• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 24
  • 6
  • 2
  • Tagged with
  • 50
  • 28
  • 27
  • 23
  • 13
  • 12
  • 11
  • 10
  • 10
  • 8
  • 8
  • 8
  • 8
  • 8
  • 8
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
11

L'analyse du parcours de quatre hommes itinérants à Montréal : l'auto-exclusion comme modalité de survie

Hérard, Jacques January 2009 (has links) (PDF)
Ce mémoire examine comment l'exclusion extrême qu'est le phénomène de l'itinérance s'enracine et se déploie dans la vie de quatre hommes quarantenaires vivant à Montréal. Plus spécifiquement, il cherche à pénétrer les différents facteurs qui participent à une forme d'exclusion qui amène une personne à ne plus répondre aux appels l'intimant à se réhabiliter, se réinsérer et s'intégrer dans la société. Avec l'aide d'un large cadre théorique, il explore comment les concepts d'identité, d'exclusion sociale et d'autoexclusion participent aux réalités vécues par les participants à l'étude. Il cherche à comprendre comment ils peuvent devenir réfractaires, rebelles et sourds aux injonctions sociales d'intégration. La recension des écrits à cet égard s'est avérée riche en contenu tout en couvrant chacun des thèmes sous des angles grandement diversifiés. Depuis de nombreuses années, chercheurs et intervenants proposent des interprétations, des explications et des modèles reposant sur des savoirs théoriques et pratiques, particulièrement depuis la fin des années 1980, avec la persistance et l'amplification du phénomène. La complexification des problématiques associées ont fait de l'itinérance un enjeu social abondamment interrogé et analysé. D'une part, sont mis en évidence les dimensions socio-économiques (désinstitutionalisation, appauvrissement, altération du tissu social, etc.) présentant l'itinérant comme une victime des inégalités sociales. D'autre part, les dimensions individuelles et psychologiques (santé mentale, toxicomanie, incapacités diverses, etc.) tendent à faire porter une partie de l'explication sur les considérations personnelles. En revanche, peu de liens sont établis, non pas entre l'itinérance et les facteurs précipitants externes ou individuels, mais au sens même de la dynamique de l'itinérance interprétée comme un «mode de vie» en réponse aux injonctions d'intégration de la société. Cette approche révèle la personne itinérante comme une personne ayant une prise sur son existence malgré sa condition d'extrême vulnérabilité. C'est l'hypothèse de cette recherche qualitative. L'analyse du contenu des données recueillies tend à démontrer que si la personne en situation d'itinérance doit posséder des stratégies indispensables à sa survie, elle déploie également des stratégies visant la préservation de son identité sociale qu'elle élabore et ajuste aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur de son groupe d'appartenance. Les données ont permis d'identifier les stratégies que les personnes en situation d'itinérance utilisent visant la protection de leur identité sociale, mais également celles qui, paradoxalement, visent le maintien de l'exclusion, ce retrait non plus subi et que l'on endure, mais un retrait poursuivi et que l'on préserve. D'une façon encore insaisissable et déconcertante, certaines personnes ne tentent plus d'affirmer leur identité et en arrivent à l'épuisement des possibilités d'intégration sociale. C'est dans cet espace que l'auto-exclusion se manifeste. Enfin, une deuxième source de données fut recueillie auprès de professionnels du milieu à partir du matériau de base dans le but de confronter ces données avec leur expertise. Ce mémoire se conclut par l'apport réflexif de ces quatre intervenants et explore des voies possibles d'intervention. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Itinérance, Exclusion, Identité, Santé, Incurie, Auto-exclusion.
12

Vulnérabilité sociale et migration intérieure : étude d'une population de personnes démunies vivant à la rue

Choquette, Anne-Marie 01 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire a pour but d'étudier le phénomène de la migration intérieure de personnes démunies au Canada. Il s'agit d'une recherche-action construite à partir du terrain et d'une demande du milieu communautaire montréalais. À partir de l'analyse de 21 entretiens effectués avec onze personnes migrantes et démunies, clientes d'une ressource œuvrant en prévention de l'itinérance au centre-ville de Montréal, nous étudions les conditions de migration intérieure qui fragilisent ces personnes. Nous cherchons à décrire leur réalité à leur arrivée à Montréal, alors qu'elles vivent à la rue (parcs ou refuges); les besoins qu'elles ont, les moyens qu'elles ont pour y répondre, les obstacles qui se présentent à elles ainsi que leurs raisons de migration. Ensuite, nous explorons les dimensions plus larges et plus sociologiques de la question de la migration des personnes démunies en inscrivant ces déplacements dans le registre de la vulnérabilité sociale. Nous proposons que la migration des personnes démunies est une illustration de la vulnérabilité sociale et en même temps, nous constatons la capacité d'agir que ces personnes possèdent malgré leur grande fragilité. À partir du constat de leur vulnérabilité, nous essayons de dépasser la dimension descriptive en proposant une lecture empirique de figures de mobilité. Nous dégageons deux figures : la migration par fuite et/ou éloignement et la migration comme mode de vie. Nous montrons que les personnes migrent à l'intérieur du Canada et vers Montréal en recherchant un milieu qui soit plus favorable à leur insertion sociale que celle qu'elles avaient dans leur milieu d'origine. Cependant, nous indiquons que leur vulnérabilité sociale les conduit à vivre à la rue à leur arrivée à Montréal, en marge de la société et qu'elles rencontrent alors des obstacles objectifs et subjectifs pour réaliser leur insertion. Toutefois, malgré cette situation, nous soulignons que ces personnes ne sont pas pour autant dans l'inaction. Elles cherchent des solutions à leurs problèmes et tentent de s'en sortir. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Migration intérieure, vulnérabilité sociale, agir, itinérance, ressources communautaires.
13

La fonction d'ouverture au monde par le père et l'itinérance à l'adolescence

Eugène, Michel Martin January 2008 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
14

Le projet transmoderne dans les itinérances récréatives : un processus créatif intégratif de construction identitaire / The transmodern project in recreative wayfarings : an identity-building process involving integrative creativity

Kirschner, Chiara 28 June 2017 (has links)
Ce travail s’intéresse à la transmodernité des pratiques récréatives. Pour cela, il propose une analyse de la conduite de projet de l'itinérance. Il s'agit d'une pratique récréative dont l'itinéraire n'est pas complètement figée à l'avance, pouvant durer quelques heures ou quelques mois, dans un environnement partiellement ou exclusivement montagnard, à l'aide de moyens de progression non motorisés, sans le support d'une agence de voyages. L'approche par le projet mobilise, entre autres, la motivation personnelle du pratiquant, en relation avec son identité et son projet de vie. L'itinérance est considérée comme une pratique existentielle qui construit l'identité du pratiquant à travers la gestion de l'incertitude, l'invitant à la créativité. Le pratiquant n'est pas toujours seul dans cette tâche de gestion de l'incertitude, et peut décider d'entrer en relation avec les habitants des zones traversées. L'itinérance l'invite alors à adopter une éthique relationnelle. La créativité, notamment intégrative, et l'éthique relationnelle, peuvent être mises en relations avec le concept de transmodernité de Dussel (1994): l'intégration de la raison de l'Autre.La première partie de ce travail identifie les ressources conceptuelles et méthodologiques, dans le cadre d'un paradigme individuel et interprétatif. L'hypothèse d'une habitation créative intégrative qui serait au cœur de l'itinérance transmoderne émerge grâce à une déconstruction de l'approche moderne du projet (Boutinet, 2012), fondé sur la logique d'anticipation par rapport à la réalisation d'un objectif, et de l'approche postmoderne de celui-ci, fondée sur la fragmentation des objectifs et la perte de sens global. La démarche-projet transmoderne de l'itinérance serait une démarche créative d'intégration de l'altérité, et de redéfinition d'un objectif existentiel au fur et à mesure de l'avancement dans la réalisation du projet. Cette pratique s'avère une voie d'individuation (Martuccelli, 2005) qui s'appuie sur un maillage (Ingold, 2011a) avec tout l'environnement traversé : physique, matériel, humain, évènementiel. Ce maillage mobilise un corps écologique (Andrieu & Sirost, 2014) et créatif. Le paradigme individuel est ainsi élargi à une pluralité de ressources cognitives et comportementales. La seconde partie de la thèse restitue le travail de terrain auprès d'itinérants. Les données qualitatives ainsi recueillies sont organisées en deux grands mouvements. L'un concerne la dimension chronologique du projet d'itinérance, depuis la période avant de partir, l'émergence d'une première idée, la réalisation du projet jusqu'au retour. L'autre concerne la démarche-projet, fondée sur le rapport à l'imprévu, le rapport au corps et le rapport à l'environnement physique et humain. Le plan du projet d'itinérance apparaît comme une matrice socio-praxique qui facilite une démarche-projet créative intégrative de l'altérité corporelle, naturelle et relationnelle. Si la plupart des éléments de la matrice sont activés, l'itinérant adopte une démarche-projet intégrative, et finit par réaliser un objectif existentiel en ayant aligné les différentes dimensions de son existence : matérielle, affective, géographique professionnelle.... Cet objectif est ensuite traduit en un nouveau bien commun : action politique, humanitaire, œuvre artistique, ... Les éléments de la matrice concernent l'habitation de l'itinérance, dans sa dimension ordinaire de résolution des contraintes et problèmes du quotidien (que l'on laisse et que l'on reconstruit pendant le voyage), ainsi que dans sa dimension de progression d'une étape à l'autre, jusqu'à la réintégration du milieu de vie habituel. Les conclusions proposent d'envisager l'itinérance comme un laboratoire sociorécréatif en puissance. Dans le milieu récréatif de l'itinérance, le pratiquant peut apprendre l'éthique relationnelle, véritable capabilité (Flipo, 2005) de l'itinérance, et, au retour, il peut apporter une contribution singulière à son milieu de vie. / This work focuses on the transmodernity of recreational practices. For this, it offers an analysis of the project of wayfaring. It is a recreational practice, where the itinerary is not completely fixed in advance, lasting a few hours or a few months, in an exclusively or partially mountain environment, by means of non-motorized progression, without the support of a travel agency. Among other things, the project approach involves personal motivation of the practitioner, in connection with his identity and his life project. Wayfaring is thus considered as an existential practice that built the identity of the practitioner through the management of uncertainty, inviting him to creativity. The practitioner is not always alone in this task of management of uncertainty, and may decide to enter into a relationship with the inhabitants. Wayfaring then invites him to adopt a relational ethics. Creativity, namely integrative, and relational ethics, can be put in relation with the concept of transmodernity by Dussel (1994): the integration of the reason of the Other.The first part of this work identifies conceptual and methodological resources. And, this, in the context of an individual and interpretative paradigm. The hypothesis of an integrative creative habitation that would be at the heart of the transmodern wayfaring emerges through a deconstruction of the modern approach of project (Boutinet, 2012), based on the logic of anticipation from the achievement of a goal, and the postmodern approach, based on the fragmentation of the goals and the loss of overall sense. The transmodern project of wayfaring would be based on a creative process, integrating otherness, and redefining an existential purpose while implementing the project. This practice is a process of individuation (Martuccelli, 2005), based on a mesh (Ingold, 2011a) with the environment as a whole: physical, material, human, all the events. This mesh involves an ecological body (Andrieu & Sirost, 2014) and a creative body. The individual paradigm is thus expanded to a plurality of cognitive and behavioral resources. The second part of the thesis exposes the fieldwork on wayfarers. One concerns the chronological dimension of the project of wayfaring, since the period before leaving, the emergence of a first idea of travel, the realization of the project and the coming back. The other part concerns the process, based on the approach of the unexpected, the body and the physical and human environment. The plan of the wayfaring project appears as a socio-praxic matrix that facilitates a creative process which is integrative of physical, natural and relational otherness. If most of the elements of the matrix are activated, the itinerant adopted a creative integrative process, and eventually achieves an existential purpose aligning the various dimensions of its existence: physical, emotional, geographical, professional... This purpose is then translated into a new common good: political, humanitarian action, artistic work, ... The elements of the matrix are about the habitation during wayfaring, in its ordinary dimension of resolution of problems and constraints of everyday life (distanced and then rebuilt during the trip), as well as in its dimension of progression in the itinerary, until the reintegration of the usual living environment. The findings offer to consider wayfaring as a potential socio-recreative laboratory. In the recreational environment of wayfaring, the practitioner can learn relational ethics, an actual capability (Flipo, 2005) of wayfaring, and, when back, he or she can make a unique contribution to their living environment.
15

Le Théâtre-forum : pour une délibération sous le signe de la reconnaissance?

Hamel, Sonia 12 1900 (has links)
Cette recherche explore le Théâtre-forum comme support méthodologie d’un espace délibératif pour discuter des tensions sociales liées à la coprésence au centre-ville de Montréal entre des personnes en situation de rue et leurs voisins domiciliés. L’argument au cœur de la problématique repose sur les taches aveugles de la délibération: dans les forums de quartier, les inégalités sociales se traduisent par des inégalités délibératives au désavantage des personnes sans adresse en défaut d’autorité épistémologique en raison de leur statut; ces inégalités délibératives reproduisent le déni de reconnaissance qui traverse l’expérience relationnelle de ces personnes. Le Théâtre-forum est issu du Théâtre de l’opprimé : une pratique d’intervention théâtrale conçue par Augusto Boal durant la dictature au Brésil comme dispositif émancipateur pour les groupes opprimés. Le Joker incite les membres de l’auditoire à devenir Spect-acteurs par les remplacements du protagoniste, et ce, afin de surmonter son oppression. Ainsi, cette projection dans les chaussures du protagoniste-itinérant facilite-t-elle ce passage de l’indignité à la reconnaissance pour les personnes en situation de rue? L’échange théâtral peut-il ouvrir la voie vers la reconstruction d’un lien intersubjectif entre personnes sans adresse et domiciliés, intersubjectivité qui au cœur-même des vertus délibératives et des principes fondateurs défendus par les théoriciens de la reconnaissance comme Honneth et Renault? / Inspired by the democratic virtues of public deliberation but preoccupied with its blind spots, this research explores Forum Theatre as a deliberative medium to initiate discussion about the social tensions which underscore copresence between the homeless and other dwellers of public space in downtown Montreal. Indeed, we argue that in neighborhood forums social inequalities lead to deliberative ones for the homeless who lack epistemological authority due to their status, thereby reproducing the denial of recognition they endure as pariahs of public space. Forum Theatre stems from Theatre of the Oppressed which was initiated by Augusto Boal during the Brazil dictatorial regime as a revolutionary practice for the oppressed. It is premised on active audience engagement whose members are encouraged by the Joker to become Spect-Actors by replacing the protagonist in order to overcome his oppression. As such, can stepping inside the shoes of the homeless protagonist thru character replacement facilitate a passage from indignity to recognition for the latter? In other words, can a theatrical exchange create a space of intersubjectivity between the homeless and their domiciled neighbours? After all, the virtues of deliberation, not to mention the principles defended by recognition theorists like Honneth and Renault, both rest on intersubjectivity.
16

La place des femmes : décrire et comprendre l'itinérance au féminin.

Laurendeau, Mélissa 06 1900 (has links)
No description available.
17

Le sens donné par des femmes vivant une situation d'itinérance à leurs expériences d'espaces significatifs pour elles

Cambrini, Édith 04 1900 (has links) (PDF)
Cette étude exploratoire porte sur le sens que des femmes vivant une situation d'itinérance à Montréal donnent à leurs expériences spatiales. Bien qu'elles soient de plus en plus nombreuses à vivre cette situation, leur expérience demeure peu connue et est rarement appréhendée sous l'angle des espaces, entre autres, publics. Pourtant, l'itinérance est associée à la fréquentation de lieux divers. Dans le cadre de cette recherche, nous avons voulu comprendre l'expérience de femmes vivant une situation d'itinérance et ce, en nous attardant aux espaces significatifs pour elles et au sens qu'elles y donnent. Pour ce faire, une perspective phénoménologique a été privilégiée où les concepts d'espace et d'expérience de l'espace sont centraux. En utilisant la méthodologie de la photovoice, sept femmes vivant une situation d'itinérance ont photographié des espaces significatifs pour elles. Elles ont ensuite fait part, en entretien individuel et non dirigé, de leurs expériences de ces derniers. Les principales expériences spatiales ayant émergé sont celles relatives aux besoins élémentaires, aux relations avec les autres et à un « havre de paix ». L'analyse des expériences spatiales laisse entrevoir que l'apparence des femmes et/ou l'usage qu'elles font des espaces peut avoir une incidence sur leur possibilité d'y accéder, d'y être et de les utiliser. Malgré ces possibles difficultés, les femmes ne sont pas dépourvues de liens sociaux. En effet, les expériences spatiales mettent en lumière les relations que les participantes ont, à savoir qu'elles sont ou se sentent en contact direct ou indirect avec d'autres. De plus, ce qui se présente comme un « havre de paix » pour les femmes montre qu'ils sont sources de relation avec elle-même. Des expériences spatiales révèlent également des continuités dans leurs trajectoires de vie, notamment en regard de leurs intérêts, lesquels renvoient parfois à des projets qu'elles entretiennent pour l'avenir. Enfin, les expériences spatiales suggèrent que l'itinérance représente, pour les femmes en ayant fait l'expérience, le fait de « dormir à la dure », ce qui amène des réflexions quant aux façons de définir l'itinérance. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : femmes, itinérance, phénoménologie, expérience spatiale, espace, photovoice
18

Le Théâtre-forum : pour une délibération sous le signe de la reconnaissance?

Hamel, Sonia 12 1900 (has links)
Cette recherche explore le Théâtre-forum comme support méthodologie d’un espace délibératif pour discuter des tensions sociales liées à la coprésence au centre-ville de Montréal entre des personnes en situation de rue et leurs voisins domiciliés. L’argument au cœur de la problématique repose sur les taches aveugles de la délibération: dans les forums de quartier, les inégalités sociales se traduisent par des inégalités délibératives au désavantage des personnes sans adresse en défaut d’autorité épistémologique en raison de leur statut; ces inégalités délibératives reproduisent le déni de reconnaissance qui traverse l’expérience relationnelle de ces personnes. Le Théâtre-forum est issu du Théâtre de l’opprimé : une pratique d’intervention théâtrale conçue par Augusto Boal durant la dictature au Brésil comme dispositif émancipateur pour les groupes opprimés. Le Joker incite les membres de l’auditoire à devenir Spect-acteurs par les remplacements du protagoniste, et ce, afin de surmonter son oppression. Ainsi, cette projection dans les chaussures du protagoniste-itinérant facilite-t-elle ce passage de l’indignité à la reconnaissance pour les personnes en situation de rue? L’échange théâtral peut-il ouvrir la voie vers la reconstruction d’un lien intersubjectif entre personnes sans adresse et domiciliés, intersubjectivité qui au cœur-même des vertus délibératives et des principes fondateurs défendus par les théoriciens de la reconnaissance comme Honneth et Renault? / Inspired by the democratic virtues of public deliberation but preoccupied with its blind spots, this research explores Forum Theatre as a deliberative medium to initiate discussion about the social tensions which underscore copresence between the homeless and other dwellers of public space in downtown Montreal. Indeed, we argue that in neighborhood forums social inequalities lead to deliberative ones for the homeless who lack epistemological authority due to their status, thereby reproducing the denial of recognition they endure as pariahs of public space. Forum Theatre stems from Theatre of the Oppressed which was initiated by Augusto Boal during the Brazil dictatorial regime as a revolutionary practice for the oppressed. It is premised on active audience engagement whose members are encouraged by the Joker to become Spect-Actors by replacing the protagonist in order to overcome his oppression. As such, can stepping inside the shoes of the homeless protagonist thru character replacement facilitate a passage from indignity to recognition for the latter? In other words, can a theatrical exchange create a space of intersubjectivity between the homeless and their domiciled neighbours? After all, the virtues of deliberation, not to mention the principles defended by recognition theorists like Honneth and Renault, both rest on intersubjectivity.
19

Vers un après- tourisme ? : la figure de l'itinérance récréative pour repenser le tourisme de montagne : études des pratiques et de l'expérience de l'association Grande Traversée des Alpes

Berthelot, Libera 29 June 2012 (has links) (PDF)
Notre démarche de recherche souhaite se positionner au regard des débats contemporains en sciences sociales autour de la mobilité (KAUFMANN, VIARD, LEVY, LUSSAULT, URRY, STOCK) et plus particulièrement de la mobilité récréative (MIT, MICHEL, REAU, COUSIN, DEWAILLY, BOURDEAU, CHRISTIN). Ce positionnement nous amène à nous inscrire au sein d'une géographie culturelle considérée parfois comme ayant pris un tournant sociologique (STASZAK, 2004). En suivant l'agencement chronologique proposé dans ce manuscrit, le lecteur découvrira en premier lieu une présentation des enjeux théoriques induits par la prise en compte des pratiques récréatives en mouvement. Le premier chapitre propose de cerner les mutations des rapports entre société et mobilités au sens large et de réfléchir à l'apport de la postmodernité pour mieux les saisir. Le second chapitre resserre quant à lui l'analyse sur une notion et une pratique particulière : l'itinérance. A travers une approche géo-culturelle, l'intention donnée à ce chapitre est d'en saisir les contours et l'intérêt au regard des notions existantes pour aborder les pratiques récréatives. La deuxième étape souhaite positionner l'itinérance (pédestre) dans le champ des pratiques récréatives : quelle place et quels apports ? Pour cela, le troisième chapitre dresse un panorama des enjeux heuristiques présents dans le champ du tourisme en faisant état des différents positionnements de recherche possibles et des notions en émergence. Le chapitre quatre, à travers l'analyse des récits d'expériences d'itinérants pédestres, souhaite valider l'apport du post-tourisme pour saisir les arrangements proposés par ces pratiques. Ce parcours, lorsqu'il est suivi de manière linéaire, se termine par une partie entièrement consacrée à la GTA et son positionnement dans le champ des pratiques récréatives, et plus particulièrement dans le "millefeuille" de l'itinérance récréative : s'agit-il d'une alternative pour l'aménagement et le tourisme alpin ou d'une forme moderne du tourisme itinérant ? Pour y répondre, le chapitre cinq analyse la singularité de l'association dans le paysage alpin à l'échelle française comme à l'échelle européenne. Le chapitre 6 établit l'idée que la GTA est une structure de l'entre-deux à la fois gestionnaire d'itinéraires et animatrice d'une filière.
20

Vers un après- tourisme ? : la figure de l'itinérance récréative pour repenser le tourisme de montagne : études des pratiques et de l'expérience de l'association Grande Traversée des Alpes / Towards after-tourism ? : the case of recreational roaming for a rethink of mountain tourism : study of the practices and experience of the Grande Traversée des Alpes association

Berthelot, Libéra 29 June 2012 (has links)
Notre démarche de recherche souhaite se positionner au regard des débats contemporains en sciences sociales autour de la mobilité (KAUFMANN, VIARD, LEVY, LUSSAULT, URRY, STOCK) et plus particulièrement de la mobilité récréative (MIT, MICHEL, REAU, COUSIN, DEWAILLY, BOURDEAU, CHRISTIN). Ce positionnement nous amène à nous inscrire au sein d'une géographie culturelle considérée parfois comme ayant pris un tournant sociologique (STASZAK, 2004). En suivant l'agencement chronologique proposé dans ce manuscrit, le lecteur découvrira en premier lieu une présentation des enjeux théoriques induits par la prise en compte des pratiques récréatives en mouvement. Le premier chapitre propose de cerner les mutations des rapports entre société et mobilités au sens large et de réfléchir à l'apport de la postmodernité pour mieux les saisir. Le second chapitre resserre quant à lui l'analyse sur une notion et une pratique particulière : l'itinérance. A travers une approche géo-culturelle, l'intention donnée à ce chapitre est d'en saisir les contours et l'intérêt au regard des notions existantes pour aborder les pratiques récréatives. La deuxième étape souhaite positionner l'itinérance (pédestre) dans le champ des pratiques récréatives : quelle place et quels apports ? Pour cela, le troisième chapitre dresse un panorama des enjeux heuristiques présents dans le champ du tourisme en faisant état des différents positionnements de recherche possibles et des notions en émergence. Le chapitre quatre, à travers l'analyse des récits d'expériences d'itinérants pédestres, souhaite valider l'apport du post-tourisme pour saisir les arrangements proposés par ces pratiques. Ce parcours, lorsqu'il est suivi de manière linéaire, se termine par une partie entièrement consacrée à la GTA et son positionnement dans le champ des pratiques récréatives, et plus particulièrement dans le "millefeuille" de l'itinérance récréative : s'agit-il d'une alternative pour l'aménagement et le tourisme alpin ou d'une forme moderne du tourisme itinérant ? Pour y répondre, le chapitre cinq analyse la singularité de l'association dans le paysage alpin à l'échelle française comme à l'échelle européenne. Le chapitre 6 établit l'idée que la GTA est une structure de l'entre-deux à la fois gestionnaire d'itinéraires et animatrice d'une filière. / Our research approach is a contribution related to the contemporary social sciences debate around mobility (KAUFMANN, VIARD, LEVY, LUSSAULT, URRY, STOCK) and especially recreational mobility (MIT, MICHEL, REAU, COUSIN, DEWAILLY, BOURDEAU, CHRISTIN). Therefore our field of work is cultural geography, sometimes seen as having taken a sociological turn (STASZAK, 2004). Following the chronological order of this manuscript, the reader will first encounter a presentation of the theoretical issues linked to the consideration of recreational practices “in motion”. The first chapter aims at identifying the mutations of the relationships between society and mobility in a broad sense, and reflecting about the input of post modernity in order to apprehend them better. The second chapter focuses the analysis on a specific notion and practice: “itinérance”, i.e. recreational travel. The aim of this chapter is to identify its outline and interest, through a geo-cultural approach basing on the existing notions to study recreational practices. In a second stage, recreational travel (on foot) is positioned within the area of recreational activities: which place and which contributions? To that effect the third chapter sets out a panorama of heuristic issues in the field of tourism, presenting the various possible research approaches and emerging notions. The fourth chapter, through the analysis of experience accounts of walkers, aims at validating the input of post-tourism in order to apprehend the compromise linked to these practices. When followed in a linear way, this route ends with a part entirely dedicated to GTA and its integration in the field of recreational practices, and especially in the “layer cake” of recreational travel: is it an alternative for territorial development and alpine tourism or a modern form of travelling tourism? In order to provide an answer, chapter five analyses the singularity of this association in the alpine landscape both at the French and European levels. Chapter 6 establishes the idea that GTA is a structure of the in-between, both manager of tourist routes and coordinator of an activity chain.

Page generated in 0.037 seconds