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Analyse historique et comparative des deux villes : la vieille ville d'Aix-en-Provence, la médina de Constantine à l'aide des S.I.G. : Comparaison historique et géographique de la croissance de deux villes méditerranéennes

Ahmed-Chaouch, Nabil 25 June 2012 (has links)
De nombreux domaines d'applications utilisent des représentations spatiales. C'est le cas de l'architecture, de l'urbanisme ou de la géographie. L'acquisition de ces données spatiales en urbanisme a connu ces dernières années des progrès significatifs grâce à l'introduction de nouveaux instruments de mesure. Ces derniers permettent d'obtenir des supports d'analyse urbaine à différents niveaux de détails et pour différentes finalités. Cette thèse propose une approche permettant de combiner deux disciplines, la typo-morphologie urbaine et la géomatique. Nous avons expliqué la notion centrale de processus morphologique, les différentes étapes d'opération propre à l'analyse historique, notamment le traitement des sources cartographiques avec l'outil S.I.G. Notre travail a avant tout consisté à explorer l'apport des S.I.G. au traitement et à l'analyse des données historiques. Nous nous sommes intéressés particulièrement à l'approche typo-morphologique pour compléter le potentiel interprétatif et descriptif. Notre travail de thèse est issu de différentes étapes, nous pouvons mentionner la construction d'une classification formelle, des concepts liés à l'évolution historique et morphologique des villes de Constantine et d'Aix-en-Provence. En partant de cette histoire urbaine, comparer ces deux villes à permis d'établir une chronologie de l'évolution des formes urbaines, de mieux saisir les enjeux de chacune de celles-ci. / Many fields of applications use spatial representations. This is the case of architecture, town planning or geography. The acquisition of these spatial datas in town planning these last years has experienced a significant progress with the introduction of new instruments. This acquisition allows to get urban support analysis at different levels of details and for different purposes. This thesis proposes an approach to combine two disciplines, the urban typomorphology and geomatics. We have explained the central notion of morphological process, the different steps of operation peculiar to the historical analysis for the treatment of map datas with the GIS instrument, primarily our work consist to explore the GIS contribution to the historical data treatment and analysis. We focused particularly on the approach to complete typomorphological potential interpretive and descriptive. Our thesis work has been made from different stages, we can mention the construction of a formal classification, concepts related to the historical development and morphology of Constantine and Aix-en-Provence. Starting from this urban history compare the two cities has established a chronology of the evolution of urban forms, to better understand the challenges each of these latter. Specifically, this work allows us to contribute to improving the mastery of the urban project. Finally tracks are proposed to continue this work by exploiting the platform exploration of 3D representation proved very useful for making historical analysis.
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Le froid en Hollande au Siècle d'or : essai de géoclimatologie culturelle / The cold in Holland in the Golden Age : essay of a cultural geoclimatology

Metzger, Alexis 02 December 2014 (has links)
A travers l’exemple du froid en Hollande au XVIIe siècle, nous souhaitons montrer que la géographie culturelle a sa place dans les études géoclimatologiques. Cette thèse tisse alors des ponts entre plusieurs champs de la géographie (climatologie, géographie historique, géographie culturelle…) et de l’histoire (histoire du climat, histoire de l’art…). Le XVIIe siècle s’inscrit dans une période climatique marquée par un rafraîchissement global des températures : le petit âge glaciaire (1300 à 1850 environ). En analysant des peintures hollandaises hivernales et des sources écrites avec le regard du géoclimatologue, plusieurs questions se posent. Pourquoi à une certaine période (le Siècle d’or allant de 1600 à 1672 environ) et dans un territoire bien précis (les Pays-Bas), des peintres ont-ils donné ses lettres de noblesse au froid ? Quels éléments météorologiques sont représentés ou non-représentés ? Que disent les sources écrites sur le climat de l’époque où les tableaux ont été peints ? Quelle imagerie du froid est-elle créée et que sous-tend cette imagerie ? Les résultats de recherche montrent que les artistes ont été parfois directement inspirés par certains hivers rudes. Le premier paysage d’hiver hollandais d’Avercamp est daté de 1608, hiver particulièrement rigoureux. Ensuite, la mode des paysages d’hiver perdure et les peintres ne représentent qu’un seul type de temps d’hiver alors même que les sources écrites témoignent de la variabilité du climat à plusieurs échelles de temps. Une imagerie de l’hiver a été créée. Elle participe de la construction identitaire de cette jeune nation que sont les Pays-Bas au XVIIe siècle. / This Ph.D dissertation aims at showing that cultural geography is relevant for geoclimatological studies. At the crossroad of many subfields in geography (climatology, historical geography, cultural geography…) and in history (history of climate, history of art…), it focuses on cold weather and its representations in the Netherlands during the XVIIth century. This period takes place during the Little Ice Age (c. 1300-1850), a limited climatic period, characterized by a cooling of the temperatures in Europe. The analysis of Dutch paintings and written sources with a geoclimatologist’s view point raises many questions. Why did the painters give their letters of nobility to the cold in this period (the Golden Age, c. 1600-1672) and in this bounded territory (the Netherlands) ? What meteorological elements are being represented? Which ones are missing? What pieces of information do the written sources give on the climate at the time the paintings were made? What imagery of the cold was thus created and what do the images stressed? The results of that research show that the artists were at times directly inspired by some rigorous winters. The first winter landscape by Avercamp is painted in 1608, a severe winter. Then, the vogue for winter landscapes continues. However, the painters represent just one type of meteorological condition in winter, whereas the narrative sources reveal the variability of the climate in different time scales. Nevertheless, an imagery of winter was created. It is said to be part of the identity construction process of the Netherlands, an upcoming nation in the XVIIth century.
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La dimension historique de la notion d'ordre public (XVIe-XIXe siècles) / The legal history of the « Public order » notion in France (16th century to 19th century)

Forlen, Antonin 07 July 2016 (has links)
Cette thèse étudie la dimension historique de la notion d'ordre public. Celle-ci, bien que très usitée en droit positif, est difficile à définir et à déterminer. L'analyse historique de son émergence et de son développement à partir du XVIe siècle permet de comprendre les grandes caractéristiques et problématiques que soulève son utilisation par les juristes. Afin de restreindre le champ d'investigations autrement inépuisable, le cadre d'étude choisi est l'ordre public dans sa dimension étatique. La notion d'ordre public mise en œuvre par l'État suppose la recherche de la stabilité et de la pacification de la société. Elle combine pour ce faire, d'une part des procédés de police administrative visant à prévenir les troubles à l'ordre avant qu'ils ne surviennent ; et d'autre part des outils de droit pénal visant à l'appréhension et à la punition des infractions brisant l'ordre établi. À travers l'histoire, la notion évolue selon deux axes. D'abord, l'ordre public est conçu comme une notion-cadre, permettant de rassembler un ensemble de techniques et d'outils juridique concourant la protection de la société et des personnes, ensemble qui se développe de manière pragmatique sous l'Ancien Régime. Ensuite, l'ordre public est étudié à travers son rôle de vecteur, stimulant l'intervention de l’État et de ses institutions, les amenant à agir sur la société et à la contrôler pour imposer une série de valeurs comme la garantie de la vie humaine, de la propriété, de la cohésion sociale. La dimension historique de la notion révèle la pérennité remarquable d'un modèle né sous l'Ancien Régime, conservé et perfectionné après la Révolution, qui est toujours de droit positif en ce qui concerne ses caractéristiques essentielles. / This dissertation deal with the historical dimension of the notion of public order. Public order is often used today but its meaning remains unclear. The study of the birth and evolution of public order, since the 16th century, allows a better understanding of its impacts on modern societies. It shows that public order is a notion used to summarise a vast range of public policies designed to protect society and people. It is also used to control and to drive the society in the way the political power intends.The study argues that the historical model of public order, though created in a pragmatic way in the Ancien Régime, then continued to be valid after the Revolution and is still, up to a point, valid today.
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Science du passé et politique du présent en Pologne : l'histoire du temps présent (1939-1989), de la Genèse à l'Institut de la Mémoire Nationale / Science of the past and politics of the present in Poland : contemporary history (1939-1989), from the genesis to the Institute of National Remembrance

Behr, Valentin 18 October 2017 (has links)
La thèse étudie les relations entre science et politique, à partir de la production historiographique consacrée à l’histoire des passés dits totalitaires (nazi et communiste) en Pologne. Cette histoire du temps présent est étudiée depuis sa genèse, durant la période communiste (1945-1989), jusqu’à la période post-communiste, après 1989. Elle fait l’objet de luttes entre acteurs, savants et profanes, dont les prises de position antagonistes s’expliquent par les positions différenciées qu’ils occupent dans l’espace du débat historiographique. L’autonomie de cet espace est limitée par une contrainte politique externe, exercée par le pouvoir politique, mais aussi par les logiques, internes à cet espace, de réponse à la contrainte externe. La thèse invite à relativiser la pertinence, en matière de production historiographique, de la césure de 1989, et souligne les formes de continuité entre la République populaire de Pologne et la situation présente. / Based on a study of the historiographical literature about the “totalitarian” pasts (nazi and communist) of Poland, this dissertation deals with the relationship between science and politics. The making of the history of these periods is studied from its genesis during the communist era (1945-1989) until the post-communist period started after 1989. Academic and non-academic actors are involved in the historiographical debate. Their stances can be explained by the various positions they occupy in the social space of this debate. The autonomy of this social space is not only limited by an external political constraint, applied by the political power, but also by this space’s internal logic elaborated in response to this outside pressure. The dissertation casts doubt the 1989 caesura in the historiographical literature, and underlines continuities between the Popular Republic of Poland and the current situation.
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Aux origines de la Turquie conservatrice : une sociologie historique du Parti démocrate (1946-1960). / The Origins of Conservative Turkey : A Social History of the Democrat Party (1946-1960).

Garapon, Béatrice 08 December 2017 (has links)
Ce travail propose une sociologie historique du Parti démocrate turc, qui est fondé en 1946, arrive au pouvoir en 1950, et y reste jusqu’à un coup d’Etat de l’armée, en 1960. La sociologie de ce parti permet d’éclairer la compréhension du passage d’un régime de parti unique à un système de compétition partisane en Turquie. Pour cela, nous avons choisi une séquence chronologique longue, qui va de la fondation du parti en 1946 à sa chute en 1960. En effet, observer la création, puis la structuration du Parti démocrate nous permet de voir le rôle qu’il joue dans l’acculturation à la civilisation électorale, la promotion de nouvelles élites, mais aussi les continuités avec le parti unique, et le verrouillage progressif du champ politique, pour retourner à une situation autoritaire vers la fin des années 1950. Une sociologie fine du parti nous permettra ainsi de comprendre comment il se constitue en parti dominant. Pour ce faire, nous étudions le parti à travers ses implantations locales dans quatre départements de Turquie, Adana, Diyarbakır, Erzurum et Izmir, en portant une attention aux aspects informels de son fonctionnement. A partir de sources variées, archives de la presse locale, mémoires d’hommes politiques locaux, rapports diplomatiques, et divers témoignages, nous montrons que le Parti démocrate s’est imposé comme parti dominant sur la scène politique, en s’appuyant sur divers groupes sociaux, dont les hommes d’affaires et les petits commerçants conservateurs (esnaf). Dans ce processus, la capacité du parti à recruter des hommes politiques locaux, qui pouvaient mobiliser une large clientèle, a joué un rôle essentiel. / The aim of this study is to make a social history of the Turkish Democrat Party from 1946 to 1950. There are many essays about the Turkish Democrat Party in political history. Mainly, these works are based on macro and state-centered sources: state archives, national press, and parliamentary debates. Very few studies attempt to assess the social dynamics that led to the Democrat Party coming to power and holding it for a 10-year period. My claim is that to understand the social dynamics that led to the Democrat Party’s rise, we must look at its grassroots organizations and local recruitment. Therefore, I examine four different areas of Turkey—Izmir, Erzurum, Diyarbakir, and Adana—in order to better understand the Democrat Party’s social base. I use sources like the local press and memoirs of local politicians, as well as diplomatic reports, sociological works, and oral interviews with eyewitnesses from the period. This work aims to paint a comprehensive picture of the Democrat Party’s social base by revealing the important role that rural elite, artisans, and small-town shop-keepers played in shaping the party's conservative character.
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L'épistémologie contemporaine de la Théorie de l'évolution dans l'enseignement secondaire français : état des lieux et conséquences didactiques / A philosophical analysis of Evolutionary Theory in French Secondary Education : the present state of the field and its implications for the teaching of the life sciences

Paulin, Fabienne 27 November 2015 (has links)
Les sciences de l'évolution investissent deux champs scientifiques complémentaires : celui des sciences historiques quand l'objectif est la reconstitution de l'histoire du vivant, et celui des sciences fonctionnalistes quand les objets d'étude sont les mécanismes de l'évolution. La position centrale du cadre évolutif dans les sciences du vivant fait de l'évolution un objet d'enseignement incontournable dont l'importance est rappelée dans l'ensemble des textes officiels du secondaire. Cependant, de nombreux travaux en didactique des SVT relèvent des difficultés de natures différentes dans son enseignement. Nous avons fait l'hypothèse que certains problèmes recensés ont pour origine, d'une part, un positionnement épistémologique insuffisamment défini dans les programmes scolaires et, d'autre part, une prise en compte partielle de l'épistémologie des sciences de l'évolution par les enseignants dans leur enseignement. La première partie de cette thèse propose donc une analyse épistémologique détaillée de ce champ de recherche complétée par une étude des conceptions épistémologiques des chercheurs de différents domaines de l'évolution. Le cadre ainsi défini est utilisé pour caractériser les choix programmatiques institutionnels ainsi que les conceptions des enseignants et leurs propositions d'enseignement. La mise en perspective des résultats aboutit au constat que les sciences historiques, et l'épistémologie qu'elles mobilisent, sont un « impensé » de l'enseignement de l'évolution ce qui éclaire certains points de tension de cet enseignement et ouvre plus globalement la réflexion sur les liens nécessaires entre l'épistémologie et la didactique des sciences / The science of evolution englobes two complementary scientific fields. First, there is the historical science that aims to reconstitute the history of life on earth. Then there is the ‘functional’ domain that aims to elucidate the mechanisms of evolution. The centrality of the concept of evolution in the life sciences makes it an indispensable subject in the school curriculum and its importance is underlined in all the official texts concerning the life sciences in French secondary education. Nevertheless, numerous studies in the didactics of the life sciences have highlighted different problems with the teaching of evolution. We propose the hypothesis that certain of these problems are due, on one hand, to the lack of clarity in the philosophy of evolution in the official school program and, on the other hand, to teachers’ limited engagement with the philosophical issues in evolution when they teach the subject. The first part of this thesis offers a detailed philosophical analysis of the field of evolution in which we pay close attention to the philosophical conceptions of the researchers in different areas of the field. The analytical grid that we develop based on this research is then used to classify the institutional choice of programs as well as the concepts of teachers and their approach to teaching evolution. The examination of our results leads to the conclusion that the historical science and the associated philosophical concepts exercise an implicit influence on the teaching of evolution. This result explains certain tensions that exist in the teaching of evolution and allows us to engage a wider reflection on the need to integrate this kind of philosophical analysis into studies in science education
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L'empereur et la cour de Dioclétien à Théodose Ier (284 - 395) : espace, réseaux, dynamiques de pouvoir en Occident / The Emperor and the Court : study on the imperial court from Diocletian to Theodosius I (284 - 395) : Western spaces, networks, dynamics of power

Pierré-Caps, Alexandra 08 December 2018 (has links)
Le sujet interroge les procédés de structuration et de configuration d’une cour impériale, qu’ils soient spontanés ou à l’initiative de l’empereur. Comme le rappelle le sociologue allemand Norbert Elias, dont les travaux encadrent largement cette étude, la cour ne doit pas son existence à la volonté d’un seul individu. Le cadre chronologique de cette étude est celui d’un long IVe siècle, prétexte à l’observation d’une évolution de la structure aulique et de l’image de la dignité impériale sur le long terme. L’Occident offre un objet d’étude privilégié, par sa diversité et ses pratiques du pouvoir héritières d’une ancienne centralité axée sur la ville de Rome. Notre hypothèse de recherche vise à pondérer le « paradigme du prince décideur » et à faire de l’empereur du IVe siècle un acteur de la cour et non plus seulement le point nodal d’une structure aulique qui tend à s’autonomiser. Il s’agit de mieux appréhender l’évolution de la pratique d’un pouvoir souvent perçu comme autocratique, le façonnement d’une cour destinée à servir le prestige d’une dignité impériale restaurée et l’autonomisation d’une administration extrêmement lourde. La permanence de certains réseaux d’influence à la cour semble entraîner un paradoxe entre le renforcement de l’autorité impériale et la faiblesse de l’influence décisionnelle des empereurs dans certains domaines de la vie politique. Cette contradiction ménage de nouveaux espaces du pouvoir jusque dans les territoires de l’empire, sous la forme de projections spatiales de la réalité aulique à travers la mobilité des hauts fonctionnaires. De là, la cour apparaît d’abord comme une abstraction soumise au politique avant que d’être une réalité topographique. L’ « absolutisme » en tant que « trait dominant du régime » mérite une nouvelle approche historiographique à l’aune de ces nouvelles pratiques du pouvoir à l’œuvre dès la Tétrarchie. / The present subject examines the processes of structuration and configuration of an imperial court. Those processes could be spontaneous or on the emperor’s initiative. As the German sociologist Norbert Elias reminds us, the court doesn’t owe its existence to the will of one person. This study takes place in a long 4th century and highlights the evolution of the court structure and the representation of the imperial dignity over the long term. The Western empire is a priviledged field of study due to the diversity of its political practices of power inherited from the old centrality of power settled in Rome. Our research hypothesis is about moderating the paradigm of the ‘decision-maker prince’. In that sense, the emperor of the Late Roman Empire would become an actor of the court again and not only the nodal point of this structure which is trying to become autonomous. We would like to better comprehend the evolution of a power usually regarded as autocratic, the making process of a court intended to serve the prestige of a restored imperial dignity and the autonomisation of an heavy administration. There is a paradox between the permanency of some political networks at court, the reinforcement of the imperial authority and the decision-making weakness of the emperors in some aspects of the political life. This contradiction creates new spaces of power in empire's territories because of the mobility of the senior officials. In that, the court appears more as a political abstraction than just a topographic reality. The ‘absolutism’ of that time deserves a new historiographical approach to understand those new political practices noticeable since the Tetrarchy.
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Georges Duby : penser l'histoire : la construction d'un modèle d'histoire sociale (France, 1950-1980) / Georges Duby : thinking history. : building a model of social history (France, 1950-1980)

Brandi, Felipe 21 June 2017 (has links)
L’œuvre de Georges Duby appartient à un moment très précis de l’évolution des études historiques en France, marqué par l’effort de toute une génération d’historiens pour définir les voies par lesquelles les représentations mentales seraient incorporées comme des vrais objets de l’histoire. En nous efforçant de le situer au sein d’un paysage historiographique plus vaste, notre objectif est de montrer que Georges Duby a construit, pendant un quart de siècle, un projet d’histoire sociale qui, centré sur la dialectique entre le matériel et le mental, a fini par s’afficher comme un modèle pour (et comme un plaidoyer en faveur de) l’exploration historienne des réalités immatérielles. Notre analyse est centrée sur le livre Les Trois Ordres ou l’Imaginaire du Féodalisme, qui nous paraît être le couronnement de ce programme d’histoire sociale dont les premières pierres ont été posées, vingt cinq ans plus tôt, à l’occasion de sa thèse sur la société mâconnaise des XIe et XIIe siècles. Nous avons attiré l’attention sur la manière dont, portant sur un objet alors très en vogue au sein des études médiévales (la représentation sociale des « trois ordres »), cet ouvrage a offert à Georges Duby l’occasion de revenir sur plus de vingt ans de controverses entre l’histoire et les sciences voisines, sur les débats autour du pouvoir contraignant des systèmes de représentation et sur l’image que les médiévistes de sa génération avaient héritée de ce qu’aurait été la société que l’on a convenu d’appeler « féodale ». Nous avons montré, enfin, comment ce projet d’une histoire sociale ancrée sur l’étude de l’articulation entre le matériel et le mental a été conçu par Duby comme une manière de réaffirmer plus vigoureusement le rôle central de l’histoire au sein des sciences de l’homme. / The work of Georges Duby belongs to a specific moment of the evolution of the historical studies in France, distinguished by the effort of a whole historian’s generation to define the paths by which the mental representations would be incorporated as true objects of history. Attempting to incorporate it in the scope of a wider historiographical picture, our purpose is to show that Georges Duby raised, during a quarter of century, a project of social history centered in the dialectics between the material and the mental. We argue that this project finally acted as a model (and as a defense plea of) of the historical exploitation of the immaterial realities. Our analyses is focused on the book Les Trois Ordres ou l’Imaginaire du Féodalisme, that we consider the accomplishment of this social history program whose foundations were set in his thesis on society in the Mâconnais in the 11thand 12th centuries, twenty years early. Dedicated to the social model of the three orders, a subject much in vogue at that time, Les Trois Ordres gives to Georges Duby the opportunity to review more than twenty years of dispute concerning the relationship between history and social sciences. He also could revise the debates concerning the constraining power of mental representations and, furthermore, call into question the image his own generation have inherited of the society that we call “feudal”. We will finally show how Duby’s social history, focused on the links between material infrastructure and mental images, intended to reaffirm the central role of history among social sciences.
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Les Grecs face aux catastrophes naturelles : gestion et représentations des risques (Ve siècle A.C. - IIe siècle P.C.) / Natural Hazards in Greece : Perception and Management of Risks, from the Classical Time to the Roman Empire

Thély, Ludovic 27 October 2012 (has links)
Cette étude porte sur la perception antique des catastrophes naturelles, les moyens de gestion et les représentations religieuses. Elle se fonde essentiellement sur l'interprétation des documents littéraires et épigraphiques, mais, dans une logique interdisciplinaire, elle n'exclue pas d'intégrer la documentation archéologique et les résultats obtenus, dans certains cas, par la géomorphologie. L'emploi des expressions « catastrophes naturelles » et « risques naturels » repose sur une définition récente portée par les géographes contemporains : un risque est le produit d'un aléa naturel – la probabilité d'occurence d'un phénomène physique – et de la vulnérabilité d'une société – les facteurs aggravants et la capacité de résilience d'une communauté civique. L'application de ce concept au monde des cités grecques, depuis l'époque classique jusqu'au Haut Empire romain, invite à tenir compte des évolutions notables qui ont marqué les processus de gestion des risques et les discours, scientifiques ou religieux, portant sur les bouleversements majeurs survenus à la surface du globe. L'enquête s'articule ainsi autour de deux axes principaux : le premier établit les impacts catastrophiques, autrement dit les types de conséquences qu'un aléa naturel a pu produire sur une société antique, inhumation des victimes, soins apportés aux survivants, destructions des édifices urbains, modifications et altérations des paysages ainsi que les difficultés et les crises économiques consécutives aux événements dévastateurs ; dans un second temps, cette étude entreprend d'analyser les observations et les théories antiques portant sur les catastrophes naturelles, autant que les discours et les actes religieux. En parallèle, l'enjeu de cette enquête est de répondre à une question essentielle : les Grecs ont-ils subi les catastrophes ou ont-ils cherché à se prémunir efficacement contre la fréquence de certains risques naturels ? / This thesis deals with the perception, management and religious thoughts of natural hazards in Antiquity. It is based essentially on epigraphics and literary sources, but includes archaeological and geomorphological documentation. Natural hazards and risks are two recent notions, coming from geographic studies. To apply these concepts to the Greek world, from the Classical Period to the Roman Empire, contributes to our knowledges of these societies, pointing out the chronological evolutions of the scientific discourses and the religious thoughts. This study is organized in two main parts ; the first dealing with the consequences of natural hazards (burial of victims, destruction of buildings, modifications of landscapes and economic crisis) and the second, the analysis of theories about natural hazards as well as the religious representations and practices. Last but not least, one of the most important questions that this thesis tries to answer is "Did Greek society manage the risks or did it fall victim to doomsday ?"
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D’une Cappadoce à l’autre (Ve av. – Xe ap.) : problèmes historiques, géographiques et archéologiques / From Cappadocia to another (5th BC to 10th AD) : Historical, geographical and archaeological problems

Lamesa, Anaïs 19 March 2016 (has links)
S’interrogeant sur l’existence d’une culture matérielle propre à la Cappadoce, X. de Planhol soulevait déjà, dans les années 1980, la contradiction entre les résultats des études cappadociennes et les sources. De fait, archéologiquement et historiquement, la Cappadoce rupestre s’inscrit dans la continuité des autres provinces anatoliennes. Dépendant d’empires plus puissants, elle ne semble pas développer des traditions architecturales et culturelles propres, si ce n’est de posséder des monuments creusés dans la roche. A contrario à l’époque médiévale, certains auteurs arabes et byzantins reconnaissent aux Cappadociens un mode de vie troglodytique qui les individualise, de facto, de leurs voisins anatoliens. Ces assertions sont d’ailleurs confirmées par le développement de la pratique rupestre à l’époque byzantine dans la zone. Afin de comprendre ce décalage, deux approches ont été menées parallèlement. La première, historique, a pour objet d’étudier les représentations littéraires de la Cappadoce et des Cappadociens entre le Ve av. J.-C. et le Xe ap. J-C. La seconde approche, archéologique, a pour but de comprendre les processus de réalisation des monuments rupestres entre le IIIe siècle av. J.-C. et le Xe siècle ap. J.-C. À elles deux, elles mettent en lumière la lente construction culturelle qui, tant dans les sources que dans la praxis, aboutit à la fin du Xe siècle à l’existence d’un fait rupestre. / In the 1980s, questioning the existence of an own material cultures in Cappadocia, X. de Planhol already raised the contradictions between results of Cappadocian studies and sources. In fact, the current region of Cappadocia seems to be “provincial”. Dependent on more powerful Empires, this region doesn’t seem to develop its own architectural traditions and its own material cultures. It has just carved monuments. But in some medieval sources, Cappadocians are described like Troglodyte and de facto are distinguished from their Anatolian neighbors. To understand this shift, two methodological approaches were conducted. The first one is historical and has the purpose to study literary representations of Cappadocia and Cappadocians between the Vth century BC and the Xth century AD. The second approach is archaeological and should allow understanding process of making a carved monument between the IIIrd century BC and the Xth century AD. Both highlight the slow cultural construction that results in recognition of a “carving fact” in the Xth century AD.

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