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Triptyque analytique du discours sur la sexualité dans l'espace médiatique français, à l'ère du néolibéralisme : cul, sexe et sexualité : la médiatisation de l'intime

Eyaan, Cécile Sonia January 2009 (has links) (PDF)
En quarante ans, comment sommes nous passés d'une vision libertaire de la sexualité à une vision libérale? En analysant tout au long de cette production intellectuelle le discours sur la sexualité dans l'espace médiatique français, voilà la question à laquelle nous allons tenter de répondre. L'importance de cette question pour la compréhension de la société contemporaine est à démontrer, compte tenu de la rareté des études qui lui sont destinées. L'abondance de la sexualité médiatisée est en effet fréquemment mise en lumière. Cependant, la sexualisation des médias n'a -à notre connaissance -fait l'objet d'aucune analyse. Or l'étude de ces deux aspects du phénomène semble capitale; car, loin de concerner le seul domaine des plaisirs, ce processus de communication médiatisé donne des indices concernant l'évolution de la communication humaine et ses enjeux en France à l'heure de la mondialisation. La démocratie et son principe de liberté apparaît comme un élément fondamental de l'évolution de la société française. Dans la mise en contexte, nous récapitulerons brièvement les mouvements de contestation de la deuxième moitié du vingtième siècle, dont l'apogée se cristallise en mai 68. Le choix de cette date comme point de départ sera démontré tout au long de la première partie, car selon nous, c'est à partir de cette date que la conception individualiste de la société va prendre le dessus sur la conception collective. Les minorités sexuelles, qui étaient jusque-là considérées comme des groupes anormaux vont s'émanciper; de même, la pornographie va prendre son envol et devenir une activité lucrative. Dès lors, les langues se délient, la sexualité se banalise, voire se marchandise à tel point que ces valeurs font échos aux principes néolibéraux. Évoluant ainsi dans un climat de spéculation généralisée, nous analyserons ce que révèle la médiatisation du sexe sur l'évolution de la communication humaine? La deuxième partie de ce travail est une étude de cas. Nous analysons le discours érotique du magazine culturel Tout le monde en parle. Cette émission remplie de références à forte connotation sexuelle est intéressante, car elle démontre le niveau de sexualisation atteint par les médias. Notre étude s'effectue à partir d'un corpus sélectionné durant la période de manifestation anti CPE ; car, d'une part, plusieurs observateurs français se sont demandés s'il s'agissait des prémices d'un nouveau mai 68 ; d'autre part, il nous a semblé important de voir si, en période de crise, le discours du talk-show était plus axé sur les batifolages que sur les craintes des jeunes. Afin de saisir le contenu érotique de l'émission, nous élaborons notre étude sous la forme d'une pièce théâtrale, en trois actes et en trois analyses détaillées. D'une part la mise en scène permet de rester dans le cadre de l'émission, c'est-à-dire d'éviter le mélange des points de vue des personnalités publiques avec le discours des acteurs, et d'autre part de faciliter l'appréciation de l'analyse pour le lecteur. Dès lors que la sexualité occupe une place importante dans Tout le monde en parle peut-on encore garantir le rôle réflectif de l'émission? Telle est la question à laquelle nous allons tenter de répondre durant cet essai. Le dernier chapitre est une réflexion sur la spectacularisation du sexe dans les médias. À travers les calembours cul, cul-te et cul-ture. nous verrons qu'en ce début de millénaire -et malgré les luttes d'antan -, le discours érotique de la télévision atteste que les médias participent pleinement aux transformations de la représentation de la sexualité; et cela pour différentes raisons que nous allons décrypter. Ainsi, en ces temps de libéralisme économique, à l'heure où l'échange libidinal s'insère dans une logique marchande, quelle est la fonction des médias occidentaux? ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Liberté, Démocratie, Libéralisme, Communication sociopolitique, Altérité, Sexualité.
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Contes, comptines et histoires pour enfants moroses ; suivi de, La lumière des abysses

Loiselle, Fannie 02 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire de maîtrise est composé de deux parties. La première, Contes, comptines et histoires pour enfants moroses, est un recueil de trente-huit brèves nouvelles, ayant en commun une contrainte de concision formelle et sémantique. Cette contrainte, inspirée du mouvement minimalisme américain, cherche à provoquer une sensation d'hyperréalisme; tout comme dans le monde réel, le lecteur est confronté à des faits épars, à une intrigue relâchée, auxquels il doit contribuer à octroyer un sens, une direction. Les nouvelles mettent en scène des êtres apathiques, à l'identité incertaine, et comportent peu de marqueurs géographiques et temporels. Les événements dont les personnages sont témoins s'insèrent dans l'espace plus ou moins défini entre la banalité du quotidien et l'imprévu, entre l'ordinaire et l'extraordinaire, permettant d'instaurer un rapport dialectique entre les deux. L'étrange ne bouleverse pas radicalement le familier, mais l'habite, s'y insinue, s'y inscrit en filigrane. Au-delà de son titre, le recueil contient plusieurs références aux contes de fées traditionnels. Ce choix esthétique témoigne de la façon dont l'imaginaire de l'enfance teinte subrepticement la vision des personnages. La lumière des abysses, la seconde partie, propose un ensemble de courts essais qui font écho, formellement et sémantiquement, aux nouvelles. Ces essais abordent la plupart des thèmes récurrents (intimité, quotidien, angoisse, solitude, lumière, profondeurs marines, animalité, enfance...) et des caractéristiques (forme brève, dépersonnalisation, blancs du texte...) du recueil. En s'appuyant à la fois sur des réflexions personnelles, des écrits théoriques et des œuvres de fiction, ils cherchent à évoquer les impressions, les mots et les images qui ont accompagné récriture de la première partie du mémoire, à en esquisser la matrice. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Angoisse, Apocalypse, Conte, Enfance, Intimité, Minimalisme, Nouvelle, Quotidien, Recueil, Sens, Témoignage.
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Intimité et individualité au pensionnat : la pratique du journal intime de Léandre-Coyteux Prévost 1869-1870

Deschênes, Amélie January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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L'influence de craintes intrapsychiques et de la symptomatologie psychopathologique sur l'intimité interpersonnelle

Lemay, Danielle 23 March 2022 (has links)
La présente étude a poursuivi deux objectifs principaux: (1) déterminer l'influence sur l'intimité de cinq craintes intrapsychiques postulées par Feldman (1979) et (2) examiner le rôle potentiellement médiateur des craintes intrapsychiques dans la relation entre la psychopathologie et l'intimité. Ces évaluations ont tenu compte de l'influence sur l'intimité de six variables sociodémographiques. Deux objectifs secondaires ont été (1) de comparer les relations entre la psychopathologie, les craintes et l'intimité observées chez des individus suivis par un professionnel en santé mentale à celles observées chez des individus non consultants et (2) d'examiner l'influence du statut marital sur l'intimité et sur la présence de craintes auprès de ces mêmes groupes. Enfin, l'expérience de l'intimité est explorée selon une perspective phénoménologique. Les résultats de cette étude ont démontré que les craintes de se dévoiler, de la fusion et d'être attaqué contribuent significativement, bien que modestement, à la prédiction de l'intimité et que les craintes intrapsychiques n'exercent pas un rôle médiateur dans la relation entre la pathologie et l'intimité. De plus, le revenu, le sexe, la scolarité et le statut marital des participants contribuent également à la prédiction de l'intimité. Les relations entre la pathologie, les craintes et l'intimité ne s'avèrent pas significativement plus élevées chez les individus suivis par un professionnel en santé mentale que chez les individus non suivis. De même, le statut marital ne s'avère pas influencer significativement ni le niveau d'intimité ni la présence de craintes chez ces deux groupes. Enfin, l'analyse qualitative a révélé que l'intimité représente essentiellement une proximité affective où l'on se sent à l'aise de se révéler complètement.
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Le genre et l’intimité dans les établissements carcéraux pour femmes : sites de contraintes ou leviers de réappropriation?

Cousineau, Sophie 05 January 2021 (has links)
Cette étude à caractère intersectionnelle se penche sur la performativité du genre et ses enchevêtrements avec l’intimité dans les établissements carcéraux pour femmes. Plus précisément, à l’aide d’ateliers en création littéraire et de discussions rétrospectives auprès de femmes détenues et d’ex-détenues, j’examine les discours des participantes autour des questions de genre ainsi que leurs différentes configurations de l’intimité structurelle (Mackenzie, 2013) au sein du milieu carcéral. En mobilisant une vision ethnométhodologique (West et Fenstermaker, 1995ab) et butlérienne du genre, je tente d’apporter un peu de lumière aux réflexions suivantes : comment les femmes conceptualisent-elles et actualisent-elles le genre (les catégories femme-féminité et homme-masculinité) ainsi que leurs rôles sociaux de genre au sein de la détention? Comment l’affirmation d’une identité genrée ou d’un rôle social peut-elle être un levier de réappropriation ou une manière de naviguer les contraintes carcérales? Qu’est-ce qui motive les personnes incarcérées de mon étude à réifier ou à délaisser leur performativité du genre? Quels sont les recoupements entre l’intimité structurelle et la performativité du genre? Comment d’autres axes identitaires peuvent-ils se greffer à ces questions, notamment la culture, l’orientation sexuelle, l’âge et l’identité de genre (cis/trans*)? Pendant vingt-cinq mois, des ateliers en création littéraire se sont déroulés auprès de 29 participantes à l’intérieur de différents sites communautaires et carcéraux : les locaux d’Élizabeth Fry Gatineau et Ottawa, deux maisons de transition, respectivement JF Norwood House à Ottawa et la Maison Thérèse-Casgrain à Montréal ainsi que l’Établissement Joliette pour femmes. Les ateliers de création littéraire comprenaient une série d’exercices allant du collage aux métaphores. Les résultats de recherche découlent de ces exercices créatifs et du verbatim de 22 discussions rétrospectives. Mes résultats de recherche découlent d’une analyse thématique en amont (Paillé et Mucchielli, 2008 ; Negura, 2016 ; Braun et Clarke, 2006) et une analyse des répertoires interprétatifs en aval (Wetheterell et Potter, 1988, 1992). Cette dernière a permis d’identifier les variations discursives et les accomplissements des participantes. Mes résultats sont découpés en trois temps. Le chapitre 4 fait état d’une performativité-miroir par rapport au genre (catégories homme-masculinité et femme-féminité) et de la matrice hétérosexiste (liens de cause à effet entre le genre, le sexe, le désir et l’orientation sexuelle). Les participantes ont recours à une stratégie de distance et de dissociation pour aborder les unions entre femmes et la masculinité carcérale. Quatre discours sont aussi repérés chez les participantes pour qualifier les femmes détenues. D’abord, les femmes détenues sont présentées à travers une pluralité et un socle commun : leur statut de personne recluse. Ensuite, l’identité maternelle met sur pied une actualisation particulière de l’intimité : en « cocon partagé », c’est-à-dire entre grappes de parents en compagnie de leurs enfants. Plus encore, la femme marionnette renvoie à la sexualisation active ou passive de la participante. Ce discours aborde aussi les aléas de la fouille à nu et son potentiel de revictimisation. Enfin, le discours de la femme-machine renvoie à la mise au travail (appropriation) des femmes incarcérées ainsi que des dynamiques déshumanisantes qui sont présentes à l’atelier de couture. Le chapitre 5 a pour lieu commun la neutralisation. La première partie de ce chapitre porte sur « différents dégradés » de la féminité tandis que la seconde partie traite des éléments internes ou externes qui entravent l’accomplissement des rôles sociaux de genre (de mère, d’épouse et de fille). D’abord, la féminité est représentée sous l’angle de l’absence (peu ou pas), d’un déclassement (un déploiement atténué comparativement au cadre carcéral). Ces nuances en matière de féminité sont rationalisées en soulignant les contraintes matérielles du milieu, les dynamiques interpersonnelles antagoniques, la santé mentale (dépression), une priorisation différentielle (la survie) et l’absence de son partenaire (son homme). Par ailleurs, la logique institutionnelle de gestion des risques et les dynamiques au sein des unités de vie entravent l’accomplissement de rôles sociaux de genre des participantes. Plus précisément, ces éléments affectent deux modalités de communication avec les proches : les visites et les appels. En revanche, les participantes peuvent choisir délibérément de mettre un terme à leurs contacts avec leur famille ou encore d’en réduire la fréquence. Leurs discours révèlent des motifs de nature égoïste et altruiste. Le chapitre 6 épluche la question de la résistance. L’intimité est réinventée d’après les structures en place. De plus, l’agentivité des participantes découle des contraintes institutionnelles (Mackenzie, 2013). Ainsi, l’intimité se déploie à travers des pratiques pour soi et dans des espaces clefs : les unités résidentielles et les chambres (cellules). La résistance, telle que conceptualisée d’après les propos de Bosworth (1999) et de Butler (1988, 1990, 1993, 2006), est diffusée à des pratiques de l’intime. Ce sont des moments d’entre-soi tels le partage de repas, des conversations intimes, des instants de détente, l’écriture ou la lecture de correspondance. Certaines tâches genrées servent de levier pour accomplir des objectifs individuels ou collectifs. Des significations de rechange sont aussi associées à la féminité ou à la parentalité afin que les participantes soulignent leurs compétences en tant que mères dignes. Ces résultats pluralisent la question de la performativité du genre et de l’intimité. Des nuances apparaissent en matière de culture, d’orientation sexuelle, de transidentité, d’âge ou de classe socio-économique. Au sein du milieu carcéral, le genre est tout à la fois un site de contraintes et un levier de réappropriation (d’agentivité). La résistance est négociée à même le cadre carcéral. Autrement dit, le spectre des possibilités en matière de résistance est limité par le contexte institutionnel dans lequel se situe les participantes. Conséquemment, des recommandations sont suggérées afin que les établissements carcéraux augmentent leur cohérence avec les principes directeurs du rapport La création de choix (1990) et maximisent certaines fenêtres d’intimité. Ainsi, des modifications sont proposées à l’endroit de la forme et du contenu des ateliers de travail et des directives entourant la fouille à nu, l’admission des biens de personnes incarcérées et les modalités liées aux appels. L’accès à des biens culturels et à des personnes-ressources aux yeux des Premières Nations est aussi préconisé.
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L'intimité sur les réseaux sociaux numériques : une étude exploratoire sur la perception des jeunes femmes

Lapointe, Sabrina January 2016 (has links)
Facebook joue un rôle déterminant dans la montée fulgurante en popularité des RSN sur Internet. Tout le fonctionnement de la plateforme repose sur la connexion aux comptes des autres membres. La popularité de Facebook doit beaucoup au partage public et réciproque des informations personnelles de ses usagers. Ce type de renseignement était jusqu’à présent réservé aux personnes appartenant à un cercle restreint de proches et d’intimes. Toutefois, les listes de contact des utilisateurs Facebook ne sont pas uniquement constituées d’amis proches, mais plutôt d’un ensemble de relations interpersonnelles – formé de connaissances, de collègues, d’anciens camarades de classe, etc. Les membres Facebook divulguent ainsi souvent leur intimité à un auditoire qui peut être qualifié de public en raison de sa taille et de sa diversité d’origine. Les recherches quantitatives sur le sujet sont nombreuses, néanmoins le point de vue de réels utilisateurs des réseaux sociaux numériques est très peu connu. Cette étude exploratoire vise les expressions visibles de l’intimité sur les réseaux sociaux numériques, tels que Facebook, et s’intéresse plus particulièrement à l’apparition d’une nouvelle forme d’intimité exclusive aux réseaux sociaux numériques. Pour ce faire, 15 entretiens individuels ont été menés auprès d’une population à forte utilisation de Facebook : les étudiantes universitaires de 18 à 24 ans. À l’aide des notions d’espace public, d’espace privé, d’intimité, d’extimité et de visibilité, ce mémoire explore la représentation que l’utilisateur se fait de l’envahissement du territoire de l’intimité par les réseaux sociaux. On y explique l’apparition d’une possible nouvelle forme d’intimité – engendré par les réseaux sociaux numériques – grâce au mouvement des frontières entre les espaces privés et publics. Selon les résultats présentés dans ce mémoire, les utilisateurs Facebook emploient un certain nombre de stratégies pour se protéger des effets négatifs de la diffusion de leur vie privée, tout en divulguant suffisamment d’information pour assurer l’entretient de leur relation avec leurs amis. Leur vie privée est donc publique, mais seulement pour leurs propres réseaux. L’intimité sur Facebook s’affiche aisément, selon des degrés déterminés par la communauté d’utilisateurs, alors qu’elle reste cachée dans la vie de tous les jours.
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Le personnage gidien : la (ré)conciliation du roman et du mythe. / The character in Gide’s work : a reconciliation between myth and novel.

Dubois, Elsa 12 October 2012 (has links)
Gide est aujourd’hui assez peu étudié en France, notamment dans le cycle secondaire, comme si la pensée du « contemporain capital » était devenue ésotérique, voire obsolète. Notre thèse entend montrer la nécessité de lire Gide : déjouant l’enfermement nombriliste majoritairement à l’œuvre dans le XX° siècle finissant et au XXI° siècle commençant, où le Je complaisamment s’observe et de facto empêche l’autre de se dire, notre auteur restaure un âge d’or dans une époque problématique. Inquiéteur certainement, mais dans un but conciliateur, sans aucun doute, Gide parvient à réconcilier le mythe et le roman. Notre thèse montre tout d’abord combien certains mythes, qui obsèdent l’auteur au point d’en devenir personnels, se conjuguent selon la forme romanesque, qu’il lui faut repenser afin d’en déjouer les conventions, les artifices, les écueils. Ainsi, le Je que l’on voit sans cesse à l’œuvre chez Gide se trouve sollicité par cette double motivation personnelle et mythique, donc universelle. En réponse à cette motivation, Gide crée un Je multiforme, protéen, qui parvient à échapper à l’individualité, à la clôture de la définition, ferment de toute séparation. Par les choix narratifs et les options prises dans l’énonciation, par la médiation de ce Je, Gide fonde l’accord du personnage non seulement avec les autres protagonistes, mais aussi avec la diégèse, et surtout avec le lecteur. Persona du théâtre antique et du mythe, sans être pour autant figure imposée et transcendante, le personnage gidien s’oppose à l’individu mythifié et autocentré – qui consacre le désaccord avec le monde pour le plus grand dommage du lecteur – et instaure le mythe humaniste de la personne. / Nowadays, Gide is not much studied in France in secondary education, as if the « essential contemporary’s » thought had become esoteric or even obsolete. Our thesis intends to point out the necessity of reading Gide : by thwarting the self-absorbtion present in the late 20th and in the early 21st century, when the I is being complacently observed, and thus prevents the other from talking, our author re-establishes a golden age in a problematical period. While certainly being very anxious to trouble his reader – though a conciliatory purpose –, Gide manages to reconcile myth and novel. Our thesis shows first of all how some myths, that haunt the author so much so that they become personal, merge with is the form of the novel, which he has to reconsider in order to evade its conventions, its tricks and its pitfalls. So, the “I” we see constantly in Gide’s work is spurred by this twofold personal and mythical motivation – and therefore universal –.Urged by this motivation, Gide creates a many-sided protean “I”, that manages to elude individuality and the closure of definition which is the ferment of separation. Through his narrative choices and his options taken of enunciation, and through the mediation of this “I”, Gide creates harmony between the character, the other protagonists, the diegesis and above all with the reader. Like the persona of the ancient theatre and of the myth – but far from being an imposed, transcendent figure – the character in Gide’s work can be opposed to the mythified, narcissistic individual – which sanctions the disagreement with the outside world which is so detrimental to the reader – and creates the humanist myth of the “person”.
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L'intimité de l'écriture dans les fictions d'Hélène Cixous / The intimacy of writing in Hélène Cixous' fiction

M'besso, Anicet Modeste 26 September 2014 (has links)
Dans cette thèse sur Hélène Cixous, l’écriture fictionnelle est abordée sous l’angle de son intimité propre. Dans les textes littéraires, l’intimité qui en découle étant en général attribuée à l’écrivain, seul garant du texte, ce travail de recherche met l’accent sur le volet autonome de l’écriture relégué de plus en plus à un rang secondaire au profit d’une renaissance de l’auteur. Or, à regarder de près le processus d’avènement de l’écriture – qui, d’ailleurs, chez Hélène Cixous ne se dissocie pas de l’activité onirique ou de la dynamique pulsionnelle – et à interroger l’acte de lecture, il y a quelque chose qui, tout en se donnant, échappe ou se garde. Ce don et ce retrait invite à traiter de l’intimité de l’écriture eu égard à sa dynamique autonome. L’approche du sujet s’est voulue pluridisciplinaire en allant du champ littéraire à celui psychanalytique. Les premières analyses montrent d’abord un parallèle entre la pulsion et l’écriture avant de finir par identifier une pulsion d’écriture et de s’achever en mettant en crise la notion d’auteur et mettant en évidence un Etre-écriture autonome. L’analyse de la question de l’intimité fait le constat selon lequel, l’intimité est dans les fictions d’Hélène Cixous un espace de communication essentiellement littéraire. Communication qui souligne la structure bipartite de l’intimité de l’écriture. Celle-ci se compose de son intimité propre et prend en compte l’exergue d’intimité de la narratrice écrivaine. L’étude des figures de l’intimité permet de mettre en lumière le jeu de l’écriture et de l’intimité en soulignant que si l’intimité se donne dans les fictions cixousiennes, elle se donne surtout par le biais de l’autre. C’est l’autre, l’écriture qui révèle l’intimité. En fin de compte cette thèse montre que l’écriture d’Hélène Cixous à une intimité propre que le lecteur se doit de séparer de celle de l’écrivaine. Même si son écriture met en exergue des indices autobiographiques, il n’en reste pas moins qu’ils sont pris dans le vertige de la fiction. / In this thesis dedicated to Hélène Cixous, we approach the fictional writing from the perspective of its own intimacy. The resulting intimacy is generally attributed to the writer, the only guarantor of the text. The present research puts the emphasis on the independent component of writing increasingly relegated to a secondary position in favor of the author. Yet, when observing closely the process of writing - which incidentally, is not dissociated from dream or drive in writings of Hélène Cixous - and examining the act of reading, there is something that, even if revealed completely, escapes or holds back. Such "giving" and such "escaping" invite us to address the intimacy of writing with respect to its autonomous dynamic. A multidisciplinary approach to the subject is required. This ranges from literature to psychoanalysis. The early analyses show firstly a parallel between drive and writing before identifying the drive writing and finishing by putting in crisis the notion of authorship by highlighting autonomous "Self-writing". Based on analysis of intimacy we found that, the intimacy in Hélène Cixous´ fiction refers essentially to a literary communication, the communication that emphasizes a bipartite structure of the intimacy of writing. It is composed of its own intimacy of writing taking into account a part of the intimacy of the narrator. The study of figures of intimacy highlights the play of writing and intimacy. Furthermore it emphasizes that the intimacy present in Cixous’ fiction is especially revealed through the writing. Finally, the present thesis shows the intimacy specific to Hélène Cixous’ writings which is to be separated, in reader’s perspective, from that of the author. Although Cixous’ texts affirm autobiographical evidence, it is nevertheless caught up in the dynamic of fiction.
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Regard communicationnel sur le sentiment de solitude à travers Internet : des nouvelles solitudes numériques à "l'être-seul-ensemble" / Communication look at the feeling of loneliness through the Internet : from new digital solitudes to...

Pierdon, Baptiste 28 November 2018 (has links)
Hannah Arendt définit la solitude selon trois modes différents, le premier se nomme « solitude » et recouvre les situations où nous sommes avec nous-mêmes.En philosophie, cette dichotomie ontologique permet à l’homme de prendre conscience de lui-même, et de dialoguer avec lui-même. La solitude permet la formation de la pensée. Le second mode définit par Arendt se nomme l’esseulement. Ce mode s’illustre par le fait que l’on peut se sentir très seul au milieu d’une foule.Enfin, le dernier mode exposé par la philosophe correspond à ce qu’elle spécifie d’isolement. Ce mode apparaît quand la personne est concernée par les choses du monde. Ce mode revêt un aspect politique. La personne se retrouve isolée quand les autres (avec qui elle partage le même souci du monde)se détournent d’elle. A partir de l’analyse donnée par Arendt nous allons mettre en parallèle cette distinction des formes de solitudes avec notre surexposition numérique et notre profusion de relations numériques dans nos sociétés de communications.Internet est devenu, dans notre vie, en très peu de temps une part de nous-mêmes.Quotidiennement nous nous rendons dans le monde virtuel pour différentes raisons. Nous souhaitons partager avec nos amis réels nos émotions,nos expériences, nos souvenirs sur des réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter. Nous cherchons des « bonnes affaires », nous faisons nos courses, nous nous rendons sur des forums virtuels pour « discuter », nous utilisons des messageries en ligne pour continuer des conversations interrompues plus tôt ou encore pour entretenir un lien avec une personne chère qui se trouve éloignée.Certains utilisent Internet pour rencontrer des personnes, pour se faire des amis,vivre une vie normale et réelle dans le monde virtuel. La question de la solitude n’a jamais été aussi présente qu’aujourd’hui, la faute à notre société individualiste qui défait les liens entre les personnes. C’est dans ce contexte qu’Internet apparaît un peu comme un sauveur. Internet offrirait la possibilité de rapprocher les gens,de faire naître de nouvelles relations sociales, de créer des amitiés, de donner la possibilité aux personnes se sentant seules de sortir de la solitude. Mais Internet apporte-t-il réellement une solution au problème de la solitude ? Change-t-il fondamentalement le rapport que les individus vont avoir entre eux à l’avenir ? Quel impact sur les relations sociales réelles et/ou virtuelles qu’ont les individus ? / Hannah Arendt defines solitude according to three different modes, thefirst is called "Solitude" and covers the situations in which we are with ourselves.In philosophy, this ontological dichotomy allows man to become self-conscious,and to dialogue with himself. Solitude allows the formation of thought. Thesecond mode defined by aren't is called the horror. This mode is illustrated by thefact that one can feel very alone in the midst of a crowd. Finally, the last modeexposed by the philosopher corresponds to what it specifies isolated. This modeappears when the person is concerned with the things of the world. This mode hasa political aspect. The person finds himself isolated when the others (with whomshe shares the same concern of the world) turn away from her. From the analysisgiven by Arendt we will put in parallel this distinction of forms of solitudes withour digital overexposure and our profusion of digital relations in our society.The Internet has become, in our life, in a very short time a part ofourselves. Every day we go to the virtual world for different reasons. We want toshare with our real friends our emotions, our experiences, our memories on socialnetworks like Facebook or Twitter. We search for "bargains", shop, go to virtualforums to "chat", use online messaging to continue interrupted conversationsearlier, or maintain a connection with a loved one find distant. Some people usethe Internet to meet people, to make friends, to live a normal and real life in thevirtual world. The question of loneliness has never been more present than it istoday, the fault of our individualistic society that undoes the bonds betweenpeople. It is in this context that the Internet appears a little like a savior. TheInternet offers the opportunity to bring people together, to create new socialrelationships, to create friendships, to give people who feel lonely out of solitude.But does the Internet really solve the problem of loneliness? Does itfundamentally change the relationship that individuals will have with each otherin the future? What impact on the real and / or virtual social relationships thatindividuals have?
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Le discours de 'l'intime' dans les 'Rougon-Macquart' : Etude d'une trilogie romanesque : la Joie de vivre, L’OEuvre, Le Docteur Pascal / The Discourse of the “ intimacy ” in the Rougon-Macquart series : a study of the trilogy novels : a Joie de vivre, L’OEuvre, Le Docteur Pascal

Terashima, Miyuki 23 June 2011 (has links)
Le mot « intime » en français suggère à la fois la convivialité au sein du cercle familial et la conscience intérieure de l’individu. Cette dualité essentielle de l’« intime », qui attire de nombreux écrivains français depuis des siècles, englobe un large éventail de thématiques littéraires, caractérisées par deux courants : la représentation de la vie familiale et les écrits autobiographiques. En règle générale, l’esthétique du naturalisme établie par Zola est considérée comme indifférente à l’égard de la littérature intime, développée par les écrivains romantiques. Cependant, certains de ses romans présentent les caractéristiques de l’écrit de l’intime du XIXe siècle. Dans cette étude, nous nous attacherons à établir le lien intérieur entre La Joie de vivre (1884), L’Oeuvre (1886) et Le Docteur Pascal (1893), trois romans exceptionnellement chargés d’éléments autobiographiques dans la série des Rougon-Macquart. L’intrigue de ces œuvres se déroule au sein du foyer et se concentre sur la psychologie des protagonistes, qui pourraient être définis comme alter ego de l’auteur. Dans La Joie de vivre, Zola projette son angoisse personnelle sur Lazare, jeune pessimiste souffrant de névrose. Dans L’OEuvre, l’auteur exprime sa vision esthétique à travers la création douloureuse du peintre Claude. Dans Le Docteur Pascal, véritable synthèse de la série, Zola manifeste enfin sa croyance optimiste à la vie à travers Pascal, son porte-parole. Le discours de l’« intime » chez Zola, aspect essentiel mais pourtant négligé de son œuvre romanesque, montre ainsi une mise en pratique du roman psychologique que l’auteur semble pourtant vouloir rejeter dans ses écrits « naturaliste ». / This study focuses on the two themes which the word “ intimacy ” refers to : firstly private life in a family, and secondly internal conscience of each individual. Due to the dual meaning of this word, two mainstream themes in the 19th century literature were formed : presentation of familial life and autobiography. In considering “ intimacy ” in naturalism, which have not been taken up until now, the autobiographic nature of Zola’s novels will be brought to light, as compared to autobiography in romanticism. This study examines and analyses three particularly autobiographical novels from total twenty volumes of the Rougon-Macquart series : La Joie de vivre (1884), L’OEuvre (1886) and Le Docteur Pascal (1893), considering those novels as a trilogy. Those three pieces clearly reflect the duality of “ intimacy ”, in depicting family life of the protagonist and, at the same time, the interior mind of Zola who appears as his alter ego. In La Joie de vivre, Zola, as a pessimist suffering neurosis, is depicted through Lazare. In L’OEuvre, Zola, based upon his experience as an art critic, demonstrates his artistic vision through the painter Claude. In Le Docteur Pascal, Zola’s confession full of optimism, contrary to the past after having concluded his works in the Rougon-Macquart series, is reflected in Pascal who is a philosophical scientist. This study analyses how Zola, who has been deemed as a naturalist in sharp contrast to an autobiographical writer, has taken the theme of “ intimacy ” into his novels through his own experience in private life, and how he produced the trilogy novels which are fiction and, at the same time, autobiographical pieces.

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