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Représentations de la maladie, des traitements et conduites thérapeutiques : l'expérience de l'asthme

Loignon, Christine January 2006 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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L'expérience de l'incapacité motrice à Yaoundé au Cameroun : une analyse des perturbations biographiques / The experience of motor disability in Yaounde-Cameroun : a biographical disruption analysis

Amor Ndjabo, Monique 17 November 2018 (has links)
La survenue d’une incapacité motrice est un évènement majeur qui ne se limite pas à des dimensions corporelles, mais implique également des dimensions sociales. Elle provoque chez les personnes des perturbations biographiques qui se caractérisent par des ruptures et des bifurcations dans leurs trajectoires de vie ainsi que par la perte de place et de rôle dans la vie sociale. La survenue du handicap oblige à une réorganisation des conditions de vie et à une recomposition du quotidien lors du retour dans le milieu ordinaire après un séjour dans un centre de rééducation consécutif à la survenue de l’incapacité. L’expérience du handicap moteur permet ainsi de saisir la dynamique sociale des trajectoires de vie et les ressources sollicitées par la personne en incapacité motrice dans le processus de sa reconstruction sociale. À partir d’entretiens menés auprès des hommes et des femmes en incapacité motrice et vivant à domicile à Yaoundé (Cameroun), cette thèse a pour objectif d’analyser les interactions entre l’incapacité motrice et l’environnement social dans la réorganisation de leurs trajectoires de vie et dans leurs différentes activités suite à la survenue de l’incapacité. En adoptant un modèle social du handicap, elle met en relief les perturbations biographiques et les ressources sollicitées dans les différentes trajectoires pour maintenir et adapter leur identité. Cela permet une analyse située des mécanismes de construction du handicap à partir des expériences des individus / The occurrence of a motor disability is a major event that is not limited to corporal dimensions, but also involves social dimensions. Individuals are faced with biographical disruptions characterized by breaches and bifurcations in their lifetrajectories and by the loss of place and role in social life. The occurrence of disability calls for a reorganization of living conditions and of the day-to-day life when returning to their usual environment after a stay in a rehabilitation centre. Experiencing motor disability thus makes it possible to grasp the social dynamics of life trajectories and the resources solicited by persons with motor disability in the process of their social reconstruction.Based on interviews conducted with men and women with motor disabilities and living at home in Yaoundé (Cameroon), this thesis aims at analysing the interactions between motor disability and social environment in the reorganization of their life trajectories and in their different activities following the onset of disability. By adopting a social model of the handicap, it highlights the biographical disruptions and the resources needed in the different trajectories to maintain and adapt their identity. It allows a situated analysis of the mechanisms of production of disability from the experience of individuals.
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Les ateliers d'écriture : une expérience sociale diversifiée / The writing workshop : a diverse social experience

Abid, Nadia 06 January 2016 (has links)
La présente thèse porte sur les ateliers d'écriture issus du « marché libre » (par opposition au marché institutionnel). Elle se propose d'étudier d'une part, les processus d'engagement à l'œuvre chez les participants au sein de deux ateliers d'écriture à Bordeaux, l'un ayant une visée plus spécifiquement d'insertion, et d'autre part, les processus de non engagement chez des personnes qui ne participent pas à l'un de ces ateliers. Pourquoi s'engage-t-on ou pas dans un atelier d‟écriture ? Les variables sociodémographiques sont-elles les seules à l'œuvre dans ces processus ? Comment ces processus d'engagement ou de non engagement se sont-ils mis en place chez le sujet? Que recouvre écrire dans ce contexte ?L'enjeu de cette recherche est donc de saisir dans leur singularité les raisons qui sont à l‟origine de ces processus en essayant de les comprendre à partir de 22 entretiens semi-directifs et en s'appuyant, entre autres, sur les travaux de Lahire, de Charlot, de Barré-de Miniac, de Dubet et de Mezirow. Ce travail est le résultat d‟une enquête à dominante qualitative menée entre 2010 et 2015. L'approche pluridisciplinaire convoque les sciences de l‟éducation, la sociologie et l‟anthropologie et inscrit la thèse dans le champ de la sociologie de l‟éducation. Pour mener à bien cette recherche, j'ai adopté un regard comparatif entre des participants et des non participants aux origines sociales variées (niveau scolaire, situation professionnelle, CSP des parents, pratiques d‟écriture,…). Après une analyse complexe, par une approche de ces enquêtés, de leurs diverses raisons d‟engagement ou de non engagement et à la lumière des variables sociodémographiques, cette étude amène à relativiser l'impact de ces variables sur ces processus et donne à voir quatre configurations avec des logiques d‟actions multiples : les « contourneurs », les « créatifs », les « conformistes » et les « rêveurs ». Ces configurations sont venues éclairer de manière explicite, la genèse de ces processus d‟engagement ou de non engagement dans un atelier d‟écriture. En outre, elles interrogent en filigrane, ce que l‟expression « atelier d‟écriture » représente pour ces enquêtés.Par ailleurs, de nombreux travaux sont unanimes pour présenter l‟atelier d‟écriture comme un dispositif capable d‟amener l'individu non seulement à oser écrire, mais aussi à mieux écrire. Cette recherche n‟échappe pas à ce postulat et va au-delà en examinant quatre parcours de participants, elle montre la manière dont ces derniers ont transformé profondément leurs schèmes de perception à l‟issue de cet atelier d‟écriture. / This research comes out as the result of an inquiry (based mostly on quality rather than on quantity criteria) and which I carried out from 2012 to 2015 in two different creative writing work groups in Bordeaux. My work relies on 22 semi-open interviews: I strove to understand how and why each interviewee developed or didn't develop some commitment process to the creative writing work activity. In that perspective I took on a comparative look at the people who joined in the creative writing work group and those who didn't. They all had different backgrounds –either by their school career paths, or their professional occupations or their parents' socio-economic categories or their writing habits –. Thanks to a new topic approach, the analysis of the interview data has led me to lighten up about the importance and impact of the socio demographic variables and allowed to put the interviewees down to four configuration types: the “Bypassers”, the “Creatives”, the Conformists and the Dreamers. Those configurations explicitly shed a new light on the commitment process or non-commitment to a creative writing work group process. Key words : creative writing work group, relation to writing practice, commitment, writing
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Les contacts sociaux, une nécessité vitale ? : une étude des préférences sensorielles chez l'étourneau sansonnet (Sturnus vulgaris) / Social contact, a vital need ? : a study of sensory preferences in the European starling (Sturnus vulgaris)

Perret, Audrey 12 December 2013 (has links)
Au cours de cette thèse, nous avons étudié les phénomènes associés à l'attraction sociale chez une espèce d'oiseau chanteur hautement sociale : l’étourneau sansonnet, Sturnus vulgaris. Nous nous sommes d’abord intéressés à la nécessité d'être en contact (au moins visuel) avec des congénères. Nous avons ainsi pu mettre en évidence que les étourneaux sansonnets recherchaient activement le contact visuel avec des congénères, et par conséquent que les contacts sociaux semblaient perçus comme essentiels par ces animaux. Nous avons également démontré que la recherche active de contact visuel avec des congénères était dépendante de l'expérience sociale précoce des individus. Les individus élevés sans modèle adulte n'étaient pas toujours motivés par des stimulations sociales. Ainsi, le contact social aurait perdu son appétence chez des individus s'étant développés sans adulte. Enfin, nous nous sommes intéressés aux caractéristiques des contacts sociaux qui attirent les étourneaux. Nous avons montré un choix très clair pour des images de congénères plutôt que des chants de congénères. Ce résultat montre une préférence pour la modalité visuelle chez une espèce qui communique principalement par des signaux acoustiques. Nous avons approfondi cette découverte en présentant la modalité visuelle sous deux formes différentes (interactive ou statique). Les résultats montrent une préférence très marquée pour les stimulations visuelles présentées sous une forme interactive, i.e. sous la forme d'un miroir. Par conséquent, la proximité visuelle ainsi que la présence de mouvement semblent être deux critères essentiels de l'attraction sociale. / This work investigates the phenomena underlying social attraction in a highly social species of songbirds: The European starling, Sturnus vulgaris. We investigated first whether contact (at least visual contact) with conspecifics can be considered as necessary. We showed that starlings actively seek visual contact with conspecifics, which suggests that social contacts are perceived as essential by these animals. We also showed that the active search for visual contact with conspecifics is experience-dependent. Fully grown adult-deprived starlings are thus not always attracted by social stimulations. Social contact can therefore lose its appetitive value when young are reared without adult models. Finally, we investigated what features of social stimulations may be attractive for starlings. We showed that starlings clearly prefer pictures of conspecifics to conspecifics' songs. A strong preference for the visual modality is thus evidenced in a species that communicates mainly through acoustic signals. We further explored this preference by confronting starlings to static and interactivevisual stimulation. Results showed a strong preference for interactive stimulation, that is for a mirror. Visual proximity and interactivity therefore seem to be two essential features of social attraction.
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1914-1918 ˸ les années grises : L'expérience des civils dans l'Aisne occupée / 1914-1918 ˸ the grey years : Experience of civilians in occupied Aisne

Salson, Philippe 11 November 2013 (has links)
Ce travail entend étudier la manière dont l’occupation allemande, au cours de la GrandeGuerre, redéfinit les configurations sociales et les interdépendances au sein des populationsciviles. La micro-analyse dans le cadre du département de l’Aisne nous offre l’opportunitéd’un carottage de la réalité sociale de l’échelle mezzo à l’échelle micro. La comparaison dessituations vécues au sein du département, à partir des nombreux récits collectés, permet dedresser les contours d’une violence propre à l’occupation qui ne se réduit pas pour autant à laviolence exercée par l’occupant. Le regard porté sur les municipalités rend compte d’unnouvel équilibre des pouvoirs au niveau local : les maires, considérés par l’occupant commeseules autorités légales, doivent trouver avec lui des modes de coopération qui soientacceptables. Dans le même temps, ils sont amenés à renouveler leurs pratiques afin derépondre aux urgences sociales comme aux injonctions des commandants. Enfin, à l’échelleindividuelle, les perceptions et les stratégies des civils sont examinées comme celles d’acteurssociaux au sein de communautés locales. Sont alors dévoilées les tensions et la duplicité desattitudes à l’égard de l’autorité d’occupation, duplicité qui n’exclut pas des formes derencontres et d’ententes avec des soldats ennemis. / This study intends to explore how German occupation during the Great War redefines socialconfigurations and interdependencies among civilian populations. Analyzing a limited arealike Aisne provides us an opportunity of drilling in social reality, from mezzo to micro scale.Comparing experiences within the 'département', on the basis of numerous accounts gathered,allows us to outline the contours of a specific violence during military occupation which is notonly the violence of German armies. The perception of municipal governments accounts for anew balance of power at local level : mayors, considered by occupier as the only legalauthorities, have to define with him acceptable ways of cooperation. At the same time, theymust renew their practices to respond to social emergencies and orders of Germancommanders. Finally, at the individual level, strategies and perceptions of civilians areexamined as those of social actors within local communities. This brings us to gauge both theextent of tensions and the duplicity towards occupying authority, duplicity which does notexclude different types of meetings and agreements with enemy soldiers.
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Listes de diffusion pour enseignants du premier degré :<br />une expérience sociale formative, combinaison des logiques de l'action <br />(intégration, stratégie, subjectivation)

Turban, Jean-Marc 06 December 2004 (has links) (PDF)
Les listes de diffusion connaissent un engouement spectaculaire chez les enseignants. Elles leur permettent de mutualiser des ressources, de coopérer, de rompre leur isolement.<br />Notre problématique soutient que l'adhésion et la participation d'enseignants du premier degré à des listes de diffusion contribuent à la formation professionnelle continue des maîtres, que cette conduite individuelle singulière relève des logiques de l'action qui se combinent dans l'expérience sociale : l'intégration, la stratégie, la subjectivation. <br />Considérant le nombre très restreint d'abonnés, nous formulons l'hypothèse que les instituteurs et professeurs des écoles présents sur les listes de diffusion pour enseignants du premier degré entretiennent un rapport particulier à la formation, aux technologies de l'information et de la communication et au savoir. <br />Nous avons mené nos investigations, mêlant questionnaire, analyse de contenu des échanges et entretiens compréhensifs, sur trois listes ouvertes, non institutionnelles et généralistes, destinées aux enseignants du premier degré : Listecolfr, la Liste Freinet et la Liste PMEV.<br />Notre travail vise une meilleure compréhension du phénomène « listes de diffusion pédagogiques ». Il doit nous amener à dresser quelques perspectives envers ce dispositif, dans le cadre de la mutation des pratiques de formation initiées par l'émergence du cyberespace de communication.
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As relações de trabalho nas organizações de economia solidária : um paralelo Brasil-França / Les relations de travail dans les organisations de l´economie solidaire : un parallèle Brésil - France

Wautier, Anne Marie T.G.E. January 2004 (has links)
L´objectif de cette recherche est l´étude de la relation entre le travailleur et son travail dans le cadre d´organisations de production de biens et de services qui se situent en marge du système capitalista et qui revendiquent l´originalité d´un travail plus autonome, plus juste et plus responsable : les organisations de l´économie solidaire. Que peut signifier, pour un travailleur, développer son activité dans ce genre d´organisations ? C´est la question qui fonde cette étude. Ou, en d´autres mots, l´expérience quotidienne vécue par le travailleur de l´économie solidaire peut-elle se manifester à travers des pratiques professionnelles et sociales révélatrices de nouvelles formes d´insertion dans le travail et dans la société ? Est-ce que cette expérience indiquerait une transformation en cours dans certains segments du monde du travail et également observable dans d´autres contextes économiques ou serait-elle à peine un reflet de la situation particulièrement fragile des trravailleurs brésiliens ? Il s´agira donc de comprendre la singularité de la participation des travailleurs à ce projet, son impact sur le développement de leur travail et d´étudier les transformations qui peuvent affecter les relations sociales qui se tissent à partir du travail dans l´organisation et en dehors d´elle. Le travail sera ainsi analysé sous une dimension subjective, comme expérience de construction identitaire, et sous une dimension institutionnelle, en tant que socialisation pour et par la solidarité. Le concept de « travail solidaire », qui réunit ces dimensions, sera analysé à partir, principalement, de l´optique de François Dubet, de sa théorie de l´acteur et de la socialisation. Cette étude s´inscrit ainsi dans une perspective de contribution à la Sociologie du Travail, sans aucune prétention de réaliser une sociologie de l´économie solidaire et de ses multiples relations avec la société. Ce qui intéresse ici est la transformation de la relation entre le travailleur et son travail. L´argument défendu dans cette recherche est que les relations qui naissent d´une expérience quotidienne du travail dans des organisations de l´économie solidaire sont à la fois particulières et diverses et représentent un défi pour l´ensemble des relations sociales. Ainsi, le travail réalisé dans ces organisations serait peut être susceptible, malgré ses ambiguïtés, de stimuler de nouvelles formes de relations sociales au travers d´une socialisation fondée sur la solidarité. Trois types d´organisations qui serviront de référence ont été construits à partir de la production dominante, des valeurs et des objectifs qui motivent l´action des groupes étudiés :organisations de production, associations culturelles et organisations humanitaires. La comparaison Brésil-France, réalisée à travers des unités situées à Porto Alegre e à Paris, vise établir des homologies, c´est à dire des correspondances dans la construction de l´action individuelle et collective, malgré des contextes différents, et vise également la recherche de spécificités capables d´enrichir d´éventuelles interactions. Ce qui, au cours de la recherche, est apparu autant au Brésil qu´en France, c´est, d´une part, un discours « officiel » (dirigeants, militants de l´économie solidaire et chercheurs) qui decrit la tâche que se propose l´économie solidaire : la responsabilisation de tous pour transformer la société. D´autre part, ce que l´on trouve dans le discours des travailleurs, c´est la présentation d´une réalité quotidienne faite de tensions et de contradictions. Comprendre cette apparente incompatibilité supposait recréer les mécanismes de construction du travail solidaire : dans quelle mesure peut-on parler d´expérience sociale et dans quelle mesure la socialisation pour et par la solidarité est-elle ou non réussie ? Pour ce faire, il était nécessaire de recomposer le processus de construction des relations sociales dans et hors travail, révélé par les stratégies des travailleurs qui essaient de se situer face aux logiques d´action développées par les organisations. Après quoi a été analysée la possibilité de trouver des ressemblances et des différences dans la construction de ce travail solidaire,entre le Brésil et la France. Finalement, on a cherché à répondre à la question qui était à l´origine de la recherche : est-ce que le travail solidaire peut vraiment donner naissance à de nouvelles relations sociales dans le travail et, de façon plus ample, dans la société ? / O objetivo desta pesquisa é o estudo das relações que se estabelecem entre o trabalhador e seu trabalho em organizações não convencionais, isto é, que não se identificam com o modo capitalista de produção e que reivindicam, pelo contrário, a criatividade e a originalidade de um trabalho mais autônomo, mais justo e mais responsável: a economia solidária. O que significa, para o trabalhador, atuar nestas organizações? É a pergunta que orienta este estudo. Dito de outro modo: a experiência vivida no trabalho cotidiano pelo trabalhador da economia solidária manifesta-se mediante práticas profissionais e práticas sociais reveladoras de novas formas de inserção no trabalho e na sociedade? Seria essa experiência fruto de uma transformação que ocorre em alguns segmentos do mundo do trabalho e observável em outros contextos econômicos ou um reflexo da situação particularmente fragilizada dos trabalhadores brasileiros? Tratar-se-á então de entender a singularidade da participação dos trabalhadores a este projeto, seu impacto sobre o desenvolvimento de seu trabalho e das relações estabelecidas com a organização e de estudar as transformações que podem ocorrer nas relações sociais a partir do trabalho. Este será analisado sob uma dimensão subjetiva, como experiência de construção identitária, e sob uma dimensão institucional, como socialização para e pela solidariedade. O conceito de “trabalho solidário”, que reúne essas dimensões, será analisado apoiando-se, em grande parte, na obra de François Dubet e sua teoria do ator, da estrutura social e da socialização. A pesquisa se inscreve numa perspectiva de contribuição à Sociologia do Trabalho e das relações de trabalho sem a pretensão de realizar uma sociologia da economia solidária, nas suas múltiplas relações com a sociedade. O que está em foco é a transformação das relações entre o trabalhador e seu trabalho. O argumento defendido pela pesquisa é que as relações que nascem de uma experiência cotidiana do trabalho nas organizações da economia solidária são peculiares e diversificadas, mas interpelam e desafiam o conjunto das relações sociais. Portanto, o trabalho realizado nessas organizações talvez seria, apesar de suas ambigüidades, suscetível de estimular novas formas de relações sociais por meio de uma socialização assentada na solidariedade. Três tipos de organizações “referências” (tipos ideais) são construídos a partir do tipo de produção dominante e dos valores e objetivos que motivam a ação: organizações de produção, associações culturais e organizações humanitárias. A comparação Brasil – França, através das organizações investigadas em Porto Alegre e Paris, procura homologias, isto é: correspondências na construção da ação apesar de contextos diferentes, assim como a reconstrução de processos e procura de especificidades que possam enriquecer as interações. No decorrer da investigação, o que se encontrou, tanto no Brasil quanto na França, foi de um lado, um discurso “oficial” (mentores, militantes da economia solidária e pesquisadores) que descreve a tarefa que se atribui a economia solidária: a responsabilização de todos para transformar a sociedade. Por outro lado, encontrou-se, através do discurso dos trabalhadores, o relato da realidade quotidiana que aparece como um mundo de tensões e contradições. Para entender essa aparente incompatibilidade, foi preciso recriar os mecanismos de construção do trabalho solidário: em que medida pode-se falar de experiência social e em que medida a socialização para e pela solidariedade é bem sucedida. Para tanto, foi necessário recompor o processo de construção das relações sociais dentro e fora do trabalho, manifestado mediante estratégias dos atores que precisam se posicionar frente às lógicas de ação desenvolvidas pelas organizações. A seguir, analisou-se a possibilidade de encontrar semelhanças e diferenças entre o Brasil e a França na construção deste trabalho solidário. Enfim, procurou-se responder à pergunta que originou esta pesquisa: seria mesmo o trabalho solidário gerador de novas relações sociais no trabalho e no âmbito mais amplo da sociedade?
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As relações de trabalho nas organizações de economia solidária : um paralelo Brasil-França / Les relations de travail dans les organisations de l´economie solidaire : un parallèle Brésil - France

Wautier, Anne Marie T.G.E. January 2004 (has links)
L´objectif de cette recherche est l´étude de la relation entre le travailleur et son travail dans le cadre d´organisations de production de biens et de services qui se situent en marge du système capitalista et qui revendiquent l´originalité d´un travail plus autonome, plus juste et plus responsable : les organisations de l´économie solidaire. Que peut signifier, pour un travailleur, développer son activité dans ce genre d´organisations ? C´est la question qui fonde cette étude. Ou, en d´autres mots, l´expérience quotidienne vécue par le travailleur de l´économie solidaire peut-elle se manifester à travers des pratiques professionnelles et sociales révélatrices de nouvelles formes d´insertion dans le travail et dans la société ? Est-ce que cette expérience indiquerait une transformation en cours dans certains segments du monde du travail et également observable dans d´autres contextes économiques ou serait-elle à peine un reflet de la situation particulièrement fragile des trravailleurs brésiliens ? Il s´agira donc de comprendre la singularité de la participation des travailleurs à ce projet, son impact sur le développement de leur travail et d´étudier les transformations qui peuvent affecter les relations sociales qui se tissent à partir du travail dans l´organisation et en dehors d´elle. Le travail sera ainsi analysé sous une dimension subjective, comme expérience de construction identitaire, et sous une dimension institutionnelle, en tant que socialisation pour et par la solidarité. Le concept de « travail solidaire », qui réunit ces dimensions, sera analysé à partir, principalement, de l´optique de François Dubet, de sa théorie de l´acteur et de la socialisation. Cette étude s´inscrit ainsi dans une perspective de contribution à la Sociologie du Travail, sans aucune prétention de réaliser une sociologie de l´économie solidaire et de ses multiples relations avec la société. Ce qui intéresse ici est la transformation de la relation entre le travailleur et son travail. L´argument défendu dans cette recherche est que les relations qui naissent d´une expérience quotidienne du travail dans des organisations de l´économie solidaire sont à la fois particulières et diverses et représentent un défi pour l´ensemble des relations sociales. Ainsi, le travail réalisé dans ces organisations serait peut être susceptible, malgré ses ambiguïtés, de stimuler de nouvelles formes de relations sociales au travers d´une socialisation fondée sur la solidarité. Trois types d´organisations qui serviront de référence ont été construits à partir de la production dominante, des valeurs et des objectifs qui motivent l´action des groupes étudiés :organisations de production, associations culturelles et organisations humanitaires. La comparaison Brésil-France, réalisée à travers des unités situées à Porto Alegre e à Paris, vise établir des homologies, c´est à dire des correspondances dans la construction de l´action individuelle et collective, malgré des contextes différents, et vise également la recherche de spécificités capables d´enrichir d´éventuelles interactions. Ce qui, au cours de la recherche, est apparu autant au Brésil qu´en France, c´est, d´une part, un discours « officiel » (dirigeants, militants de l´économie solidaire et chercheurs) qui decrit la tâche que se propose l´économie solidaire : la responsabilisation de tous pour transformer la société. D´autre part, ce que l´on trouve dans le discours des travailleurs, c´est la présentation d´une réalité quotidienne faite de tensions et de contradictions. Comprendre cette apparente incompatibilité supposait recréer les mécanismes de construction du travail solidaire : dans quelle mesure peut-on parler d´expérience sociale et dans quelle mesure la socialisation pour et par la solidarité est-elle ou non réussie ? Pour ce faire, il était nécessaire de recomposer le processus de construction des relations sociales dans et hors travail, révélé par les stratégies des travailleurs qui essaient de se situer face aux logiques d´action développées par les organisations. Après quoi a été analysée la possibilité de trouver des ressemblances et des différences dans la construction de ce travail solidaire,entre le Brésil et la France. Finalement, on a cherché à répondre à la question qui était à l´origine de la recherche : est-ce que le travail solidaire peut vraiment donner naissance à de nouvelles relations sociales dans le travail et, de façon plus ample, dans la société ? / O objetivo desta pesquisa é o estudo das relações que se estabelecem entre o trabalhador e seu trabalho em organizações não convencionais, isto é, que não se identificam com o modo capitalista de produção e que reivindicam, pelo contrário, a criatividade e a originalidade de um trabalho mais autônomo, mais justo e mais responsável: a economia solidária. O que significa, para o trabalhador, atuar nestas organizações? É a pergunta que orienta este estudo. Dito de outro modo: a experiência vivida no trabalho cotidiano pelo trabalhador da economia solidária manifesta-se mediante práticas profissionais e práticas sociais reveladoras de novas formas de inserção no trabalho e na sociedade? Seria essa experiência fruto de uma transformação que ocorre em alguns segmentos do mundo do trabalho e observável em outros contextos econômicos ou um reflexo da situação particularmente fragilizada dos trabalhadores brasileiros? Tratar-se-á então de entender a singularidade da participação dos trabalhadores a este projeto, seu impacto sobre o desenvolvimento de seu trabalho e das relações estabelecidas com a organização e de estudar as transformações que podem ocorrer nas relações sociais a partir do trabalho. Este será analisado sob uma dimensão subjetiva, como experiência de construção identitária, e sob uma dimensão institucional, como socialização para e pela solidariedade. O conceito de “trabalho solidário”, que reúne essas dimensões, será analisado apoiando-se, em grande parte, na obra de François Dubet e sua teoria do ator, da estrutura social e da socialização. A pesquisa se inscreve numa perspectiva de contribuição à Sociologia do Trabalho e das relações de trabalho sem a pretensão de realizar uma sociologia da economia solidária, nas suas múltiplas relações com a sociedade. O que está em foco é a transformação das relações entre o trabalhador e seu trabalho. O argumento defendido pela pesquisa é que as relações que nascem de uma experiência cotidiana do trabalho nas organizações da economia solidária são peculiares e diversificadas, mas interpelam e desafiam o conjunto das relações sociais. Portanto, o trabalho realizado nessas organizações talvez seria, apesar de suas ambigüidades, suscetível de estimular novas formas de relações sociais por meio de uma socialização assentada na solidariedade. Três tipos de organizações “referências” (tipos ideais) são construídos a partir do tipo de produção dominante e dos valores e objetivos que motivam a ação: organizações de produção, associações culturais e organizações humanitárias. A comparação Brasil – França, através das organizações investigadas em Porto Alegre e Paris, procura homologias, isto é: correspondências na construção da ação apesar de contextos diferentes, assim como a reconstrução de processos e procura de especificidades que possam enriquecer as interações. No decorrer da investigação, o que se encontrou, tanto no Brasil quanto na França, foi de um lado, um discurso “oficial” (mentores, militantes da economia solidária e pesquisadores) que descreve a tarefa que se atribui a economia solidária: a responsabilização de todos para transformar a sociedade. Por outro lado, encontrou-se, através do discurso dos trabalhadores, o relato da realidade quotidiana que aparece como um mundo de tensões e contradições. Para entender essa aparente incompatibilidade, foi preciso recriar os mecanismos de construção do trabalho solidário: em que medida pode-se falar de experiência social e em que medida a socialização para e pela solidariedade é bem sucedida. Para tanto, foi necessário recompor o processo de construção das relações sociais dentro e fora do trabalho, manifestado mediante estratégias dos atores que precisam se posicionar frente às lógicas de ação desenvolvidas pelas organizações. A seguir, analisou-se a possibilidade de encontrar semelhanças e diferenças entre o Brasil e a França na construção deste trabalho solidário. Enfim, procurou-se responder à pergunta que originou esta pesquisa: seria mesmo o trabalho solidário gerador de novas relações sociais no trabalho e no âmbito mais amplo da sociedade?
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As relações de trabalho nas organizações de economia solidária : um paralelo Brasil-França / Les relations de travail dans les organisations de l´economie solidaire : un parallèle Brésil - France

Wautier, Anne Marie T.G.E. January 2004 (has links)
L´objectif de cette recherche est l´étude de la relation entre le travailleur et son travail dans le cadre d´organisations de production de biens et de services qui se situent en marge du système capitalista et qui revendiquent l´originalité d´un travail plus autonome, plus juste et plus responsable : les organisations de l´économie solidaire. Que peut signifier, pour un travailleur, développer son activité dans ce genre d´organisations ? C´est la question qui fonde cette étude. Ou, en d´autres mots, l´expérience quotidienne vécue par le travailleur de l´économie solidaire peut-elle se manifester à travers des pratiques professionnelles et sociales révélatrices de nouvelles formes d´insertion dans le travail et dans la société ? Est-ce que cette expérience indiquerait une transformation en cours dans certains segments du monde du travail et également observable dans d´autres contextes économiques ou serait-elle à peine un reflet de la situation particulièrement fragile des trravailleurs brésiliens ? Il s´agira donc de comprendre la singularité de la participation des travailleurs à ce projet, son impact sur le développement de leur travail et d´étudier les transformations qui peuvent affecter les relations sociales qui se tissent à partir du travail dans l´organisation et en dehors d´elle. Le travail sera ainsi analysé sous une dimension subjective, comme expérience de construction identitaire, et sous une dimension institutionnelle, en tant que socialisation pour et par la solidarité. Le concept de « travail solidaire », qui réunit ces dimensions, sera analysé à partir, principalement, de l´optique de François Dubet, de sa théorie de l´acteur et de la socialisation. Cette étude s´inscrit ainsi dans une perspective de contribution à la Sociologie du Travail, sans aucune prétention de réaliser une sociologie de l´économie solidaire et de ses multiples relations avec la société. Ce qui intéresse ici est la transformation de la relation entre le travailleur et son travail. L´argument défendu dans cette recherche est que les relations qui naissent d´une expérience quotidienne du travail dans des organisations de l´économie solidaire sont à la fois particulières et diverses et représentent un défi pour l´ensemble des relations sociales. Ainsi, le travail réalisé dans ces organisations serait peut être susceptible, malgré ses ambiguïtés, de stimuler de nouvelles formes de relations sociales au travers d´une socialisation fondée sur la solidarité. Trois types d´organisations qui serviront de référence ont été construits à partir de la production dominante, des valeurs et des objectifs qui motivent l´action des groupes étudiés :organisations de production, associations culturelles et organisations humanitaires. La comparaison Brésil-France, réalisée à travers des unités situées à Porto Alegre e à Paris, vise établir des homologies, c´est à dire des correspondances dans la construction de l´action individuelle et collective, malgré des contextes différents, et vise également la recherche de spécificités capables d´enrichir d´éventuelles interactions. Ce qui, au cours de la recherche, est apparu autant au Brésil qu´en France, c´est, d´une part, un discours « officiel » (dirigeants, militants de l´économie solidaire et chercheurs) qui decrit la tâche que se propose l´économie solidaire : la responsabilisation de tous pour transformer la société. D´autre part, ce que l´on trouve dans le discours des travailleurs, c´est la présentation d´une réalité quotidienne faite de tensions et de contradictions. Comprendre cette apparente incompatibilité supposait recréer les mécanismes de construction du travail solidaire : dans quelle mesure peut-on parler d´expérience sociale et dans quelle mesure la socialisation pour et par la solidarité est-elle ou non réussie ? Pour ce faire, il était nécessaire de recomposer le processus de construction des relations sociales dans et hors travail, révélé par les stratégies des travailleurs qui essaient de se situer face aux logiques d´action développées par les organisations. Après quoi a été analysée la possibilité de trouver des ressemblances et des différences dans la construction de ce travail solidaire,entre le Brésil et la France. Finalement, on a cherché à répondre à la question qui était à l´origine de la recherche : est-ce que le travail solidaire peut vraiment donner naissance à de nouvelles relations sociales dans le travail et, de façon plus ample, dans la société ? / O objetivo desta pesquisa é o estudo das relações que se estabelecem entre o trabalhador e seu trabalho em organizações não convencionais, isto é, que não se identificam com o modo capitalista de produção e que reivindicam, pelo contrário, a criatividade e a originalidade de um trabalho mais autônomo, mais justo e mais responsável: a economia solidária. O que significa, para o trabalhador, atuar nestas organizações? É a pergunta que orienta este estudo. Dito de outro modo: a experiência vivida no trabalho cotidiano pelo trabalhador da economia solidária manifesta-se mediante práticas profissionais e práticas sociais reveladoras de novas formas de inserção no trabalho e na sociedade? Seria essa experiência fruto de uma transformação que ocorre em alguns segmentos do mundo do trabalho e observável em outros contextos econômicos ou um reflexo da situação particularmente fragilizada dos trabalhadores brasileiros? Tratar-se-á então de entender a singularidade da participação dos trabalhadores a este projeto, seu impacto sobre o desenvolvimento de seu trabalho e das relações estabelecidas com a organização e de estudar as transformações que podem ocorrer nas relações sociais a partir do trabalho. Este será analisado sob uma dimensão subjetiva, como experiência de construção identitária, e sob uma dimensão institucional, como socialização para e pela solidariedade. O conceito de “trabalho solidário”, que reúne essas dimensões, será analisado apoiando-se, em grande parte, na obra de François Dubet e sua teoria do ator, da estrutura social e da socialização. A pesquisa se inscreve numa perspectiva de contribuição à Sociologia do Trabalho e das relações de trabalho sem a pretensão de realizar uma sociologia da economia solidária, nas suas múltiplas relações com a sociedade. O que está em foco é a transformação das relações entre o trabalhador e seu trabalho. O argumento defendido pela pesquisa é que as relações que nascem de uma experiência cotidiana do trabalho nas organizações da economia solidária são peculiares e diversificadas, mas interpelam e desafiam o conjunto das relações sociais. Portanto, o trabalho realizado nessas organizações talvez seria, apesar de suas ambigüidades, suscetível de estimular novas formas de relações sociais por meio de uma socialização assentada na solidariedade. Três tipos de organizações “referências” (tipos ideais) são construídos a partir do tipo de produção dominante e dos valores e objetivos que motivam a ação: organizações de produção, associações culturais e organizações humanitárias. A comparação Brasil – França, através das organizações investigadas em Porto Alegre e Paris, procura homologias, isto é: correspondências na construção da ação apesar de contextos diferentes, assim como a reconstrução de processos e procura de especificidades que possam enriquecer as interações. No decorrer da investigação, o que se encontrou, tanto no Brasil quanto na França, foi de um lado, um discurso “oficial” (mentores, militantes da economia solidária e pesquisadores) que descreve a tarefa que se atribui a economia solidária: a responsabilização de todos para transformar a sociedade. Por outro lado, encontrou-se, através do discurso dos trabalhadores, o relato da realidade quotidiana que aparece como um mundo de tensões e contradições. Para entender essa aparente incompatibilidade, foi preciso recriar os mecanismos de construção do trabalho solidário: em que medida pode-se falar de experiência social e em que medida a socialização para e pela solidariedade é bem sucedida. Para tanto, foi necessário recompor o processo de construção das relações sociais dentro e fora do trabalho, manifestado mediante estratégias dos atores que precisam se posicionar frente às lógicas de ação desenvolvidas pelas organizações. A seguir, analisou-se a possibilidade de encontrar semelhanças e diferenças entre o Brasil e a França na construção deste trabalho solidário. Enfim, procurou-se responder à pergunta que originou esta pesquisa: seria mesmo o trabalho solidário gerador de novas relações sociais no trabalho e no âmbito mais amplo da sociedade?
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Les expériences urbaines de l’itinérance autochtone au Québec et la représentation des interactions avec la police : une étude exploratoire

Gervais, Isabel 12 1900 (has links)
Notre étude s’intéresse aux représentations des interactions entre les Autochtones en situation d’itinérance et les services policiers en milieux urbains au Québec. À l’aide d’une méthodologie qualitative ancrée dans le mouvement de décolonisation de la recherche, nous présentons l’expérience urbaine de l’itinérance telle que vécue par les Autochtones ainsi que leurs représentations des interactions avec la police. En centrant nos analyses sur les expériences telles que vécues et rapportées par nos participants et participantes, nous faisons ressortir les représentations qu’ils et elles se font de la police. L’analyse de nos données fait ressortir le rôle de gestion pénale de la pauvreté visible de la police en milieu urbain ainsi que les pratiques et attitudes envers les Autochtones influencées par un cadre de référence racialisé. Celles-ci viennent influencer les représentations sociales de la police par nos participants et participantes, il en ressort deux types de figures : la figure du persécuteur et la figure du protecteur. Nos analyses soulèvent aussi les enjeux de profilage social et racial ainsi que l’expérience genrée des interactions avec la police. De plus, il ressort de cela que les Autochtones en situation d’itinérance se retrouvent à l’intersection de plusieurs facteurs de disqualification sociale. Cette étude se conclue par une série de recommandations visant l’amélioration des interactions des Autochtones avec les services publics ainsi qu’une démystification des enjeux autochtones. / Our study is interested in the interactions between homeless Indigenous people and police services in urban areas in Quebec. Using a qualitative methodology rooted in the research decolonization movement, we present the experience of urban homelessness as well as interactions with the police. By focusing our analyzes on the experiences as lived and reported by our participants, we highlight the representations they make of the police. The analysis of our data highlights the role of penal management of visible poverty by police services in urban areas as well as the practices and attitudes towards Indigenous people influenced by a racialized frame of reference. These influence the social representations of the police by our participants, two types stand out: the persecutor and the protector. Our analysis also raises the issues of social and racial profiling as well as the gendered experience of interactions with the police. In addition, it appears that Indigenous people experiencing homelessness find themselves at the intersection of several factors of social disqualification. This study concludes on a series of recommendations aimed at improving the interactions of Indigenous people with public services as well as a demystification of Indigenous issues.

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