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Geschichtsunterricht in der multiethnischen Gesellchaft : eine fachdidaktische Studie zur Modifikation des Geschichtsunterrichts aufgrund migrationsbedingter Veränderungen /Alavi, Bettina. January 1900 (has links)
Diss.--Technische Universität Berlin, 1998. / Bibliogr. p. 389-422.
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L'émergence de la chimie du solide en France (1950-2000) : de la formation d'une communauté à sa dispersion / The emergence of Solid State Chemistry in France (1950-2000) : from the formation to the dispersion of a communityTeissier, Pierre 12 December 2007 (has links)
Comment émerge une discipline scientifique centrée sur un état de la matière, le solide ? Cette thèse décrit la formation et le devenir d’une communauté scientifique en France dans la deuxième moitié du XXe siècle. En 1950, le solide relève de plusieurs disciplines – physique, métallurgie, cristallographie, chimie – et concerne plusieurs industries – verres, céramiques, métaux. En chimie minérale, la chimie de l’état solide cherche à embrasser tous les solides, de l’organique au minéral, de la surface au volume. Avec l’essor de la recherche publique des années 1950 et 1960, et la demande industrielle en matériaux, de plus en plus de minéralistes se focalisent sur le cristal minéral en volume. Deux axes cimentent la communauté de chimie du solide : un récit oral partagé qui fonctionne comme mythe fondateur et une pratique commune impliquant les hautes températures, la diffraction des rayons X et la relation structure-propriétés. À la fin de la décennie 1970, la chimie minérale disparaît ; la chimie du solide forme une institution à l’identité disciplinaire forte malgré des disparités locales et familiales. Sur la troisième période, de 1980 à 2000, les solidistes s’ouvrent à d’autres courants : synthèse à basse température, mise en forme, solides exotiques, modélisation. L’identité communautaire s’efface devant la multiplication des référents individuels et se disperse suivant une chimie des solides plurielle. La chimie du solide française est-elle spécifique en Europe ? La France et l’Allemagne ont œuvré à la construction d’une communauté européenne, qui, par son organisation, se distingue du modèle américain, focalisé sur la science des matériaux et l’interdisciplinarité. / How did a scientific discipline focused on the solid state of matter emerge ? This dissertation describes the formation and the evolution of a scientific community in France in the second half of the twentieth century through three periods. In 1950, the solid was studied by a variety of disciplines ranging from physics to metallurgy, crystallography and chemistry, and concerned various industrial sectors – glass, ceramics, metals. Within inorganic chemistry, the chemistry of solid state aimed at studying all kind of solids, organic and inorganic, from surfaces to bulk. In the 1950’s and 1960’s, whereas public research and industrial demand for new materials increased, more and more inorganic chemists converged towards the mineral crystal in bulk. The chemistry of solid community cemented around two major points : an oral historical narrative shared as a founder myth and a common practice based on high temperature synthesis, X-ray diffraction and the structure/properties relationships. By the end of the 1970’s, although the chemistry of solid was established as an institution with fierce identity, many local and familial dissimilarities remained. During the 1980’s and 1990’s, the community opened to new trends: low-temperature syntheses, processes, exotic solids, modelisation. The solidist identity faded with the multiplication of individual references and dispersed between a plurality of chemistry of solids. Finally does the French solid state chemistry exemplify a specific case in Europe? France and Germany contributed to the construction of a European community, whose organization is distinct from the American model focused of Materials science and interdisciplinarity.
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Pierre Duhem (1861 – 1916) et la théorie du magnétisme fondée sur la thermodynamique / Pierre Duhem (1861 – 1916) and the theory of magnetism based on thermodynamicsWipf, Nicolas 28 June 2011 (has links)
L’objet de ce travail est l’analyse des travaux théoriques de Pierre Duhem dans le domaine du magnétisme et de l’électromagnétisme, très peu étudiés jusqu’ici et souvent éclipsés par ses contributions à la philosophie et à l’histoire des sciences. Ces travaux correspondent toutefois à une production scientifique abondante (plus de 3500 pages), s’étalant sur toute sa carrière. Mon travail permet de mettre en évidence la richesse de son œuvre en sciences physiques, ainsi que les tâtonnements accompagnant l’élaboration de sa thermodynamique générale, un programme ambitieux et original dans le contexte scientifique de l’époque. De sa thèse sur la théorie de l’aimantation par influence fondée sur la thermodynamique (1888) à son article Sur le diamagnétisme (1913), en passant par ses Leçons sur l’électricité et le magnétisme (1892), ses idées théoriques sont en constante évolution. Concernant le problème du diamagnétisme, mon travail permet de mettre en évidence plusieurs facteurs décisifs dans le processus de construction de sa théorie (un article de Parker sur le principe de Carnot (1889), une lettre envoyée par Curie (1902) ou encore les réflexions de Duhem sur la stabilité de l’équilibre électrique menées à partir de 1896). La thèse aborde également l’approche originale de Duhem dans l’étude des systèmes renfermant des courants électriques, étude qui le conduit à considérer l’électromagnétisme comme une branche se détachant très tôt du tronc commun formé par l’essentiel de l’énergétique, tout en prolongeant la théorie de Helmholtz. Duhem échouera dans sa tentative de convaincre ses contemporains de la supériorité de cette théorie logique par rapport à celle de Maxwell. / The object of this work is the analysis of Pierre Duhem's theoretical works in the field of magnetism and electromagnetism, very little studied up to now and often overshadowed by his contributions to philosophy and history of science. These works, however, correspond to an abundant scientific production (over 3500 pages), spread out over his whole career. My work allows to highlight the richness of his work in physics, as well as the trial-and-error process accompanying the development of his general thermodynamics, an ambitious and original program in the scientific context of time. From his thesis on the theory of magnetization by induction based on thermodynamics (1888) through his Lessons on electricity and magnetism (1892) to his article On diamagnetism (1913), his theoretical ideas are in constant evolution. Concerning the problem of diamagnetism, my work can highlight several decisive factors in the process of elaborating his theory (an article by Parker on the principle of Carnot (1889), a letter sent by Curie (1902) or Duhem’s thoughts on the stability of electrical equilibrium (1896, 1903)). The thesis also discusses Duhem's original approach to the study of systems containing electric currents, study that led to consider electromagnetism as a branch breaking away very early from the common core formed by the bulk of his energetics, while extending the theory of Helmholtz. Duhem will fail in his attempt to convince his contemporaries of the superiority of this logical theory compared to that of Maxwell.
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Interprétation de la mécanique quantique selon David AlbertOuellet, Éric January 2004 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Individuation et philosophie du végétalHiernaux, Quentin 23 April 2018 (has links) (PDF)
Résumé de la thèse :Individuation et philosophie du végétalQu’est-ce qu’un individu végétal ?Comment définir cette notion et pourquoi poser une telle question ?Tout d’abord, d’un point de vue très général, l’individualité a trait autant à la philosophie qu’à la biologie. On peut donc se demander si l’acception traditionnelle de l’individu en philosophie est différente de celle(s) des biologistes. Ensuite, c’est une question dont on peut suivre l’évolution historique à travers les avancées scientifiques (non sans son lot de nouvelles questions philosophiques). La conception antique de l’individualité de la plante n’est pas la même que celle de la botanique de la Renaissance, du XIXe siècle ou de la biologie néoévolutionniste. Des approches spécifiques à la botanique existent au sein de la problématique de l’individualité biologique. Elles croisent à de nombreuses reprises la philosophie. De même, des philosophes contemporains du végétal ne sont-ils pas influencés par les avancées récentes de l’écologie et des sciences environnementales ?Les idées de certains philosophes de la tradition sont ainsi parfois convoquées en dialogue avec les découvertes scientifiques de leur temps. Du point de vue méthodologique, notre enquête philosophique sur l’individualité végétale repose sur un dialogue avec les sciences biologiques contemporaines. Pour commencer, nous introduisons les concepts, définitions et critères de départ à partir desquels nous pouvons comprendre ce que sont un végétal et un individu du point de vue des sciences biologiques. Cette entrée en matière est mise en perspective et problématisée avec les définitions philosophiques traditionnelles de l’individualité et les conceptions habituellement occupées par les plantes dans la philosophie occidentale. Dans ce cadre, nous introduisons la pensée de Simondon qui nous sera utile au fil de la réflexion. Sur un plan formel, nous élaborons une tripartition des critères de l’individualité biologique afin de structurer l’enquête. L’individualité végétale est ainsi investiguée dans un premier temps selon un axe morphologique et spatio-temporel. Celui-ci nous permet de résumer plusieurs grandes positions de l’histoire de la botanique sur la question qui nous occupe. Nous étudions aussi dans quelle mesure la botanique contemporaine peut nous instruire à ce sujet selon différents points de vue et échelles. Ensuite, nous abordons la question de l’individualité selon un axe évolutionniste et génétique. Nous montrons plus en détail comment la question de l’individualité est liée à des concepts comme le génome, l’espèce ou la sexualité et quelles implications bien particulières le végétal leur fait subir au sein de ce contexte. Enfin, une troisième partie est dédiée à l’étude de l’individualité selon une perspective physiologique et fonctionnelle. Outre le contraste que cette approche permet d’introduire à propos de certains des concepts susmentionnés, elle pose de façon plus générale la question des limites de l’individu végétal à travers la problématique des symbioses, du système immunitaire ou du système nerveux. Ces points nous conduisent à interroger l’individu végétal en le mettant à l’épreuve d’une possible unité comportementale. Il n’est en effet a priori pas certain que l’on puisse lui appliquer un tel concept avec son cortège de conséquences (la sensibilité, la mémoire, l’intelligence…).Ces questions épistémologiques ne manquent pas de soulever des problèmes et enjeux proprement philosophiques comme le lien de l’individualité à la subjectivité, la place des vivants non-animaux en philosophie ou le rapport essentiel du végétal à l’environnement. Finalement, nous nous demandons, dans une perspective plus simondonnienne, dans quelle mesure poser la question de l’individualité végétale en termes de processus d’individuation avec son milieu pourrait déplacer la problématique et apporter ou non quelque chose à la compréhension du végétal dans ses rapports aux sciences biologiques contemporaines. À cet effet, nous sommes amenés à nous positionner vis-à-vis de plusieurs thèses contemporaines d’auteurs, que l’on peut qualifier de façon très libérale de philosophes de la nature (Marder, Coccia…), pour en tirer des conclusions originales sur le statut de l’individu végétal.De manière plus transversale, l’une des spécificités de notre enquête consiste à partir de problèmes concrets et situés posés par l’individualité végétale. Nous montrons comment ceux-ci entrent en tension ou induisent des décalages et ambigüités avec les modèles théoriques préalablement proposés. La perspective végétale, par les résistances qu’elle suscite, se révèle un formidable moteur de la réflexion philosophique. Elle nous amène ainsi à remettre en question de nombreux points de vue sur l’individualité et sur les plantes. Sur cette base, cette thèse ouvre ainsi des perspectives philosophiques novatrices, parfois contre-intuitives au regard des préjugés dont le végétal a été victime dans notre tradition moderne occidentale. / Doctorat en Philosophie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Les écarts de l'imagination : pratiques et représentations de la science dans le roman au tournant des Lumières (1775-1810)Castonguay-Bélanger, Joël January 2007 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Le rôle des principes dans la construction des théories relativistes de Poincaré et EinsteinToncelli, Raffaella 23 December 2010 (has links)
Dans cette thèse nous analysons la place logique que les principes ont occupée à la fin du XIXe et au début du XXe siècle dans la construction des théories relativistes. Après une présentation de caractère général et historique (chapitres 1-3) dans laquelle nous rappelons le statut des principes dans la tradition classique et dans les travaux de Newton, et dans laquelle nous tentons de montrer comment la théorie de la thermodynamique et les théories de la lumière ont pu remettre en cause cette tradition, le corpus de la thèse peut être divisé en deux grandes parties, une première (chapitres 4-6) consacrée à la relativité restreinte, et une deuxième (chapitres 7-9) consacrée à la théorie de la relativité générale. Le chapitre 1 est consacré à rappeler ce que sont les principes dans la tradition classique, d’Aristote à Galilée et Newton. Dans le deuxième chapitre nous évoquons la formulation des deux principes de la thermodynamique et nous montrons en quoi ils s’éloignent de la mécanique classique et peuvent être considérés comme deux principes d’un nouveau type. Dans le troisième chapitre nous présentons un panorama des théories physiques à la fin du XIXe siècle, afin de replacer dans leur contexte les réflexions qui ont conduit à la formulation de la théorie de la relativité restreinte. Les chapitres quatre et cinq sont consacrés au principe de relativité. Dans le chapitre quatre nous l’abordons de façon géométrique, en mettant en évidence les différences entre espace géométrique et espace physique et les problèmes liés à l’espace absolu. Au chapitre cinq nous analysons de plus près la formulation du principe de relativité dans les travaux de Poincaré de 1904-1905. Le chapitre six est consacré à la présentation de la relativité restreinte faite par Einstein la même année 1905. Les chapitres sept, huit et neuf sont consacrés à la relativité générale et aux principes qu’Einstein pose à sa base. Dans le chapitre sept nous analysons le principe d’équivalence et la première période de formulation de la théorie de la relativité générale (1907-1912). Le chapitre 8 reprend le thème de la géométrie et montre comment des considérations générales sur la non-validité de la géométrie euclidienne ont mis Einstein sur la voie de la théorie généralisée de la gravitation. Le chapitre 9 aborde un moment délicat de la construction de la théorie : les années 1913-1915, pendant lesquelles Einstein abandonne l’idée de covariance générale et essaie d’établir les équations de la théorie. Nous analysons les principes qui le guident dans ses recherches et ceux qu’il abandonne (même temporairement), pour montrer enfin comment Einstein est arrivé à la formulation de la théorie de la relativité générale.
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La place des virus dans le monde vivant / The Place of Viruses in the Living WorldKostyrka, Gladys 29 October 2018 (has links)
Cette thèse examine les débats portant sur la place des virus dans le monde vivant. Ces débats concernent tout d’abord le problème de la nature des virus : sont-ils vivants, non vivants, ou entre vivant et non vivant ? Sont-ils des organismes ? Mais ils soulèvent également la question de la classification des virus : faut-il les classer avec les (autres) êtres vivants ? Enfin, ils portent aussi sur les rôles que pourraient avoir les virus dans les origines de la vie, dans l’évolution et dans l’écologie du monde vivant. Nous cherchons d’abord à expliquer l’existence de ces débats au 21e siècle, en étudiant les causes des désaccords entre les biologistes. Notre objectif est également de comprendre l’histoire particulière de ces débats sur les virus. En effet, ils ont été importants dans la première partie du 20e siècle, soit après la découverte des virus dans les années 1890 et avant l’élaboration d’un concept moderne de virus dans les années 1950. Mais après les années 1950, les débats semblent avoir connu un certain retrait, avant d’être ravivés au début du 21e siècle. Cela pose alors la question de la nouveauté des débats actuels : ne sont-ils pas qu’une répétition des anciennes discussions sur la place des virus dans le monde vivant ? Nous montrons ce qui fait la nouveauté de la controverse actuelle, qui se déroule alors même qu’un concept de virus a été construit et en grande partie accepté. Tout en examinant les différentes causes des désaccords entre les biologistes dans le passé et actuellement, nous soulignons en particulier le rôle des définitions dans la recherche scientifique. Enfin, nous affirmons que cette controverse n’est pas purement spéculative. / The place of viruses in the living world has been and still is intensively debated. Different problems are discussed. First, the nature of viruses is not straightforward: are they living, non-living orsomewhere in-between?Are they organisms? Moreover, their biological classification is problematic : should biologists classify viruses with (other) living entities? Finally, biologists also disagree on theputative roles of viruses in the origins of life, as well as in the evolution and ecology of the living world. My first aim is to explain the very existence of such debates in the 21st century. Through a careful examination of the historical context and of the scientific discourse, I investigate the possible causes of disagreement among the biologists. Secondly, I show the complex history of these debates. Discussions about the place of viruses in the living world were indeed very lively during the first part of the 20thcentury, after the discovery of viruses in the 1890s and before the construction of a modern concept ofvirus in the 1950s. These discussions have been revived at the beginning of the 21st century after a certain eclipse during the second part of the 20th century. This revival is in itself problematic. Is the present controversy a simple repetition of an old controversyI describe the distinctive traits of the present controversy that happens despite the fact that a concept of virus has been generally acknowledged after the 1950s. While examining the various sources of disagreements among biologists, I claim that definitions often play a critical role in scientific research. Finally, I show that this controversy is not mere speculation.
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Histoire de la recherche sur les piles à combustible en France des années soixante aux années quatre-vingt / History of Fuel Cell Research in France from the Sixties to the EightiesSimoncini, Nicolas 03 December 2018 (has links)
Les piles à combustible, dont le principe de fonctionnement est connu depuis le milieu du XIXème siècle, permettent de produire simultanément de l’électricité, de l’eau et de la chaleur à partir de combustibles et comburants tels que l’hydrogène et l’oxygène. À la fin des années cinquante, ces générateurs électrochimiques connaissent des perfectionnements majeurs, notamment grâce aux travaux de l’Anglais Francis T. Bacon, et sont utilisés aux États-Unis par la NASA (Aeronautics and Space Administration) au sein de ses programmes spatiaux. En France, des études sont mises en place au même moment dans des laboratoires publics et privés, tels que ceux d’Alsthom, de l’Institut français du pétrole et du CNRS (Centre national de la recherche scientifique), sous l’égide des Armées et de la DGRST (Délégation générale à la recherche scientifique et technique), organisme d’État chargé de la politique de la recherche. Jusqu’au début des années quatre-vingt, des millions de francs sont ainsi investis et des centaines de chercheurs, ingénieurs et techniciens sont mobilisés pour améliorer la technique, travailler à son adaptation aux automobiles électriques, aux trains, aux sous-marins, à la construction de centrales de production industrielle d’électricité ou encore à la fourniture de solutions militaires. Alors que de nos jours les piles à combustible apparaissent en France comme des options majeures pour la transition énergétique, c’est tout l’objet de cette thèse que de retracer, restituer et analyser cette partie de leur histoire grâce à une enquête de terrain fondée sur la récolte d’archives et la réalisation d’entretiens avec des acteurs ayant participé aux recherches. Nous mettrons tout d’abord au jour les conditions socio-historiques et les dynamiques structurelles qui font que les piles à combustible deviennent un thème d’intérêt en France à la fin des années cinquante. Nous montrerons ensuite comment les études sont organisées puis réorientées dans les années soixante et soixante-dix en fonction de l’évolution du collectif de pensée et du réseau social créés autour de la technique. Enfin, nous examinerons l’ensemble des raisons politiques, économiques, scientifiques et sociales pour lesquelles ces travaux sont presque tous abandonnés au début des années quatre-vingt. / Fuel cells, which operation principle is known since the middle of the 19th century, allow to produce electricy, water and heat simultaneously from fuels and combustives like hydrogen and oxygen. At the end of the 50s, these electrochemical generators are perfected, particularly thanks to the work of Francis T. Bacon in England, and are used in the USA by NASA (Aeronautics and Space Administration) for space programs. In France at the same period, private and public laboratories as Alsthom, the IFP (French Petroleum Institute) and the CNRS (French National Center for Scientific Research) start their own studies under the supervision of the Ministry of Defense and the DGRST (General Commission for for Scientific and Technical Research), a national institution in charge of scientific research policy. Until the beginning of the 80s, millions are thus invested and hundreds of researchers, engineers and technicians are mobilized to improve fuel cells, work on their adaptation to electrical cars, trains, submarines, on the construction of fuel cell power plants or specific military equipments. Now that in France fuel cells are considered as major options for energy transition, the objective of this dissertation paper is to analyze this period of their history thanks to a field investigation based on numerous archives and interviews with stakeholders who contributed to researches. We will first expose socio-historical conditions and structural dynamics which make fuel cells become a theme of national interest at the end of the 50s. We will then show how studies are organized and reoriented in the 60s and 70s according to the evolution of the thought collective and the social network created around fuel cells. Finally we will examine all political, economic, scientific and social reasons which led to drop almost all fuel cell researches in the country at the beginning of the 80s.
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Contribution à l'analyse des interactions entre histoire et didactique des sciences. Elaboration d'un support d'enseignement du mécanisme optique de la vision pour l'école primaire et le collège et premiers éléments d'évaluation.De Hosson, Cécile 24 November 2004 (has links) (PDF)
Cette recherche a pour objet l'élaboration et l'évaluation d'un outil d'enseignement du mécanisme optique de la vision fondé sur l'histoire des théories de la vision reconstruite selon une approche rationnelle. Une analyse des raisonnements d'enfants de maternelle et d'élèves de 4e avant enseignement d'optique à propos de la vision permet de caractériser les difficultés liées au savoir concerné : associer la vision à l'entrée de la lumière dans l'œil. Les élèves interrogés n'associent l'entrée de la lumière dans l'œil qu'à l'éblouissement, situation où la vision est impossible. Ils expliquent la vision soit dans un sens œil-objet soit dans un sens objet-œil (partie 1). L'histoire antique et médiévale est témoin d'idées analogues : comme les élèves, les savants s'opposent sur le sens de la vue. En traitant la lumière de façon quantitative, Alhazen ouvre la voie à un consensus et propose dès le 11e siècle de considérer la lumière comme un stimulus de la vue (partie 2). L'outil d'enseignement proposé est construit en référence au cheminement historique : il intègre la controverse du sens de la vue et la solution quantitative d'Alhazen. Ces idées constituent la trame d'un texte (un dialogue) présenté à des élèves de 4e avant enseignement, lors d'entretiens en binômes, en respectant un scénario didactique approprié. L'analyse de ces entretiens montre que le processus d'apprentissage est favorisé par l'identification des élèves aux savants mis en scène, et indique une prise de conscience de leur acte cognitif qui profite de l'approche quantitative (partie 3). Un transfert de cette modalité d'enseignement à d'autres domaines de la physique semble envisageable (annexes).
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