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Jeunesse, musique et rituels chez les Atikamekw (Haute-Mauricie, Québec) : ethnographie d'un processus d'affirmations identitaire et culturelle en milieu autochtone

Jérôme, Laurent 17 April 2018 (has links)
En partant de l'expérience et du parcours d'un groupe de jeunes joueurs et chanteurs atikamekw originaire de la communauté de Wemotaci (Haute-Mauricie, Québec), j'entends documenter dans cette thèse les processus autochtones d'affirmation identitaire à travers une attention particulière portée aux mondes rituels et aux mondes musicaux tels qu'ils sont actuellement construits, vécus et interprétés en milieux autochtones contemporains. Partant du terrain, considérant les réalités contemporaines autant que le contexte historique dans lequel s'insèrent les pratiques et les savoirs atikamekw sur les rituels, j'insiste sur trois dimensions conceptuelles : la place et le rôle des jeunes générations dans les sociétés autochtones ; les relations entre musique et rituel ; le dynamisme et la flexibilité des traditions autochtones. Après avoir posé le cadre théorique, historique et méthodologique de cette recherche, je présenterai, dans deux grandes parties distinctes, les dynamiques relationnelles à l'oeuvre dans la reformulation de certaines pratiques rituelles et musicales. En prenant pour exemple la cérémonie des premiers pas et le rituel de la loge à sudation, je montrerai dans une partie intitulée 'Mondes rituels' comment l'enfant, la famille, le plaisir de se retrouver ensemble, la valorisation des relations intergénérationnelles, la conciliation des systèmes religieux et la guérison interviennent dans les processus actuels d'affirmation identitaire chez les Atikamekw. La deuxième partie, 'Mondes musicaux', retracera l'histoire du groupe, documentera la relation qui s'installe avec le tambour et montrera en quoi les powwow sont aujourd'hui des espaces incontournables de rencontres, d'échanges et d'appropriation entre différentes Premières Nations du Québec et du Canada. Au final, cette thèse montre comment cette catégorie de 'jeune' doit être comprise dans des dynamiques relationnelles complexes en tenant compte du contexte particulier au sein duquel les expériences de la jeunesse se construisent et se négocient.
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Être Wendat au XXIe siècle : le processus de construction de l'identité moderne des jeunes Wendats de 15 à 25 ans

Bahuaud, Rozenn 16 April 2018 (has links)
Ce mémoire présente le processus de construction de l'identité moderne chez les Wendats de 15 à 25 ans. Entre appartenances, identification personnelle et transmission des images sociales, les jeunes Wendats tentent de définir leur identité. En effet, dans un contexte pluriculturel, urbanisé et fortement influencé par l'histoire, ils essayent de se construire comme individus à part entière. Notre démarche tend à interpréter un processus de construction identitaire singulier mais résolument moderne, même si les adolescents de Wendake ne se considèrent pas différents des autres. Ce mémoire ouvre aussi le débat sur le concept d'identité dans les sciences sociales, sur les problèmes pouvant être rencontrés sur le terrain et la difficulté à travailler avec des mineurs autochtones. Il démontre aussi le poids de l'éthique dans la mise en place de nos recherches. Nous concluons notre analyse en nous questionnant sur l'apport réel des recherches sur l'identité à la science ainsi qu'aux individus étudiés.
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De la mémoire en histoire : identité et représentations en Russie à l'occasion du cinquantième anniversaire de la mort de Joseph Staline

Tanguay, Lisa 11 April 2018 (has links)
Partant d'une réflexion sur le «refoulement» du passé stalinien (Ferretti 1995), ce projet cherche à comprendre la filiation entre la mémoire et l'histoire dans la Russie de Vladimir Poutine, à l'occasion du cinquantième anniversaire de la mort de Joseph Staline. Cette analyse historienne emprunte une démarche à la fois mémorielle et herméneutique axée sur la mémoire collective. Il s'agit d'abord de dresser un bilan historique de la transformation des représentations collectives de Staline et de son époque, pour ensuite transposer ce raisonnement dans la Russie qui nous est contemporaine. L'actualisation de la mémoire du passé stalinien se concrétise notamment à partir de l'interprétation du discours tenu par la presse écrite russe à l'occasion du cinquantenaire. L'objectif principal est de comprendre si une hypermnésie « heureuse » du stalinisme représente une mise en service du passé au profit du projet identitaire de Vladimir Poutine qui consiste en la reconstitution d'une identité nationale russe forte et fière. / Focusing on collective memory this project seeks to understand the relation between memory and history in contemporary Russia in the context of the fiftieth anniversary of Joseph Stalin's death. This historical analysis uses a memorial and hermeneutic methodology. First of all, it will work on a synthesis of Joseph Stalin's representations since his death. Then, the argument on the Stalinist past will reach Russia's current events through the interpretation of the past by the Russian journalists on the day of the anniversary. The main purpose is to determine if the prominence of a positive memory of Joseph Stalin would serve Vladimir Putin's project of nation-building, which consist in the creation of a strong and proud sense of common identity in the Russian Federation. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
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Guérison communautaire en milieu Atikamekw : l'expérience du Cercle Mikisiw pour l'espoir à Manawan

Clément, Sarah 12 April 2018 (has links)
Étroitement lié au mouvement de réaffirmation identitaire et culturelle ainsi que de réassertion des droits des peuples autochtones, un mouvement de guérison autochtone s'est propagé à travers le Canada et le monde dans les dernières décennies. Ce mouvement de guérison, qui est en quelque sorte une thérapie de décolonisation, regroupe une multitude de programmes et d'initiatives, parmi lesquels la guérison communautaire se démarque particulièrement en ce qu'elle représente une initiative locale interpellant l'ensemble des membres d'une communauté afin de remédier à la souffrance individuelle et collective. À Manawan, une communauté atikamekw située au Québec, un processus de guérison communautaire a vu le jour en 1989, suite à une réflexion communautaire engendrée par un mouvement contre l'abus d'alcool et de drogues. Cette réflexion a été reprise et poussée plus loin par des femmes, en 1992, lors d'un processus de divulgation et de dénonciation des abus sexuels et de la violence sous toutes ses formes. De la création du Groupe de travail de Manawan sur la violence, en 1992, à celle du Cercle communautaire et intersectoriel Mikisiw pour l'espoir, en 1998, le mot-clé est « mamo », c'est-à-dire ensemble. A toutes les étapes du processus de guérison communautaire, les membres du Cercle Mikisiw apprennent à travailler en équipe, avec les gens et les ressources du milieu. Or, les processus de guérison communautaire sont des processus non linéaires qui suivent des cycles de mobilisation et de démobilisation. Le Cercle Mikisiw pour l'espoir n'a pas échappé à ces cycles qui ont été notamment conditionnés par certaines difficultés qui sont présentées dans ce mémoire.
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Être auteur amérindien : l’écriture comme outil d’affirmation culturelle et de guérison chez Tomson Highway

Mainguy, Maude 19 April 2018 (has links)
Les auteurs amérindiens se servent de l'écriture depuis la deuxième moitié du vingtième siècle pour affirmer leur identité et contribuer à la survivance de leur culture. Pour certains, toutefois, la motivation d'écrire va plus loin : pour Tomson Highway, il s'agit d'un chemin nécessaire vers la guérison de ses blessures. Il a connu l'enfer des pensionnats catholiques pour jeunes Autochtones et les conséquences que l'assimilation découlant de la Loi sur les Indiens a provoquées. Par l'écriture, Highway se libère : il s'agit d'un exutoire et d'un passage obligé. En se basant sur les notions de paratopie identitaire et spatiale issues de la théorie de Dominique Maingueneau, ce mémoire analyse le regard que porte l'auteur cri sur sa nation à travers ses personnages. Deux oeuvres sont à l'étude, soit le roman Champion et Ooneemeetoo (1998) et la pièce de théâtre Dry Lips devrait déménager à Kapuskasing (1989). Du roman, il ressort qu'à l'image de l'auteur, les personnages souffrent d'une double paratopie qui nuit à leur affirmation culturelle et identitaire. N'arrivant pas à trouver leur place chez les leurs ni à Winnipeg, c'est par l'entremise de l'influence des Blancs qu'ils arrivent à un semblant d'équilibre. Dans la pièce de théâtre, c'est un portrait peu flatteur que Highway fait de la vie postcoloniale des Amérindiens. L'influence des Blancs contribue à faire disparaître la culture et les traditions autochtones. L'espoir que la situation s'améliore sur les réserves repose entre les mains de ceux qui sont prêts à faire bouger les choses, mais ce n'est pas le cas de la majorité.
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L'Acadie du progrès et du désenchantement, 1960-1994

Massicotte, Julien 17 April 2018 (has links)
On s'intéressera, dans le cadre de la présente thèse, à l'un de ces moments précis où la collectivité acadienne du Nouveau-Brunswick transforme sa conception d'elle-même, celui de la modernisation institutionnelle s'amorçant durant les années 1960, allant jusqu'au Congrès mondial acadien de 1994. L'année 1960, avec l'élection d'un premier acadien à la tête de la province du Nouveau-Brunswick, et 1994, avec le Congrès mondial acadien, constituent deux moments où l'on remet en question l'héritage référentiel, le traditionalisme catholique, le nationalisme ethnique, le retard économique et culturel, l'absence de présence et de pouvoir politique, deux moments donc où la collectivité acadienne s'attache à se définir. Deux dates, deux moments, deux points charnières dans l'histoire acadienne récente où la présence et l'évolution d'une modernisation institutionnelle et politique marque la collectivité acadienne de façon indélébile, et transforme son rapport à soi et au monde.
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Les Conventions patrimoniales de l'UNESCO à l'épreuve du respect des droits culturels des peuples autochtones

Alexandre, Caecilia 27 August 2024 (has links)
Les Conventions patrimoniales de l'UNESCO telles que la *Convention concernant la protection du patrimoine mondial culturel et naturel* de 1972 et *la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel* de 2003 sont les principaux instruments de droit international avec la *Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles* de 2005 qui visent la protection de la diversité culturelle. Cette dernière ne peut être pleinement satisfaite si les droits et libertés de ceux qui la portent ne sont pas respectés. Les droits culturels des communautés groupes et individus, et plus précisément leur droit de participer à la vie culturelle et leur droit à l'identité culturelle doivent ainsi être respectés par les Conventions patrimoniales dans le cadre de leur mise en œuvre. Nous nous intéresserons aux deux Conventions dédiées au patrimoine, à savoir, la *Convention concernant la protection du patrimoine mondial culturel et naturel* de 1972, la *Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel* de 2003. De nombreux éléments de la culture des peuples autochtones sont protégés et/ou sauvegardés par ces deux instruments. Certains sites du patrimoine mondial faisant l'objet de mesures de conservation sont utilisés par des peuples autochtones afin de perpétuer leurs pratiques culturelles. Certains rituels et savoir-faire autochtones figurent sur la liste représentative de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Ces Conventions, malgré leurs champs d'application et leurs objectifs distincts, veillent ainsi, toutes deux, à la protection et la sauvegarde de la culture des peuples autochtones. Cependant, les droits culturels de ces derniers ne sont pas pleinement respectés au sein des initiatives, des mesures et des programmes mettant en œuvre ces deux traités. Aucun mécanisme juridique particulier adapté aux spécificités culturelles des peuples autochtones n'est aussi déployé en leur sein. Depuis 1994, le Comité des droits de l'homme établit que, dans le cas des peuples autochtones, la satisfaction de leurs droits culturels implique le droit au respect de leur mode de vie particulier qui est associé à l'utilisation des ressources naturelles. Ces droits sont également intrinsèquement reliés au droit à l'autodétermination comme l'affirme la *Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones* (2007) qui est considérée aujourd'hui comme l'instrument de référence en ce qui concerne les droits des peuples autochtones. À ce jour, malgré les efforts des États pour mettre en œuvre la Déclaration des Nations Unies de 2007, les mécanismes actuels développés dans le cadre de deux Conventions patrimoniales demeurent insuffisants puisqu'ils ne tiennent pas compte d'une approche intégrée de la nature et de la culture ni ne proposent de stratégies précises guidant les États parties à mettre en place un système de gouvernance plus inclusif en collaboration pleine et entière avec les peuples autochtones. Ces deux conditions sont pourtant fondamentales pour satisfaire les droits culturels des peuples autochtones. Dans cette perspective, en plus de démontrer les lacunes des mécanismes des Conventions patrimoniales, notre projet proposera des moyens juridiques incitant les États parties aux Conventions à éviter le piège de la dissociation des ressources naturelles et culturelles et à garantir une pleine participation des peuples autochtones sur les questions qui les concernent directement. / UNESCO's heritage Conventions, such as the 1972 *Convention concerning the Protection of the World Cultural and Natural Heritage* and the 2003 *Convention for the Safeguarding of the Intangible Cultural Heritage*, are the main international legal instruments, along with the 2005 *Convention on the Protection and Promotion of the Diversity of Cultural Expressions* that aimed at protecting cultural diversity. Cultural diversity cannot be fully satisfied if the rights and freedoms of its bearers are not respected. The cultural rights of communities, groups and individuals, and more specifically their right to participate in cultural life and their right to cultural identity, must therefore be respected by the Heritage Conventions as part of their implementation. We will be focusing on the two Conventions dedicated to heritage: the 1972 *Convention concerning the Protection of the World Cultural and Natural Heritage*, and the 2003 *Convention for the Safeguarding of the Intangible Cultural Heritage*. Many elements of Indigenous Peoples' culture are protected and/or safeguarded by these two instruments. Some World Heritage sites subject to conservation measures are used by Indigenous Peoples to perpetuate their cultural practices. Some indigenous rituals and skills are included on the Representative List of the *Convention for the Safeguarding of the Intangible Cultural Heritage*. Despite their different scopes and objectives, these Conventions both aim to protect and safeguard the culture of Indigenous Peoples. However, the Indigenous Peoples' cultural rights are not fully respected in the initiatives, measures and programs implementing these two treaties. Nor are there any specific legal mechanisms adapted to their cultural specificities. Since 1994, the Human Rights Committee has established that, in the case of Indigenous Peoples, the satisfaction of their cultural rights implies the right to respect for their particular way of life, which is associated with the use of natural resources. These rights are also intrinsically linked to the right to self-determination, as affirmed by the *United Nations Declaration on the Rights of Indigenous Peoples* (2007), which is considered today to be the reference instrument with regard to the rights of Indigenous Peoples. To date, despite the efforts of States to implement the 2007 United Nations Declaration, the current mechanisms developed within the framework of two Heritage Conventions remain insufficient. They neither take into account an integrated approach to nature and culture, nor propose precise strategies to guide States Parties in setting up a more inclusive system of governance in full collaboration with indigenous peoples. Yet these two conditions are fundamental to satisfying the cultural rights of Indigenous Peoples. With this in mind, in addition to demonstrating the shortcomings of the mechanisms of the Heritage Conventions, our project will propose legal means to encourage States Parties to the Conventions to avoid the trap of dissociating natural and cultural resources, and to guarantee the full participation of Indigenous Peoples on issues that directly concern them.
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«S'il n'y avait plus la coutume, il n'y aurait plus les Kanak» : un rapport complexe entre conservation et développement du territoire (Commune de Yaté, Nouvelle-Calédonie)

Nonnon, Jordan 13 December 2024 (has links)
Ce mémoire est construit autour de la notion de territoire et de ce que celui-ci représente chez les Kanak de Nouvelle-Calédonie. Peuple autochtone de l'archipel, les Kanak sont intimement liés à la terre qu'ils occupent et celle-ci devient le support premier de l'identité du groupe et de son histoire. L'organisation sociale, le rythme de vie ainsi que les représentations autochtones sont issues pour la plupart de la relation entretenue avec le territoire. Face à une telle configuration, on ne peut dissocier l'être humain de son espace d'origine. Suite à la colonisation et à l'évolution historique de l'archipel, la société kanak va connaître de nombreux bouleversements, tant sur les plans socioculturel et politique que religieux. Or, force est de constater que bon de nombres de traits caractéristiques de la tradition ont su être préservés, valorisés et même réactualisés au fil du temps et ce, à travers la coutume. Face au contexte développementaliste actuel, les Kanak s’approprient les outils de la modernité et tâchent de faire entendre leur voix aux niveaux local et national, tout en affirmant leur identité, leur culture et leur volonté de composer avec les acteurs du développement. Le mémoire analyse les relations et les interactions entre autochtones et allochtones autour de la gestion du territoire et de ses ressources dans la commune de Yaté, au Sud de la Nouvelle-Calédonie. Il met l’accent sur les pratiques et les attentes du peuple kanak en lien avec les enjeux suscités à la fois par la présence des autres groupes d’acteurs et d’intérêts dans la région et par la difficulté de concilier la conservation et le développement du territoire. / This master thesis is constructed around the notion of territory and what the latter represents for the Kanak of New-Caledonia. As the Indigenous people of the archipelago, the Kanak are intimately linked to the land they occupy which thus becomes the primary underpinning of the group’s identity and history. The social organization, the rhythm of life as well as the indigenous representations are mostly derived from the manifold relationship they maintained with the territory. In such configuration, one cannot dissociate a human being from his mound. As a result of colonization and the historical evolution of the archipelago, Kanak society has undergone major transformations at the social, cultural, political and religious levels. However, one has to admit that many of the specific features of their tradition and custom have been preserved, valued and even revised in the course of time. Faced with the current developmental context, the Kanak appropriate for themselves the tools of modernity and try to make their voices heard at the local and national levels, while asserting their identity, their culture and their willingness to deal with the actors of development. The thesis analyzes the relationships and interactions between Indigenous and non- Indigenous people around the management of territory and its resources in the commune of Yaté in southern New-Caledonia. It focuses on the practices and expectations of the Kanak people in relation with the issues raised by the presence of the other groups of actors and interests in the region and by the difficulty to conciliate the conservation and the development of the territory.
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L’identité mandchoue et son rôle dans la construction identitaire chinoise : étude historiographique

Zerger Lindsay, Andrée 08 1900 (has links)
L’importance du concept identitaire est maintenant reconnue dans la recherche en histoire. Processus à la fois individuel et collectif, le sentiment d’appartenance constitue la base de l’identité d’un groupe. Dans ce mémoire, nous nous proposons d’étudier le développement de la conscience identitaire mandchoue, et du rôle qu’elle a joué dans la construction identitaire chinoise jusqu’à la Révolution de 1911. L’étude historiographique nous permettra de suivre l’évolution du regard porté sur la dynastie mandchoue des Qing par la recherche occidentale, de rejeter complètement la théorie de leur sinisation, lui préférant celle de leur acculturation. L’étude en parallèle des deux constructions identitaires nous amènera à conclure qu’elles sont indissociables l’une de l’autre, objet de notre première hypothèse. En deuxième lieu, nous avancerons l’idée que la Chine a bénéficié de la présence mandchoue, aussi longtemps que la dynastie pouvait prétendre à une représentation universelle. Enfin, notre dernière hypothèse montrera que le facteur ethnique a été d’une importance cruciale dans la gouvernance d’un empire à la fois multiethnique et multiculturel, et le demeure. / The importance of the identity concept is now recognized by the scholarship in History. The feeling of belonging, being at the same time a personal and a collective process, is at the cornerstone of a group identity. In this dissertation, we intend to study the growth of Manchu identity’s awareness, and what part it plaid in the Chinese identity construction process, up to the 1911 Revolution. An Historiographic analysis will allow us to follow the evolution of western scholarship outlook on the Qing dynasty, and to substitute the thesis of their sinicization by the idea of their acculturation. Our first hypothesis is that a parallel comparison between both identity constructions will lead to the conclusion that they are inseparable from one another. Secondly, we will suggest that as long as the dynasty could pretend to a universal representation, China benefited from Manchu rule. Finally, our last assumption will demonstrate that the ethnic component was, and still is, a key factor in the rulership of a multicultural and multiethnic empire.
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La identidad autóctona y el aprendizaje del español como segunda lengua en comunidades indígenas de Hispanoamérica : el caso de Ecuador

Dubeau, Geneviève 08 1900 (has links)
Cette recherche se construit autour d’un travail de terrain réalisé dans trois communautés autochtones quichuas vivant au nord de l’Équateur. Il prétend étudier l’incidence que devrait avoir la diversité culturelle et linguistique dans les politiques éducatives en milieu plurilingue et multiculturel. En Amérique hispanique, l’éducation des peuples autochtones n’a jamais été très attentive à leurs besoins spécifiques en ce qui a trait à l’apprentissage de l’espagnol comme langue seconde. En effet, les motivations des apprenants, plus instrumentales qu’intégratives, prouvent que les autochtones apprennent la langue espagnole presqu’exclusivement pour communiquer, sans vraiment être intéressés au groupe natif de cette langue. De plus, notre recherche sur le terrain avec les apprenants du peuple Otavalo nous a démontré que leur très forte identification ethnique influence l’acquisition de l’espagnol. D’une part, ils sont plus enclins à se distinguer des autres, spécialement des hispano parlants, et de l’autre, ils réussissent plus difficilement à atteindre une compétence élevée dans la langue seconde. Notre recherche conclut donc que l’éducation, qu’elle soit issue du système national ou bilingue, devrait davantage prendre en considération l’identité ethnolinguistique des nombreux enfants indigènes, afin de ne pas préjudicier leurs droits. Ceci permettrait de favoriser un apprentissage positif et significatif de l’espagnol comme langue seconde ou langue maternelle, mais tout en consolidant l’identité autochtone des apprenants. / This research is built around a practical investigation conducted in three Quichua communities living in northern Ecuador. It claims to study the impact that should have the cultural and linguistic diversity in the educational policies in multilingual and multicultural environments. In Spanish America, the education of indigenous people has never been very attentive to their specific needs in respect to learning Spanish as a second language. Indeed, the motivations of these learners, more instrumentals than integratives, show that indigenous learn the Spanish language almost exclusively to communicate, without being actually interested in the group's native language. In addition, our field research with Otavalo learners showed us that their very strong ethnic identification influences the acquisition of Spanish. On the one hand, they are more likely to distinguish themselves from others, especially the Hispanic speaking people, and on the other hand, they don’t achieve high competence in the second language. Our research concludes that education, no matters if it comes from the national or the bilingual system, should further consider the ethnolinguistic identity of the many indigenous children, in order not to prejudice their rights. This would encourage a positive and significant acquisition of Spanish, as a second language or mother tongue, but would also consolidate the indigenous identity of the learners. / Esta investigación se basa en un trabajo de campo llevado a cabo en tres comunidades quichua del norte de Ecuador. Pretende estudiar el impacto que debería tener la diversidad cultural y lingüística en las políticas educativas en contextos plurilingüe y multicultural. En Hispanoamérica, por lo general la educación de los pueblos indígenas nunca ha tenido muy en cuenta sus necesidades específicas respecto al aprendizaje del español como segunda lengua. En efecto, la motivación de los aprendientes, más instrumental que integradora, muestra que los indígenas aprenden el idioma español casi exclusivamente para comunicarse, sin estar realmente interesados en el grupo meta. Además, nuestro trabajo de campo con aprendientes del pueblo otavalo mostró que la fuerte identificación con el propio grupo influye en la adquisición del español. Por un lado, son más propensos a distinguirse de los demás, especialmente de los nativos hispanohablantes, y por otro, no alcanzan altas competencias en la lengua segunda. Nuestra investigación concluye entonces que la educación, impartida por el sistema nacional o bilingüe, tiene que considerar la identidad etnolingüística de los numerosos niños y niñas indígenas, con el fin de no perjudicar sus derechos. Tal manera de actuar fomentaría un aprendizaje positivo y significativo del español, como segunda lengua o como lengua materna, y al mismo tiempo ayudaría al fortalecimiento de la identidad indígena de los alumnos.

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