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LES OPERATIONS DE RELOGEMENT EN HABITAT COLLECTIF A CASABLANCA, DE LA VISION DES AMENAGEURS AUX PRATIQUES DES HABITANTS

Hauw, David 18 December 2004 (has links) (PDF)
Afin d'endiguer le développement de l'habitat insalubre qui concerne 11% des 3,5 millions d'habitants (en 2001) de Casablanca, des cités d'habitat collectif ont été édifiées dans la périphérie casablancaise depuis les années 1980. Destinées à accueillir des populations déplacées de quartiers insalubres ou sinistrés, ces cités font suite à une histoire de l'habitat social marocain privilégiant les interventions lourdes et visibles tout en figeant les bidonvilles en leur état. Malgré les revendications des mal-logés et les actions des pouvoirs publics, des aménageurs, les relogements en complexes résidentiels illustrent une absence de dialogue entre ces acteurs.<br />À partir de l'exemple de six cités casablancaises et de l'analyse des pratiques habitantes et des représentations, cette recherche démontre que les familles relogées ne peuvent user que parcimonieusement de leur nouveau statut de "citadins légaux", révélant ainsi la défaillance du volet social des opérations de relogement.
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Les exclus, régulateurs de l'action publique - La normalisation limitée de l'espace dans les quartiers insalubres et illégaux des DOM

Benzaglou, Marie 11 1900 (has links) (PDF)
La crise du logement fait apparaître en France des formes variées et spécifiques de mal logement. Dans les départements d'outre-mer, une grande partie de la population s'est ainsi vue contrainte d'occuper illégalement des terrains pour y construire une habitation qui le plus souvent ne répond pas aux normes de salubrité édictées par l'État. Les quartiers illégaux et insalubres des DOM représentent en moyenne 10% du parc total de logements. Bien que certains soient apparus il y a plus de 50 ans, beaucoup subsistent encore aujourd'hui et de nouveaux sites continuent de se créer. Logement précaire, illégalité de l'occupation du sol, exclusion du travail formel, stigmatisation des quartiers par le reste de la ville
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Développement durable et gouvernances du logement social / Sustainable development and social housing governances

Foucauld, Bertrand de 10 October 2013 (has links)
Dans le cadre du développement durable, quelles sont les réponses apportées en l’Ile-de-France au problème du mal-logement ? Quelles sont les failles dans la répartition spatiale de l’habitat et dans le parcours résidentiel des ménages, avec tous les aspects socio-économiques, sociologiques, symboliques et environnementaux ? Les politiques de la ville en Ile-de-France, appliquées dans un cadre républicain et très hiérarchisé, n’ont donné, depuis 1980, que des résultats médiocres pour le logement HLM ou social de fait. En Seine-Saint-Denis, des maitrises d’œuvre urbaine et sociale de lutte contre l’insalubrité d’habitats privés ont apporté des résultats intéressants. Mais elles restent, de par leur complexité, limitées en nombre. Pourtant, La fonction première d’une cité n’est-elle pas de loger ses habitants et ses nouveaux venus ? Les objectifs de l’État et des collectivités territoriales ne sont-ils pas d’apporter un cadre urbain sain et agréable, de construire une bonne « image » de chaque agglomération, dans un contexte de concurrence à différentes échelles ? Une étude de l’habitat londonien et sa comparaison avec celui de l’Ile-de-France, permet de voir des conceptions du logement et des solutions appliquées outre-Manche susceptibles d’apporter des éléments intéressant pour résoudre le problème du mal-logement. L’organisation juridique de l’immobilier britannique, et une gouvernance du logement plus communautariste et plus proche des habitants, ont permis d’apporter plus d’efficacité aux actions publiques liées aux habitations sociales. La gestion de proximité, très présente et très incarnée à Londres, développe la prévention de conflits et permet une bonne réactivité des autorités régionales et locales vis-à-vis des habitants de logements sociaux privés ou publics. Cette proximité va de pair avec un management très démocratique et délégatif. Mais la capitale londonienne doit gérer la gentrification de certains de ses quartiers et l’augmentation des disparités socio-économiques.Parallèlement, des problèmes environnementaux connexes au logement imposent aux collectivités territoriales, et à leurs habitants, d’adapter leurs modes de gouvernance et de vie. La création de liens sociaux et de partenariats, à différentes échelles, dans des contextes moins centralisés, sont susceptibles d’apporter plus d’efficacité dans l’organisation urbaine et sociale de l’Ile-de-France et de Londres. / In the sustainable development framework, what are the answers in the Ile-de-France Region to deprived housing? What are the flaws in the spatial distribution of housing and in the residential history of the households, with all the socio-economic, sociological, symbolic and environmental aspects?The city policies in the Ile-de-France region, applied in a Republican and very hierarchical framework, have given, since 1980, only mediocre results to council housing or de facto social habitat. In the département of Seine-Saint-Denis, urban and social works against private habitats insalubrity have provided interesting results. But they remain, because of their complexity, limited in numbers. However, is it not the first function of a city to accommodate its residents and newcomers? Aren’t the objectives of the State and local authorities to provide a healthy and pleasant urban environment, and to build a good "image" of each city in a context that is competitive at different scales?The study of the London housing, and its comparison with the one of the Ile-de-France Region, shows housing conceptions and applied solutions in Britain that could provide interesting elements to solve the problem of deprived habitat. The legal structure of the British real estate, and governance that is more communitarian and closer to the inhabitants, helped to bring more efficiency to public actions related to social housing. Local management, very present and very embodied in London, develops conflicts prevention and enhances the local authorities’ responsiveness vis-à-vis the residents of private and public housing. This proximity is associated with a very democratic and delegative management. But the British capital must manage the gentrification of some of its areas and the increase of socio-economic disparities.Meanwhile, environmental issues related to housing require the local authorities, and their inhabitants, to adapt their modes of governance and life. The creation of social ties and partnerships at different levels, in less centralized frameworks, are likely to bring more efficiency in the urban and social organization of the Ile-de-France and London regions.
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Gestion de l'eau en milieu urbain : étude de la ville de Québec entre 1840 et 1920 /

Labrecque, Annie-Claude January 2009 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Logements insalubres en contexte pluriethnique : étude de cas et pistes d'intervention pour le quartier Norgate dans l'arrondissement Saint-Laurent à Montréal

Desmarais, Philippe T. 04 1900 (has links)
Ce mémoire explore le rôle du logement dans l'expérience migratoire des nouveaux et nouvelles arrivantes à Montréal et l'impact de celui-ci sur les premières années d'installation, en fonction des caractéristiques socioculturelles des individus. Pour ce faire, une étude collaborative a été menée sur le cas spécifique du quartier de Norgate, situé en plein cœur de l'arrondissement Saint-Laurent. Norgate est un quartier où se produit un renouvellement constant de locataires d'origine immigrante en provenance des quatre coins du monde, et où subsistent d'importants problèmes de pauvreté. En se penchant sur ce milieu de vie et sur les conditions d'habitat de ses résident-e-s, nous avons constaté à quel point un nombre important de locataires vivaient dans des logements en mauvais état, et parfois même dans de graves conditions d'insalubrité. Nous avons cherché à comprendre comment un tel espace urbain pouvait en venir à être aussi dégradé et quels étaient les rôles et responsabilités des différents paliers étatiques face à une telle situation. À travers ce processus, nous avons exploré l'ensemble des possibilités d'action proposées par les différents acteurs (institutionnels, communautaires, résidentiels) ayant un potentiel pouvoir d'agir dans le quartier. Ce mémoire montre comment la problématique des logements dans l'espace urbain est liée à une multitude de facteurs interreliés et qui s'influencent mutuellement, d'où la nécessité d'une approche systémique dans l'analyse du champ de l'anthropologie urbaine. Il cherche également à montrer en quoi un mouvement urbain efficient nécessite un partenariat rigoureux entre les différents acteurs agissant sur le territoire, dans une logique de compréhension et de respect de la diversité des tactiques. / This thesis explores the role that housing plays in the migratory experience of newcomers in Montreal as well as its impact on the first years of settling, taking into account their social and cultural characteristics. To accomplish this, a collaborative study has been conducted on the specific case of the neighborhood "Norgate", situated in the heart of the Saint-Laurent bourrough. Norgate is a neighborhood in which we can observe a constant renewal of immigrant tenents from around the world, as well as persisting problems of poverty. Taking a closer look at this social environment and the living conditions of its residents, we have ascertained the extent to which poor, and sometimes even unsanitary housing is the norm. We sought to comprehend how an urban space could come to be so degraded, and to determine the roles and responsibilities of various levels of government in the face of such a situation. Through this process, we have explored the ensemble of possible actions proposed by different actors (institutional, community organizations, and residents) that potentially have influence within the neighborhood. This thesis shows how the problem of housing in urban spaces is related to a multitude of inter-linked factors that are mutually influencing each other, and that thus a systemic analysis and approach in the field of urban anthropology is necessary. It also seeks to show that an effective urban movement necessitates a rigourous partnership between the different actors operating within a given territory, in the perspective of understanding and respecting diversity of tactics.
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Gestion de l'eau en milieu urbain : étude de la ville de Québec entre 1840 et 1920 /

Labrecque, Annie-Claude January 2009 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Exploration de l’effet de la salubrité du logement et de l’environnement bâti sur la santé mentale et le bien-être

Brouillard, Frédérique 05 1900 (has links)
No description available.
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L'habitat insalubre dans le Grand Agadir (Maroc)

Atik, Mohamed 07 December 2009 (has links)
L'habitat précaire dans le Grand Agadir a un caractère original, car il s'agit d'une ville entièrement neuve reconstruite sur une stratégie moderniste et volontariste après le séisme de 1960. L'évolution particulière de l'aire urbaine durant ces dernières décennies s'est traduite par un développement rapide de l'ensemble de ses centres enregistrant les taux d'accroissement les plus élevés du Maroc. Cette croissance exceptionnelle a engendré de nombreux problèmes dont le plus préoccupant est la prolifération des bidonvilles et des quartiers d'habitat clandestin. Actuellement, près d'un ménage sur cinq du Grand Agadir vit encore dans ces deux formes d'habitat. Le RGPH (2004) recense 10 331 baraques, abritant près de 18,3% de la population urbaine et 27 quartiers clandestins d'une superficie totale de 2539 hectares sur lesquels résident 36 966 ménages, soit environ 184 000 habitants. L'évolution de ces quartiers montre que les habitants s'y sont investis à la fois financièrement et affectivement. Loin d'être des lieux provisoires en marge des villes, ces quartiers constituent au contraire des parties non intégrées de l'urbain, comme en témoigne leur organisation spatiale et sociale et leur exclusion de tous les éléments de confort et d'intégration urbains (infrastructures, équipements socio-économiques). La particularité de ce phénomène réside dans le fait qu'il reprend les mêmes matériaux et les mêmes techniques de construction, mais se caractérise par la variété des couches sociales qui y résident et des typologies architecturales et urbanistiques. Les quartiers insalubres ont au moins deux points communs qui suffisent à les définir : d'une part, ce sont des "quartiers" de ville, des morceaux d'un espace dans lequel ils s'insèrent et, d'autre part, ils sont en bas de la hiérarchie urbaine : moins équipés, moins riches, moins attractifs. Ils cumulent les risques, l'exclusion, la marginalité et la pauvreté extrême. Ils représentent aussi un lei de tension et de résistance à toute tentative d'intégration et de régularisation par les pouvoirs publics. Ils se caractérisent aussi par leur dynamique ; ils s'imposent en effet, comme une composante active de la société urbaine. La population des quartiers insalubres produit un certain nombre de biens et de services consommés par la population de la ville formelle. Ces quartiers précaires produisent leurs propres équipements et participent dans la mesure de leurs possibilités à alimenter les caisses de l'État et des collectivités. Sans logis, sans emploi, sans sociabilité, les habitants sont aussi "sans voix", sans participation à la décision ou absents des politiques sociales de relogement. La "résorption" de l'habitat insalubre a toujours constitué une préoccupation pour l'État qui met tous ses moyens pour que cette forme d'habitation disparaisse de la ville. Ces gens souhaitent également un logement digne et une stratégie de RHI qui prend en considération leur mode de vie et leur situation sociale et économique. Ce travail de recherche analyse la problématique de l'habitat insalubre, dans ses aspects social, urbain et politique. Dans un premier temps, nous avons essayé de savoir comment les bidonvilles et l'habitat clandestin se sont développés en parallèle à la reconstruction. Dans un deuxième temps, nous avons étudié la structure interne des quartiers insalubres et illégaux en terme urbanistiques, sociaux et économiques, ainsi que les relations avec le reste de la ville, pour mesurer leur urbanité et leur intégration à celle-ci. A la fin de ce travail, nous avons analysé la politique de RHI dans ses stratégies et ses défauts, mais aussi les relations des habitants avec les pouvoirs publics / This research analyzes the problems of slums in its social aspect, and Urban Policy. Initially, we tried to find out how slums and illegal housing were developed in parallel with the reconstruction of the recent urban space. In a second step, we studied the internal structure of slums and illegal in terms of urban, social and economic, as well as relations with the rest of the city to measure their urbanity and integration thereof. At the end of this work, we analyzed the policy of RHI in its strategies and its defects, but also relations between the inhabitants and public authorities. The value of squatter settlements in Grater Agadir is original because it is an entirely new city was rebuilt on a modern strategy ansd proactive after the earthquake of 1960. The particular evolution of the urban area of this town in recent decades has resulted in rapid development of all its centers registering growth rates the highest in Morocco. This exceptional growth has created many problems in urban development with more concern are the proliferation of slums and illegal housing. Currently, nearly one in five households Greater Agadir still lives in these two types of habitat. According to the GPHC, 10,331 huts have been counted, which represents approximately 18,3% of urban population and 27 illegal neighborhoods with a total area of 2539 hectares on which 36 966 residents households, or appoximately 184 000 inhabitants. The evolution of these districts shows that there are people invested both financially and emotionally. Far from being places of temporary edge of town, these neighborhoods are rather non-integral parts of the city, as evidenced by their spatial organization and social exclusion of all basic amenities and urban integration (infrastructure, socio-economic facilities). The particularity of this phenomenom lies in the fact that it uses the same mateirals and same construction techniques, but it is characterized by the variety of social strata that live there and architectural typologies and urban planning. These slums have at least two common points which suffice to define them : first, they are "neighborhoods" of town, pieces of an area in which they operate and, secondly, they are down the urban hierarchy: less equipped, less affluent, less attractive. They combine the risks, exclusion, marginalization and extreme poverty. They also represnt a place of tension and resistance to any attempt at integration and regulation by government. They are also characterized by their dynamics, they are necessary because, as an active component of urban society. The slum population produces a number of goods and services consumed by the population of the formal city. These shantytowns are producing their own equipment and participate in the best of their ability to feed the coffers of the state and communities. Homeless, jobless, sociability, people are "speechless" without participation in the decision or absent social policies of resettlement. The "absorption" of slums has always been a political public claimed by the state that puts all its ressources to this form of housing disappears from the city. These people also want a decent home and a strategy for RHI, which takes into account their lifestyle, their social and economic
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Un "îlot brassicole" : brasseurs et brasseries à Lyon et dans le Rhône (fin XVIIIe siècle - 1914) / A « Brewing Islet » : brewers and Breweries in Lyon and the Rhône (End of the Eighteenth Century – 1914)

Thinon, Romain 17 May 2016 (has links)
Le XIXe siècle est en France celui de la bière : production et consommation annuelles passent en l’espace de cent ans de moins de trois à plus de quinze millions d’hectolitres. Profitant de sa position de carrefour commercial et de la qualité de ses eaux, Lyon occupe une place à part dans ce marché de masse en construction. Remettant en question l’hermétisme de supposées frontières alimentaires, la ville se démarque en effet dès les dernières années de l’Ancien Régime par un notable recours à la boisson houblonnée et la fabrication d’un produit aux qualités organoleptiques bien particulières qu’elle exporte en direction d’un large quart Sud-est du pays. Savamment entretenue, cette position originale fait de la cité rhodanienne l’un des principaux centres de production de bière français de la première moitié du siècle. La donne change à compter du Second Empire. Aux évolutions des modes et pratiques alimentaires à l’égard des alcools s’ajoutent décloisonnement des marchés et avancées technologiques affectant de manière irrémédiable l’activité. Le secteur brassicole régional, très largement lyonnais, passe ainsi en quelques décennies d’une structure artisanale voyant coexister une myriade de petits établissements employant quelques individus et produisant chacun annuellement quelques centaines d’hectolitres à une dimension industrielle où un nombre réduit de grandes usines concentrent main-d’œuvre, capitaux et parts de marché. L’encadrement réglementaire lui-même, qu’il s’agisse de législation professionnelle ou de régulation de l’insalubrité, et les politiques fiscales, à l’échelle de la ville comme du pays, participent à cette transition. Alors que la redéfinition des logiques urbaines et commerciales impacte directement les pratiques des brasseurs en les forçant à revoir leurs procédés de fabrication et leurs stratégies de formation, d’approvisionnement et de vente, c’est la progressive structuration d’une filière de la bière qui apparaît en filigrane. Il faut néanmoins se garder de voir ces entrepreneurs comme de simples victimes de mouvements qui leur échappent : plus que spectateurs d’une révolution protéiforme, ils s’en font les acteurs. L’étude prosopographique de 337 parcours considérés dans leurs dimensions individuelles et collectives atteste de la pluralité des destins : quand le modèle de la petite entreprise permet aux artisans les plus audacieux, qu’ils viennent d’un ailleurs professionnel ou géographique (sont notamment mises à jour les origines germaniques et alsaciennes de nombre d’entre eux), de valoriser leur travail et de satisfaire leurs ambitions, celui de l’industrie fait d’une poignée seulement de véritables brasseurs d’affaires. Ce seront les seuls à survivre, la plupart de leurs collègues et concurrents payant à terme les effets conjoints de la conjoncture économique, de la rationalisation du marché et des tragédies familiales. À l’orée du premier conflit mondial, seules six brasseries sont encore opérationnelles : ayant démontré sa précoce capacité d’adaptation en modifiant sa structure afin de donner aux établissements subsistants les moyens d’assimiler la modernisation productiviste, le monde brassicole rhodanien fait figure d’exception parmi les activités pré-industrielles, a fortiori parmi celles relevant du secteur agroalimentaire. / In France, the nineteenth century is the age of beer: in a hundred years, annual production and consumption grow from less than three to more than fifteen million hectolitres. Thanks to its advantageous commercial position and the quality of its waters, Lyon occupies a unique place in this developing mass-market. Calling presumed alimentary boundaries into question, the city distinguishes itself as soon as the end of the Ancien Régime through a wide use of the hoppy beverage and the making of a product with specific organoleptic qualities being exported to the southeast quarter of the country. Skilfully maintained, this original situation turns Lyon into one of the main French beer production centres of the first half of the century. Things change with the advent of the Second Empire. New drinking trends and habits, birth of a European then worldwide consumption market and substantial scientific and technical improvements combine themselves to change the activity into a definite way. Thus, the Rhône brewing sector, leaded by Lyon’s breweries and initially made of numerous and small short-lived handcraft production units selling locally only, becomes in a few decades an industry operating towards foreign markets and formed by a handful of big factories gathering workforce, capitals and market share. Regulatory framework itself (professional legislation or insalubrity control) and fiscal politics on national and municipal scales contribute also to the transition. Since they have to adapt their manufacturing and formation processes, as well as supplying and selling strategies, the redefinition of urban and commercial logics has a direct impact on brewers’ practices: in a wider sense, it is the organization of the beer sector which progressively reveals itself. However, it would be untrue to see these businessmen as powerless victims of an uncontrolled process. More than spectators, they are actors of a protean revolution. The prosopographical study of 337 careers considered in their individual and collective dimensions prove the plurality of fortunes: while the model of the small business allows audacious craftsmen whatever their professional and geographical origins (many of them come from Alsace and Germany) to succeed by highlighting their work and satisfying their ambitions, the industrial model is more selective. In the medium term, only a few businessmen will survive, their smaller colleagues and competitors suffering the joint effects of economic conjuncture, market rationalization and family tragedies. At the edge of World War One, six breweries are still in operation: having proven its early adaptation ability by modifying its structure in order to assimilate the productivist modernization, the Rhône brewing sector can be considered as an exception among the pre-industrial activities, a fortiori among those from the food-processing sector.

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