à partir des données ethnohistoriques datant d'avant 1760

Laberge, Marc 24 April 2018 (has links)
L'objet de cette recherche consiste à développer une méthode permettant, à partir des données ethnohistoriques d'avant 1760, la création d'une iconographie des Algonquiens du nord-est de l'Amérique. L'auteur a systématiquement dépouillé les ouvrages de Cartier, de Champlain, des jésuites, de Lafitau, du récollet Sagard, de Lahontan ainsi que de plusieurs autres auteurs témoins du régime français. De ces écrits ont été extraits tous les passages décrivant la vie matérielle des Algonquiens, que l'auteur a regroupés selon six catégories : l'aspect phénotypique des Algonquiens; les occupations des hommes, des femmes et des enfants; l'habitation; l'alimentation; les modes de subsistance et les moyens de transport. Ensuite, l'information recueillie a été traitée de façon à pouvoir effectuer le passage de l'écrit au visuel, c'est-à-dire de pouvoir transposer les descriptions en illustrations. Différentes techniques ont dû être développées afin de permettre la visualisation de certaines données. L'auteur s'est référé à du matériel ethnologique, archéologique et visuel et a également utilisé des modèles humains lors de séances de photos. L'auteur a travaillé avec un illustrateur afin de produire plus d'une centaine d'illustrations portant uniquement sur l'aspect physique, ainsi que sur les expressions du rapport culturel au corps tels le vêtement, les coiffures, les ornements et les peintures corporelles. L'approche privilégiée a consisté à suggérer une interprétation visuelle des données ethnohistoriques, bien que certaines soient imprécises ou incomplètes. L'auteur pense qu'il est préférable de tenter une représentation iconographique de certains détails plutôt que de les occulter. La contribution de cette recherche porte sur trois points. Le premier résultat est la constitution d'une banque organisée de données ethnohistoriques sur la vie matérielle des Algonquiens des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles. En second lieu, l'auteur a dégagé les possibilités et les limites de techniques permettant le passage de l'écrit au visuel et a expérimenté la méthode en proposant une iconographie composée de plus d'une centaine de planches illustrées. C'est là, d'ailleurs le résultat tangible de la recherche. Enfin, l'auteur apporte également des éléments critiques pour évaluer l'iconographie ancienne. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Dynamiques de la patrimonialisation du paysage urbain historique de la ville de Port-au-Prince

Bien-Aimé, Kesler 14 November 2023 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 6 novembre 2023) / Dans la région des Caraïbes, depuis la baie de Port-au-Prince, on peut encore observer le tracé d'une ancienne cité coloniale qui fut la capitale de la riche colonie française de Saint-Domingue (1770-1804), la partie occidentale de l'île d'Haïti. Elle est actuellement la capitale de la République d'Haïti et le siège du gouvernement. À première vue, ce lieu à forte charge historique et mémorielle est une impressionnante concentration urbaine confusément organisée et entretenue. Qu'y a-t-il dans le paysage urbain historique de la ville de Port-au-Prince à sauvegarder, à montrer et à transmettre aux générations futures du point de vue de l'histoire, de la mémoire et du patrimoine ? Cette ville-capitale qui se réinvente chaque jour, contre le gré de tous, se reproduit singulièrement en avalant tous les morceaux de territoires qui l'environnent. En admettant que les dysfonctionnements urbains en cours proviennent d'un passé très complexe, cette étude s'intéresse à la question suivante : qu'est-ce qui fait patrimoine, que ce soit pour les classes privilégiées ou les masses urbaines de Port-au-Prince ? Les politiques patrimoniales et mémorielles combinées et le processus de patrimonialisation sélective et inégale s'ajoutant aux modes d'appropriation conflictuelle des espaces publics offrent une belle perspective à l'ethnologie historique de cet espace social vécu. Sans pouvoir mobiliser avec exhaustivité le passé de cette ville, cette thèse examine les fondements du narratif de sa mémoire patrimoniale. Ceux qui discriminent ce qui est patrimoine de ce qui ne l'est pas. Par un examen de la circulation des notions de patrimoine et de la mémoire entre les fractions sociales urbaines de Port-au-Prince, cette recherche invite à réfléchir aux difficultés du processus de patrimonialisation dans cet espace. À l'aide d'une historiographie critique de l'évènement fondateur de 1492, cette dissertation doctorale interprète les usages du patrimoine héroïque et l'invisibilisation de figures historiques traitées comme « ordinaires » dans la scénographie du passé de la ville contemporaine de Port-au-Prince. Ce travail déploie son argumentaire à partir des dispositifs du mythe fondateur de la nouvelle nation haïtienne. Les points qu'il soulève interrogent les modes d'appropriation en cours de l'héritage précolonial, colonial et postcolonial. Les limites de ces représentations de l'histoire pour faire un « commun » partagé y sont discutées à l'épreuve d'une ville inventée en 1749 par la modernité coloniale mais qui poursuit cette expérience par la colonialité de son territoire. / In the Caribbean region, from the bay of Port-au-Prince you can still observe the layout of a former colonial city which was the capital of the rich French colony of Saint Domingue (1770-1804), the western part of the Island of Haiti. It is currently the capital of the Republic of Haiti and the seat of government. The first view of this place, charged with history and memory, reveals an impressive urban concentration that is confusedly organized and maintained. What is in the historic urban landscape of the city of Port-au-Prince to be safeguarded, shown, and transmitted to future generations from the point of view of history, memory, and heritage? This capital city which [re]invents itself every day, against everyone's wishes, [re]produces itself singularly by swallowing up all the pieces of territory that surround it. Admitting that the current urban dysfunctions come from a very complex past, this study focuses on the following question: what constitutes heritage for the privileged classes or the urban masses of Port-au-Prince? The combined heritage and memory policies, the process of selective and unequal heritagization added to the conflicting modes of appropriation of public spaces, offers an original perspective to the study of the historical ethnology of this singular social and lived space. Rather than providing an exhaustive account of the past of this city, this thesis examines the foundations of the narrative of its heritage memory. It examines that which discriminates between what is heritage and what is not. Through an examination of the circulation of the notions of heritage and memory between the urban social fractions of Port-au-Prince, this research invites us to reflect on the difficulties of the heritage process in this space. Using a critical historiography of the founding event that occurred in 1492, this doctoral dissertation interprets the uses of heroic heritage and the erasure of historical figures treated as "ordinary" in the scenography of the past of the contemporary city of Port-au-Prince. This work deploys its argument from the devices of the founding myth of the new Haitian nation. It raises questions about the current modes of appropriation of the [pre]colonial, colonial and postcolonial heritage. The limits of these representations of history to make a shared "common" are discussed against the test of a city invented in 1749 by colonial modernity but which continues this experience through the coloniality of its territory.
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L'Encomienda d'Indiens de Copiapo : un processus de disparition ethnique aux marges du Royaume du Chili, 1544-1806 / The Encomienda of Indians from Copiapo : An ethnic disappearance process at the margins of the Kingdom of Chile, 1544-1806

Cortes Larravide, Enrique Alberto 16 December 2014 (has links)
Ce travail se propose d’étudier l’histoire de l’ethnie des Indiens de Copiapo, groupe situé au Chili, dans la vallée de Copiapo, aux marges méridionales du désert d’Atacama. C’est ainsi que la période abordée (1544-1806) répond au développement-même de ce groupe durant la période coloniale, depuis sa création en tant que groupe d’encomienda jusqu’à sa disparition. En effet, ce groupe apparaît lorsque le gouverneur du Royaume du Chili don Pedro de Valdivia décide d’octroyer en encomienda l’ensemble des habitants de la vallée, qui constituaient jusqu’alors une ethnie, les transformant en tributaires et Indiens de service, et étant emmenés à vivre sous la tutelle politique et économique de leur encomendero, déracinés de la majorité de leur territoire ancestral. Ce système juridique et son application au Chili d’une manière générale, et à Copiapo d’une façon plus spécifique, provoqua toute une série de ruptures au niveau même des structures sociales de ce groupe : déclin démographique rapide, perte des terres communautaires, changement des formes politiques, perte de la langue et de la religion. A travers l’étude du développement de ces différents processus, nous montrons comment cette ethnie disparut, car perdant l’ensemble des caractéristiques de leur identité et des moyens qui leur auraient permis de se reformuler en tant que communauté. / The purpose of this work is to study the history of Copiapo Indians ethnic group, situated in Chile, specifically in the valley of Copiapo, in the southern borders of the Atacama Desert. Thus the treaty period (1544-1806) follows the development of this group during the Colony, from its birth as an encomienda to its disappearance. Indeed, this group appears on the time that the governor of the Kingdom of Chile, Don Pedro de Valdivia decided to entrust all the inhabitants of the valley on a single encomienda, which were previously an ethnic group, transforming them into fiscal persons and servant Indians, and taken to live under the political and economic tutelage of their encomenderos, uprooted from the majority of their ancestral territory. This legal system and its application in Chile in general, and specifically in Copiapo, triggered a series of ruptures at the level of the social structures of this group: rapid population decline, loss of community lands, changing political forms, loss of language and religion. Through the study of the development of these various processes, we show how this ethnic group disappeared, having lost the feature set of its identity and the means that would have allowed them to rebuild as a community.Keywords : / El objetivo de este trabajo es estudiar la historia de la etnia de los Indios de Copiapó, grupo situado en Chile, específicamente en el valle de Copiapó, en los márgenes meridionales del desierto de Atacama. Es así que el periodo tratado (1544-1806) responde al desarrollo mismo de este grupo durante la Colonia, desde su nacimiento como grupo encomendado hasta su desaparición. En efecto, esta grupo aparece en el momento en el que el gobernador del Reino de Chile don Pedro de Valdivia decide encomendar a todos los habitantes del valle, que hasta entonces conformaban una etnia, transformándolos en tributarios e indios de servicio, y llevados a vivir bajo la tutela política y económica de su encomendero, desarraigados de gran parte de su territorio ancestral. Este sistema jurídico y su aplicación en Chile de forma general, y en Copiapó específicamente, provocó una serie de rupturas a nivel de las estructuras sociales de este grupo: veloz descenso demográfico, pérdida de las tierras comunitarias, cambio de las formas políticas, pérdida de la lengua y de la religión. A través del estudio del desarrollo de estos diferentes procesos, mostramos cómo esta etnia desapareció, al haber perdido el conjunto de características de su identidad y de los medios que les habrían permitido reconstruirse como comunidad.
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Transformations socioculturelles des Aïnous du Japon : rapports de pouvoir, violence et résistance aborigène à Hokkaidô / Sociocultural transformations of the Ainu of Japan : relationships of power, violence and Aboriginal resistance in Hokkaido / 日本におけるアイヌの社会文化的変容:権力、暴力及び北海道の先住民による抵抗運動

Clercq, Lucien 02 May 2017 (has links)
Cette enquête d’ethnologie traite des rapports de pouvoir entre les Aïnous, la société et l’État japonais, et cherche plus particulièrement à décentrer le point de vue de la majorité concernant les Aborigènes et la conquête coloniale, en étudiant les transformations socioculturelles des Aïnous à travers la lente appropriation de l’île par le Japon. Elle privilégie, en étudiant les archives de l’histoire combinées aux données d’une ethnologie de terrain, ce que les Aïnous disent d’eux-mêmes et d’un passé marqué par le traumatisme de leur incorporation au corps national japonais après un long processus d’acculturation les ayant relégués au rang de minorité ethnoculturelle au statut encore précaire. Les historiographies japonaises et occidentales concernant la colonisation de l’ancienne île d’Ezo, se basant essentiellement sur le point de vue des conquérants, occultent par principe celui de ce peuple qu’elles qualifient parfois de disparu, et dont la subordination matérielle forcée avait déjà commencé bien avant, malgré la création d’un réseau de négoce exceptionnel. Nous pensons que ces archives et les données d’un long travail ethnographique peuvent nous aider à mieux comprendre cette communauté et les événements ayant façonné les épisodes de son histoire et de celle du Japon, longues séquences de transformations de leurs organisations socioculturelles et politiques respectives. Depuis l’annexion d’Ezo, et la longue préparation qui la précéda, l’étude de cet ensemble de données nous éclaire sur les modes opératoires des deux temps de la gouvernementalité d’un pouvoir ayant cherché à les manipuler à des fins politiques, après les avoir réifiés. Cet essai d’ethnohistoire, s’inscrivant dans le champ plus spécifique de l’anthropologie de la violence en situation coloniale et postcoloniale (symbolique lorsqu’elle prend les traits ponctuels de la discrimination raciale ou du déni d’existence, ethnique durant la période de la loi de l’indigénat de 1899 et des expérimentations de l’anthropologie physique), cherche à prendre en compte l’historicité de sources bibliographiques et ethnographiques jusque-là peu étudiées tout en se basant sur un long travail de terrain auprès des Aïnous, afin de nuancer la production d’une histoire du pouvoir exclusivement basée sur les discours de l’État, tendant à minimiser le fait aïnou au point de le rendre anecdotique, voire absent de l’histoire du pays. Il nous semble que les Aïnous sont les créateurs et les détenteurs d’une historicité que l’on a longtemps voulu leur nier pour mieux les déposséder. Loin d’être restée passive face à ces bouleversements, la communauté aïnoue se caractériserait plutôt par une valorisation de la combativité et une forte capacité de résistance à travers certaines figures héroïques (chefs de guerre d’antan, artistes, écrivains et militants d’aujourd’hui), malgré les tentatives d’acculturation à répétition auxquelles elle a dû faire face. De plus, la création d’un statut concernant l’indigénat aïnou dans une nation se pensant monoethnique nous semble annoncer une volonté de conceptualiser des structures coloniales, bientôt appliquées et modifiées dans les autres territoires annexés. Enfin, à travers son exploitation académique en tant que sujets de l’anthropologie physique japonaise à ses débuts, elle semble avoir joué un rôle important dans la constitution des nouveaux savoirs du Japon moderne importés de l’Occident. Ces analyses cherchent à apporter un éclairage nouveau sur leur pensée et ces stratégies en phase avec leur temps et d’une grande contemporanéité que les Aïnous sont parvenus à élaborer malgré un contexte défavorable, pour répondre et réagir aux transformations socioculturelles qui les ont traversés jusqu’à ce jour. / This research of ethnology studies the relationships of power between the Ainu, Japanese society and the Japanese State, and more specifically tries to shift the point of view of the majority concerning Aborigines and colonial conquest by studying the sociocultural transformations of the Ainu across the slow acquisition of Ezo by Japan. By studying historical archives combined with the data of ethnological fieldwork, it focuses on what the Ainu say about themselves and a past marked by the trauma of their incorporation into the Japanese national body after a long process of acculturation, which has relegated them to a precarious rank as an ethno-cultural minority. Both Japanese and Western historiographies concerning the colonization of the former island of Ezo, rely heavily on the conquerors’ perspective. These unilateral views obscure the existence of the Ainu’s own historiography, mostly silenced because of their forced material subordination. This allowed the colonial power to describe them as a vanished primitive people despite the fact that they created an exceptional international trading network in the past and possess a long history of resistance to domination. These archives and data from extended ethnographic fieldwork can help us to better understand this community and the events that shaped its history and that of Japan, and the long sequences of transformations of their respective socio-cultural and political organizations. Considering both the annexation of Ezo, as well as the long preparation that preceded it, the study of this set of data sheds light on the patterns of the colonial and postcolonial power’s governmentality, and efforts to manipulate the Ainu for political purposes, after having dehumanized and objectified them. This ethno-historical essay, in accordance with the more specific field of anthropology of violence in colonial and postcolonial contexts (violence can be symbolic when it takes on the occasional traits of racial discrimination and denial of existence, or ethnic, such as during the period of physical anthropology experiments or the long period following the Former Aborigines Act in 1899), seeks to take into account the historicity of previously little studied bibliographic and ethnographic sources. It also relies on long-term fieldwork with the Ainu. The result is a reinterpretation of the production of a history of power based exclusively on the State’s views and thoughts that aimed to minimize the Ainu’s existence to the point of relegating it to mere anecdote or possibly even rendering it invisible in the country’s history. Besides this critical situation, it appears that the Ainu are the creators and the holders of a historicity that has been denied for too long in order to better dispossess them. The Ainu, through academic exploitation as subjects of physical anthropology, appear to have been used in order to assess the practical application of Western colonial ideals and to support the modernization and creation of a Japanese colonial empire. Struggling desperately to free themselves from the shackles of the Former Aborigines Act of 1899 and from socio-cultural and academic violence by reversing stereotypes of ethnicity, the Ainu have patiently managed to integrate into the international network of indigenous activism, developing a vast cultural reinvention program focused on the main principles of autochthony. These analyses seek to shed new light on the Ainu’s way of thinking, the contemporary strategies to obtain the concrete application of their indigenous rights which they have managed to develop despite an unfavorable context, and to respond and react to the socio-cultural transformations they have been facing up to the present. / 本民族学調査は、アイヌと日本の国家並び社会とのあいだに生じる権力関係を対象とし、日本による漸進的なアイヌモシリ(北海道)占有の過程における、アイヌの社会文化的変容の考察を通じて、先住民と植民地主義的征服に関する多数派の観点を相対化することが目指される。本調査では、歴史資料に加え、現地での民族学調査に基づくデータを扱うが、それは、アイヌが自身とその過去について行う証言を重視するためである。アイヌによって語られる過去は、長きにわたる異文化受容の過程の後に、日本の国体に吸収され、文化民族的少数者という不安定な地位に追いやられたことに起因する外傷の痕跡を色濃く残している。一方、蝦夷ヶ島の植民に関する日本と西洋の史書は、基本的に征服者の視点に基づいており、それによれば、アイヌは並外れた交易のネットワークを築いていたにも関わらず、その強制的な物質的従属ははるか以前に遡るとみなされたり、また時にアイヌは既に消滅したものとみなされたりもする。つまりこれらの史書では、アイヌ自身の視点は端から隠蔽されているのである。従って、アイヌの共同体について、また、アイヌの歴史と日本の歴史における挿話を生み出してきた諸事件について、さらには、アイヌと日本双方の社会文化的・政治的な組織の変容の論理的筋道についてよりよく理解するためには、歴史資料のみならず、長年に渡る民族誌学的調査のデータを検討することが必要となるであろう。そして、こうしたデータの総体を検討することにより、蝦夷地の併合以降、並びに、それに先行する長い準備期間という、統治性に関わる二つの期間において、まずはアイヌを物化し、次いで政治的な目的で利用するための権力が、どのように形成されたのかが明らかとなるであろう。より厳密にいうのであれば、本民族誌学的試論は、コロニアル、ポストコロニアル的な状況下における暴力についての人類学という特殊領域に属し(その暴力は、人種差別や存在の否認といった限定的表現をとるときには象徴的なものとなり、形質人類学的実験や先住民に関する法律が施行されていた時期には民族的なものとなる)、アイヌのもとでの長年のフィールドワークに基礎をおきながら、これまであまり研究されてこなかった文献や民族誌学的情報の歴史性を重視し、そうすることで、アイヌの偉業を瑣末事とみなし、時に国史から抹消するまでに過小評価してきた、国家の言説に基づく権力の歴史の産物を相対化することを目指している。強権的な歴史観においては、アイヌからの収奪を促進するため、アイヌの歴史性は否定されてきたが、実際にはアイヌは、歴史性の創造者でありまたその保持者であるというのが本調査での見解である。自らを襲う幾多の変動に対し、アイヌは決して受動的であったわけではない。アイヌの共同体はむしろ、度重なる異文化受容の試練に対して発揮された、闘争性と強靭な抵抗力とによって特徴付けられるのであり、それは、数々の英雄的人物(往年の戦争指導者、芸術家、作家そして今日の活動家)の行動が示すとおりである。また、単一民族を自称する国家の内部で、アイヌに対する行政法的な地位(「北海道旧土人」)が設けられたという事実からは、この後、他の併合地域にも適応され、修正されていくこととなる、植民地支配のための機構を理論化しようとする国家の意志を読み取ることが可能である。さらにアイヌは、西洋から輸入された現代日本の新たな学識の形成のために重要な役割を果たしたと考えられるが、それは、黎明期にあった日本の形質人類学の研究対象として、学術的に利用されることによってなのである。これらの法的な拘束や、社会文化的・学究的な暴力の束縛からの解放を求めて激しく抵抗するなかで、アイヌは、自然と融合した未開人といった固定観念の価値を自らに有利なように逆転すると共に、粘り強い活動の結果、積極行動主義をとる先住民たちの国際的なネットワークに連なることにも成功し、先住民性に関する諸原則に則りながら、文化を再発明するためのプログラムを練り上げている。2008年の国会決議によって、日本の先住民として認定された後も、アイヌはナショナリズムや内向的姿勢に陥ることなく、他の多くの先住民たちに倣いながら、人新世(anthropocène)という危機的な時代の最中、利潤追求の結果抑制が効かなくなったまま、地球規模で推し進められる経済的発展に脅かされた環境の守護者として、その地位を確立している。本調査における分析により、自身が置かれた不利な状況にも関わらず、今日も依然として強い影響を残す社会文化的な変容に対応し、対処していくため、これまでアイヌが練り上げてきた、今日の状況にも適う、極めて現代的な性格を有する彼らの思考とその戦略について、新たな理解がもたらされるであろう。
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Des premières communautés villageoises aux sociétés complexes sur le littoral méridional du Cameroun

Gouem Gouem, Bienvenu 19 May 2011 (has links)
Ce travail est le résultat de recherches réalisées d’abord dans le cadre d’un programme d’archéologie préventive (2001-2004), puis d’une bourse doctorale à l’ULB entre 2004 et 2010 (Introduction générale). Les sites étudiés sont localisés dans la région de Kribi (côte camerounaise) et sont essentiellement composés de fosses, qui sont très certainement les vestiges des premières entités villageoises ayant habité la zone forestière atlantique du Cameroun vers ca. 3000BP (Chap. 1). La méthodologie adoptée varie sensiblement selon les deux programmes (Chap. 2). Le matériel analysé, surtout la céramique (Chap. 3, 4 et 5), a été récolté au cours des fouilles de sauvetage et programmées et a permis de définir une chronoséquence générale entre ca. 1000 BC et ca. AD 1000 (Chap. 6) qui comprend trois traditions céramiques :la Tradition de Bissiang (période de Transition Âge de la Pierre/Âge du Fer, Cal 1000-400 BC), le Groupe de Mpoengu (Âge du Fer I, Cal 400-50 BC) et la Tradition de Bidjoka (Âge du Fer II, Cal AD 0-1000). Cette dernière tradition est aussi contemporaine de l’apparition de sociétés complexes sur la côte méridionale camerounaise et ses environs, dont les sites se caractérisent surtout par la présence de ce qui semble être des structures funéraires, dans lesquelles on trouve de nombreux objets en fer (parures, armes, etc.) disposés de manière particulière et généralement associés à de poteries carénées décorées.<p>Une étude comparative de la chronoséquence de la zone côtière a été faite avec celles déjà établies pour les zones avoisinantes, notamment au centre du Cameroun et dans les pays voisins (Chap. 7). Ce rapprochement a permis de conclure, entre autres, à une parenté culturelle entre la Tradition de Bissiang et celle d’Obobogo identifiée dans la région de Yaoundé (zone de forêt mixte). Enfin, l’ensemble des études comparatives a aussi conduit à faire quelques spéculations sur le peuplement de l’Afrique Centrale forestière depuis environ 3000 BP (Conclusion générale). <p> / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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