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La stigmatisation basée sur le poids et les comportements alimentaires au sein du couple

Talbot, Marie-Ève 24 January 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 23 janvier 2024) / La stigmatisation liée au poids est un phénomène qui gagne en prévalence ces dernières années, suscitant l'intérêt de plusieurs chercheurs. Cette expérience aversive peut être perpétrée par différents individus, dont le partenaire amoureux, qui serait d'ailleurs l'une des plus fréquentes et intenses sources de stigma quotidien lié au poids (Vartanian & al., 2014). Malgré son importance, l'effet du stigma perpétré par le partenaire amoureux a été peu documenté dans la littérature (Puhl, & Brownell, 2006; Schmidt & al., 2022; Vartanian & al, 2014). La présente étude s'intéresse à la stigmatisation liée au poids perpétrée dans la relation amoureuse et aux processus menant à la compulsion alimentaire des deux partenaires amoureux, via l'effet médiateur des émotions négatives ressenties à l'égard du partenaire sur ce lien. L'étude s'intéresse également à la façon dont ces associations diffèrent selon la présence ou non d'un surpoids ou d'obésité chez la femme. Pour ce faire, 58 couples issus de la population générale ont été recrutés. Deux modèles d'interdépendance acteur-partenaire (APIM; Kenny & al., 2006) ont été réalisés; un regroupant les couples où la femme ne présentent pas de surpoids (n=40; Indice de masse corporelle (IMC; kg/m²) <25) et l'autre regroupant les femmes présentant un surpoids ou de l'obésité (n=18; IMC ≥ 25). Dans son ensemble, les résultats démontrent des patrons d'associations différents entre le stigma et la compulsion alimentaire chez les partenaires amoureux, selon l'absence ou la présence de surpoids ou d'obésité de la femme. Chez les couples où la femme présente un surpoids ou de l'obésité, les résultats révèlent que l'expérience de stigma vécue par la femme est associée à sa compulsion alimentaire et à celle de son conjoint, via les émotions négatives qu'elle vit à l'égard de son partenaire. Dans le modèle où la femme ne présente pas de surpoids, l'expérience de stigma vécue chez la femme n'est pas associée à sa compulsion alimentaire, alors que l'expérience de stigma vécue par l'homme est liée à sa compulsion alimentaire, via les émotions négatives ressenties à l'égard de sa partenaire. Ces résultats font ressortir le processus différencié de la réponse à la stigmatisation au sein des couples selon la présence de surpoids ou d'obésité chez la femme. Ils ajoutent à la littérature existante sur le sujet, en donnant un portait différencié des processus pouvant lier l'expérience de stigma perpétrée quotidiennement dans le couple et la compulsion alimentaire dans un contexte dyadique.
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Caractérisation des comportements alimentaires chez les femmes présentant de l'obésité en milieu clinique : approche centrée sur les personnes

Maltais-Lévesque, Charlie 24 October 2024 (has links)
La progression mondiale de la prévalence de l'obésité dans les dernières décennies en fait un enjeu de santé important. Les causes de l'obésité sont multifactorielles; elles incluent des facteurs génétiques, neurobiologiques, environnementaux et individuels. Parmi ceux-ci, les comportements alimentaires problématiques sont au cœur de la prise de poids et semblent soutenus par différents déterminants psychologiques associés à l'obésité. À ce jour, quelques études se sont intéressées au profilage des personnes présentant de l'obésité voulant intégrer un programme de perte de poids et des individus provenant de la population générale. Les études de profils ont majoritairement été réalisées sur la base des comportements alimentaires problématiques et des facteurs environnementaux et liés à la santé physique pouvant leur être associés. Bien que ces études soient informatives sur les comportements alimentaires présents chez les personnes en obésité, elles nous renseignent peu sur les facteurs psychologiques pouvant jouer un rôle dans le maintien de ces comportements. De plus, aucune étude à ce jour n'a été réalisée auprès d'une population clinique qui présente des préoccupations importantes liées à l'alimentation et au poids accompagnées d'une détresse psychologique. Cette population, composée majoritairement de femmes, pourrait être à risque de présenter un trouble du comportement alimentaire (TCA) au sein duquel interagissent des enjeux liés au poids et à la santé mentale. C'est dans ce contexte que la présente étude avait pour objectif (1) d'établir des profils sur la base de trois comportements alimentaires problématiques (c'est-à-dire la désinhibition, la susceptibilité à la faim et la restriction) auprès d'un échantillon de femmes adultes qui présentent des préoccupations alimentaires et corporelles et (2) de comparer les profils obtenus à l'aide des variables psychologiques et alimentaires associées à l'obésité (c'est-à-dire l'impulsivité, la régulation émotionnelle, l'image corporelle, les symptômes dépressifs, les traits de personnalité, les accès hyperphagiques, les envies intenses de manger et la dépendance alimentaire). Au total, 188 participantes consultant au Centre d'Expertise Poids, Image et Alimentation (CEPIA) de l'Université Laval pour des problèmes liés au poids et à l'alimentation ont été recrutées. Elles ont complété une entrevue diagnostique et des questionnaires sur LimeSurvey. Une analyse de profils latents a permis d'identifier trois profils. Une MANOVA et des analyses post hoc ainsi qu'une analyse de khi-carré ont permis de comparer les profils sur les différentes variables ciblées. Le premier profil nommé *Alimentation compulsive* inclut des femmes ayant les scores les plus élevés de comportements alimentaires compulsifs, de symptômes dépressifs et d'impulsivité ainsi que les scores les moins élevés d'autodétermination et de coopération. Le second profil nommé *Sensibilité modérée aux signaux de faim* regroupe celles ayant des scores modérés aux différents comportements alimentaires problématiques, qui affichent plus d'insatisfaction par rapport à leur apparence et qui montrent une plus grande coopération parmi les trois profils. Le troisième profil nommé *Contrôle perçu sur l'alimentation* comprend les femmes ayant les scores les plus élevés de restriction alimentaire et les plus faibles de comportements alimentaires compulsifs, les scores d'impulsivité et de symptômes dépressifs les moins élevés ainsi que les scores les plus élevés d'autodétermination. Somme toute, le projet de mémoire montre qu'une hétérogénéité des comportements alimentaires problématiques et des difficultés psychologiques se retrouve au sein d'un échantillon clinique. Il appuie également la pertinence de tenir compte des distinctions entre les profils afin d'orienter les interventions lors du traitement. / The worldwide rise in the prevalence of obesity makes it a major health issue, linked to various physical and psychological health problems. Several factors, including genetic, neurobiological, environmental, and individual elements, have been identified as important contributors to obesity. Among all these factors, maladaptive eating behaviors are central to weight gain and appear to be complicated by various psychological determinants associated with obesity. To date, some studies have established profiles based on different maladaptive eating behaviors, mainly involving people with obesity seeking treatment for weight loss or with general samples. Overall, studies conducted in clinical samples tend to highlight more severe maladaptive eating behaviors. While these studies are informative about the maladaptive eating behaviors of individuals with obesity, they provide limited insight into the psychological factors that may contribute to maintaining these behaviors. Moreover, no studies to date have specifically focused on a clinical population seeking psychological help for compulsive eating. This population, predominantly composed of women, may be at heightened risk for eating disorders associated with underlying psychological issues. Thus, the aim of the present study was (1) to establish profiles on the basis of three maladaptive eating behaviors (i.e. disinhibition, susceptibility to hunger and restriction) in a sample of adult women seeking psychological help for compulsive eating and (2) to compare the profiles using psychological and eating-related variables associated with obesity and maladaptive eating behaviors (i.e. impulsivity, emotion regulation, body image, depressive symptoms, personality traits, binge eating, food craving and food addiction). A total of 188 women consulting for eating and weight difficulties in the Centre d'Expertise Poids, Image et Alimentation (CEPIA) at Université Laval were recruited. They completed a diagnostic interview and answered questionnaires on LimeSurvey. Profiles were created using latent profiles analysis and compared with a MANOVA with Tukey adjusted post-hoc comparisons and a chi-square analysis. The first profile, named *Compulsive eating*, includes women who exhibit more compulsive maladaptive eating behaviors, along with higher levels of depressive symptoms and impulsivity, and lower scores in self-determination and cooperation. The second profile, named *Moderate sensitivity to eating cues*, consists of those with moderate scores on various maladaptive eating behaviors, who display the highest dissatisfaction with their appearance and exhibit greater cooperation. The third profile, named *Perceived control over food*, includes women with the highest scores for restriction and the lowest for compulsive eating behaviors. They also exhibit lower impulsivity and distress, as well as higher self-determination. Overall, this project highlights the heterogeneity in maladaptive eating behaviors and psychological difficulties within a clinical sample. It also underscores the importance of considering eating behaviors and psychological differences between profiles to guide interventions during treatment.
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Prise d'antidépresseurs pendant la grossesse et développement psychomoteur, cognitif et langagier de l'enfant à 2 ans

Tanguay, Noémie 13 December 2023 (has links)
Introduction : Environ 5.5% des femmes enceintes prennent des antidépresseurs. Les études sur l'exposition prénatale aux antidépresseurs rapportent l'absence d'association avec le développement cognitif de l'enfant et des résultats inconstants pour la motricité et le langage. Une limite est l'omission de contrôler pour la détresse maternelle prénatale. Objectifs : Évaluer les associations entre l'exposition aux antidépresseurs et le développement de l'enfant à deux ans en contrôlant pour la détresse psychologique prénatale. Explorer les effets indirects via les complications de naissance. Considérer les associations spécifiques au sexe. Méthodes : Étude ancillaire de l'Étude 3D. Un journal de médicaments a permis de recueillir les informations relatives aux antidépresseurs. Les symptômes dépressifs et le stress ont été évalués à l'aide de questionnaires auto-rapportés. Le développement moteur et cognitif ont été évalués avec le Bayley Scales of Infant and Toddler Development, et le développement langagier avec le MacArthur Communicative Development Inventories. Des régressions linéaires multiples ont permis d'évaluer les associations entre l'exposition et le développement. Des modèles de médiation ont été utilisés pour vérifier les effets indirects. Des termes d'interaction ont été introduits pour estimer les associations spécifiques au sexe. Résultats : 1489 dyades mère-enfant ont été incluses, parmi lesquelles 4.1% ont fait usage d'antidépresseurs. L'exposition est associée négativement avec le développement moteur (b = -0.91, IC 95% -1.73, -0.09 pour la motricité fine, b = -0.89, IC 95% -1.81, 0.02 pour la motricité globale). Aucune association n'est rapportée avec la cognition et le langage. Contrôler pour la détresse prénatale n'a que légèrement modifié ces associations. Aucun effet indirect ou différentiel selon le sexe n'a été identifié. Conclusions : Cette étude rapporte une association entre une exposition aux antidépresseurs et un développement moteur plus faible à deux ans, même après avoir contrôlé pour la détresse maternelle prénatale. La taille de l'effet demeure très petite. / Background: Approximately 5.5% of pregnant women take antidepressants. Studies on prenatal exposure to antidepressants reported no association with child cognition, and inconsistent results with motor function and language development. A limitation has been the failure to adjust for prenatal maternal distress. Objectives: Assess the associations between prenatal exposure to antidepressants and child development at two years of age, while adjusting for maternal depressive symptoms and stress during pregnancy. Explore indirect effects through birth complications and consider sex-specific associations. Methods: This is an ancillary study of the 3D Study, a prospective pregnancy and birth cohort. Data on antidepressants were collected through medication logs spanning the entire pregnancy. Depressive symptoms and stress were assessed each trimester by self-reported questionnaires. Motor and cognitive development were assessed with the Bayley Scales of Infant and Toddler Development (BSID), and language development with the MacArthur Communicative Development Inventories. Multiple linear regressions were used to assess the associations between exposure and developmental outcomes. Mediation models were used to assess indirect effects. Interaction terms were introduced to assess sex-specific associations. Results: 1489 mother-child dyads were included, of whom 4.1% reported prenatal antidepressant use. Prenatal exposure was negatively associated with motor development (b = -0.91, 95% CI -1.73, -0.09 for fine motor, b = -0.89, 95% CI -1.81, 0.02 for gross motor). There were no associations with cognitive (b = -0.53, 95% CI -1.82, 0.72) and language (b = 4.13, 95% CI -3.72, 11.89) development. Adjusting for maternal prenatal distress only slightly modify these associations. No indirect effect or differential effect according to child sex were found. Conclusions: This study supports evidence of an association between prenatal exposure to antidepressants and poorer motor development at two years of age, even after adjusting for maternal distress, but the effect size remains very small, with about one BSID point lower.
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Le care invisible : genre, vulnérabilité et domination

Hamrouni, Naïma 12 1900 (has links)
Thèse réalisée en cotutelle avec l'Université catholique de Louvain / Cette thèse en philosophie politique féministe part avant tout d’un constat empirique. Malgré les avancées réalisées depuis les cinquante dernières années au plan de l’égalité des sexes, la division du travail entre les hommes et les femmes, aussi bien sur le marché de l’emploi que dans la famille, perdure toujours dans nos sociétés démocratiques. S’inscrivant dans une perspective résolument féministe, croisant les réflexions contemporaines sur la théorie politique du care et la méthode féministe postmarxiste, cette thèse propose une interprétation plausible de ce clivage. Dans une première partie, l’analyse de deux enjeux d’actualité en matière d’égalité des sexes, le soutien économique aux proches aidantes (chap. 1) et la reconnaissance du travail des mères et des femmes au foyer (chap. 2), me mène à la conclusion préliminaire suivante : malgré les objectifs visés, ces mesures politiques contribuent à enfermer encore davantage les femmes dans des rôles traditionnels. Dans une deuxième partie, je soutiens que ces mesures, ainsi que les approches féministes qui les sous-tendent, découlent elles-mêmes de processus de domination. L’argument avancé comporte quatre volets. J’aborde dans un premier temps les théories politiques du care. En inscrivant la réflexion sur le care dans une perspective politique, et non plus seulement morale, ces théoriciennes adoptent une définition du care comme « activité de soin » et visent à dissocier genre et care. Je suggère que malgré ces objectifs, elles adhèrent toujours à la logique différentialiste qui renforce le lien entre les femmes et le care lorsqu’il s’agit de proposer des politiques en matière d’égalité des sexes (chap. 3). En fait, cette logique différentialiste est intimement liée à la notion qu’elles se font du genre. Leur approche constructionniste, en démarquant le genre construit du sexe biologique, a pour effet de reconfirmer la différence des sexes (chap. 4). Sous ces approches, l’homme demeurant la norme et les femmes étant définies comme différentes, ces dernières intériorisent l’idée d’une « différence » logée en leurs propres corps (chap. 5). J’attire enfin l’attention sur la conception limitée que les théoriciennes se font du care, qu’elles posent comme l’équivalent des soins aux plus faibles (nourrissons, personnes malades, âgées et handicapées). Cette conception réductrice contribue à invisibiliser la plus grande partie du travail réalisé par les femmes dans leur vie quotidienne en soutien à ceux dont la dépendance ne se présente pas sous la forme la plus « extrême » : le care aux indépendants, c’est-à-dire tous les services (domestiques, de soins, reproductifs, sexuels) dévalués par leur principaux bénéficiaires, alors qu’ils constituent au même moment la condition essentielle à leur « indépendance ». Alors que le care aux indépendants demeure invisible, les femmes sont réassignées aux rôles traditionnels et les plus « puissants » continuent de dominer les institutions et le savoir qui porte sur elles. Rendre visible la part la plus « invisibilisée » du care et replacer notre commune vulnérabilité au cœur de la réflexion politique sur la justice représentent les premiers pas à franchir pour s’acheminer vers une société radicalement démocratique, une société libérée de la domination de genre (chap. 6). / The starting point of this thesis in feminist political philosophy is first and foremost a preoccupying empirical record. In spite of all the progress made in the past fifty years in matters of gender equality, the division of labor between men and women, at home as well as in the workplace, still persists in our democratic societies. In line with a decidedly feminist perspective, combining the contemporary reflections on the politics of care and a post-marxist feminist method, this thesis offers a plausible interpretation of this persisting division. In the first part, the analysis of two current gender equality issues, of the financial support to family caregivers (chap. 1) and of the economic recognition of the work done by mothers and housewives (chap. 2), leads me to the following preliminary conclusion: in spite of their goals, these political measures actually contribute to maintain the status quo, indeed, to further confine women to their traditional roles. In a second part, I argue that these measures, as well as the feminist approaches which underlie and support them, are themselves derived from processes of domination. This argument comprises four parts. First, I discuss the political theories of care. In shifting the debate from en ethic to a politic of care, these philosophers both wanted to illustrate the dimension of caring as an activity and to dissociate care from gender. I suggest that in spite of their goals, they still tend to stick to the differentialist logic which strengthens the links between woman and care when they put forward policies on gender equality (chap. 3). This logic of difference is actually closely linked to their notion of gender. Indeed, in distinguishing the socially constructed gender from the biological sex, their constructionist approach has the effect of confirming natural sexual differences (chap. 4). Man still being the norm and woman the «difference» under this view, women come to internalize the idea of a difference located in their own bodies (chap. 5). Finally, I bring to attention the very limited conception of care of these theorists, defined as care for the most vulnerable (infants, the sick, the old and the handicapped persons). This reductive conception actually contributes to invisibilize the largest part of the work done daily by women in support of those whose dependency doesn’t come under the most «extreme» form: the care of independents, that is, all the services (domestic, caring, reproductive and sexual services) devalued by their recipients while they constitute the condition for their «independence». As caring for «independents» remains invisible, women are ascribed to traditional roles and the most «powerful» are free to keep on dominating both institutions and the knowledge produced about it. Making this «invisibilized» part of caring visible, and replacing our common vulnerability at the heart of the political reflection on justice, are the first steps towards a radical democratic society, that is, a society freed from gender domination.
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Les dents de sagesse du bestiaire inquiétant, suivi de Le détournement du mythe « femme-enfant » dans les contes fantastiques de Gisèle Prassinos

Özmekik, Duygu 04 1900 (has links)
Ce mémoire en recherche-création débute par un récit intitulé Les dents de sagesse du bestiaire inquiétant, qui est formé de dix contes où prennent place dans un monde fantastique les aventures d’un bestiaire. Ce texte qui met en scène l’histoire d’animaux hybrides cherche également l’expérimentation textuelle par l’écriture automatique des surréalistes. Il pratique l’hybridité des genres comme la lettre, l’essai, le poème et la chanson. Ainsi, la nature hybride des créatures des contes s’appuient sur l’esthétique formelle de l’œuvre. La deuxième partie intitulée Le détournement du mythe « femme-enfant » dans les contes fantastiques de Gisele Prassinos, propose une réflexion sur les contes fantastiques de l’auteure surréaliste Gisèle Prassinos, choisie par les surréalistes comme symbole du mythe de la « femme-enfant » quand elle avait quatorze ans. Pourtant, l’auteure rejette ce mythe dans ses écrits (Les mots endormis et Trouver sans chercher) tout en gardant la pratique de l’écriture automatique des surréalistes et le ludisme textuel. Cet essai étudie le détournement de la « femme-enfant » dans les contes de Prassinos grâce à une lecture plus profonde de ceux-ci. / This M.A. Thesis combines both research and creative writing. It starts with a narrative story entitled Les dents de sagesse du bestiaire inquiétant which contains ten tales. These tales take place in a fantasy world of bestiary adventures. This text about hybrid beasts is also an experimental text of the automatic writing process used by surrealists. It merges genres, such as letter, essay, poem and song. Thus, the hybrid nature of creatures in these tales justifies the formal aesthetic of this literary work. The second part entitled Le détournement du mythe « femme-enfant » dans les contes fantastiques de Gisele Prassinos proposes a critical reading of the fantasy tales of surrealist author Gisèle Prassinos, who was chosen by surrealists as a symbol of the "femme-enfant" myth, when she was only 14 years old. However, the author firmly rejects this myth in her own writings (Les mots endormis and Trouver sans chercher), even though she engages in the surrealistic automatic writing process and ludic texts. Through a detailed reading, this essay analyses the deconstruction of the "femme-enfant" myth in Prassinos’ tales.
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Daughters of Lilith : transgressive femininity in Bram Stoker’s late gothic fiction

Boudreau, Brigitte 03 1900 (has links)
No description available.
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Le care invisible : genre, vulnérabilité et domination

Hamrouni, Naïma 12 1900 (has links)
Cette thèse en philosophie politique féministe part avant tout d’un constat empirique. Malgré les avancées réalisées depuis les cinquante dernières années au plan de l’égalité des sexes, la division du travail entre les hommes et les femmes, aussi bien sur le marché de l’emploi que dans la famille, perdure toujours dans nos sociétés démocratiques. S’inscrivant dans une perspective résolument féministe, croisant les réflexions contemporaines sur la théorie politique du care et la méthode féministe postmarxiste, cette thèse propose une interprétation plausible de ce clivage. Dans une première partie, l’analyse de deux enjeux d’actualité en matière d’égalité des sexes, le soutien économique aux proches aidantes (chap. 1) et la reconnaissance du travail des mères et des femmes au foyer (chap. 2), me mène à la conclusion préliminaire suivante : malgré les objectifs visés, ces mesures politiques contribuent à enfermer encore davantage les femmes dans des rôles traditionnels. Dans une deuxième partie, je soutiens que ces mesures, ainsi que les approches féministes qui les sous-tendent, découlent elles-mêmes de processus de domination. L’argument avancé comporte quatre volets. J’aborde dans un premier temps les théories politiques du care. En inscrivant la réflexion sur le care dans une perspective politique, et non plus seulement morale, ces théoriciennes adoptent une définition du care comme « activité de soin » et visent à dissocier genre et care. Je suggère que malgré ces objectifs, elles adhèrent toujours à la logique différentialiste qui renforce le lien entre les femmes et le care lorsqu’il s’agit de proposer des politiques en matière d’égalité des sexes (chap. 3). En fait, cette logique différentialiste est intimement liée à la notion qu’elles se font du genre. Leur approche constructionniste, en démarquant le genre construit du sexe biologique, a pour effet de reconfirmer la différence des sexes (chap. 4). Sous ces approches, l’homme demeurant la norme et les femmes étant définies comme différentes, ces dernières intériorisent l’idée d’une « différence » logée en leurs propres corps (chap. 5). J’attire enfin l’attention sur la conception limitée que les théoriciennes se font du care, qu’elles posent comme l’équivalent des soins aux plus faibles (nourrissons, personnes malades, âgées et handicapées). Cette conception réductrice contribue à invisibiliser la plus grande partie du travail réalisé par les femmes dans leur vie quotidienne en soutien à ceux dont la dépendance ne se présente pas sous la forme la plus « extrême » : le care aux indépendants, c’est-à-dire tous les services (domestiques, de soins, reproductifs, sexuels) dévalués par leur principaux bénéficiaires, alors qu’ils constituent au même moment la condition essentielle à leur « indépendance ». Alors que le care aux indépendants demeure invisible, les femmes sont réassignées aux rôles traditionnels et les plus « puissants » continuent de dominer les institutions et le savoir qui porte sur elles. Rendre visible la part la plus « invisibilisée » du care et replacer notre commune vulnérabilité au cœur de la réflexion politique sur la justice représentent les premiers pas à franchir pour s’acheminer vers une société radicalement démocratique, une société libérée de la domination de genre (chap. 6). / The starting point of this thesis in feminist political philosophy is first and foremost a preoccupying empirical record. In spite of all the progress made in the past fifty years in matters of gender equality, the division of labor between men and women, at home as well as in the workplace, still persists in our democratic societies. In line with a decidedly feminist perspective, combining the contemporary reflections on the politics of care and a post-marxist feminist method, this thesis offers a plausible interpretation of this persisting division. In the first part, the analysis of two current gender equality issues, of the financial support to family caregivers (chap. 1) and of the economic recognition of the work done by mothers and housewives (chap. 2), leads me to the following preliminary conclusion: in spite of their goals, these political measures actually contribute to maintain the status quo, indeed, to further confine women to their traditional roles. In a second part, I argue that these measures, as well as the feminist approaches which underlie and support them, are themselves derived from processes of domination. This argument comprises four parts. First, I discuss the political theories of care. In shifting the debate from en ethic to a politic of care, these philosophers both wanted to illustrate the dimension of caring as an activity and to dissociate care from gender. I suggest that in spite of their goals, they still tend to stick to the differentialist logic which strengthens the links between woman and care when they put forward policies on gender equality (chap. 3). This logic of difference is actually closely linked to their notion of gender. Indeed, in distinguishing the socially constructed gender from the biological sex, their constructionist approach has the effect of confirming natural sexual differences (chap. 4). Man still being the norm and woman the «difference» under this view, women come to internalize the idea of a difference located in their own bodies (chap. 5). Finally, I bring to attention the very limited conception of care of these theorists, defined as care for the most vulnerable (infants, the sick, the old and the handicapped persons). This reductive conception actually contributes to invisibilize the largest part of the work done daily by women in support of those whose dependency doesn’t come under the most «extreme» form: the care of independents, that is, all the services (domestic, caring, reproductive and sexual services) devalued by their recipients while they constitute the condition for their «independence». As caring for «independents» remains invisible, women are ascribed to traditional roles and the most «powerful» are free to keep on dominating both institutions and the knowledge produced about it. Making this «invisibilized» part of caring visible, and replacing our common vulnerability at the heart of the political reflection on justice, are the first steps towards a radical democratic society, that is, a society freed from gender domination. / Thèse réalisée en cotutelle avec l'Université catholique de Louvain
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Performing femininity within masculine circles : a study of negation in the works of Mina Loy

To, Philippe Shane 12 1900 (has links)
No description available.
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Una Falsa Feminista : Sobre la protagonista en la novela Travesuras de la niña mala de Mario Vargas Llosa desde una perspectiva crítica falocéntrica / A False Feminist : About the protagonist in The Bad Girl by Mario Vargas Llosa, from a phallocentric critical perspective

Johansson, Adina January 2023 (has links)
La investigación presente analiza la caracterización de la protagonista de la novela Travesuras de la niña mala de Mario Vargas Llosa (2006) a través de una crítica falocéntrica para determinar si es una obra feminista o no. Particularmente, el objetivo del trabajo es analizar la descripción del personaje principal en relación con el feminismo y la feminidad, teniendo en cuenta desde cuál punto de vista la presentación está realizado. Las preguntas de investigación son: ¿Podría clasificar Travesuras de la niña mala como una obra feminista? ¿Cómo está descrito el personaje de Otilia en relación con lo femenino? ¿Es un personaje femenino, feminista, ambas al mismo tiempo? El análisis se sostiene en teorías sobre el feminismo (Toril Moi 1989), la crítica falocéntrica (Kate Millet 1969), y en los conceptos de lo femenino, la femme fatale y la mirada masculina (Laura Mulvey 1989). La investigación se realiza con un método hermenéutico donde la lectura del corpus se enfoca en las estructuras de poder de género presentes. Los hallazgos del análisis son que existe tanto una cosificación como una feminización del personaje. La caracterización incluye características apeladas a lo masculino, pero, las cuales están excusadas por el pasado del personaje. Además, el análisis deduce que el personaje está descrito como dependiente de un hombre tanto materialmente como emocionalmente. Consecuentemente, la conclusión de la investigación es que la obra no puede decirse ser una obra feminista. / The present investigation analyses the characterization of the protagonist of the novel Travesuras de la niña mala by Mario Vargas Llosa (2006) through a phallocentric critique to determine if it is a feminist work or not. Particularly, the objective of the work is to analyse the description of the main character in relation to feminism and femininity, considering from which point of view the presentation is made. The research questions are: Could you classify Travesuras de la niña mala as a feminist work? How is Otilia's character described in relation to femininity? Is she a female character, feminist, both at the same time? The analysis is based on theories on feminism (Toril Moi 1989), phallocentric criticism (Kate Millet 1969), and on the concepts of femininity, the femme fatale and the male gaze (Laura Mulvey 1989). The research is carried out with a hermeneutic method where the reading of the corpus focuses on the present gender power structures. The findings of the analysis are that there is both an objectification and a feminization of the character. The characterization includes characteristics appealing to the masculine, but which are excused by the character's past. In addition, the analysis deduces that the character is described as dependent on a man both materially and emotionally. Consequently, the conclusion of the investigation is that the work cannot be said to be a feminist work.
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Miroirs : l'identité et l'intimité sexuelle chez les femmes ayant vécu l'expérience de l'ablation d'un sein

Suzor, Carole 13 April 2018 (has links)
Dans la société occidentale le corps et les seins ont été investis au fil des siècles. Selon le sociologue Amadieu, «le poids des apparences» est de plus en plus prégnant. Qu’arrive-t-il lorsqu’une femme reçoit le diagnostic d'un cancer du sein, doublé par l’annonce de l’ablation de celui-ci? C ’est la perte de références. Il y aura désormais un avant et un après. Dans sa trajectoire de maladie, la femme ayant eu une mastectomie recevra de nombreuses images dans le Miroir par le biais de son propre regard, de celui de son partenaire sexuel et de celui des autres femmes. La première image est celle d’une femme mutilée. Cette altération corporelle a conduit certaines à un questionnement profond à l’égard de leur «entièreté d ’être femme» et, corrélativement, à leur capacité de séduction. Notre recherche a permis de retracer les images/conceptions qui surgissent dans les nombreux Miroirs de l’identité et de l’intimité sexuelle et d’identifier des stratégies visant une réappropriation bio/socio/symbolique de leur «être femme».

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