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561

Charge virale intégrée du papillomavirus de type 16 dans la maladie anale préinvasive

Alvarez Orellana, Jennifer Élisabeth 08 1900 (has links)
L’histoire naturelle de l’infection anale par le virus du papillome de type 16 (VPH-16) est mal définie pour les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes (HARSAHs) VIH-séropositifs. Le but de cette étude était d’évaluer l’association entre la charge épisomale et intégrée du VPH-16 et la progression de la néoplasie intraépithéliale anale (AIN). Les charges épisomales et intégrées du VPH-16 furent mesurées par PCR quantitatif en temps réel sur 665 spécimens anaux obtenus de 135 hommes VPH-16-positifs participant à l’étude prospective HIPVIRG (Human Immunodeficiency and Papilloma VIrus Research Group). Le grade de l’AIN fut déterminé sur des biopsies obtenues lors des anuscopies à haute résolution périodiques. L’intégration du VPH-16 fut confirmée par DIPS-PCR pour démontrer la présence de jonctions virales-cellulaires. La charge épisomale du VPH-16 [ratio de cote (OR) 1.5, intervalle de confiance (IC) à 95%=1.1–2.1], le nombre de types de VPH [OR 1.4 (IC 95%=1.1–1.8)] et le tabagisme actuel [OR 4.8 (IC 95%=1.3–18.6)], mais non la charge intégrée, furent associés aux lésions de haut-grade (AIN-2,3) après ajustement pour l’âge et le décompte des lymphocytes CD4. La charge épisomale du VPH-16 était le seul facteur prédictif de progression de l’AIN de bas-grade (AIN-1) vers l’AIN-2,3 [OR 8.0 (IC 95%=1.2–55.4)]. Les spécimens avec une charge épisomale du VPH-16 élevée étaient moins susceptibles de contenir de l’intégration [OR 0.5 (IC 95%=0.3–0.8)]. L’intégration du VPH-16 fut détectée en absence d’AIN, dans l’AIN-1 et dans l’AIN-2,3. L’analyse des jonctions virales-cellulaires ne permit pas d’identifier un site d’intégration spécifique. / The natural history of human papillomavirus type 16 (HPV-16) anal infection is undefined among HIV-seropositive men having sex with men (MSM). The aim of this study was to assess the association between HPV-16 episomal and integrated viral loads and the progression of anal intraepithelial neoplasia (AIN). HPV-16 episomal and integrated loads were measured on 665 specimens from 135 HPV-16-positive men participating in the prospective HIPVIRG (Human Immunodeficiency and Papilloma VIrus Research Group) study. AIN grade was evaluated on biopsies obtained during periodical high-resolution anoscopies. HPV-16 integration was confirmed by DIPS-PCR to demonstrate the presence of viral-cellular junctions. HPV-16 episomal loads [odds ratio (OR) 1.5, 95% confidence interval (CI)=1.1–2.1], burden of HPV infection [OR 1.4 (95% CI=1.1–1.8)] and current smoking [4.8 (95% CI=1.3–18.6)], but not integrated loads, were associated with high-grade lesions (AIN-2,3) after age and CD4 counts adjustment. A high HPV-16 episomal load was the only predictive factor of progression from low-grade AIN to high-grade AIN [OR 8.0 (95% CI=1.2–55.4)]. Specimens with higher HPV-16 episomal loads were less likely to contain integration [OR 0.5 (95% CI=0.3–0.8)]. HPV-16 integration was detected in the absence of AIN, in AIN-1 and in AIN-2,3. The analysis of the viral-cellular junctions did not allow identifying a specific site of integration.
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Polymorphisme du papillomavirus humain de type 52 et lésions du col de l'utérus

Formentin, Aurélie 08 1900 (has links)
Les papillomavirus humains (VPHs) sont reconnus comme les agents étiologiques du cancer du col de l’utérus. Notre étude a pour but de décrire le polymorphisme de la région régulatrice virale (LCR) et du gène E6 du VPH52 chez 216 femmes canadiennes avec différents grades de lésion du col et d’établir s’il existe une association entre les variantes décrites et la présence de lésions intraépithéliales de haut-grade (CIN2,3) du col de l’utérus ou de cancer invasif. L’âge (OR 1.1, 95% CI 1.02-1.17, p=0.005) fut significativement associé à la présence de cancer invasif. Une variante de la région régulatrice virale, MTL-52-LCR-02, présentant une substitution nucléotidique au niveau du nucléotide 7436, fut aussi associée à la présence de cancer du col de l’utérus (p=0.015). Dans une analyse multivariée, après ajustement pour l’âge, l’ethnicité et le site de recrutement, une délétion au niveau du nucléotide 7695 (OR 5.7, 95% CI 1.2-27.9) ainsi qu’une substitution au niveau du nucléotide 7744 (OR 8.3, 95% CI 1.1-61.0) du LCR, et la variante K93R de la protéine E6 (OR 9.5, 95% CI 1.3-68.9) furent associées de façon significative avec la présence de CIN2,3. Ainsi, le polymorphisme du LCR et du gène E6 du VPH52 est associé avec la présence de CIN2,3 et probablement avec celle d’un cancer invasif. / Human papillomaviruses (HPVs) are the main etiological agents of cervical cancer. Our study aims to describe HPV52 polymorphism in the long control region (LCR) and in the E6 gene, and to investigate the association between LCR and E6 polymorphism and high-grade cervical intraepithelial neoplasia (CIN2,3) or invasive cervical cancer in 216 canadian women with various grades of cervical disease. Age was significantly associated with cervical cancer (OR 1.1, 95% CI 1.02-1.17, p=0.005). The MTL-52-LCR-02 variant, with a nucleotide substitution in the LCR at position 7436, was also associated with cervical cancer. MTL-52-LCR-02 has been identified in 28.6% of women with cervical cancer and in 0.0% of women without cervical cancer or CIN2,3 (p=0.015). In a multivariate analysis, after adjusting for age, ethnicity, detection of HPV16 or 18, and study site, a deletion at nucleotide position 7695 (OR 5.7, 95% CI 1.2-27.9), a variation at nucleotide position 7744 (OR 8.3, 95% CI 1.-61.0) in the LCR and the K93R variant of the protein E6 (OR 9.5, 95% CI 1.3-68.9) were associated with CIN2,3. This study confirms that HPV52 polymorphism in the LCR and in the E6 gene is associated with risk of development of CIN2,3 and possibly invasive cancer of the uterine cervix.
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Facteurs de risque de sévérité de la papillomatose respiratoire juvénile

Rodier, Caroline 02 1900 (has links)
La papillomatose respiratoire récurrente (PRR) juvénile est causée par les génotypes 6 et 11 du virus du papillome humain (VPH). Cette maladie est caractérisée par des verrues récurrentes généralement au larynx. La forme sévère peut avoir un impact dévastateur sur la santé et la qualité de vie de l’enfant atteint et de sa famille en raison des conséquences des multiples chirurgies nécessaires et du risque d'obstruction des voies respiratoires. Objectif: Examiner les facteurs de risque associés aux manifestations sévères de la PRR. Méthode: Étude rétrospective des 31 cas diagnostiqués entre janvier 1995 et décembre 2008. Les données démographiques, cliniques, génétiques et virologiques ont été évaluées. Des régressions logistiques furent effectuées afin d'évaluer le rôle des variables indépendantes sur la sévérité de la maladie. Résultats: Nos données suggèrent que les facteurs de risque de sévérité de la PRR seraient associés au genre féminin (Rapport de cotes (RC)=2.60, intervalles de confiance (IC) 95% : 0.44-15.44), au fait d’être premier-né (RC=3.51, IC 95% : 0.17-72.32), à un statut économique faible (RC=5.31, IC 95% : 0.17-164.19), à un jeune âge (RC=0.83, IC 95% : 0.68-1.01), à une charge virale élevée (RC=3.81, IC 95% : 0.23-63.16) et aux condylomes chez la mère pendant la grossesse (RC=12.05, IC 95% : 0.97-149.85). Conclusion: La sévérité de la PRR serait le résultat d'une combinaison de déterminants qui favoriseraient la croissance cellulaire particulièrement chez les jeunes enfants. Des mesures préventives et thérapeutiques visant à restreindre la contamination et la réplication du virus pourraient réduire le fardeau de la maladie. / Juvenile Recurrent Respiratory Papillomatosis is caused by Human Papillomavirus genotypes 6 or 11. It is characterised by recurring warts most commonly in the larynx. The severe form of the disease has a devastating impact on health and life quality of the child and its family because of the consequences of multiple surgical procedures and the constant risk of airway obstruction. Objectives: To study the risk factors associated with severe forms of RRP. Method: We conducted a retrospective case series of the 31 patients diagnosed between January 1995 and December 2008. We analyzed demographic and clinical variables, as well as viral and host factors. Logistic regressions were performed to evaluate the impact of each of independent variables on the disease severity. Results: Our data suggest that risk factors for severe forms of RRP in children could be associated with female gender (OR=2.60, 95% CI: 0.44-15.44), being first-born (OR=3.51 95% CI: 0.17-72.32), lower socio-economic status (OR=5.31, 95% CI: 0.17-164.19), younger age (OR=0.83, 95% CI: 0.68-1.01), high viral load (OR=3.81, 95% CI: 0.230-63.16) and history of condylomas of the mother during pregnancy, (OR=12.05, 95% CI: 0.97-149.85). Conclusion: The severity of the RRP would be the result of a combination of factors which would favor the cellular growth particularly in the young children. Therapeutics and preventive measures to restrict the contamination and the replication of the virus could reduce considerably the burden of this disease.
564

Caractérisation de la fonction de la protéine cellulaire p80/UAF1 dans la réplication du génome du virus du papillome humain

Lehoux, Michaël 01 1900 (has links)
Le virus du papillome humain (VPH) est l’agent étiologique du cancer du col utérin, ainsi que d’autre néoplasies anogénitales et des voies aérodigestives supérieures. La réplication de son génome d’ADN double brin est assurée par les protéines virales E1 et E2, de concert avec la machinerie cellulaire de réplication. E1 assure le déroulement de l’ADN en aval de la fourche de réplication, grâce à son activité hélicase, et orchestre la duplication du génome viral. Nos travaux antérieurs ont démontré que le domaine N-terminal de E1 contient un motif de liaison à la protéine cellulaire p80/UAF1 qui est hautement conservé chez tous les VPH anogénitaux. L’intégrité de ce motif est essentielle au maintien de l’épisome viral. Les travaux présentés dans cette thèse ont d’abord déterminé que le motif de liaison à UAF1 n’est pas requis pour l’assemblage du pré-réplisome viral, mais important pour la réplication subséquente de l’ADN du VPH. Nous avons constaté qu’en présence de E1 et E2, UAF1 est relocalisé dans des foyers nucléaires typiques de sites de réplication du virus et qu’en outre, UAF1 s’associe physiquement à l’origine de réplication du VPH. Nous avons aussi déterminé que l’inhibition du recrutement de UAF1 par la surexpression d’un peptide dérivé de E1 (N40) contenant le motif de liaison à UAF1 réduit la réplication de l’ADN viral. Cette observation soutient le modèle selon lequel UAF1 est relocalisé par E1 au réplisome pour promouvoir la réplication de l’ADN viral. UAF1 est une protéine à domaine WD40 n’encodant aucune activité enzymatique et présumée exploiter des interactions protéine-protéine pour accomplir sa fonction. Nous avons donc investigué les protéines associées à UAF1 dans des cellules du col utérin et avons détecté des interactions avec les enzymes de déubiquitination USP1, USP12 et USP46, ainsi qu’avec la phosphatase PHLPP1. Nous avons établi que E1 forme un complexe ternaire avec UAF1 et n’importe laquelle des USP associés : USP1, USP12 ou USP46. Ces USP sont relocalisés au noyau par E1 et s’associent à l’ADN viral. De plus, l’activité enzymatique des USP est essentielle à la réplication optimale du génome viral. Au contraire, PHLPP1 ne forme pas de complexe avec E1, puisque leurs interactions respectives avec UAF1 sont mutuellement exclusives. PHLPP1 contient un peptide de liaison à UAF1 homologue à celui de E1. Ce peptide dérivé de PHLPP1 (P1) interagit avec le complexe UAF1-USP et, similairement au peptide N40, antagonise l’interaction E1-UAF1. Incidemment, la surexpression du peptide P1 inhibe la réplication de l’ADN viral. La génération de protéines chimériques entre P1 et des variants de E1 (E1Δ) défectifs pour l’interaction avec UAF1 restaure la capacité de E1Δ à interagir avec UAF1 et USP46, ainsi qu’à relocaliser UAF1 dans les foyers nucléaires contenant E1 et E2. Ce recrutement artificiel de UAF1 et des USP promeut la réplication de l’ADN viral, un phénotype dépendant de l’activité déubiquitinase du complexe. Globalement, nos travaux suggèrent que la protéine E1 du VPH interagit avec UAF1 afin de recruter au réplisome un complexe de déubiquitination dont l’activité est importante pour la réplication de l’ADN viral. / Human papillomaviruses (HPVs) are the etiological agents of cervical cancers, as well as multiple other anogenital and oropharyngeal neoplesias. The viral proteins E1 and E2, in concert with the host DNA replication machinery, mediate the replication of the double-stranded DNA genome of HPV. E1 exploits its helicase activity to unwind DNA ahead of the replication fork and orchestrates synthesis of the viral genome. Our previous work demonstrated that E1 contains in its N-terminus a binding motif for the host protein p80/UAF1, a domain that is highly conserved amongst anogenital HPVs. The integrity of this region was essential for the maintenance of the viral episome. The research presented here first demonstrated that the UAF1-binding motif is not required for the assembly of the E1-E2-Origin pre-replisome, but important for the following viral DNA replication. We have determined that UAF1 is relocalized, in presence of E1 and E2, in nuclear foci reminiscent of viral DNA synthesis sites. UAF1 also physically interacted, through E1-binding, with the viral origin of replication. Moreover, we have shown that inhibition of E1-UAF1 interaction through the overexpression of an E1-derived and UAF1-binding peptide, N40, interferes with HPV DNA replication. This is in agreement with the model according to which E1 recruits UAF1 to the replisome to promote viral DNA replication. UAF1 is a WD40-containing protein with no enzymatic activity and presumed to function through interactions with other cellular factors. We have investigated the UAF1 interaction network in cervical cells and discovered that UAF1 associates with the deubiquitinating enzymes USP1, USP12 and USP46, as well as with the phosphatase PHLPP1. E1 was found to assemble as a ternary complex with UAF1 and any of the associated USPs: USP1, USP12 or USP46. These USPs were also relocalized by E1 to the nucleus and they associated with the viral origin in presence of E2. Moreover, their enzymatic function was essential for optimal viral genome replication. In contrast, PHLPP1 did not associate with E1, and the interactions of the latter proteins with UAF1 were shown to be mutually exclusive. PHLPP1 contains a UAF1-binding motif homologous to the one encoded within E1. This PHLPP1-derived peptide, P1, interacts with the UAF1-USP complex and, similarly to N40, competes with E1-UAF1 interaction. Accordingly, P1 overexpression leads to inhibition of HPV DNA replication. The fusion of the peptide P1 to an E1 protein (E1Δ) defective for UAF1-binding restored its capacity to interact with UAF1 and USP46, as well as to relocalize UAF1 into E1-E2-containing nuclear foci. This artificial recruitment of UAF1 and of the associated USPs increased viral DNA replication, a process that involved the enzymatic activity of the USPs. Collectively, our work suggests that HPV E1 interacts with UAF1 in order to recruit to the replisome a deubiquitinating complex whose activity is required for optimal viral DNA replication.
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Identification de composé sensibilisant préférentiellement les cellules exprimant les protéines E6 et E7 du VPH à l'irradiation

Derdour, Amel A. 01 1900 (has links)
Le cancer du col utérin (CCU) est dans plus de 99% des cas provoqué par une infection avec le virus du papillome humain (VPH), dont le potentiel oncogénique réside dans l'expression des proto-oncogènes viraux E6/E7. Le potentiel carcinogénique de ces protéines virales réside essentiellement dans leurs actions sur les produits des gènes suppresseurs de tumeur p53 et RB. Les produits de ces gènes, p53 et Rb, font parti des voies de signalisation de réponse aux dommages de l'ADN cellulaire (RDA) et leur perte entraine une perte de fonctionnalité qui mène à une instabilité génomique. À long terme et en présence de d'autres facteurs ceux-ci mèneront au développement d'un cancer. Les protéines E6 et E7 sont constitutivement exprimées dans les cellules du CCU ainsi que dans les cellules de tout autre cancer induit par le VPH et seulement dans ces dernières. La prise en charge des cas avancés de ces cancers se fait principalement par radiothérapie et chimiothérapie concomitante. La chimio-radiothérapie utilisée en traitement est efficace mais résulte en un taux élevé de morbidité et un nombre important de patientes récidiveront. Nous proposons que l'exploitation de l'expression spécifique d’E6 et d’E7 dans les cellules du CCU permette d’envisager une stratégie de létalité synthétique afin d'amplifier l'effet létal de l'irradiation sur les cellules CCU. Ceci permettrait potentiellement d'augmenter l'efficacité du traitement et de diminuer les récidives, ainsi que la morbidité liée au traitement. En s'appuyant sur cette hypothèse, notre objectif est d’identifier des composés dont l'action seule ou couplée à l'irradiation provoquerait préférentiellement la mort des cellules exprimant les protéines E6 et E7 du VPH. Les cellules testées comprennent des cellules isogéniques humaines issues de kératinocytes normaux que nous avons modifiées séquentiellement pour obtenir les modifications associées aux cellules CCU (hTERT, E6 et E7), ainsi que les lignées de cellules de CCU HeLa et CaSki .Nous avons procédé à la mise au point et à la validation du protocole de criblage et des méthodes d’évaluation de la sensibilisation, qui se définit comme une perte de viabilité, un arrêt ou ralentissement de la croissance, par détection d’ATP ainsi que par coloration d’ADN génomique au DRAQ5. Suite à un criblage ciblé impliquant des inhibiteurs connus de la voie de réparation des dommages à l’ADN, nous avons identifié l’inhibiteur de mdm2, Nutlin-3, comme étant un composé sensibilisant et radio-sensibilisant préférentiellement les cellules exprimant E6 et E7 du VPH. La Nutlin-3 a été testée sur des cellules HEKn-hTERT-E6-E7, des cellules CaSki et HeLa. L’effet de sensibilisation et de radio-sensibilisation a été confirmé dans ces trois lignées. Tel que suggéré par son action sur mdmd2, la Nutlin-3 permet la stabilisation de p53 dans les cellules HEKn-hTERT-E6-E7 et CaSki et sa réactivation dans les lignées cellulaires HeLa et CaSki. Malgré cette stabilisation de p53, de façon surprenante, l’effet de la Nutlin-3 sur la sensibilisation et la radio-sensibilisation des cellules HeLa et CaSki semble indépendant de p53, tel qu’observé en utilisant des cellules HeLa-GSE et CaSki-GSE dont le p53 est déficient. In vivo la Nutlin-3a montre dans un essai préliminaire l’inhibition de la croissance tumorale des xénogreffes HeLa chez des souris RAG2γc. Ce résultat reste à confirmer avec un essai impliquant un nombre d’échantillons plus grand. À plus long terme, nous comptons étudier l’implication de mdm2 dans l’effet de sensibilisant de la Nutlin-3 dans les cellules CCUs, ainsi que les autres cibles pouvant être impliquées dans la création de cet effet sensibilisant observé. / More than 99% of uterine cervical cancer (UCC) are caused by human papillomavirus (HPV) infections. The oncogenic potential of this virus lies in the expression of the proto-oncogenes E6/E7. These viral proteins are considered carcinogenic because of their effects on tumor suppressor proteins p53 and Rb. E6 and E7 promote p53 and Rb inactivation resulting in a loss of function in the DNA damage response pathways (DDR), genomic instability, and cancer development. The E6 and E7 proteins are expressed constitutively and specifically in cervical cancer cells and in the cells of other HPV-induced cancers. The treatment of advanced UCC is based on simultaneous radiotherapy and chemotherapy. Although these strategies are somewhat efficacious, there are still significant co-morbidities and cancer relapses. We hypothesized that the specific expression of E6 and E7 in cervical cancer cells can be exploited in a synthetic lethality strategy to amplify the lethal effect of irradiation. Thus, the efficacy of treatment could be increased, while reducing the cancer recurrence and treatment-related morbidities. Our objective is to identify chemical compounds that if used alone or coupled with irradiation, would preferentially induce the death of cells expressing proteins E6 and E7 of HPV. We used a cellular model of human keratinocytes that were modified to obtain the genetic signature associated with cervical cancer cells (the expression of E6 and E7). We then proceeded to the optimization and validation of the methods used to evaluate the sensitization of the tested cells. To measure sensitization, we evaluated the quantity of cellular ATP by ATPlite assay and the cellular DNA content with the DNA stain DRAQ5. After establishing a screening protocol, we proceeded to a low-density screening to identify a compound that can sensitize or radio-sensitize cervical cancer cells expressing the HPV proteins E6 and E7. We identified Nutlin-3 a mdm2, inhibitor, as a radio-sensitizing component for cells expressing E6 and E7 of HPV. Nutlin-3 was tested and sensitization confirmed in HEKn-hTERT-E6-E7 and in the cervical cancer cell lines HeLa and CaSki. We confirmed by Western-Blot the stabilisation of p53 in HEKn-hTERT-E6-E7 and CaSki cells treated with Nutlin-3. Moreover, Nutlin-3 promotes p53 reactivation in the HeLa and CaSki cell lines. Surprisingly, the effect of Nutlin-3 on the sensitization and radio-sensitization of the HeLa and CaSki cell lines appears to be p53-independent. This is based on the observations made using p53-deficient HeLa-GSE and CaSki-GSE cell lines, which were also sensitized by Nutlin-3. In addition, preliminary experiments showed that Nutlin-3a inhibits in vivo tumor growth, as seen using xenografts of HeLa in mice with a RAG2γc genetic background. This remains to be confirmed using an extended cohort of mice. In the future, it will be important to examine the implication of mdm2 in the sensitization effect of Nutlin-3 in cervical cancer cells and to find others possible targets that may play a role in the sensitization effect of Nutlin-3 observed in cervical cancer cells.
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Modèle cellulaire de carcinogenèse pour les cancers de l’oropharynx induits par le VPH

Knapik, Monika 04 1900 (has links)
Problématique: Le virus du papillome humain (VPH) est présent dans près de 50% des cancers de l’oropharynx. Le potentiel oncogénique du VPH est encodé dans les oncoprotéines E6 et E7, qui agissent en modulant différents gènes, dont les gènes suppresseurs de tumeur p53 et pRb. Les cellules VPH positives démontrent une altération au niveau de la signalisation de la réponse aux dommages à l’ADN (RDA), un mécanisme de contrôle dans l’arrêt de la croissance des cellules ayant subit des dommages au niveau de leur ADN. Hypothèse et objectifs : Nous croyons que les défauts au niveau de la RDA des cancers VPH positifs peuvent être exploités afin de sensibiliser préférentiellement les cellules cancéreuses aux traitements de radiothérapie. Cette stratégie de recherche nécessite l’élaboration d’un modèle cellulaire de carcinogenèse isogénique pour le cancer de l’oropharynx que nous proposons de développer et de caractériser. L’étude vise à dériver des lignées isogéniques à partir de kératinocytes primaires et cellules épithéliales de l’oropharynx pour ensuite valider la carcinogenèse de notre modèle in vitro & in vivo Méthodologie : Des lignées cellulaires de kératinocytes primaires et de cellules épithéliales de l’oropharynx ont été successivement modifiées par transduction afin de présenter les mutations associées aux cancers de l’oropharynx induits par le VPH. Les cellules ont été modifiées avec des lentivirus codants pour la télomérase (hTERT), les oncogènes E6, E7 et RasV12. Afin de valider la cancérogenèse in vitro de notre modèle, des études d’invasion en matrigel et de croissance sans ancrage en agar mou ont été réalisées. Les populations cellulaires transformées ont été ensuite introduites dans des souris immunodéficientes afin d’évaluer leur tumorogénicité in vivo. Résultats : À partir des plasmides recombinés construits par méthodes de clonage traditionnelle et de recombinaison « Gateway », nous avons produit des lentivirus codants pour la télomérase humaine (hTERT), les oncogènes viraux E6 et E7 et l’oncogène Ras. Les kératinocytes primaires et cellules épithéliales de l’oropharynx ont été infectés successivement par transduction et sélectionnés. Nous avons validé l’expression de nos transgènes par méthode d’immunofluorescence, de Western Blot et de réaction de polymérisation en chaîne quantitative en temps réel (qRT-PCR). Nous avons établi trois lignées des cellules épithéliales de l’oropharynx (HNOE) à partir d’échantillons tissulaires prélevés lors d’amygdalectomie (HNOE42, HNO45, HNOE46). Les cellules transduites avec le lentivirus exprimant le promoteur fort CMV/TO de l’oncogène RasV12 ont présenté un changement morphologique compatible avec une sénescence prématurée induite par l’oncogène Ras. En exprimant des quantités plus faibles du RasV12 mutant, la lignée cellulaire HEKn hTERT-E6-E7 PGK RasV12 a réussi à échapper à la sénescence induite par l’oncogène Ras. La population cellulaire exprimant HEKn hTERT-E6-E7-PGK RasV12 a présenté un phénotype malin en culture et à l’étude d'invasion, mais n’a pas démontré de résultats positifs à l’étude de croissance sans ancrage en agar mou ni en xénogreffe en souris immunodéficientes. Conclusion : Nos résultats démontrent qu’en présence des oncogènes viraux E6 et E7, il y a un troisième mécanisme suppresseur de tumeur qui médie la sénescence induite par l’oncogène Ras. Nous avons identifié que la présence de E6 seule ne suffit pas à immortaliser les kératinocytes primaires humains (HEKn). Nous n’avons pas réussi à créer un modèle in vitro de carcinogenèse pour les cancers de l’oropharynx induits par le VPH. / Background: Human papillomavirus (HPV) is present in almost 50% of all oropharyngeal cancers. The oncogenic potential of HPV is encoded by the E6 and E7 oncoproteins, which act by modulating different genes, including tumour suppressor genes p53 and pRb. The process of inactivation of p53 and pRb is largely responsible for the genomic instability that contributes to malignant transformation of cells. HPV-positive cancer cells show an alteration in their DNA Damage Response (DDR) signalling pathway that allows them to inhibit key tumour suppressor genes and to ignore DNA damage signals. Hypothesis and objectives: We believe that these DDR defects can be exploited to preferentially sensitize cancerous cells to radiotherapy by using a defined cell culture model. We propose to characterize a defined cell culture model for HPV induced oropharyngeal cancer. Derive isogenic cell culture lines from primary skin keratinocytes and oropharyngeal epithelial cells. and to validate the carcinogenesis of our model in vitro and in vivo. Methods: We propose to use primary skin keratinocytes and oropharyngeal epithelial cells which will be sequentially modified by transduction using a Gateway Lentiviral System to present the mutations associated with HPV induced oropharyngeal cancer. The cells will be modified with lentivirus encoding the human telomerase (hTERT), E6, E7 and Ras oncogenes. To validate the in vitro carcinogenesis of our model, we will assess anchorage independent growth and invasiveness by means of soft agar medium and matrigel studies. To assess in vivo tumorigenicity, the transformed cell populations will be introduced into immunodeficient mice. Results: We constructed recombinant lentivector plasmids using traditional cloning and Gateway recombination methods. Using the constructed lentivectors, we generated lentiviruses encoding the catalytic subunit for human telomerase (hTERT), the E6 and E7 viral oncogenes and Ras oncogene. Primary keratinocytes and oropharyngeal epithelial cells were infected successively by transduction with the above-mentioned lentiviruses and then underwent selection. We validated the expression of our transgenes by methods of immunofluorescence, Western blot and real-time quantitative polymerase chain reaction (qRT-PCR). We have successfully established and kept in culture three lines of epithelial oropharyngeal cells (HNOE42, HNOE45, HNOE46) from tissue samples collected during tonsillectomy. Cells transduced with lentivirus expressing CMV/TO, a strong promoter for the RasV12 oncogene, showed morphological changes compatible with premature Ras oncogene induced senescence. Cell line HEKn hTERT-E6-E7 PGK RasV12 managed to escape Ras oncogene induced senescence by expressing lower amount of mutated RasV12. The HEKn hTERT-E6-E7-PGK RasV12 cell line presented a malignant phenotype in culture and on matrigel invasion assay. However, soft agar assay for anchorage independent cell growth and xenograft assay in immunodeficient mice were both negative for tumorigenicity. Conclusion: Our results demonstrate that in the presence of E6 and E7, a third tumor suppressor mechanism mediates Ras oncogene induced senescence. Furthermore, we have found that the presence of E6 alone is not sufficient to immortalize primary human keratinocytes (HEKn). We have not managed to create an in vitro carcinogenesis cell culture model for HPV induced oropharyngeal cancer.
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Optimisation d'un vaccin thérapeutique dans les tumeurs des voies aérodigestives supérieures associées aux papillomavirus : rôle de l'induction d'une immunité muqueuse et de la combinaison à la radiothérapie / Therapeutic vaccine optimisation in human papilloma virus associated head and neck cancer : mucosal immunity induction and radiotherapy combination as new players

Nizard, Mevyn 02 July 2015 (has links)
Le cancer est la seconde cause de mortalité dans le monde et les cancers de localisation muqueuse (poumon, estomac, colorectal, du col de l’utérus, …) représentent la première cause de mortalité due au cancer dans le monde. La majorité des vaccins contre les cancers muqueux n’ont à ce jour, pas montré de résultats cliniques significatifs. Au cours de ce travail, nous avons développé une immunothérapie efficace basée sur la sous-unité B non toxique de la toxine de Shiga et montré pour la première fois dans le domaine de la cancérologie que la localisation de l’immunisation était cruciale pour induire des réponses immunitaires anti-tumorales. En effet, dans un modèle préclinique, une immunisation systémique intramusculaire n’a pas permis d’induire de protection thérapeutique efficace contre le développement de tumeurs muqueuses de la langue, alors que la voie d’immunisation intranasale a induit une réponse clinique complète. Nous avons identifié les lymphocytes T CD8+ comme les cellules nécessaires à cette protection et plus précisément la population de lymphocytes T résidents mémoires (Trm). Ces Trm présentent le phénotype classique CD103+ mais expriment également l’intégrine CD49a qui joue un rôle dans la migration/rétention au sein des tumeurs mais également dans la survie à long terme des Trm. Par ailleurs nous avons montré que les cellules dendritiques muqueuses pulmonaires permettaient d’induire ce phénotype CD49a sur les lymphocytes T CD8+ alors que les cellules dendritiques de la rate non. Notre travail montre que l’aspect quantitatif de ces Trm joue un rôle dans la protection anti-tumorale, en effet nous avons pu pour la première fois moduler in vivo le nombre de Trm en traitant les souris par un anticorps anti-TGF-β. La diminution du nombre des Trm est corrélée à la diminution de la protection anti-tumorale. Les patients atteints de cancers des voies aérodigestives supérieures sont majoritairement traités par radiothérapie. Dans l’optique d’essais cliniques à court terme, nous avons montré que la radiothérapie localisée associée à notre immunothérapie permet une protection plus efficace que le traitement seul de l’un ou de l’autre notamment en provoquant un remodelage du microenvironnement tumoral associé à une normalisation vasculaire. Nos résultats ouvrent de nouvelles perspectives dans le développement d’immunothérapies thérapeutiques efficaces contre les cancers muqueux et pourront mener rapidement à des essais cliniques. / Cancer is the second mortality cause worldwide while mucosal cancers (lung, stomac, …) is the first mortality cause from. The majority of cancer vaccines against mucosal tumors have not given rise yet to significant clinical results. In this work we developed a strong immunotherapy based on the nontoxic subunit B from shiga toxin and showed for the first time that the localization of the immunization is crucial to induce potent and effective anti-tumoral responses. In a preclinical model a systemic immunization failed to induce a therapeutical protection against mucosal tumor challenge while intranasal immunization completely succeed. We identified a CD8 T lymphocyte population as a required cells in this protection and more precisely the T resident memory (Trm) cells. This Trm showed the classical CD103 phenotype as well as the CD49a which can play a specific role in the retention or the migration of this cells in the tumor tissue and might play a role in the survival. We also demonstrate that dendritic cells from the mucosal parenchyma was required to induce the CD49a expression on CD8 T cells while dendritic cells from the spleen was not. Our work shows that the Trm number as an impact in the anti-tumoral protection. We were able to reduce the Trm number in vivo using an anti-TGF-β antibody. This number diminution was correlated with a less efficient anti-tumoral protection. Patients with head and neck cancers are treated with radiotherapy. In this situation we showed that the combination of radiotherapy and our immunotherapy was associated with a better protection than radiotherapy alone or immunotherapy alone thanks to a vascular normalization. These results might rapidly lead to clinical trials and might open new ways to work with immunotherapies.
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Perfil das mulheres ribeirinhas com infecção pelo Papilomavírus humano, com ênfase nos tipos 16 e 18, em populações da Amazônia oriental

DUARTE, Daniel Valim January 2015 (has links)
Submitted by Cássio da Cruz Nogueira (cassionogueirakk@gmail.com) on 2017-10-17T13:09:25Z No. of bitstreams: 2 license_rdf: 0 bytes, checksum: d41d8cd98f00b204e9800998ecf8427e (MD5) Dissertacao_PerfilMulheresRibeirinhas.pdf: 2298059 bytes, checksum: 1c7ff2839e200c25e7e84f2a6fa63b56 (MD5) / Approved for entry into archive by Irvana Coutinho (irvana@ufpa.br) on 2017-10-25T16:10:14Z (GMT) No. of bitstreams: 2 license_rdf: 0 bytes, checksum: d41d8cd98f00b204e9800998ecf8427e (MD5) Dissertacao_PerfilMulheresRibeirinhas.pdf: 2298059 bytes, checksum: 1c7ff2839e200c25e7e84f2a6fa63b56 (MD5) / Made available in DSpace on 2017-10-25T16:10:14Z (GMT). No. of bitstreams: 2 license_rdf: 0 bytes, checksum: d41d8cd98f00b204e9800998ecf8427e (MD5) Dissertacao_PerfilMulheresRibeirinhas.pdf: 2298059 bytes, checksum: 1c7ff2839e200c25e7e84f2a6fa63b56 (MD5) Previous issue date: 2015 / O papilomavírus humano (HPV) é responsável pela infecção sexualmente transmissível mais comum no mundo e é reconhecido como principal agente causador do câncer do colo do útero, porém pouco se conhece sobre a prevalência deste vírus em comunidades isoladas da Amazônia. Objetivamos neste estudo identificar, entre mulheres de comunidades ribeirinhas de diversos municípios do Estado do Pará - Brasil, a prevalência geral e específica dos tipos 16 e 18 da infecção pelo HPV, construindo um perfil epidemiológico das mulheres positivas para o vírus e seus tipos em questão. No período compreendido entre fevereiro e dezembro de 2008, foram coletadas amostras de cérvice uterina de mulheres ribeirinhas através de busca ativa para a realização do exame citopatológico. Nestas amostras, foi realizada a pesquisa molecular de HPV através da reação em cadeia da polimerase convencional (PCR) seguida de uma PCR em tempo real específica para os tipos 16 e 18. Das 353 amostras analisadas, 58 (16,4%) foram positivas para HPV, 8 (2,3%) foram identificadas positivas para o tipo 16 e 5 (1,4%) positivas para o tipo 18 havendo um caso de infecção múltipla pelos tipos investigados. Mulheres abaixo dos 16 anos apresentaram 34,6% taxa de prevalência e mulheres entre 52 e 66 anos taxa de 29,8% (p = 0,003), mulheres que relataram possuir único parceiro sexual fixo apresentaram menor prevalência da infecção viral (11,8%) (p<0,001). Houve um aumento relativo na presença viral de acordo com a severidade citológica apresentada (p=0,026). Não foi constatada associação estatística entre os tipos virais 16 e 18 com as variáveis epidemiológicas investigadas. A presença de HPV e seus tipos mais associados ao câncer de colo de útero destaca a importância de ações específicas, voltadas para a prevenção da transmissão e o rastreamento das lesões relacionadas a este vírus, em comunidades ribeirinhas a Amazônia brasileira. / The human papilomavírus (HPV) is the cause of the most common sexually transmitted infection in the world and is recognized as the main causative agent of cervical cancer, but little is known about the prevalence of this virus in isolated communities in the Amazon. We aimed in this study to identify among women in riverside communities of several municipalities in the state of Pará - Brazil, the general and specific prevalence of HPV infection and HPV types 16 and 18, building an epidemiological profile of women positive for the virus and these types. Between February and December 2008, cervical samples riverside women were collected on active serach for the Pap smear testing. In these samples, molecular analysis of HPV were performed by conventional polymerase chain reaction (PCR) followed by real-time PCR to diagnose types 16 and 18. Of the 353 samples tested, 58 (16.4%) were positive for HPV , of these 8 (2,3%) were identified positive for type 16 and 5 (1,4 %) were positive for type 18 with one case of infection by both types investigated . Women under 16 years had 34.6 % prevalence had rate and women between 52 and 66 years rate of 29.8 % (p=0.003), women who reported having only one fixed sexual partner had lower prevalence of viral infection (11,8%) (p<0,001). There was a relative increase in viral presence in accordance with the severity cytological shown (p = 0.026). There was no statistical association between viral types 16 and 18 with the variables investigated. The presence of HPV and its most associated with cervical cancer types highlights the importance of specific actions aimed at the prevention, transmission and screening of lesions related to this virus in the river communities of the target municipalities.
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Prevalência e aspectos clínicos e epidemiológicos de mulheres HIV positivas infectadas pelo Papilomavírus humano (HPV) genital na Amazônia Brasileira

CHAGAS, Elcimara da Paixão Ferreira January 2014 (has links)
Submitted by Cássio da Cruz Nogueira (cassionogueirakk@gmail.com) on 2017-10-17T14:29:49Z No. of bitstreams: 2 license_rdf: 0 bytes, checksum: d41d8cd98f00b204e9800998ecf8427e (MD5) Dissertacao_PrevalenciaAspectosClinicos.pdf: 2027324 bytes, checksum: 19142576468daf624f8eb02de2042beb (MD5) / Approved for entry into archive by Irvana Coutinho (irvana@ufpa.br) on 2017-10-30T16:09:56Z (GMT) No. of bitstreams: 2 license_rdf: 0 bytes, checksum: d41d8cd98f00b204e9800998ecf8427e (MD5) Dissertacao_PrevalenciaAspectosClinicos.pdf: 2027324 bytes, checksum: 19142576468daf624f8eb02de2042beb (MD5) / Made available in DSpace on 2017-10-30T16:09:56Z (GMT). No. of bitstreams: 2 license_rdf: 0 bytes, checksum: d41d8cd98f00b204e9800998ecf8427e (MD5) Dissertacao_PrevalenciaAspectosClinicos.pdf: 2027324 bytes, checksum: 19142576468daf624f8eb02de2042beb (MD5) Previous issue date: 2014 / CNPq - Conselho Nacional de Desenvolvimento Científico e Tecnológico / O Vírus da Imunodeficiência Adquirida (HIV) tem se mostrado um potencializador dos mecânismos oncogênicos da Infecção Genital pelo Papilomavírus humano (HPV), acredita-se que o estado de imunocompetência do hospedeiro possa ter algum papel na evolução das lesões cervicais. O HPV infecta uma grande parcela da população feminina mundial, sendo a DST (Doença Sexualmente Transmissivel) mais comum no mundo com aproximadamente 291 milhões das mulheres portadoras desse vírus. Essa informação mantém relação com a incidência anual de quase 500 mil casos de câncer de colo do útero. De acordo com o Instituto Nacional do Câncer (INCA), este é o segundo câncer mais incidente na população brasileira, e o mais incidente no Pará. O objetivo do estudo é de detectar a prevalência e os aspectos clínicos e epidemiológicos nas mulheres HIV postivas infectadas pelo HPV. Trata-se de estudo transversal-analítico. As amostras são de pacientes atendidas no Centro de Testagem e Aconselhamento (CTA) do município de Tucuruí no período de março de 2011 a julho de 2013,para detecção e contagem de células T CD4 e CD8 foi realizado a técnica de nested-PCR, e qPCR, e as lâminas foram coradas pelo método de Papanicolaou. A prevalência encontrada do HPV foi de 68%. A maior parte era casada/união estável (63,5%), analfabetas/fundamental incompleto (50%). Em relação aos antecedentes ginecológicos, 94,59% utilizam camisinha em todas as relações, a mediana de idade da coitarca foi de 13 anos, sendo que apenas 24,3% tiveram a primeira relação com 14 anos ou menos. Dentre as entrevistadas, 82,4% tiveram 2 ou mais parceiros sexuais durante a vida, com mediana de 6 parceiros. A infecção por HIV é considerada um fator de risco para o desenvolvimento do câncer de colo uterino e durante a pesquisa foram correlacionados dados que demonstravam a contagem de CD4+ ser inversamente proporcional ao surgimento dessa enfermidade. Oitenta por cento das amostras que estavam positivas para o DNA HPV foram detectáveis aos 9 subtipos (6, 11, 16, 18, 31, 33, 35, 52, 58) estudados, e 88% das amostras positivas para o DNA HPV foram subtipadas com 1 ou mais subtipos de alto risco para o câncer do colo uterino. A avaliação da população de mulheres soropositivas em relação à presença de HPV e seus subtipos foram de grande importância para auxiliar no diagnóstico precoce e tratamento, fornecem subsídios para programas regionalizados de prevenção e manejo dessas infecções. / The Human Immunodeficiency Virus (HIV) has been shown to potentiate the oncogenic mechanisms of Genital Infection by the human papillomavirus (HPV) , it is believed that the state of immunocompetence of the host may play a role in the evolution of cervical lesions . HPV infects a large proportion of women worldwide , with an STD (sexually transmitted disease) more common in the world with approximately 291 million carriers of this virus women. This keeps information related to the annual incidence of nearly 500,000 cases of cervical cancer . According to the National Cancer Institute (INCA) , this is the second most frequent cancer in a Brazilian population and more common in Pará The objective is to detect the prevalence and clinical and epidemiological aspects of the HIV -infected women postivas HPV. It is cross - analytical study . The samples are from patients treated at the Counseling and Testing Center (ATC) of the municipality of Tucuruí from March 2011 to July 2013 for detection and enumeration of CD4 and CD8 T cells was performed the technique of nested- PCR , and qPCR , and the slides were stained by the Papanicolaou method. The prevalence of HPV was 68 % . Most were married / common-law marriage (63.5 %) , illiterate / incomplete primary (50 % ). Regarding gynecological history, 94.59 % used condoms in all relationships , the median age of first sexual intercourse was 13 years , and only 24.3 % had their first intercourse at age 14 or less . Among the respondents, 82.4 % had 2 or more sexual partners during their lifetime , with a median of 6 partners . HIV infection is considered a risk factor for development of cervical cancer and during the survey data showed that the CD4 + count is inversely proportional to the emergence of this disease were correlated . Eighty percent of the samples that were positive for HPV DNA were detectable after 9 subtypes (6, 11, 16 , 18, 31 , 33, 35 , 52, 58) studied, and 88% positive DNA HPV of the samples were subtyped with one or more subtypes high risk for cervical cancer . The population estimate of HIV positive women for the presence of HPV and its subtypes were of great importance to aid in the early diagnosis and treatment , provide subsidies to regionalized programs for the prevention and management of these infections.
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Avaliação clínica e epidemiológica do papilomavírus humano em mulheres idosas em unidades de saúde em Belém –Pará -Brasil

FREITAS, Wiviane Maria Torres de Matos 27 August 2014 (has links)
Submitted by Cássio da Cruz Nogueira (cassionogueirakk@gmail.com) on 2017-10-18T16:13:46Z No. of bitstreams: 2 license_rdf: 0 bytes, checksum: d41d8cd98f00b204e9800998ecf8427e (MD5) Dissertacao_AvaliacaoClinicaEpidemiologica.pdf: 1305810 bytes, checksum: e90fa9c4c27cb4fe4368438c2ded706c (MD5) / Approved for entry into archive by Edisangela Bastos (edisangela@ufpa.br) on 2017-12-01T14:23:48Z (GMT) No. of bitstreams: 2 license_rdf: 0 bytes, checksum: d41d8cd98f00b204e9800998ecf8427e (MD5) Dissertacao_AvaliacaoClinicaEpidemiologica.pdf: 1305810 bytes, checksum: e90fa9c4c27cb4fe4368438c2ded706c (MD5) / Made available in DSpace on 2017-12-01T14:23:49Z (GMT). No. of bitstreams: 2 license_rdf: 0 bytes, checksum: d41d8cd98f00b204e9800998ecf8427e (MD5) Dissertacao_AvaliacaoClinicaEpidemiologica.pdf: 1305810 bytes, checksum: e90fa9c4c27cb4fe4368438c2ded706c (MD5) Previous issue date: 2014-08-27 / O envelhecimento é um fenômeno real que traz modificações individuais e sociais. Dentre estas modificações atuais encontra-se a permanência da população idosa no campo de atividade sexual. Outrora esse evento era particular aos jovens, hoje os idosos além de serem sexualmente ativos ainda se expõem cada vez mais às doenças sexualmente transmissíveis (DST), incluindo a infecção pelo Papilomavírus Humano –HPV, por não adotarem hábitos seguros como o uso do preservativo. As taxas de DST em idosos tornam-se preocupantes quando associadas ao número crescente de câncer do colo do útero nesta população. O estudo teve por objetivo avaliar clinica e epidemiologicamente o HPV em mulheres idosas de unidades de saúde em Belém/PA. Trata-se de um estudo transversal, analítico e quantitativo. As informações foram coletadas por meio de questionário clinico e epidemiológico contendo variáveis sobre coitarca, parceiros sexuais, hábitos de etilismo e tabagismo, etc. Foram coletadas células da cérvix uterina para realização de colpocitologia oncótica, extração de DNA e detecção de DNA do HPV. A detecção do HPV foi realizada por técnica de PCR e para subtipagem a de PCR em tempo real. As coletas se deram após aprovação do Comitê de Ética em Pesquisa do Núcleo de Medicina Tropical/UFPA sob o parecer nº 401.991 e analisadas por meio da construção do banco de dados e aplicados os testes Qui-quadrado e Exato de Fisher com nível de significância admitido de α ≤ 0,05. Para análise dos resultados, contou-se com 159 amostras de idosas, em média de 67,98 anos de idade, em maioria viúvas e com ensino fundamental incompleto. Registrou-se uma prevalência de 6,28% de infecção por HPV nessas idosas pesquisadas, observou-se uma importante relação da infecção com a multiplicidade de parceiros (p≤0,006) e o hábito de tabagismo na vida (p≤0,03). Outro fato importante são as idosas em atividade sexual, pois apresentaram maior prevalência de HPV (14,28%) do que as sem atividade (2,72%). Acrescenta-se o evento de uma idosa com infecção pelo vírus ter um subtipo de alto risco oncológico (HPV16), além do que todas as idosas receberam o resultado citológico dentro dos padrões de normalidade. Conclui-se que apesar da prevalência se apresentar decrescente nesta faixa etária, as idosas estão expostas a fatores de risco que podem contribuir com aumento nas taxas de câncer do colo do útero, destacando a importância desta pesquisa e do constante rastreio nestas mulheres. / Aging is a real phenomenon that brings individual and social changes. Among these current modifications is the permanence of the elderly population in the field of sexual activity. Once this event was particularly the young, the elderly today and are sexually active still increasingly exposed to sexually transmitted diseases (STDs), including infection with the human papillomavirus -HPV, not to adopt safe habits such as condom use. The STD rates in the elderly are of concern when associated with increasing number of cervical cancer in this population. The study aimed to evaluate clinically and epidemiologically HPV in older women to health facilities in Belém / PA. It is a cross-sectional, analytical and quantitative study. Information was collected through clinical and epidemiological questionnaire containing variables on first sexual intercourse, sexual partners, alcohol consumption and smoking habits, etc. Cells of the uterine cervix for performing Pap smear, DNA extraction and detection of HPV DNA were collected. The HPV detection was performed by PCR and subtyping of the real-time PCR. The collections are given after approval of the Center for Tropical Medicine / UFPA Research Ethics Committee under the number 401.991 and analyzed by means of the construction of the database and the Chi-square and Fisher exact tests applied level of significance accepted of α ≤ 0.05. For data analysis, counted with 159 samples of older, averaged 67.98 years of age, widows and with incomplete primary education most. Registered a 6.28% prevalence of HPV infection in these elderly surveyed, there was a significant relationship between infection with multiple partners (p≤0,006) and the habit of smoking in the life (p≤0,03) . Another important fact is older in sexual activity as a higher prevalence of HPV (14.28%) than those without activity (2.72%). Added the event of an elderly infected with viruses having a subtype of high oncogenic risk (HPV16), in addition to all older received cytology within the normal range. It is concluded that despite the prevalence is decreasing in this present age, the elderly are exposed to risk factors that may contribute to increased rates of cervical cancer, highlighting the importance of this research and the constant screening in these women.

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