This paper is about skiing and Swedish nationalism during the late 19th century and early 20th century. The aim is to investigate why skiing was considered so eminently suited for the incorporation of certain ideals in the national fellowship. The paper accounts an analyse of texts and documents about Swedish skiing from 1897-1924. Skiing was a nationalistic concern from the very beginning of this period. It was connected to heartfelt feelings towards the Swedish nature, the patriotic upbringing of the youth, as well as the health of the nation. Over the years skiing also became an increased object of sportification. The competitions were popular, and the nationalistic propagandists saw the contests as means to popularize the sport. Thereby they also hoped to attract attention to the national ideals which skiing was associated with – deep feelings for the nature, a strong youth suitable for military service, and a healthy population. Reserachers interested in the history of Swedish sport, often understand the sportification as a gradual dissociation from the nationalistic ambitions. They admit that sports, especially skiing, was influenced by patriotic ideas. But when skiing became a larger object of competition, an ideology of competition gradually replaced the nationalistic strivings. This paper understands skiing as an invented tradition, according to Eric Hobsbawm’s The Invention of Tradition. An invented tradition shows a formalization and ritualization of a practice. The healthy skiing in the magnificent Swedish nature, is in this paper understood as the ritualized part of the tradition, while the competitions are seen as the formalized part. By understanding skiing as an invented tradition, this paper shows that an increased interest for competitions, and the establishment of an ideology of competition, by no means replaced the efforts influenced by a nationalistic ideology. Nationalism and the ideology of competition did not exclude each other. They both existed within the same tradition, a tradition which reflects the strivings of this historic period. Skiing was eminently suitable for the incorporation of certain national ideals in the national fellowship: Skiing communicated the ideals of the nation, and the competitions gained interest for this sport and the ideals it was associated with. The increased interest for competitions represented an increased efficiency in the nationalistic strivings.

The subject of this master thesis is the tradition of creating human - made water springs and caring for them in the research area of protected landscape areas Kysuce (in Slovakia) and Beskydy (in Czech Republic). Both areas are characterized by the occurrence of numerous natural springs of water. People from both places have been enhancing surroundings of these springs for a long time. The creation and care of these objects have become over time a form of tradition, coupled with respect for water and nature as a whole. The aim of the thesis is to identify the shift in this tradition and what it signalizes to people. It is also about bringing the context of changes in traditions with global climate change and with changes in the human relationship and management of landscape. In order to analyze this problem, the methods characteristic for the qualitative type of research were used, such as interviews and observation, which were subsequently evaluated by means of a framework analysis. The work is a kind of microetnographic study that deals with a close group of people who are carying for such water springs in mentioned research areas. Key words: water springs, landscape memory, invention of tradition, global climate change, nature protection, thick description, Beskydy, Kysuce

L'objet de cette thèse est une monographie du théâtre traditionnel tibétain, ou ache lhamo, souvent appelé lhamo tout court, tel qu'il était joué à l'époque pré-moderne (antérieure à 1950) et tel qu'il est encore joué actuellement en Région Autonome du Tibet (République Populaire de Chine) et dans la diaspora tibétaine établie en Inde et au Népal. Comme la plupart des théâtres d'Asie, il est un genre composite : à la fois drame à thématique religieuse (issue du bouddhisme mahāyāna), satire mimée, et farce paysanne, il comprend de la récitation sur un mode parlé, du chant, des percussions, de la danse et des bouffonneries improvisées, ainsi qu'un usage de masques et de costumes flamboyants, qui tranchent avec la sobriété absolue des décors (la scène est vide) et de la mise en scène. Bien qu’il ait été encouragé et financé par le gouvernement des Dalai Lama, de grands monastères et des familles aristocratiques, c’est un théâtre avant tout populaire, et non pas réservé à une élite lettrée. Cette étude a circonscrit à la fois le contenu, le rôle social, le langage artistique et les implications politiques du théâtre dans la civilisation tibétaine. <p> La méthodologie a été composée en combinant les apports et réflexions critiques de trois disciplines : l'ethnologie, la tibétologie et les études théâtrales. L'approche est fondamentalement ethnologique, en ce que la production des données repose sur une immersion de plus de deux ans parmi des acteurs de théâtre de la Région Autonome du Tibet (1996-1998) et de près d'un an parmi ceux de la diaspora d'Asie du Sud (1998-2000). Elle l’est aussi en ce que l’intention a été de constituer une intelligibilité englobante pour l'ache lhamo, c'est-à-dire de mettre au jour l'intrication des dimensions culturelle, sociale, politique, économique, rituelle et symbolique de la pratique théâtrale. L’une des contributions principales du travail est d’étoffer l’ethnologie régionale du Tibet central, mais ses conclusions et son esprit critique le placent également dans la liste déjà importante des travaux consacrés à l'invention des traditions. La tibétologie a fourni le cadre interprétatif fondamental des données recueillies. Une importance très grande a été accordée à l'histoire du pays ainsi qu'à la philologie et aux terminologies vernaculaires particulières au théâtre. L’étude s’inscrit dans l’un des courants novateurs de la tibétologie, privilégiant les aspects non plus religieux et politiques de cette civilisation, mais sa partie « populaire » et anthropologique, mettant au premier plan l’analyse des pratiques et non celle des doctrines. Des sources écrites (textes pré-modernes et sources secondaires de folkloristes tibétains et chinois) ont été intégrées aux observations. En ce qui concerne la troisième approche méthodologique, cette étude ne s'inscrit ni dans le courant des « performance studies » de Richard Schechner, ni dans l'anthropologie théâtrale d’Eugenio Barba, ni dans l'ethnoscénologie telle qu'elle est défendue par Jean-Marie Pradier, mais plutôt dans l'anthropologie du théâtre, au sens d'étude interprétative et multidimensionnelle, utilisant les référents établis de l'anthropologie et les savoirs indigènes pour décrire une expression culturelle déterminée et reconnue comme un genre à part entière, le théâtre. <p> Les résultats sont présentés en trois parties, qui peuvent être résumées de manière lapidaire par trois adjectifs : culturelle, sociologique, artistique. La première partie, intitulée "Le cadre culturel du lhamo avant 1959", est consacrée au contexte (historique, religieux et littéraire) dans lequel le théâtre est inscrit, ainsi qu’aux textes (leur contenu, leurs modalités de composition et de transmission) qui révèlent l'imaginaire propre du théâtre. La deuxième partie est une analyse de "L'ancrage sociologique du lhamo". Les conditions matérielles des représentations y sont examinées : les divers types de troupes, leur organisation interne, le statut social des acteurs, l'inscription de la pratique du théâtre dans le système socio-économique pré-moderne, et les rapports d'obligations tissés entre acteurs et seigneurs, ainsi qu'entre acteurs et commanditaires des représentations. La dernière partie, "Art et savoirs des acteurs", jette un éclairage sur la matière vive du lhamo. Elle rend compte des conceptions, valeurs, plaisirs et difficultés de ceux qui pratiquent cette forme d'art. Les divers registres de leur discipline sont analysés en détail : costumes, masques, gestuelle, chant, accompagnement musical (percussions) et sentiments exprimés. L'appréciation qui en est faite par le public est aussi consignée. Au cœur de cette partie se trouve une réflexion sur la nature rituelle et non rituelle du lhamo, et sur les liens éventuels de ce dernier avec d'autres activités religieuses, telles la possession. Les dernières pages de la thèse constituent un épilogue, qui fait le point sur la situation contemporaine, donc les implications politiques, du théâtre des deux côtés de l'Himalaya. <p> L'image anthropologique du lhamo qui a pu être dégagée de ces trois volets d'analyse le fait apparaître comme essentiellement ambivalent : le lhamo est un théâtre de paradoxes. À l'image de la civilisation tibétaine, il est composite et cohérent à la fois. Sa cohérence réside dans son ambivalence : il traverse et relie des aspects contrastés de la culture. Il introduit du jeu entre les polarités que Tibétains et tibétologues établissent parfois un peu trop à la hâte entre culture savante et culture populaire, écriture et oralité, éléments exogènes et apports autochtones, bouddhisme et cultes qui ont précédé son implantation, aspiration religieuse et intérêts mondains, spécialistes rituels et bénéficiaires qui les rémunèrent. Combinant fonction pédagogique et fonction rituelle, sacré compassé du texte et irrévérence grivoise des improvisations, le lhamo correspond aussi très bien à la manière dont les théâtrologues appréhendent le théâtre : comme un objet curieux, créé par les hommes et qui pourtant ne cesse de les intriguer, comme s'il était venu d'ailleurs.

A presente pesquisa visa a construir uma biografia histórico-intelectual do folclorista, militante tradicionalista e escritor sul-rio-grandense Luiz Carlos Barbosa Lessa (1929-2002). O objetivo do trabalho é analisar sua trajetória intelectual e sua obra para acessar o processo de construção/atualização das representações sociais sobre a figura do gaúcho pampiano e a elaboração de projetos coletivos de identidade regional e de “invenção de tradições” nela baseados, desenvolvidos, principalmente, na segunda metade do século XX. Apresento, primeiramente, algumas considerações sobre o “tripé” teórico que baliza a análise: o conceito de representação, segundo as considerações de Pierre Bourdieu e Roger Chartier, fundamenta a forma de ler a construção social da realidade; a noção de tradição, a partir da avaliação da proposta de Eric Hobsbawm, ilumina o papel dos símbolos e dos ritos neste processo; o termo projeto, seguindo a formulação de Gilberto Velho, liga vida e obra, trajetória e teoria, política e identidade. As conclusões mostram que as respostas de Barbosa Lessa, nos anos 1950, para as críticas da geração “realista” de escritores regionalistas à literatura romântica precedente conciliam ambas as posições no desenho do novo “gaúcho a cavalo”, possibilitando, de um lado, o “resgate” do mito como base para a reivindicação do amparo social governamental ao campesino rio-grandense e, de outro, o apelo ao “popular” como foco da ritualização efetivada nos palcos dos Centros de Tradições Gaúchas (CTGs). Em sua intervenção no debate identitário local, Barbosa Lessa incorpora outros sujeitos em sua narrativa sobre a formação social do Rio Grande do Sul e dá voz àqueles grupos calados ou marginalizados, como o negro, a mulher (inventada como “prenda”, na ética e na estética tradicionalista), o índio e o imigrante. Se o gaúcho pampiano continua sendo o centro de suas atenções, ele acaba costurado e reconfigurado por elementos culturais de origem social e mesmo étnica diversa. Nos final dos anos 1970, inicia-se uma tensão, nas diretrizes da Secretaria de Cultura, Desporto e Turismo do Estado (SCDT), sob direção de nosso personagem, e, a seguir, em seus escritos, entre essa perspectiva agregadora, de inspiração folclorista, e outra tradicional e “lusitanista”, de inspiração historiográfica. Sua resolução, em favor do primeiro pólo, só se dá com a intervenção de Lessa nos debates internos do tradicionalismo e na defesa do gauchismo em geral das críticas acadêmicas, nos anos 1980. Busco, nesse sentido, atentar para as especificidades do discurso memorialista, que possibilitaram enunciações carregadas de afetividade na conciliação de tradicionalistas com os dissidentes nativistas e na contenda com os intelectuais universitários. Assim, de um Rio Grande luso e brasileiro "agauchado" pelo meio, chegamos, em seu projeto, a outro Rio Grande plenamente "gaúcho" porque cindido pela diversidade e pela mudança. / This work aims to construct an intellectual biography of the folclorist, tradicionalist movement‟s activist and writer Luiz Carlos Barbosa Lessa (1929-2002). It is our objective to analyze his trajectory and his written production to access the process of construction of the social representations about the brazilian gaucho and the collective projects of regional identity and “invention of traditions” in Rio Grande do Sul (Brazil) during the second half of the twentieth century. First of all, I introduce some theoretical considerations about: a) the social construction of reality through the concept of “representation”, according to Pierre Bourdieu and Roger Chartier; b) the role of symbols and rituals in this process through Eric Hobsbawm‟s notion of “invention of tradition”; c) the connection between life and literature, trajectory and theory, politics and identity provide by Gilberto Velho‟s concept of “project”. The findings show Barbosa Lessa‟s answers to the contests in regionalist literature during the 1940‟s harmonize romantic and realistic positions to fabricate a new pattern of “gaucho on horseback”. His perspective enables the use of this myth to reclaim State social support to the “rio-grandense” peasant. To the other side, it allows the popular appeal in the construction of symbols and rituals for the gaucho traditionalist movement. In his intervention in the regional identity debate, Barbosa Lessa adds, in his narrative about the social formation of Rio Grande do Sul, another subjects and groups symbolically marginalized, like African element, women (invented as “prenda”) and immigrants. Whether the gaucho continues in the center of attention of Lessa, his new model is set of cultural elements with diverse social, and including ethnic, origin. In the late 1970‟s, a tension starts, in the guidelines of the Rio Grande do Sul‟s State Secretary of Culture, under his direction, and, later, in his writings, between this open perspective, inspired in folklore, and another more traditional, inspired in historiography. The resolution in favor of the first pole of the tension just happens when Barbosa Lessa intermediates the internal dispute in traditionalist movement and defends the “gauchismo”, in general, criticized by a new generation of university intellectuals, in the 1980‟s. So, I intend to show the specificities of the memorials‟ discourse that enable emotional enunciations in the reconcilement of traditionalist activists and the dissidence “nativista” and, either, in his controversy with academic professors. Thus, the image of “Rio Grande do Sul” changes from a Portuguese and Brazilian State turned gaucho by the characteristics of the environment to another absolutely gaucho because of his cultural variety and transformation condition.

A presente pesquisa visa a construir uma biografia histórico-intelectual do folclorista, militante tradicionalista e escritor sul-rio-grandense Luiz Carlos Barbosa Lessa (1929-2002). O objetivo do trabalho é analisar sua trajetória intelectual e sua obra para acessar o processo de construção/atualização das representações sociais sobre a figura do gaúcho pampiano e a elaboração de projetos coletivos de identidade regional e de “invenção de tradições” nela baseados, desenvolvidos, principalmente, na segunda metade do século XX. Apresento, primeiramente, algumas considerações sobre o “tripé” teórico que baliza a análise: o conceito de representação, segundo as considerações de Pierre Bourdieu e Roger Chartier, fundamenta a forma de ler a construção social da realidade; a noção de tradição, a partir da avaliação da proposta de Eric Hobsbawm, ilumina o papel dos símbolos e dos ritos neste processo; o termo projeto, seguindo a formulação de Gilberto Velho, liga vida e obra, trajetória e teoria, política e identidade. As conclusões mostram que as respostas de Barbosa Lessa, nos anos 1950, para as críticas da geração “realista” de escritores regionalistas à literatura romântica precedente conciliam ambas as posições no desenho do novo “gaúcho a cavalo”, possibilitando, de um lado, o “resgate” do mito como base para a reivindicação do amparo social governamental ao campesino rio-grandense e, de outro, o apelo ao “popular” como foco da ritualização efetivada nos palcos dos Centros de Tradições Gaúchas (CTGs). Em sua intervenção no debate identitário local, Barbosa Lessa incorpora outros sujeitos em sua narrativa sobre a formação social do Rio Grande do Sul e dá voz àqueles grupos calados ou marginalizados, como o negro, a mulher (inventada como “prenda”, na ética e na estética tradicionalista), o índio e o imigrante. Se o gaúcho pampiano continua sendo o centro de suas atenções, ele acaba costurado e reconfigurado por elementos culturais de origem social e mesmo étnica diversa. Nos final dos anos 1970, inicia-se uma tensão, nas diretrizes da Secretaria de Cultura, Desporto e Turismo do Estado (SCDT), sob direção de nosso personagem, e, a seguir, em seus escritos, entre essa perspectiva agregadora, de inspiração folclorista, e outra tradicional e “lusitanista”, de inspiração historiográfica. Sua resolução, em favor do primeiro pólo, só se dá com a intervenção de Lessa nos debates internos do tradicionalismo e na defesa do gauchismo em geral das críticas acadêmicas, nos anos 1980. Busco, nesse sentido, atentar para as especificidades do discurso memorialista, que possibilitaram enunciações carregadas de afetividade na conciliação de tradicionalistas com os dissidentes nativistas e na contenda com os intelectuais universitários. Assim, de um Rio Grande luso e brasileiro "agauchado" pelo meio, chegamos, em seu projeto, a outro Rio Grande plenamente "gaúcho" porque cindido pela diversidade e pela mudança. / This work aims to construct an intellectual biography of the folclorist, tradicionalist movement‟s activist and writer Luiz Carlos Barbosa Lessa (1929-2002). It is our objective to analyze his trajectory and his written production to access the process of construction of the social representations about the brazilian gaucho and the collective projects of regional identity and “invention of traditions” in Rio Grande do Sul (Brazil) during the second half of the twentieth century. First of all, I introduce some theoretical considerations about: a) the social construction of reality through the concept of “representation”, according to Pierre Bourdieu and Roger Chartier; b) the role of symbols and rituals in this process through Eric Hobsbawm‟s notion of “invention of tradition”; c) the connection between life and literature, trajectory and theory, politics and identity provide by Gilberto Velho‟s concept of “project”. The findings show Barbosa Lessa‟s answers to the contests in regionalist literature during the 1940‟s harmonize romantic and realistic positions to fabricate a new pattern of “gaucho on horseback”. His perspective enables the use of this myth to reclaim State social support to the “rio-grandense” peasant. To the other side, it allows the popular appeal in the construction of symbols and rituals for the gaucho traditionalist movement. In his intervention in the regional identity debate, Barbosa Lessa adds, in his narrative about the social formation of Rio Grande do Sul, another subjects and groups symbolically marginalized, like African element, women (invented as “prenda”) and immigrants. Whether the gaucho continues in the center of attention of Lessa, his new model is set of cultural elements with diverse social, and including ethnic, origin. In the late 1970‟s, a tension starts, in the guidelines of the Rio Grande do Sul‟s State Secretary of Culture, under his direction, and, later, in his writings, between this open perspective, inspired in folklore, and another more traditional, inspired in historiography. The resolution in favor of the first pole of the tension just happens when Barbosa Lessa intermediates the internal dispute in traditionalist movement and defends the “gauchismo”, in general, criticized by a new generation of university intellectuals, in the 1980‟s. So, I intend to show the specificities of the memorials‟ discourse that enable emotional enunciations in the reconcilement of traditionalist activists and the dissidence “nativista” and, either, in his controversy with academic professors. Thus, the image of “Rio Grande do Sul” changes from a Portuguese and Brazilian State turned gaucho by the characteristics of the environment to another absolutely gaucho because of his cultural variety and transformation condition.

A presente pesquisa visa a construir uma biografia histórico-intelectual do folclorista, militante tradicionalista e escritor sul-rio-grandense Luiz Carlos Barbosa Lessa (1929-2002). O objetivo do trabalho é analisar sua trajetória intelectual e sua obra para acessar o processo de construção/atualização das representações sociais sobre a figura do gaúcho pampiano e a elaboração de projetos coletivos de identidade regional e de “invenção de tradições” nela baseados, desenvolvidos, principalmente, na segunda metade do século XX. Apresento, primeiramente, algumas considerações sobre o “tripé” teórico que baliza a análise: o conceito de representação, segundo as considerações de Pierre Bourdieu e Roger Chartier, fundamenta a forma de ler a construção social da realidade; a noção de tradição, a partir da avaliação da proposta de Eric Hobsbawm, ilumina o papel dos símbolos e dos ritos neste processo; o termo projeto, seguindo a formulação de Gilberto Velho, liga vida e obra, trajetória e teoria, política e identidade. As conclusões mostram que as respostas de Barbosa Lessa, nos anos 1950, para as críticas da geração “realista” de escritores regionalistas à literatura romântica precedente conciliam ambas as posições no desenho do novo “gaúcho a cavalo”, possibilitando, de um lado, o “resgate” do mito como base para a reivindicação do amparo social governamental ao campesino rio-grandense e, de outro, o apelo ao “popular” como foco da ritualização efetivada nos palcos dos Centros de Tradições Gaúchas (CTGs). Em sua intervenção no debate identitário local, Barbosa Lessa incorpora outros sujeitos em sua narrativa sobre a formação social do Rio Grande do Sul e dá voz àqueles grupos calados ou marginalizados, como o negro, a mulher (inventada como “prenda”, na ética e na estética tradicionalista), o índio e o imigrante. Se o gaúcho pampiano continua sendo o centro de suas atenções, ele acaba costurado e reconfigurado por elementos culturais de origem social e mesmo étnica diversa. Nos final dos anos 1970, inicia-se uma tensão, nas diretrizes da Secretaria de Cultura, Desporto e Turismo do Estado (SCDT), sob direção de nosso personagem, e, a seguir, em seus escritos, entre essa perspectiva agregadora, de inspiração folclorista, e outra tradicional e “lusitanista”, de inspiração historiográfica. Sua resolução, em favor do primeiro pólo, só se dá com a intervenção de Lessa nos debates internos do tradicionalismo e na defesa do gauchismo em geral das críticas acadêmicas, nos anos 1980. Busco, nesse sentido, atentar para as especificidades do discurso memorialista, que possibilitaram enunciações carregadas de afetividade na conciliação de tradicionalistas com os dissidentes nativistas e na contenda com os intelectuais universitários. Assim, de um Rio Grande luso e brasileiro "agauchado" pelo meio, chegamos, em seu projeto, a outro Rio Grande plenamente "gaúcho" porque cindido pela diversidade e pela mudança. / This work aims to construct an intellectual biography of the folclorist, tradicionalist movement‟s activist and writer Luiz Carlos Barbosa Lessa (1929-2002). It is our objective to analyze his trajectory and his written production to access the process of construction of the social representations about the brazilian gaucho and the collective projects of regional identity and “invention of traditions” in Rio Grande do Sul (Brazil) during the second half of the twentieth century. First of all, I introduce some theoretical considerations about: a) the social construction of reality through the concept of “representation”, according to Pierre Bourdieu and Roger Chartier; b) the role of symbols and rituals in this process through Eric Hobsbawm‟s notion of “invention of tradition”; c) the connection between life and literature, trajectory and theory, politics and identity provide by Gilberto Velho‟s concept of “project”. The findings show Barbosa Lessa‟s answers to the contests in regionalist literature during the 1940‟s harmonize romantic and realistic positions to fabricate a new pattern of “gaucho on horseback”. His perspective enables the use of this myth to reclaim State social support to the “rio-grandense” peasant. To the other side, it allows the popular appeal in the construction of symbols and rituals for the gaucho traditionalist movement. In his intervention in the regional identity debate, Barbosa Lessa adds, in his narrative about the social formation of Rio Grande do Sul, another subjects and groups symbolically marginalized, like African element, women (invented as “prenda”) and immigrants. Whether the gaucho continues in the center of attention of Lessa, his new model is set of cultural elements with diverse social, and including ethnic, origin. In the late 1970‟s, a tension starts, in the guidelines of the Rio Grande do Sul‟s State Secretary of Culture, under his direction, and, later, in his writings, between this open perspective, inspired in folklore, and another more traditional, inspired in historiography. The resolution in favor of the first pole of the tension just happens when Barbosa Lessa intermediates the internal dispute in traditionalist movement and defends the “gauchismo”, in general, criticized by a new generation of university intellectuals, in the 1980‟s. So, I intend to show the specificities of the memorials‟ discourse that enable emotional enunciations in the reconcilement of traditionalist activists and the dissidence “nativista” and, either, in his controversy with academic professors. Thus, the image of “Rio Grande do Sul” changes from a Portuguese and Brazilian State turned gaucho by the characteristics of the environment to another absolutely gaucho because of his cultural variety and transformation condition.

CHARLES UNIVERSITY IN PRAGUE FACULTY OF SOCIAL SCIENCES Institute of International Studies Elisabeth Anna Hobl Changing the interpretation of monuments for the purpose of influencing the Czechoslovak collective identity through Rudé Právo and presidential speeches (1948-1957) Masters thesis Prague 2015 Abstract The Communist Party of Czechoslovak (KSČ) tried self-servingly to shape the interpretation of Czechoslovak history. National identity can theoretically change over time by adapting amongst others collective memory. As collective memory also consists of several components the thesis focuses on early attempts to influence Czechoslovak national identity by altering the meaning of certain historical events represented by specific monuments in the period 1948- 1957. A monument's meaning derives from discourse and traditions. The analysis shows that Rudé Právo articles and Presidential speeches were part of a discourse used to influence the meaning of monuments. The case studies: Bethlehem Chapel was to symbolize the historical Hussite legacy continued by the KSČ; the Monument of National Liberation was to commemorate World War Two soldiers and important communists; the Monument of the Soviet Tank Drivers was to commemorate the Red Army as Czechoslovakia's sole liberator. These interpretations were meant...

L'objet de cette thèse est une monographie du théâtre traditionnel tibétain, ou ache lhamo, souvent appelé lhamo tout court, tel qu'il était joué à l'époque pré-moderne (antérieure à 1950) et tel qu'il est encore joué actuellement en Région Autonome du Tibet (République Populaire de Chine) et dans la diaspora tibétaine établie en Inde et au Népal. Comme la plupart des théâtres d'Asie, il est un genre composite :à la fois drame à thématique religieuse (issue du bouddhisme mahāyāna), satire mimée, et farce paysanne, il comprend de la récitation sur un mode parlé, du chant, des percussions, de la danse et des bouffonneries improvisées, ainsi qu'un usage de masques et de costumes flamboyants, qui tranchent avec la sobriété absolue des décors (la scène est vide) et de la mise en scène. Bien qu’il ait été encouragé et financé par le gouvernement des Dalai Lama, de grands monastères et des familles aristocratiques, c’est un théâtre avant tout populaire, et non pas réservé à une élite lettrée. Cette étude a circonscrit à la fois le contenu, le rôle social, le langage artistique et les implications politiques du théâtre dans la civilisation tibétaine.<p><p><p>La méthodologie a été composée en combinant les apports et réflexions critiques de trois disciplines :l'ethnologie, la tibétologie et les études théâtrales. L'approche est fondamentalement ethnologique, en ce que la production des données repose sur une immersion de plus de deux ans parmi des acteurs de théâtre de la Région Autonome du Tibet (1996-1998) et de près d'un an parmi ceux de la diaspora d'Asie du Sud (1998-2000). Elle l’est aussi en ce que l’intention a été de constituer une intelligibilité englobante pour l'ache lhamo, c'est-à-dire de mettre au jour l'intrication des dimensions culturelle, sociale, politique, économique, rituelle et symbolique de la pratique théâtrale. L’une des contributions principales du travail est d’étoffer l’ethnologie régionale du Tibet central, mais ses conclusions et son esprit critique le placent également dans la liste déjà importante des travaux consacrés à l'invention des traditions. La tibétologie a fourni le cadre interprétatif fondamental des données recueillies. Une importance très grande a été accordée à l'histoire du pays ainsi qu'à la philologie et aux terminologies vernaculaires particulières au théâtre. L’étude s’inscrit dans l’un des courants novateurs de la tibétologie, privilégiant les aspects non plus religieux et politiques de cette civilisation, mais sa partie « populaire » et anthropologique, mettant au premier plan l’analyse des pratiques et non celle des doctrines. Des sources écrites (textes pré-modernes et sources secondaires de folkloristes tibétains et chinois) ont été intégrées aux observations. En ce qui concerne la troisième approche méthodologique, cette étude ne s'inscrit ni dans le courant des « performance studies » de Richard Schechner, ni dans l'anthropologie théâtrale d’Eugenio Barba, ni dans l'ethnoscénologie telle qu'elle est défendue par Jean-Marie Pradier, mais plutôt dans l'anthropologie du théâtre, au sens d'étude interprétative et multidimensionnelle, utilisant les référents établis de l'anthropologie et les savoirs indigènes pour décrire une expression culturelle déterminée et reconnue comme un genre à part entière, le théâtre.<p><p><p>Les résultats sont présentés en trois parties, qui peuvent être résumées de manière lapidaire par trois adjectifs :culturelle, sociologique, artistique. La première partie, intitulée "Le cadre culturel du lhamo avant 1959", est consacrée au contexte (historique, religieux et littéraire) dans lequel le théâtre est inscrit, ainsi qu’aux textes (leur contenu, leurs modalités de composition et de transmission) qui révèlent l'imaginaire propre du théâtre. La deuxième partie est une analyse de "L'ancrage sociologique du lhamo". Les conditions matérielles des représentations y sont examinées :les divers types de troupes, leur organisation interne, le statut social des acteurs, l'inscription de la pratique du théâtre dans le système socio-économique pré-moderne, et les rapports d'obligations tissés entre acteurs et seigneurs, ainsi qu'entre acteurs et commanditaires des représentations. La dernière partie, "Art et savoirs des acteurs", jette un éclairage sur la matière vive du lhamo. Elle rend compte des conceptions, valeurs, plaisirs et difficultés de ceux qui pratiquent cette forme d'art. Les divers registres de leur discipline sont analysés en détail :costumes, masques, gestuelle, chant, accompagnement musical (percussions) et sentiments exprimés. L'appréciation qui en est faite par le public est aussi consignée. Au cœur de cette partie se trouve une réflexion sur la nature rituelle et non rituelle du lhamo, et sur les liens éventuels de ce dernier avec d'autres activités religieuses, telles la possession. Les dernières pages de la thèse constituent un épilogue, qui fait le point sur la situation contemporaine, donc les implications politiques, du théâtre des deux côtés de l'Himalaya. <p><p><p>L'image anthropologique du lhamo qui a pu être dégagée de ces trois volets d'analyse le fait apparaître comme essentiellement ambivalent :le lhamo est un théâtre de paradoxes. À l'image de la civilisation tibétaine, il est composite et cohérent à la fois. Sa cohérence réside dans son ambivalence :il traverse et relie des aspects contrastés de la culture. Il introduit du jeu entre les polarités que Tibétains et tibétologues établissent parfois un peu trop à la hâte entre culture savante et culture populaire, écriture et oralité, éléments exogènes et apports autochtones, bouddhisme et cultes qui ont précédé son implantation, aspiration religieuse et intérêts mondains, spécialistes rituels et bénéficiaires qui les rémunèrent. Combinant fonction pédagogique et fonction rituelle, sacré compassé du texte et irrévérence grivoise des improvisations, le lhamo correspond aussi très bien à la manière dont les théâtrologues appréhendent le théâtre :comme un objet curieux, créé par les hommes et qui pourtant ne cesse de les intriguer, comme s'il était venu d'ailleurs. / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished