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Re-evaluation of the notion "decadence" with special reference to Oscar Wilde, André Gide and Max BrodHabermann, Angela. January 1981 (has links)
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Madonna, maiden and martyr : models of femininity in some early works of André Gide and D.H. LawrenceDriskill, Richard T. January 1995 (has links)
This dissertation studies certain similarities between some early Bildungsroman of D. H. Lawrence and André Gide. In Lawrence's Sons and Lovers and The Rainbow, and Gide's L'lmmoraliste and La Porte étroite, the authors explore the destructive effects of cultural "Icons", narrowly codified gender roles, upon sensitive young European women at the turn of the century. Through an intricate subtext of allusive imagery, postures, language, and "mythical" patterns, Lawrence and Gide imply that a patristic Christianity had somehow enlisted certain strains of Romance to fashion a pervasive cultural code that encouraged young women to be virginal, passive, and receptive to suffering. The young female protagonists look to their roles as Madonna, Maiden, and Martyr as an escape from a provincial world that offers little to their "over brimming" souls. Ironically, it is their Knight-Christs, the "mentors" who propose to teach them about the higher world, who imprison them further. Pretending to elevate them to the status of Spiritual Muse to inspire the male quest for selfhood, the lovers demand of their Madonna-Maidens a passivity whereby suffering is their only "heroic" act. Male-sculpted models of femininity, then, make it impossible for young women to pursue their own quests for the authentic "self". The final tragedy for the young women comes when their opposite numbers awaken from Romance's pregenital spring to what Lawrence calls "blood-consciousness". The Maidens' Knight-Christs now find restrictive their spiritual lovers and desire instead the initiation into the "flesh" preached by a new cultural code, that of Nietzsche et al. Lawrence's and Gide's young female characters, then, serve as exemplars of an entire generation of young women destroyed in this teleological shift to a new cultural ethos, one in which, suddenly, their "virtues" are judged vices, all they had been presented to them as "natural" is deemed "unnatural".
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La mise en abyme de la représentation : essai sur l'abîme de l'oeuvre et de l'ipséitéGrimard, Carl 18 April 2018 (has links)
André Gide est le premier à avoir introduit l'expression « en abyme » en littérature. Comparant trois de ses oeuvres à la figure héraldique du blason dans le blason - le premier blason étant « en abyme » dans le second -, l'écrivain évoque un art de l'autoreprésentation caractérisé par un effondrement spéculaire infini et « sans fond ». Nous soutenons dans notre thèse que cet art de la mise en abyme renvoie à deux réflexivités distinctes : celles de l'oeuvre et de l'ipséité. Selon notre hypothèse de recherche, les réflexivités respectives de l'oeuvre et du soi ont ceci en commun qu'elles recèlent la forme abyssale de l'autoreprésentation : chacune d'elles a le pouvoir de se représenter son propre monde. De la même façon qu'une oeuvre renvoie incessamment à elle-même, le soi est toujours capable de se représenter lui-même à nouveau pour mieux se saisir. Il devient donc possible d'établir une profonde affinité entre notre capacité de se penser soi-même et de se constituer justement comme soi à travers ce cogito - capacité qui s'exprime éminemment dans la recherche philosophique -, et la spécularité même de l'oeuvre d'art, qui vise à la clarté de la représentation. En l'occurrence, l'oeuvre est susceptible de devenir le miroir du soi, et le soi, le miroir de l'oeuvre. Considérées sous cet angle, l'ipséité et l'oeuvre d'art partagent un même univers ambigu, que nous approfondirons à la lumière d'une mise en abyme définie comme la représentation de la représentation. Le premier chapitre situe notre problématique à partir de l'expression « en abyme » qui figure dans la page du Journal d'André Gide. Le deuxième chapitre, qui porte sur Homère, présente la perspective esthétique de la mise en abyme et établit la relation entre la fonction de clarté du procédé d'autoreprésentation et l'apparaître de l'oeuvre d'art. Le troisième chapitre, consacré à Platon, présente la perspective psychologique de la mise en abyme et développe la problématique de l'ipséité à la lumière de l'impératif du « connais-toi toi-même ». Enfin, le quatrième chapitre envisage le perspectivisme chez Nietzsche comme un jeu de masques en abyme au sein duquel le soi se métamorphose.
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L’invention du post-classicisme de Barthes à Racine. L’idée de littérature dans les querelles entre Anciens et Modernes / The Invention of Post-Classicism from Barthes to Racine. The Idea of Literature in the Quarrels between Ancients and ModernsForment, Lise 05 December 2015 (has links)
Cette thèse remet en question le soupçon pesant sur les catégories de « classique » et « classicisme ». Centrales dans les manuels, ces notions sont pourtant renvoyées par les spécialistes à de purs anachronismes, et jugées impertinentes pour caractériser le XVIIe siècle et sa littérature. Marqués par la rhétorique et la sociologie historique, les travaux actuels écartent l’opposition idéologique entre classicisme et modernité. Mais l’analyse de l’antagonisme chez Barthes, et l’étude des querelles impliquant les Classiques de 1898 à 1966, permettent de donner un contenu inattendu au classicisme, très éloigné de l’irénisme dont on l’a accusé.La notion, son antonyme et ses parasynonymes (antimodernisme et post-classicisme) circonscrivent d’abord, pour la littérature, différents « régimes d’historicité » dont débattent les polémistes. Le terme reste également associé à l’élaboration d’un « dispositif » utopique, où écrire, critiquer et enseigner iraient de pair : cette configuration, essentielle au XVIIe siècle, est sans cesse « remise sur le métier » dans les querelles postérieures entre Anciens et Modernes. De 1666 à 1694, semblent surgir en réalité la plupart des questions que les critiques continueront de poser à la littérature. C’est le cas, notamment, chez Barthes, Gide et Valéry, quand ils cherchent à en déterminer les fonctions et les prérogatives. Parce que le concept d’autonomie n’est pas pour eux détaché de toute exemplarité, il s’avère utile, bien qu’anachronique, pour lire les textes du XVIIe siècle. L’art de la « disponibilité », que Barthes reconnaissait chez Racine, serait alors l’autre nom de la littérarité, le nom d’une littérarité autre – non formaliste – que les Classiques auraient bel et bien inventée et qui autoriserait leur lecture « vivante, concernée ». / This dissertation interrogates the scepticism that falls on the categories of “classics” and “classicism”. Though they are considered key concepts in textbooks, these notions are viewed by many specialists as pure anachronisms, and declared irrelevant in defining the 17th century and its literature. Drawing influences from rhetoric and historical sociology, recent work dismisses the ideological divide between classicism and modernity, but an analysis of this opposition in Barthes’s corpus, supported by a study of the quarrels involving the Classics from 1898 to 1966, endows classicism with an unheralded substance, far from the irenicism for which it has been condemned. The notion of classicism, its antonym, and its parasynonyms (anti-modernism and post-classicism) first and foremost delineate, as far as literature is concerned, different regimes of historicity that are debated by the polemicists. The term ‘classicism’ is continuously associated with the establishment of a utopian apparatus within which writing, criticism and teaching go hand in hand. This blueprint was essential in the 17th century and is revisited again and again in the subsequent quarrels between Ancients and Moderns. In fact, most of the questions that critics continue to ask literature seem to arise between 1666 and 1694. Case in point, Barthes, Gide and Valéry all sought answers to these age-old questions in their attempts to determine both the functions and the prerogatives of literature. According to them, the concept of autonomy in literature cannot be separated from exemplarity. Thus, it proves useful, although anachronistic, in the reading of 17th-century texts. The art of “availability”, which Barthes recognized in the works of Racine, would then be the other name of literariness, a distinct – non formalist – literariness that the Classics have invented which allows their “vital, concerned” reading.
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Contre l'autonomie et la clôture du texte : formes et ambiguïtés de la fiction moderniste européenne : (1910-1939) / Against the autonomy and closure of the text : forms and ambiguity of European modernist fiction : (1910-1939)Piégay, Victor-Arthur 21 November 2014 (has links)
Concept-clé de la critique littéraire anglo-saxonne depuis plus d’une cinquantaine d’années, le modernism demeure méconnu en France, du fait de sa proximité avec des concepts voisins, telles la modernité et l’avant-garde, qu’il ne recoupe qu’imparfaitement. S’il peut concerner toutes les tentatives expérimentales dans les différents genres littéraires, c’est le roman qui se trouve au cœur de cette étude, laquelle met en perspective des textes de James Joyce, André Gide, Ramón Gómez de la Serna et Virginia Woolf, souvent victimes d’une forme de binarisme critique. Ils ont en effet longtemps été analysés comme des romans encore mimétiques, plus réalistes que les romans réalistes cependant, ou, plus fréquemment, comme des symboles de l’œuvre autoréférentielle définie par les dogmes new criticists et structuralistes. La présente étude cherche à emprunter une troisième voie, par le biais, notamment, de la théorie littéraire des mondes possibles, davantage susceptible de rendre compte du projet moderniste qui ne vise plus en effet à représenter le réel, mais à créer la vie. L’acception traditionnelle du modernisme en tant qu’ensemble de mouvements est ainsi confrontée à une perspective nouvelle qui permet de l’analyser comme une éthique et une pratique particulière de la fiction. Les romans expérimentaux du début du XXe siècle construisent en effet des univers fictionnels ambigus, informés à la fois par la tradition et par une exigence inédite de modernité, le texte moderniste refusant la table-rase avant-gardiste pour mieux se construire en mémoire vivante de la littérature. C’est ainsi une cartographie critique que la présente étude se propose d’établir, afin de permettre au lecteur l’accès à cette terra incognita du comparatisme hexagonal. / Although it has been a key concept of literary criticism in the English-speaking world for more than a half-century, modernism remains a relatively misunderstood notion in France, owing to its proximity to somewhat close concepts such as modernity and avant-garde, which it only partially overlaps. The concept is relevant to experimentation in all literary genres, but this study focuses on the novel, with texts by James Joyce, André Gide, Ramón Gómez de la Serna and Virginia Woolf. Those have often been mischaracterized by literary critics as either mimetic novels — though more realistic than realist novels — or more frequently as emblematic of the self-referential text, as defined by the dogmas of new criticism and structuralism. This study seeks an alternative to those two limited analytical options, particularly by using possible worlds theory, which is more susceptible of accounting for the modernist project of creating life rather than representing the real. The traditional definition of modernism as an ensemble of movements is therefore confronted to a new perspective which allows for its analysis as a particular ethics and praxis of fiction: the fictional worlds built by experimental novels of the early twentieth century are ambiguous, caught between tradition and modernity, since modernist texts, in becoming the living memory of literature, refuse to erase the past completely. This study thus proposes to establish a critical cartography, one that will allow the reader to access a terra incognita of French comparative studies.
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L'ascendant du double dans Les Caves du Vatican et dans Les Faux-Monnayeurs d’André Gide : personnages et narrationSanterre, Ariane 08 1900 (has links)
Ce travail explore la dualité telle qu’elle se présente dans deux ouvrages d’André Gide, Les Caves du Vatican et Les Faux-Monnayeurs. Thème majeur de la littérature, le double ne cesse d’illustrer les différentes tensions qui se créent et se combattent chez une seule et même personne. Souvent représenté physiquement dans la littérature du XIXe siècle à la suite de la figure du Doppelgänger, le double chez Gide se complexifie : plus subtil, il se manifeste de manière psychologique. La dualité se présente de deux manières dans les écrits d’André Gide : chez les personnages et à travers la narration. Par l’étude des contradictions et des inconséquences des personnages, de la représentation de la dualité chez différents personnages, de leur dédoublement et de leurs doubles discours, il sera possible de constater à quel point les personnages structurent la dualité. L’analyse de l’identité des narrateurs, de leurs interventions et des figures de rhétorique qu’ils emploient permettra également de comprendre que plus ils se révèlent, plus ils se complexifient. / This work explores duality as it is portrayed in two books by André Gide, Les Caves du Vatican (translated as Lafcadio’s Adventures and The Vatican Cellars) and Les Faux-Monnayeurs (The Counterfeiters). The concept of the double is a major literary theme which sheds light on the various tensions lashing against each other within individuals. Often depicted in physical form in 19th century literature following the use of the Doppelgänger figure, the double found in Gide’s writings is more complex: subtler, it remains psychological but is not visible. There are two major ways in which duality appears in Gide’s books: through the characters, and through the narrative. Studying the characters’ contradictions and inconsistencies, the representation of duality in various characters, their ability to become another character’s double, and their double discourses enables us to establish the extent to which the characters structure duality. An analysis of the narrators’ identities, of their interventions, and of the rhetorical figures they use also shows that the more they reveal themselves, the more complex they become.
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L'ascendant du double dans Les Caves du Vatican et dans Les Faux-Monnayeurs d’André Gide : personnages et narrationSanterre, Ariane 08 1900 (has links)
Ce travail explore la dualité telle qu’elle se présente dans deux ouvrages d’André Gide, Les Caves du Vatican et Les Faux-Monnayeurs. Thème majeur de la littérature, le double ne cesse d’illustrer les différentes tensions qui se créent et se combattent chez une seule et même personne. Souvent représenté physiquement dans la littérature du XIXe siècle à la suite de la figure du Doppelgänger, le double chez Gide se complexifie : plus subtil, il se manifeste de manière psychologique. La dualité se présente de deux manières dans les écrits d’André Gide : chez les personnages et à travers la narration. Par l’étude des contradictions et des inconséquences des personnages, de la représentation de la dualité chez différents personnages, de leur dédoublement et de leurs doubles discours, il sera possible de constater à quel point les personnages structurent la dualité. L’analyse de l’identité des narrateurs, de leurs interventions et des figures de rhétorique qu’ils emploient permettra également de comprendre que plus ils se révèlent, plus ils se complexifient. / This work explores duality as it is portrayed in two books by André Gide, Les Caves du Vatican (translated as Lafcadio’s Adventures and The Vatican Cellars) and Les Faux-Monnayeurs (The Counterfeiters). The concept of the double is a major literary theme which sheds light on the various tensions lashing against each other within individuals. Often depicted in physical form in 19th century literature following the use of the Doppelgänger figure, the double found in Gide’s writings is more complex: subtler, it remains psychological but is not visible. There are two major ways in which duality appears in Gide’s books: through the characters, and through the narrative. Studying the characters’ contradictions and inconsistencies, the representation of duality in various characters, their ability to become another character’s double, and their double discourses enables us to establish the extent to which the characters structure duality. An analysis of the narrators’ identities, of their interventions, and of the rhetorical figures they use also shows that the more they reveal themselves, the more complex they become.
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The Retrospective Novel: The Romance of the SelfMecozzi, Lorenzo January 2022 (has links)
This doctoral dissertation, «The Retrospective Novel: The Romance of the Self,» focuses on the relationship between literary genres, ideology, and history. The novels I analyze are widely regarded as masterpieces of the last two centuries of Western literature. They include works by authors such as Melville, Conrad, Gide, Pirandello, Svevo, Roth, Faulkner, and Mann. All these novels present a biographical structure, in which the life of the protagonist is narrated retrospectively either by the hero himself (like in Pirandello’s Mattia Pascal) or by one of his friends (as in Thomas Mann’s Doctor Faustus).
The research aims to examine the relationship between the retrospectivity of these novels and the rise of modern bourgeois society. The goal is to define the retrospective novel as a genre that, by continuing the Romantic tradition, reacts to Western ideas of modernity and to the realist novel. The dissertation discusses the formal features of retrospective novels to investigate the relationship between the crisis of linear plots and the existence of tragic heroes. The analysis takes into consideration the tension between polyphony and monologism, the combination of essayism and narration, and the importance of a centralized moral point of view that questions the predominant moral discourse of society.
The discussion of these formal aspects of retrospective novels lets emerge the craving for epic anti-bourgeois heroes that characterizes retrospective novels. By employing a novel theoretical framework, the dissertation aims to reappraise capital texts of the Western canon and to reevaluate the underestimated influence of Romanticism on the development of the modern Western novel.
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