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Les relations franco-polonaises 1944-1947 : rapports bilatéraux à l'ère de la naissance des blocs

Michalec, Tomasz January 2002 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Du New Deal à la Guerre froide, 1933-1947 : étude du discours anticommuniste à la Chambre des représentants

Cloutier-Roy, Christophe 19 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2012-2013. / Ce mémoire se propose d'étudier l'évolution de la rhétorique anticommuniste à la Chambre des représentants des États-Unis de 1933 à 1947. Il s'agit d'une période névralgique de l'histoire américaine, marquée notamment par l'élection du président démocrate Franklin D. Roosevelt et la mise en place de son New Deal, vaste programme de réformes socioéconomiques destiné à endiguer les effets de la crise économique, par la participation des États-Unis à la Seconde Guerre mondiale aux côtés de l'Union soviétique et par la détérioration subséquente des relations entre les deux alliés qui plongera le monde dans l'équilibre précaire de la Guerre froide. Grâce à l'étude du Congressional Record, qui est le journal des débats du Congrès des États-Unis, ce mémoire cherche à identifier qui sont les principaux anticommunistes à la Chambre des représentants au cours de cette période, à analyser le contenu de leur discours, à percevoir l'influence des événements sur l'évolution de celui-ci et à saisir le rôle joué par la politique partisane en lien avec la question du communisme.
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Soviet spies and the fear of communism in America : reactions of Congress to the Alger Hiss Case, 1948-1960

Rainville, Brigitte 19 April 2018 (has links)
Le but de ce mémoire est de mettre en évidence la réaction des membres du Congrès des États-Unis dans le cadre de l'affaire Alger Hiss de 1948 à 1960. Selon notre source principale, le Congressional Record, nous avons pu faire ressortir les divergences d'opinions qui existaient entre les partisans des partis démocrate et républicain. En ce qui concerne les démocrates du Nord, nous avons établi leur tendance à nier le fait de l'infiltration soviétique dans le département d'État américain. De leur côté, les républicains ont profité du cas de Hiss pour démontrer l'incompétence du président Truman dans la gestion des affaires d'État. Il est intéressant de noter que, à la suite de l'avènement du républicain Dwight D. Eisenhower à la présidence en 1953, un changement marqué d'opinions quant à l'affaire Hiss s'opère ainsi que l'attitude des deux partis envers le communisme. Les démocrates, en fait, se mettent à accuser l'administration en place d'inaptitude dans l'éradication des espions et des communistes. En ayant recours à une stratégie similaire à celle utilisée par les républicains à l'époque Truman, ceux-ci n'entachent toutefois guère la réputation d'Eisenhower. Nous terminons en montrant que le nom d'Alger Hiss, vers la fin de la présidence Eisenhower, s'avère le symbole de la corruption soviétique et de l'espionnage durant cette période marquante de la Guerre Froide. / This masters thesis examines the reactions of members of the House of Representatives and the Senate to the Alger Hiss case starting in 1948 until the end of 1960. Through analysis of the Congressional Record, a striking contrast in political opinions emerged. While Northern Democrats denied the possibility of Soviet infiltration during the HUAC hearings, Republican’s used the Hiss scandal to demoralize the Truman administration. The election of Dwight D. Eisenhower to the presidency in 1952 changed the way both parties reacted to the communist issue and the repercussions of the Hiss case. Whereas Democrats had previously contradicted accusations of Soviet espionage in the State Department, they began criticizing the Republican administration of being soft on communism in an attempt to recreate the same atmosphere of distrust that had plagued Truman’s time in office. By the end of Eisenhower’s presidency in 1961, Alger Hiss’ name came to represent Soviet espionage of the Cold War era.
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Immigration et identité face aux enjeux de la Guerre Froide : une étude du débat sur la politique d'immigration dans la sphère publique américaine (1952-1965)

Neamtan-Lapalme, Louis 08 1900 (has links)
Résumé: Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, la nécessité de moderniser la politique d’immigration américaine fait l’unanimité, la principale loi régissant l’immigration datant de 1924. Cependant, la question des paramètres de la réforme fait naître un débat fortement polarisé. Les défenseurs du statu quo, qui souhaitent maintenir le système des quotas nationaux faisant de l’origine nationale le premier critère d’admission, auront initialement le dessus, comme en fait foi le passage du McCarran-Walter Act en 1952. D’autre part, les partisans d’une libéralisation affirment que cette loi restrictive et discriminatoire va à l’encontre des objectifs de la politique étrangère américaine, particulièrement dans un conflit aussi idéologiquement chargé que la Guerre Froide. Au courant des années cinquante et au début des années soixante, les réformateurs libéraux auront progressivement le dessus dans le débat, si bien qu’une nouvelle loi sera adoptée en 1965. Ce mémoire propose d’aborder cette période de réforme sous l’angle de l’opinion publique. À partir, des sources permettant de prendre le pouls de la société américaine au sujet de la politique d’immigration, il a été possible d’observer une libéralisation progressive de l’opinion publique durant la période. Dans le cadre de ce mémoire, l’interprétation de cette évolution est centrée sur l’influence grandissante des enjeux de la Guerre Froide dans le débat entourant la réforme. / Abstract: Following the Second World War, immigration policy became an important issue for the United States, as the main immigration law dated back to 1924. If the idea that immigration policy needed to be modernized was shared by most legislators, the debate over the adoption of a new law was fierce. Those who favoured a restrictive policy based on the reaffirmation of the national origins quota system, which made nationality the main criteria for admission, got their wish when the McCarran-Walter Act was enacted in 1952. On the other side of the debate, those who favoured liberalization saw the new law as discriminatory and harmful to American foreign policy objectives, particularly in the context of the ideologically charged Cold War. During the late fifties and early sixties, liberal reformers progressively gained the upper hand, and a new law was adopted in 1965. This study analyses how American public opinion reacted to the immigration policy reform debate. The study of primary sources reflecting the attitudes of the American public on immigration policy revealed that public opinion underwent a progressive liberalization during the era of reform. The interpretation of this liberalization is centered on the growing influence Cold War dynamics in the immigration reform debate.
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Confrontation culturelle Est-Ouest pendant la Guerre froide par le biais du concours Marguerite Long (1947 à 1979) / East and West Cultural Confrontation During the Cold War At the Marguerite Long International Piano Competition (from 1947 to 1979)

Caillat, Maud 22 September 2017 (has links)
Quel rôle le Concours international Marguerite Long joue-t-il dans le contexte de la Guerre Froide, en tant que vecteur culturel où s’affrontent deux écoles opposées d’un point de vue esthétique, à savoir les Écoles de piano française et soviétique ? L’objectif de cette thèse est de comprendre les mécanismes du concours Marguerite Long et leur impact sur le jeu pianistique qui, depuis les années cinquante jusqu’à la fin des années soixante-dix, évolue considérablement sous l’impulsion des succès de l’École russo-soviétique. Le lien apparent entre concours et politique internationale est déconstruit pour laisser place aux enjeux esthétiques et culturels qui seuls influencent le palmarès. Le deuxième volet de notre étude nous amène à envisager les particularités de chacune des écoles de piano, puis à les comparer pour établir dans quelle mesure elles s’influencent mutuellement et se distancient. Des facteurs cruciaux des échanges franco-soviétiques sont pris en considération, comme l’essor de la vie culturelle souterraine en U.R.S.S. à partir du milieu des années soixante. Notre étude se fonde sur le dépouillement de six fonds d’archives, notamment le Fonds Long de la Bibliothèque Mahler, les archives de la Fondation Long-Thibaud-Crespin, celles du Centre des archives diplomatiques de la Courneuve ainsi que celles de l’A.L.A.P. / What role does the Marguerite Long International Music Competition play in the context of Cold War? In other words, how important is this culture transmission vector, where two piano traditions so contrasted as the French and Soviet piano schools confront each other on the basis of aesthetic matters? The aim of this thesis is to understand the mechanism of the Marguerite Long competition and its impact on piano playing, which significantly evolves from the 1950s until the late 1970s, influenced by the successes achieved by the Soviet-Russian piano school. The apparent link between music competitions and international politics is deconstructed to put an emphasis on cultural issues, which solely determine the list of award winners. The second part of this thesis consists in examining the particularity of both piano schools, comparing them to ascertain to what extent they mutually influence each other or distance themselves. Crucial aspects of Franco-Soviet cultural exchanges are taken into account, such as the full development of underground culture in the USSR from the mid-1960s. This study was conducted on a systematic analysis of six archival holdings, notably those kept by the Fonds Long of the Bibliothèque Mahler, the Long-Thibaud-Crespin Foundation, the Center of diplomatic archives in la Courneuve and archival sources regarding the A.L.A.P. (Parisian Literary and Artistic Agency).
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Politique et militarisme en Angola : les relations entre le Mouvement Populaire de Libération de l’Angola (MPLA) et l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques (URSS) 1965-1985 / Politics and militarism in Angola : the relationship between the People's Movement for the Liberation of Angola (MPLA) and the Union of Soviet Socialist Republics (USSR) 1965‐1985

Oliveira de Araujo, Kelly Cristina 22 July 2014 (has links)
L’Angola est devenue indépendante du Portugal le 11 novembre 1975, au milieu des disputes internes qui ont conduit à l'éclatement de la guerre civile provoquée par le fait que le MPLA a déclaré unilatéralement l'indépendance à Luanda. Ce moment a été déterminée en grande partie par le soutien reçu de Cuba et le bloc de l'Est, plus précisément l'URSS, au cours des 14 années de lutte anticoloniale. Dans la période postindépendance, entre 1975 et 1991, même si des bases militaires soviétiques ne furent pas été installées en Angola, il faut signaler l’influence politique-idéologique et la présence militaire de l’Union Soviétique, qui s’exerça à un degré élevé en comparaison avec d’autres pays dans le contexte d’une bipolarité mondiale. Du point de vue idéologique, l’influence soviétique se manifesta dans des actions de l’Etat angolais en ce que cela touchait à la construction d’un sentiment et d’une identité nationale, ainsi que dans l’appartenance à une nation angolaise, objectivée dans le processus de constitution de l’Homme Nouveau, promu par le Parti-Etat. Du point de vue militaire, l’implication de Moscou dans la guerre en Angola nous a amené à conclure que dans ce territoire les Soviétiques donnèrent une plus grande importance à la consolidation de l’Etat en ce qui touchait la sécurité et le renforcement des appareils politiques, en fournissant matériel et le soutien consultatif pour les forces militaires de l’Angola, bien qu'il soit important de remarquer que les Soviétiques n'ont pas contrôlé la politique intérieure du pays. / Angola became independent from Portugal on 11 November 1975, in the midst of internal disputes that led to the outbreak of civil war caused by the fact that the MPLA unilaterally declared independence in Luanda. This moment has been determined largely by the support received from Cuba and the Eastern bloc, specifically the USSR during the 14 years of anti-colonial struggle. In the post-independence period, between 1975 and 1991, although Soviet military bases were not been installed in Angola, it should be noted the political-ideological influence and military presence of the Soviet Union, which exercised a high degree compared with other countries in the context of global bipolarity. From an ideological point of view, Soviet influence was manifested in the actions of the Angolan government in that it affected the building and a sense of national identity, as well as membership in an Angolan nation, objectified in the process of formation of the New Man, promoted by the Party-state. From a military point of view, the involvement of Moscow in the war in Angola has led us to conclude that in this territory the Soviets gave greater importance to the consolidation of the state in which affected the safety and building equipment policies, providing material and advisory support to the military forces of Angola, although it is important to note that the Soviets did not control the internal politics of the country.
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L'exceptionnalisme dans la politique étrangère des Etats-Unis durant l'après Guerre froide, discours et pratiques (1989-2009) : discours et pratiques (1989-2009) / Exceptionalism in U.S. foreign policy during the Post-Cold War era : speeches and practices (1989-2009)

Le Chaffotec, Boris 27 November 2014 (has links)
L’idée d’exceptionnalisme américain a fait l’objet d’une attention particulière depuis le début des années 1990. Souvent décriée, parfois louée mais généralement réifiée, elle est devenue un concept déterministe au service d’une lecture linéaire de l’histoire des États-Unis depuis l’indépendance. La nécessité de déconstruire cette invariance simplificatrice et d’étudier l’exceptionnalisme comme une production sociale évoluant dans le temps en fonction de son contexte national et international est à l’origine de ce travail. L’exception américaine ne peut, en effet, être pensée uniquement à partir du national tant elle répond à des représentations conjuguées de Soi et de l’Autre. À la charnière entre le national et l’international, la politique étrangère est donc un poste d’observation privilégié de la construction de ce trait identitaire américain. L’ambition de cette thèse est de confronter le concept d’exceptionnalisme aux sources afin de mieux comprendre ce qu’il signifie pour nos acteurs et de mesurer son impact sur la politique étrangère des États-Unis durant les années d’après Guerre froide. Face à l’évolution du système international, la puissance nordaméricaine redéfinit, en effet, son rôle et son engagement extérieur. Après un XXe siècle marqué par des affrontements idéologiques globaux, les États-Unis se posaient en champion d’un nouvel ordre international garant de l’universalisation des valeurs démocratiques et libérales. Profondément moral, ce positionnement justifiait alors l’engagement des États-Unis dans une nouvelle lutte entre la modernité et le fanatisme à la fin des années 1990 avant d’être discrédité par l’enlisement militaire en Afghanistan et en Irak. Le changement de paradigme de la seconde moitié des années 2000 minimisait alors l’impact de la représentation exceptionnelle du Soi américain sur la définition de la politique étrangère. / The idea of American exceptionalism has been the subject of many studies since the beginning of the 1990s. Usually criticized, sometimes praised but generally reified, it became a determinist concept creating a linear perspective of U.S. history since the Independence. Also, the necessity to question this simplistic invariance and to study exceptionalism as a social production evolving with its national and its international contexts is at the origin of this project. Also, this American exception cannot be considered only through a national prism since it mixes representations of the Self and the Other. Between domestic and global affairs, foreign policy, then, represents an excellent observation point of the construction of this American identity feature. The purpose of this dissertation is to question the concept of exceptionalism through the analyze of primary sources in order to have a better understanding of its meaning for the actors and to evaluate its impact on U.S. foreign policy during the post-Cold War years. Indeed, the North-American power had to redefine its international role and engagement whereas the international system knew a dramatic evolution. After a 20th century marked by global ideological conflicts, the United States championed a new world order standing for the universalization of liberal and democratic values. This deeply moral position, then, justified the U.S. engagement in a new fight between modernity and fanaticism at the end of the 1990s before its discredit in the wake of the military stalemates in Afghanistan and Iraq. The change of paradigm during the late 2000s also minimized the impact of the exceptional representation of the American Self on the making of U.S. foreign policy.
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Les Antilles, de la colonie au département. Enjeux, stratégies et échelles de l’action de l’État (1944-début des années 1980) / The French West Indies, a colony that became a French department. The State’s challenges, strategies and scales of action, from 1944 to the beginning of the 1980’s

Mary, Sylvain 13 December 2018 (has links)
À travers le cas des Antilles françaises, cette thèse examine les transformations de l’État liées au passage de la colonie au département. Dans le cadre d’une histoire du politique, elle entend se centrer sur l’étude du fonctionnement de l’État dans une optique large et transversale, en interaction avec les acteurs locaux, et à l’intersection d’autres champs historiographiques comme ceux du fait colonial ou de la Guerre froide. Son originalité tient à l’inscription de cette problématique de départementalisation dans diverses échelles d’analyse, permettant de confronter les contextes locaux, nationaux et mondiaux sur une période de quatre décennies, entre la réorganisation des structures impériales au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et la mise en œuvre de la décentralisation en France au début des années 1980. L’objectif de la thèse est à la fois d’appréhender l’ensemble des facteurs internes et externes à l’appareil d’État qui rythment la chronologie du processus de départementalisation et de caractériser la gestion des départements d’Outre-mer par l’État. / This PHD analyzes the consequences of the transformation of the French West Indies colonies into “departements”. It is focused on political history and centered on the functioning of the State Administration from a wide and cross-cultural point of view, taking into account the interactions between the State Administration and local players. This PHD is at the crossroads of many historiographic fields such as Colonial History or Cold War History. The originality of this PHD lies in the various scales that it encompasses, making it possible to compare local, regional and world issues over forty years, between the end of War World II and the beginning of the decentralization process in France. The purpose of this PHD is to assess the set of internal and external factors inside the State Administration which have an influence on the chronology of the “departementalization” process. It is also to typify the management of overseas French West Indies initiated by the French state.
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L’opposition non-communiste de la Ve République dans la Guerre froide : l’esprit de détente, 1962-1966 / The Vth Republic Non-Communist opposition during the Cold War : the spirit of Détente, 1962-1966

Bougrat, Jérémy 04 December 2014 (has links)
Amorcée dès la mort de Staline en mars 1953, la décrispation des antagonismes Est-Ouest connaît cependant des fluctuations dans les années suivantes, jusqu'au sommet des tensions internationales que représente la crise de Cuba de l'automne 1962. Débute alors une période d'accalmie communément qualifiée de « détente ». Notre étude s’est ainsi fixée comme mission d’étudier l’influence de ce contexte international sur le monde politique français. De la fin de la crise de Cuba au voyage du général de Gaulle en Union soviétique en juin 1966, celui-Ci évolue dans sa vision de la guerre froide et révèle un « esprit » de détente plus ou moins fort. Si tous les partis et les structures non-Partisanes de l’opposition non-Communiste sont favorables à un encouragement de la détente, rares sont ceux qui appellent à baisser sa garde face à un pays qui reste le plus probable des adversaires. La notion de sécurité est centrale pour des responsables politiques aspirant à assumer les réalités du pouvoir. Afin d’avancer vers un approfondissement de la détente, tout en réglant une question allemande omniprésente, il faut continuer la construction européenne, emprunter la voie de la sécurité collective, désarmer simultanément et développer les liens avec l’Est. / Starting after Stalin’s death in March, 1953, the de-Escalation of East-West antagonism nevertheless experienced fluctuations in the ensuing years, reaching its climax of international tension with the Cuba crisis of autumn 1962. Thus began a period of respite broadly known as the “Détente”. And so our mission was established: to study the influence of this international context on the French political world. From the end of the Cuba crisis to General de Gaulle’s journey to Soviet Union in June, 1966, de Gaulle’s perception of the cold war evolves and reveals a more or less strong “spirit” of Détente. If all non-Partisan parties and organizations of the Non-Communist opposition are in favor of Détente, rare are those who call for lowering their guards when faced with a country that remains the most likely of adversaries. The issue of security is central for political officials aspiring to assume power. In order to move forward towards a strengthening of the Détente, all while addressing the issue of an omnipresent Germany, it is necessary to continue European construction, follow the path of collective security, disarm simultaneously, and develop links with the East.
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La guerre pour les idées en Amérique latine : relations politiques et culturelles avec l'Union soviétique : une approche comparative (Cuba-Chili, 1959-1973) / The war for the ideas in Latin America : political and cultural relations with the Soviet Union : a comparative analysis (Cuba-Chile, 1959-1973)

Pedemonte, Rafael 07 July 2016 (has links)
Après l'arrivée au pouvoir des révolutionnaires cubains en 1959, l'Amérique latine s'insère de plain-pied dans la« guerre froide pour les idées», suscitant un intérêt croissant de la part des deux superpuissances : les États-Unis et l'Union soviétique. Quant à cette dernière, le bouleversement social à Cuba incite le Kremlin à porter un regard intéressé sur l'île des Caraïbes, un pays qui deviendra plus tard, après une phase de divergences (1962-1968), un allié fidèle de Moscou. Mais le rapprochement de l'URSS avec La Havane entraîne également une doctrine spécifique envers d'autres pays du continent latino-américain. C'est le cas du Chili, un État qui, sous la présidence d'Eduardo Frei (1964-1970), noue des accords ambitieux avec l'Est, encourageant des échanges accrus. Cette tendance, interrompue tragiquement suite au coup d'État de Pinochet en septembre 1973, se renforcera après la victoire électorale de Salvador Allende en 197 0. Outre l'essor des relations politiques ou économiques, l'administration soviétique à l'ère de Nikita Khrouchtchev s'efforce de mettre en place une vigoureuse diplomatie culturelle, ce qui se traduira par des interactions grandissantes avec la Cuba castriste et le Chili des années 1960 et 1970. Alors qu'à Santiago, la culture soviétique est appelée à dévoiler un côté positif d'un pays méconnu, à Cuba, elle devient vite un indice des liens privilégiés tissés entre deux États qui font désormais partie du même« camp idéologique». Cependant, les effets que les échanges culturelles produisent ne sont pas les mêmes dans les deux régions analysées, engendrant des représentations sociales hétérogènes, voire ambivalentes, indissociables de chaque contexte. Par le biais d'une perspective comparative, fondée sur les priorités soviétiques à Cuba et au Chili, il est possible de prendre la mesure des spécificités de la politique extérieure du Kremlin en Amérique latine ainsi que des effets variés que la nouvelle proximité provoque. Cette approche nous autorise aussi à constater que les rapports à l'égard d'un État conditionnent souvent la politique menée envers l'autre, érigeant une « logique triangulaire» des relations URSS-Chili-Cuba. / After the Cuban Revolution in 1959, Latin America became a crucial point of the "Cold War for the ideas", generating a growing interest of both United States and Soviet Union. Concerning USSR, social transformation of Cuba encouraged the Kremlin to have an attentive eye on the Caribbean island, a country that will become, after a phase of divergences (1962-1968), a faithful Moscow's ally. But the rapprochement between USSR and Havana also foster a specific doctrine with regard to other Latin American countries. It was the case of Chile, a state that during Eduardo Frei's administration (1964-1970) signed ambitious agreements with the East, encouraging bilateral exchanges. This trend, brutally interrupted by Pinochet’s coup d'état in September 1973, strengthened after the election of Salvador Allende in 1970. Beyond the growth of political and economic relations, Khrushchev’s administration made an effort to consolidate a powerful cultural diplomacy, which will result in increasing interactions with Castro’s Cuba and Chile of the 1960s and the early 1970s. While in Santiago, Soviet culture was supposed to unveil a positive facet of a largely ignored country, in Cuba, it became rapidly a mark of the privileged links built between two states belonging to the same "ideological camp". Nonetheless, the effect of cultural exchanges was not the same in the different areas analyzed, engendering heterogeneous and even ambivalent social representations that were deeply associated to each context. On the basis of a comparative approach, focused on Soviet priorities in Cuba and Chile, it is possible to measure the nature of Kremlin's foreign policy in Latin America, as well as the various consequences of the new international proximity. This standpoint also allows us to remark that relations with one state may determine the policy towards other nations, configuring a "triangular articulation" of Soviet-Chilean-Cuban relations.

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