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La crónica "mestiza" mexicana (1580-1620) y la historiografía literaria en la elaboración de una identidad nacional

Langlois, Isabelle January 1993 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Power strategy formation in a human service organization undergoing turbulent change

Côté, Daniel January 1999 (has links)
Thèse diffusée initialement dans le cadre d'un projet pilote des Presses de l'Université de Montréal/Centre d'édition numérique UdeM (1997-2008) avec l'autorisation de l'auteur. / Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal. / La littérature sur la formation des stratégies de pouvoir dans le secteur des services humains est relativement inexplorée par rapport à celle qui traite du pouvoir dans le secteur industriel. C’est dans cette optique que la présente recherche examine la formation des stratégies de pouvoir dans une organisation de santé mentale qui vient de vivre une scission mouvementée avec un hôpital psychiatrique. En effet, l’organisation étudiée était un centre de santé mentale en voie de séparation administrative et organisationnelle complète d’un hôpital psychiatrique. Depuis plusieurs années, l’hôpital faisait face à des pressions de la communauté pour assurer une plus grande présence communautaire. Certains groupes culturels, pour leur part, réclamaient le contrôle des services par leur population. Suite à une proclamation du gouvernement ontarien, une nouvelle organisation a été formée, chacun des groupes culturels ayant son propre conseil consultatif dépendant d’un conseil administratif central. Les questions centrales de la recherche furent donc les suivantes : quels genres de stratégies émergent quand il y a un tel changement organisationnel ? Comment les employés réagissent-ils à ces événements en termes de stratégies de pouvoir ? En quoi leurs stratégies sont-elles semblables ou différentes? Quels modèles de relations de pouvoir émergent autour des stratégies ? Pour bien comprendre les stratégies de pouvoir, une analyse interdisciplinaire utilisant la perspective des relations et des enjeux de pouvoir est préconisée. La formation des stratégies a lieu à deux niveaux : à un premier niveau, plus évident, où les acteurs manipulent des sources de pouvoir dans leurs relations avec les autres et leurs actions par rapport aux autres, et, à un deuxième niveau, plus profond et subtil, où les stratégies des personnes sont nuancées par leurs valeurs culturelles, leurs croyances et leurs pratiques, qui passent souvent inaperçues dans le fonctionnement organisationnel. La partie empirique de cette recherche exploratoire s’est basée sur une étude d’employés appartenant à quatre niveaux hiérarchiques de cette organisation. Les quatre groupes avaient en commun la séparation organisationnelle de l’hôpital psychiatrique, un environnement politique mouvementé, et tous travaillaient à l’amélioration des services répondant aux besoins de santé mentale des enfants, des adolescents et des familles de la région. Par contre, des contrastes existaient au niveau des responsabilités et des rôles des groupes, de leur autonomie professionnelle et de leur formation. Nous avons aussi comparé les groupes d’employés selon leur ancienneté (les nouveaux venus et les anciens) dans l’organisation. Pour la cueillette des données, nous avons utilisé des entrevues semi-structurées, des documents historiques, fait une observation participante limitée, et utilisé notre expérience personnelle dans l’organisation étudiée. Utilisant une approche qualitative, l’analyse des entrevues a comparé les stratégies de pouvoir selon leur appartenance hiérarchique et selon leur ancienneté. Les quatre groupes étaient constitués de trois personnes de la haute direction, de trois chefs d’équipe (cadres intermédiaires), de dix-huit thérapeutes et de trois secrétaires. Il y a eu en tout vingt-huit entrevues. Celles-ci ont révélé que les employés étaient très préoccupés par les enjeux de pouvoir entre les membres de l’organisation. A cet effet, la littérature fait état de huit sources de pouvoir, ignorant la dimension de l’identité culturelle. C’est justement ce dernier point généralement ignoré que cette recherche met en lumière. De même, contrairement aux croyances générales, ceux qui sont au sommet de la hiérarchie n’ont pas toujours un accès plus facile aux sources de pouvoir. La recherche a exploré douze stratégies au premier niveau (surface level) et quatre stratégies au deuxième niveau (deep level). La répartition inégale des stratégies dans les groupes hiérarchiques relève de l’accès différencié aux sources de pouvoir, du contexte historique, et des valeurs et croyances des personnes impliquées. L’analyse révèle que les membres de la haute direction ont mis l’accent sur le pouvoir formel, notamment sur les politiques et procédures, les lignes de communication formelle, et l’identité culturelle pour justifier certaines pratiques d’embauche. Les chefs d’équipe, pour leur part, se sont décrits comme “coincés” entre les autres niveaux. Ils ont évité les tirs croisés et ont eu tendance à aller chercher des alliances à l’extérieur. Les thérapeutes, quant à eux, ont utilisé le passé pour contrecarrer les efforts de la direction, qui voulait faire croire que seulement ce qui était nouveau était sou-haitable; ils ont aussi entretenu une certaine distance psychologique. Le quatrième groupe, celui des secrétaires, a joué un rôle plus périphérique et a fait preuve de peu d’engagement par rapport aux enjeux de pouvoir. Aucun groupe n’a mis l’accent sur les stratégies comportant des contraintes et des réprimandes. Les résultats ont souligné que la haute direction avait davantage eu recours plus aux stratégies de deuxième niveau que les autres groupes. Les anciens ont profité de leur connaissance approfondie de l’organisation et de son histoire pour imposer leurs stratégies, dimension que les nouveaux venus n’ont pu intégrer dans les leurs. Les directeurs ont essayé d’exercer un contre-pouvoir en promouvant l’idée que tout changement était désirable et qu’il fallait se départir des habitudes et des pratiques du passé. Les données ont démontré que les stratégies de deuxième niveau augmentaient ou renforçaient les sources de pouvoir au premier niveau lorsqu’elles étaient affaiblies, quel que soit la position dans l’hiérarchie. Les valeurs et les croyances à ce niveau ont agi comme catalyseur pour contrecarrer les stratégies de premier niveau. Le modèle d’analyse utilisé a aidé à comprendre le contraste entre les stratégies de la direction, visant le “nouveau”, et celles des thérapeutes qui ont tiré profit de leur connaissance du passé de l’organisation. La recherche a mis en évidence que la formation des stratégies se produisait à tous les niveaux de l’organisation. Cela défie la croyance générale selon laquelle la formation des stratégies de pouvoir serait une fonction de la haute direction. L’étude a rassemblé et analysé des données au niveau micro-relationnel de l’organisation et a identifié des indicateurs possibles de problèmes organisationnels. Le modèle d’analyse utilisé a révélé une scission entre le mandat de la haute direction, qui était de mettre sur pied une toute nouvelle organisation, et les efforts et stratégies des autres niveaux pour maintenir les pratiques passées. En terme de contributions théoriques et méthodologiques, nous reconnaissons qu’il y a une complémentarité entre les différentes approches théoriques des organisations, chacune apportant un éclairage particulier. La littérature sur le changement dans les organisations industrielles cite souvent l’importance de dépasser les questions d’histoire organisationnelle pour amorcer le changement. La présente recherche révèle que des dynamiques semblables existent également dans le secteur des services humains. La littérature du secteur industriel peut être utile comme point de départ pour étudier une organisation tel un centre de santé mentale communautaire. En conclusion, cette recherche affirme l’importance d’une approche multi-dimensionnelle et interdisciplinaire pour l’étude de la formation des stratégies de pouvoir. L’analyse a démontré que la structure organisationnelle, son contexte, son histoire et son développement, les composantes relationnelles entre les niveaux hiérarchiques, les relations entre les anciens et les nouveaux, et les valeurs et croyances des personnes impliquées interagissent et jouent ainsi un rôle déterminant dans la formation des stratégies de pouvoir. L’analyse des stratégies des premier et deuxième niveaux est essentielle pour comprendre les enjeux de pouvoir dans les organisations. / The literature on strategy formation in the human services sector is relatively unexplored when examined against the backdrop of research on power from the industrial sector. The present research examines power strategy formation of employees in a mental health organization that went through a long separation from a psychiatric hospital. The central questions addressed were: What kinds of strategies emerge when there is turbulent organizational change? How do the employees deal with the turbulent events in terms of power strategies? How are their power strategies similar or different? What relational power pat-terns emerge around the power strategies? To understand power strategy formation, a perspective using an interdisciplinary power games and relations perspective is advocated. Power strategy formation takes place at the surface level of organizations, where actors manipulate power sources to confront others in order to gain their compliance, to avoid resistance, and to prevent the emergence of con-troversial issues that become dilemmas for them. Strategy formation also occurs on a deeper level, where actions of personnel are coded with cultural values, beliefs, and practices that often are an unperceived part of organizational functioning. This research relied on semi-structured interviews, historical documents, limited participant observation, and the researcher’s personal experience working in the organization. Using a qualitative research approach, the analysis of the interviews compared staffs from different hierarchical levels as well as their veteran or newcomer status in the organization. Six hundred references to sources of power and nearly one thousand references to power strategies were compiled from transcripts of staff interviews. The present research provides evidence for including cultural identity as a source of power in organizations. Also, the analysis found that higher-ups do not always have more access to power sources, depending on the historical context and the values and beliefs of other participants. The research explored twelve surface and four deep level strategies. The uneven distribution of strategies across hierarchical groups is viewed as a reflection of differing access to power sources and of historical context. Senior managers placed more emphasis on deep level strategies than team leaders, therapists, and clerical staffs. Senior managers focused on formal or structural sources of power and strategies and somewhat on cultural identity around issues of hiring. Middle managers, for their part, described themselves as sandwiched between levels and avoided the crossfire or tended to go to outside sources for support. Therapists, for their part, anchored themselves to the past to thwart change efforts and exercised psychological distance. The fourth hierarchical group, clerical staffs, played a more peripheral role and showed little engagement in power games. There was very little reliance on strategies that exert high social pressure such as coercion and reprimands by any of the groups due to the already high levels of turbulence. Comparisons between newcomers and veteran staffs in the organization showed fewer differences than between hierarchical levels, although newcomers resorted more to deep level strategies. Veterans anchored themselves to the past while newcomers could not invoke the past in their strategies. Senior managers, who tried to break radically with the past engendered a feeling in veteran staffs that their skills and experience were not needed nor wanted. The data provided evidence that deep level strategies supplemented weakened power bases at all levels, although more evidently in the senior managers and therapists levels. Values and beliefs at the deep level acted as a catalyst to counteract surface level strategies, particularly when there were organizational history and cultural dynamics involved. The model of analysis helped understand the contrast between how senior managers focused on the future and how therapists countered this by anchoring themselves to past history. The research provided empirical evidence that power strategy formation occurred at every level of the organization, regardless of position or rank. This challenges the traditional notion that strategy formation is for top management only. The study collected detailed in-formation about strategy formation at the micro level in a human service organization, and it identified possible indications of problem spots. The literature from the industrial sector was found to be a valid starting point for study of power strategies in the human services sector. The research affirms the importance of an interdisciplinary approach to the study of power strategy formation, where power is studied from many sources of information and from different angles. The power relations and games perspective that was used to study power strategies in this research epitomizes the interdisciplinary aspects of the field.
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Réflexions pour une architecture significative : univers symbolique et matériel de la maison chez les Inuit du Nunavik

Bayle, Myrtille 13 December 2023 (has links)
La sédentarisation soudaine des Inuit du Nunavik au début des années 1960 a entrainé une rupture du lien culturel et social entre l'habitat, les habitants et leurs habitus de vie. Cependant certaines pratiques héritées de la vie nomade persistent encore aujourd'hui. Afin de renforcer le lien entre l'habitant et son habitation, cette recherche questionne le sens du mot 'maison' pour les Inuit, les valeurs et les qualités architecturales qui s'y rapportent. Cette recherche considère l'habitation selon trois dimensions : la dimension du chez-soi (les pratiques), la dimension symbolique (les représentations) et la dimension matérielle (la forme bâtie). La compréhension et la cohérence entre ces trois dimensions est au cœur de cette recherche et vise à initier une réflexion conceptuelle holistique. À partir de la littérature étudiée, la maison inuit se définit comme un micro-univers appartenant à nuna, la terre des Inuit, comme un espace de cohésion sociale et familiale ouvert à tous, et comme un support aux traits identitaires du groupe culturel et familial. Ces définitions de la maison inuit ont permis d'initier un répertoire graphique d'idées et de propositions architecturales. Ces propositions sont des visions illustrées qui visent à servir de support à des réflexions conceptuelles plus proches des habitants. Elles encouragent à renouer le lien entre la dimension symbolique de la maison et la forme bâtie (univers matériel) et ainsi rétablir l'habitation et son architecture au sein du dynamisme culturel inuit. / The sudden sedentarization of Nunavik Inuit in the early 1960s led to a break in the cultural and social link between the habitat, the inhabitants and their way of life. However, certain practices inherited from nomadic life still persist today. In order to strengthen the link between the inhabitant and his dwelling, this research questions the meaning of the word 'home' for the Inuit, the values and the architectural qualities that are related to it. This research considers housing in three dimensions: the dimension of home (practices), the symbolic dimension (representations) and the material dimension (the built form). The understanding and coherence between these three dimensions are at the heart of this research and aim to initiate a holistic conceptual reflection. From the literature studied, the Inuit home is defined as a micro-universe belonging to nuna, the land of the Inuit, as a space of social and family cohesion open to all, and as a support to the identity of the cultural and family group. These definitions of the Inuit home have supported the launch of a graphic repertoire of ideas and architectural proposals. These proposals are illustrated visions that aim to support conceptual reflections closer to the inhabitants' expectations. They encourage to renew the link between the symbolic dimension of the home and the built form (material universe) and thus re-establish the dwelling and its architecture within the Inuit cultural dynamism.
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« Faire le poids » : minceur, féminité et respectabilité dans les pratiques de contrôle du poids chez les boxeuses de niveau amateur au Québec

Moreau, Camille 02 February 2024 (has links)
Ce mémoire porte sur les microrelations de pouvoir, basées notamment sur le genre, qui traversent les pratiques de contrôle du poids des boxeuses. La gestion du poids corporel est fréquente chez les athlètes, mais elle est plus souvent associée aux disciplines sportives traditionnellement « féminines ». La boxe, un sport dit « masculin », constitue cependant un milieu intéressant pour se pencher sur ce phénomène en raison de son fonctionnement par catégories de poids. L’objectif principal de cette recherche est de mieux comprendre la manière dont les boxeuses négocient avec les normes corporelles parfois contradictoires de l’environnement pugilistique et celles de genre à travers leurs pratiques de contrôle du poids. Plus spécifiquement, il s’agit de mettre en lumière les mécanismes de pouvoir (et de résistance) qui sous-tendent ces pratiques et qui participent à la production de corps et de sujets « féminins ». Les données analysées dans ce mémoire ont été récoltées à l’aide d’une méthode ethnographique combinant l’observation (participante et non participante) et des entretiens semi-dirigés auprès de boxeuses de niveau amateur (11) au Québec. Les résultats de l’analyse montrent que les pratiques et les stratégies de perte de poids sont valorisées et normalisées parmi les boxeuses. En adoptant un mode de vie axé sur de« bonnes » habitudes de vie, sur un souci corporel constant et sur le contrôle de soi et de ses désirs, les boxeuses aspirent non seulement à atteindre leurs objectifs sportifs, mais aussi à se construire comme des femmes « respectables », parce que « minces » et « disciplinées ».Au terme du mémoire, il est possible d’affirmer que le mode de vie discipliné des boxeuse sa des implications profondes sur le plan identitaire : les pratiques de contrôle du poids rendent possible l’« identité de boxeuse ». / This thesis focuses on the microrelations of power, based in particular on gender, that underlie the weight control practices of female boxers. Bodyweight management is common among athletes, but it is more often associated with traditionally "female" sports. However, boxing, a so-called "male" sport, constitutes an interesting environment for studying this phenomenon because of its diverse weight categories. The main objective of this research is to better understand how female boxers deal with the sometimes contradictory body norms of the pugilistic environment as well as gender norms through their weight control practices. More specifically, the research aims to shed light on the mechanisms of power (and resistance) which underlie these practices and participate in the production of "female" bodies and subjects. The data analyzed in this thesis were collected using an ethnographic method combining observation (participant and non-participant) and semi-structured interviews with amateur female boxers (11) in Quebec. The results of the analysis show that weight loss practices and strategies are valued and standardized among female boxers. By adopting a lifestyle based on "good" habits, care of the body, and self-control, female boxers aspire not only to achieve their sporting goals, but also to build themselves as respectable women, because they are "thin" and "disciplined". At the end of the thesis, it is possible to assert that the disciplined lifestyle of female boxers has profound implications on the identity level: weight control practices allow for the "boxer identity"
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The construction of transnational identity : a case study of chinese immigrants in Quebec city

Liang, Yenan 10 February 2024 (has links)
Cette recherche vise à comprendre la construction identitaire d’immigrants dans un monde où les réalités migratoires s’intensifient, en analysant les traits identitaires que ceux-ci associent à leur société d’origine et à la société d’accueil. Elle a également l’ambition d’interroger les théories du nationalisme dans le contexte de la mondialisation, à partir du concept de « nationalisme banal » (Billig, 1995). Dans cette perspective, la recherche explore les liens entre la construction identitaire et les pratiques culturelles de la vie quotidienne, telles que celles liées à l’alimentation et aux voyages transnationaux. Elle sélectionne le cas de Québec et ses immigrants d’origine chinoise. Selon une analyse qualitative de 20 entrevues semi-dirigées avec 21 participants, ce mémoire présente les résultats suivants. Premièrement, l’analyse des marqueurs identitaires constate que les marqueurs primordialistes possèdent de fortes fonctions constructivistes, et leur signification devient cruciale dans l’interaction sociale. Deuxièmement, l’analyse répertorie quatre types d’identité transnationale qui évoluent et se transforment au cours du temps et en fonction des situations sociales rencontrées. Troisièmement, l’étude propose un modèle conceptuel pour expliquer ces changements identitaires. Ce modèle démontre que les changements d’identité sont des réponses aux distinctions entre deux systèmes sociaux, particulièrement deux ensembles de normes sociales, et sont influencés par les facteurs de push et pull impliqués dans le processus de resocialisation. Quatrièmement, un examen plus approfondi des pratiques culturelles des participants souligne la nature complexe de leur rôle dans le processus d’identification nationale. Ces pratiques peuvent soit renforcer, soit réduire les identités nationales des individus en fonction de la façon dont elles sont étroitement liées aux facteurs de push et pull. Ainsi, la recherche suggère qu’il est essentiel de considérer l’implication des pratiques culturelles dans les mécanismes de push et pull pour saisir comment elles modifient le développement de l’identité nationale des individus. / Regarding today’s intensified transnational activities, this research aims to comprehend the identity construction of immigrants and to analyze the identity traits that they associate with their original country and host country. It also intends to interrogate nationalism theories in the context of globalization, as inspired by banal nationalism (Billig, 1995). From this perspective, the research explores the relations between identity construction and cultural practices in everyday life, such as food practices and transnational travel. It selects the case of Quebec City and its Chinese immigrants to proceed with the examination. Based on a qualitative analysis of 20 semi-structured interviews with 21 participants, this thesis presents the following findings. First, the analysis of identity markers shows that primordialist markers possess strong constructivist functions, and their significance only becomes crucial in social interaction. Second, the analysis presents four transnational identity types that can evolve through time and transform into one another in relation to specific social settings. Third, the thesis proposes a conceptual model to explain those identity changes. This model demonstrates that identity changes are responses to the distinction between two social systems, particularly two sets of social norms, and are influenced by the push and pull factors involved in the process of resocialization. Fourth, a further examination of participants’ cultural practices underlines the complex nature of their role in the national identification process. Those practices can either reinforce or reduce individuals’ national identities based on the way they are intertwined with the push and pull factors. Thus, the research suggests that it is vital to investigate the ways everyday life practices are involved in the push and pull mechanisms to understand how they consequently alter the trajectories of individuals’ national identity development
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L'esprit du Carnaval de Québec : entre participation citoyenne et fréquentation touristique

Bisson, Anne-Florence 23 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2015-2016 / Cette étude vise à mieux comprendre le rôle d’une fête, en l’occurrence le Carnaval de Québec, dans la création, l’adaptation et la mise en valeur d’un "esprit du lieu" à Québec. La fête participe à la transformation d'un territoire en « lieu », soit à accomplir un processus d’appropriation du territoire par la communauté pour en faire sien. Plus encore, elle donne au lieu un "esprit" car la fête sert de ciment identitaire pour ceux qui la célèbrent en leur permettant de se reconnaître et d’être fier du lieu qu’ils habitent. Le Carnaval de Québec offre un terrain privilégié pour observer ces processus de construction de l’esprit du lieu à travers l'organisation de la fête et le jeu des acteurs. Elle vise à montrer la place de la communauté d’accueil dans la création de la fête et dans la concrétisation de l’esprit du lieu.
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(E)ncrer son identité : les femmes et le tatouage à Tahiti / Encrer son identité

Charest, Catherine 13 December 2024 (has links)
Lors des premiers contacts entre les Européens et les habitants du territoire qui constitue aujourd’hui la Polynésie française, les navigateurs constataient l’abondance de tatouages portés par les locaux. Cette pratique, abandonnée au cours des années 1810 suite à la christianisation des îles et l’établissement de codes de lois, fut reprise au cours des années 1970 et 1980 dans le contexte d’un mouvement de renouveau culturel qui s’appuyait sur l’affirmation de l’identité mā’ohi. L’investissement dans l’univers du tatouage fut d’abord une affaire masculine. Toutefois, depuis environ une dizaine d’années, les femmes se sont mises à se faire tatouer en plus grand nombre et de façon de plus en plus apparente. Le tatouage chez plusieurs femmes tahitiennes constitue, aujourd’hui, un important marqueur permettant l’affirmation de soi. Il représente également un moyen pour s’ancrer dans l’histoire des ancêtres en se familiarisant notamment avec certaines des croyances héritées des temps anciens relatives au tatouage. Une fois tatouée, la peau de ces femmes devient un support visuel ; elle est porteuse de culture, symbole de la mémoire familiale et de la collectivité. La pratique du tatouage permet maintenant aux femmes de réaffirmer leur appartenance, ainsi que de redéfinir leur identité féminine tout en exprimant leur fierté au quotidien : la fierté d’être une femme, d’être Tahitienne, Polynésienne ou Mā’ohi, d’être passée par une épreuve et d’avoir démontré sa force intérieure. Mots clés : Tatouage, femmes, féminité, ancêtres, mémoire, culture, identité.
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Exploration des questions identitaires des étudiantes et étudiants immigrants francophones de l’Afrique à l’Université de Saint-Boniface : « C’est comme ça, je suis en construction. » / Post-secondary integration

Noseworthy, Kristopher G. 15 April 2016 (has links)
L’immigration francophone récente au Manitoba présente des enjeux complexes pour la société manitobaine, et plus particulièrement la société franco-manitobaine. Environ 5 % de la population francophone au Manitoba ne sont pas nés au Canada et la proportion d’étudiants immigrants à l’Université de Saint-Boniface (USB) est presque le double de ceci. Cette recherche explore comment les étudiants immigrants d’origines africaines vivent leur acculturation et l’effet de cette dernière sur leur identité dans le contexte postsecondaire de l’USB. Orientée par une lentille de l’intersectionnalité (Crenshaw (1989, 1991), l’approche méthodologique était qualitative et ethnographique. Les résultats de cette étude offrent un aperçu des perspectives des participantes et participants immigrants africains afin de comprendre leurs expériences de racisme, de sexisme, de défis sociaux et d’évolution identitaire hybride. À la lumière de ces résultats, des recommandations d’accueil et d’intégration des immigrants africains au niveau universitaire sont offertes. / May 2016
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De l'identité personnelle à l'authenticité : entre représentation et mimétisme / From personal identity to authenticity : between representation and mimetism

Funès, Julia de 13 November 2017 (has links)
L'objet de cette thèse est de penser la légitimité philosophique du concept d'authenticité et les moyens de parvenir au « moi » véritable. Les questions qui sous-tendent notre approche sont les suivantes : pourquoi l'authenticité est-elle devenue la valeur contemporaine majeure ? Quelles réponses sont actuellement proposées dans la quête de soi ? L'authenticité a-t-elle une quelconque valeur philosophique ? Le « moi » véritable existe-t-il ? Comment ne pas faire de la question de l'authenticité (qui suis-je vraiment ?) une question d'identité personnelle (que suis-je ?) ? Enfin, comment parvenir au « moi » véritable ? L'enjeu s'avère triple : 1/ élaborer un questionnement sur la possibilité même d'un « moi » véritable ; 2/ replacer cette question dans le champ des théories de l'identité personnelle ; 3/ traiter l'authenticité comme étant à la fois représentative et mimétique, et envisager ainsi de manière renouvelée la question du rapport à soi-même. En concevant l'authenticité comme une représentation mimétique, nous verrons qu'elle parvient à résister aux menaces dissolvantes du « moi » tout en échappant aux apories substantialistes. Pour traiter ces questions, ce travail philosophique mobilise les points de vue à la fois philosophiques et littéraires. / This thesis aims to ponder over the philosophical concept of authenticity and the means to reach the true self. The queries underpinning this approach are as follows: why has authenticity become the mainstream contemporary value? What answers are currently suggested concerning the quest for the self? Has authenticity any philosophical value? Does the true self exist? How can we manage not to turn the query about authenticity (who am I really?) into a query about personal identity (what am I?). Finally, how can we reach the true self? The issue is threefold: 1. Work out a questioning about the actual possibility of a true self. 2. Put this question back in the sphere of the theories about personal identity. 3. Regard authenticity as being both representative and mimetic and thus, consider the question of the relation to oneself in a new way. By viewing authenticity as a mimetic representation, we will find out that it can stand up to the dissolving threats of the self and overcome substantialist aporia. To deal with these questions, this philosophical work uses literary as well as philosophical viewpoints.
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La gestion d'une identité « hors norme » dans la sphère professionnelle : l'exemple de l'homosexualité / Handling an "non-strandard" identity in the professionnal world : the exemple of homosexuality

Morand, Émilie 07 November 2017 (has links)
Peu de recherches existent sur la manière dont les gays et lesbiennes vivent leur homosexualité dans leur environnement professionnel. Le milieu associatif de défense des personnes LGBT s'intéresse de façon tout à fait légitime aux freins que peuvent constituer les cultures de travail homophobes pour la visibilité des gays et des lesbiennes. Loin de penser que la seule considération prise en compte par les individus concerne les potentielles réactions homophobes, cette thèse propose de re-situer leur choix au sen d'enjeux de nature divers et de logiques plus globales. La problématique soulevée est d'identifier ce qui, dans la manière dont l'individu gère son homosexualité au travail, relève de la structure de l'individu (notamment la place plus ou moins centrale de l'homosexualité dans l'identité globale) et ce qui relève des interactions (culture du milieu de travail). À partir d'une enquête par entretiens auprès de 53 hommes et femmes d'âges variés, et travaillant dans trois secteurs professionnels principaux (métiers de l'ordre, enseignements, médico-social), nous avons pu identifier les différentes articulations entre des logiques identitaires distinctes et différentes cultures de travail. Après avoir discerné comment les individus géraient leur homosexualité hors travail, nous avons vu les différents types de mobilisations venant des milieux professionnels et enfin, comment à partir de la logique identitaire poursuivie, ils agissaient dans le système de contrainte propre à leur environnement de travail. Cette approche permet d'éclairer des normes sous-jacentes et invisibles à l’œuvre dans les sphères professionnelles et donne des clés de compréhension sur la gestion d'autres identités "hors norme" dans le milieu de travail. / Few studies have been conducted on the handling of homosexuality by gays and lesbians within the working environment. The associations defending LGBT rights legitimately highlight the impact of homophobic working cultures on the visibility of gays and lesbians. Instead of using the apprehension of potential homophobic reactions as the sole explanatory factor, this thesis intends to place the choice of gays and lesbians within a wider series of issues and a more comprehensive logic. Regarding the way an individual handles their homosexuality at work, this thesis intends to identify what pertains to the individual's structure (and especially the place occupied by homosexuality in their global identity) and what pertains to the interactions (the working culture). From a series of interviews conducted with 53 men and women of diverse ages and working mainly in three professional sectors (forces of order, education, medical-social field), we could identify the different linkages between identity-related issues and working cultures. After studying how individuals handle their homosexuality outside of work, we studied the mobilizations of the professional environments. Finally, we studied how individuals act within the specific constraints of their working environment, based on their identity-related issues. This approach shed light on underlying and invisible norms existing in the professional worlds and gave the keys to understanding other « non-standard » identities in the professional environment.

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