Le but de cette thèse est d'expliquer le rôle que joue la reconnaissance dans le processus de sortie de la rue des jeunes à Montréal. En d'autres termes, est-ce que le fait que le jeune de la rue se sente reconnu ou non par des acteurs significatifs favorise ou fait obstacle à sa sortie de la rue? À part une recherche portant sur les sorties de la rue des jeunes au Canada et notre propre recherche de maîtrise, il n'existe aucune recherche abordant spécifiquement le processus de sortie de la rue des jeunes à Montréal. Cette recherche s'intéresse spécifiquement au processus de repositionnement identitaire qui s'opère lors de la sortie de la rue. Au cours de ce processus, l'individu compose avec des manifestations de reconnaissance suffisante, partielle ou négative de la part de personnes et d'institutions significatives, afin de s'approprier une position identitaire différente que celle de jeune de la rue. Cette reconnaissance peut être d'ordre affectif, social et/ou juridique. Elle peut venir des parents, des amis de rue, de voisins, d'un sugar daddy, du marché de l'emploi, de l'école, des intervenants, du fait de devenir parent, etc. À partir d'une approche interactionniste, complétée par des apports de la psychanalyse, nous avons poursuivi et complexifié des liens théoriques effectués par certains auteurs qui ont montré qu'un processus identitaire est à l'oeuvre dans l'appropriation de la rue. Nous proposons de considérer la sortie de la rue comme un processus paradoxal de repositionnement identitaire, concept qui permet d'interpréter ce phénomène en termes de processus dynamique et complexe et de mettre l'accent sur la dimension interactive des dynamiques identitaires qui le caractérise. Le concept de reconnaissance permet de rendre compte de l'articulation des différents niveaux d'interaction à travers lesquels ce repositionnement s'opère. En effet, grâce à la reconnaissance l'individu peut stabiliser la position identitaire à laquelle il s'identifie, qu'il s'approprie et négocie en interaction avec autrui. Ces enjeux de reconnaissance s'ancrent dans des contextes relationnels concrets. Ces contextes relationnels varient selon la forme de reconnaissance en jeu (affective, sociale, juridique) et les acteurs ou institutions impliqués. En outre, ils s'inscrivent dans une trajectoire subjective qui permet de rendre compte du sens qu'ils revêtent aux yeux du sujet. Privilégiant le point de vue des jeunes qui sont sortis de la rue, nous avons mené vingt-quatre entrevues individuelles visant à identifier les conditions de reconnaissance qui permettent le repositionnement identitaire amenant le sujet-acteur à sortir de la rue. Ces entrevues ont fait l'objet d'une analyse de contenu approfondie, dont les résultats ont été soumis pour validation aux répondants lors de deux focus-groupes. L'analyse détaillée des dynamiques de reconnaissance a permis de dégager une cohérence symbolique des trajectoires de repositionnement identitaire, sans pour autant évacuer la complexité et les paradoxes des contextes relationnels au sein desquels ce processus s'opère. En effet, les résultats de la recherche montrent que le choix de voies spécifiques de sortie de la rue est à mettre en relation avec un imaginaire de normalité, qui se manifeste de façon différente selon les attentes de reconnaissance des répondants. Ces attentes de reconnaissance sont à mettre en relation avec des modes de relation spécifiques à soi et aux autres, qui trouvent leur genèse dans les formes de relation parentale vécues durant l'enfance. En d'autres termes, la prise en compte de la forme de relation parentale vécue durant l'enfance permet d'expliquer les modes de relation spécifiques à la rue et à la sortie de la rue développés par ces jeunes. Cette transmission normative d'origine structure le processus identitaire à l'oeuvre dans l'appropriation de la rue et la sortie de la rue, mais elle fait aussi l'objet d'une réappropriation de la part du sujet-acteur. Nous avons identifié trois formes de relation parentale vécues par les répondants: une forme de relation parentale de rejet (qui se manifeste sous forme de négation ou de contrôle), d'abandon et d'incohérence. À partir de ce vécu infantile, il a été possible de dégager des attentes de reconnaissance prépondérantes chez les répondants: être accepté, être aimé, donner un sens à son identité éclatée. Selon ces attentes de reconnaissance, des modes spécifiques de relation aux autres et aux lieux ont été développés: affirmation de soi/négation de soi, indépendance/dépendance, liberté/captivité. Ces modes de relation ont caractérisé le rapport à la rue des répondants et les ont amenés à investir certains contextes relationnels plutôt que d'autres et à les investir de façon différente. Ces différents modes de relation se traduisent aussi à travers différentes représentations de la sortie de la rue et, par conséquent, de la nouvelle position identitaire qui pourrait actualiser cette sortie. En effet, l'analyse de l'attractivité des lieux pour ces jeunes a révélé des transformations dans leur positionnement identitaire. Malgré leur diversité, leurs différentes représentations de la sortie de la rue s'articulent toutes autour d'un imaginaire de normalité. Cet imaginaire de normalité est sollicité par les répondants pour expliquer la voie qu'ils ont choisie pour sortir de la rue, c'est-à-dire les contextes relationnels et les perspectives de repositionnement identitaire qu'ils ont valorisés. En d'autres termes, sortir de la rue, pour eux, c'est correspondre à la représentation qu'ils se font de la normalité. Néanmoins, la définition donnée à cette normalité varie selon leur vécu infantile. Pour ceux qui ont vécu des relations parentales marquées par le rejet, l'imaginaire de normalité s'exprime en termes d'« être comme les autres » ou « être comme il faut », position qui leur permet d'être acceptés aussi bien sur le plan affectif que social et/ou juridique. Pour ceux qui ont vécu des relations parentales plutôt marquées par l'abandon, cet imaginaire de normalité s'exprime davantage en termes d'autonomie, puisque pour ces individus, il s'agit de réussir à prendre en charge leur (sur)vie sans l'aide des adultes. Enfin, pour ceux qui ont vécu plutôt de l'incohérence, c'est la réussite (scolaire, professionnelle, familiale) qui est garante de l'appropriation d'une position identitaire inscrite dans la normalité, celle-ci leur permettant d'attribuer un sens plus cohérent à leur existence. Précisons que toutes ces représentations de la sortie peuvent se retrouver chez l'ensemble des répondants, mais, selon leur vécu infantile, ils ont tendance à les exprimer dans un registre prépondérant par rapport aux autres. Bref, c'est en s'appropriant des manifestations de reconnaissance leur permettant de construire un rapport positif à eux -les manifestations de reconnaissance et leur perception de celles-ci se modifiant elles aussi au fur et à mesure qu'ils effectuaient leur repositionnement -que les répondants ont construit leur processus de sortie de la rue, en fonction de la représentation qu'ils en ont élaborée. Ces résultats indiquent, d'une part, la nécessité de comprendre la sortie de la rue comme un processus paradoxal qui s'inscrit dans une trajectoire subjective, plutôt que comme une suite de comportements isolés. Par ailleurs, ils confirment la nécessité de maintenir des liens entre la marge et le centre. En effet, si nos résultats montrent que l'appropriation de la marge ne serait pas si opposée qu'on pourrait le croire à un désir de normalité, ils indiquent aussi que les efforts de plusieurs jeunes pour s'en sortir demeurent précaires. Dans ce contexte, nos résultats laissent penser que les politiques urbaines actuelles de gestion de l'espace ne reconnaissent pas l'occupation de l'espace par les jeunes de la rue et que cette non-reconnaissance fragiliserait leur processus de sortie de la rue, plutôt que de contribuer à sa réussite. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Jeunes de la rue, Sortie de la rue, Reconnaissance, Normalité, Imaginaire social, Identité, Position identitaire, Repositionnement identitaire, Appropriation, Relations parentales, Jeunesse, Marginalité.

Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal

Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal

Thèse (D. en psychologie)--Université du Québec à Montréal, 2004. / En tête du titre: Université du Québec à Montréal. Bibliogr.: f. [461]-472. Publié aussi en version électronique.

Thèse--École du Louvre. / Includes indexes.

Cette thèse a comme objectif l’élaboration d’une analyse critique du smartphone dans une perspective phénoménologique et la conception d’une approche du dispositif qui réussisse à contempler un autre éventail de potentiels que ceux signalés dans la critique. Dans un premier moment, nous définissons ce qu’est un smartphone à travers l’analyse des impacts de sa présence dans la vie des utilisateurs, en établissant un être-dans-le-monde avec smartphone. Nous argumentons que la présence des smartphones dans le monde engendre une série de conséquences que nous présentons comme des tendances majeures. Nous élaborons ensuite une conception d’approche à travers la description d’une situation-type, qui se traduit par le complexe individu/smartphone en transit dans la ville, ou le complexe utilisateur/promeneur. Nous décrivons une utilisation du smartphone dans un contexte donné (la ville) et à travers une possibilité fonctionnelle (la photographie) dans le but de démontrer qu’à travers l’utilisation d’une fonction basique du dispositif, il est possible d’accéder à un jeu urbain d’errance photographique qui offre au joueur une série d’éléments pour contrarier les tendances majeures établies auparavant. À l’instar du photographe décrit par Vilém Flusser qui joue contre son appareil pour essayer d’épuiser les possibilités de son programme, notre utilisateur/promeneur joue contre son smartphone en vue de révéler ces vocations cachées dans les entre-lignes des codes, ces vocations poétiques.L’étude théorique-conceptuelle est complémentée par deux instruments de vérification empirique, un qualitatif et un quantitatif. / This thesis aims to elaborate a critical analysis of smartphones in a phenomenological perspective and to conceive an approach of the device that contemplates another scope of potentials than those established in the critique. First, we define what is a smartphone trough the analysis of the impacts of its presence in its user’s life, by establishing a being-in-the-world with smartphone. We argue that the presence of smartphones in the world generates a series of consequences that we present as major tendencies. We then elaborate a conception of approach trough the description of a situation-type, composed by the complex individual/smartphone in transit in the city, or the complex user/walker. We describe an usage of the smartphone in a given context (the city) and trough a functional possibility (photography) with objective of demonstrating that trough a basic function of the device, it is possible to access an urban game of photographical wandering that offers to its player a series of elements that allow the major tendencies previously established to be contradicted. Like the photographer described by Vilém Flusser who plays against its apparatus in order to exhaust the possibilities of its program, our user/walker caught in the photographic game plays against its smartphone so to reveal the vocations hidden in the between lines of codes, the poetic vocations. Two instruments of empirical verification complement the conceptual study. An experience with a group of students allowed us to elaborate a qualitative analysis and the application of an online survey provided us with the necessary data for a quantitative study.

Cette thèse questionne les mises en récits, les nostalgies patrimoniales et les constructions territoriales afin de comprendre les différentes dimensions du cosmopolitisme autour du boulevard Saint-Laurent à Montréal. L’artère représente à la fois une coupure dans la ville, symbolisant pendant longtemps les « deux solitudes » (MacLennan, 1945) francophone et anglophone, et une couture, un lieu de passage et de brassage qui a été privilégié par les immigrants comme lieu d’installation tout au long du XXe siècle. Cette recherche se fonde sur des enquêtes de terrain, associant observation et entretiens, mais aussi sur l’étude de rapports, plans d’aménagement et récits de fiction. Dans l’ancien corridor de l’immigration, se rencontrent, se confrontent et parfois se superposent trois dimensions du cosmopolitisme : un cosmopolitisme politique et identitaire, des formes de marchandisation et enfin, un cosmopolitisme vécu, du quotidien. Différents niveaux de pouvoir agissent sur le boulevard (arrondissement, ville, gouvernement provincial et fédéral) pour en faire un espace de lecture des politiques de diversité et de patrimonialisation. Le boulevard est également l’objet de stratégies de branding : si les acteurs des quartiers « ethniques » mettent en avant le cosmopolitisme, les promoteurs publics et privés du quartier des Spectacles le laissent de côté. Mais ces quartiers ne sont pas réductibles aux seules stratégies de communication et mise en images : ils sont vécus, utilisés et parcourus par les communautés culturelles concernées et par d’autres habitants. Le boulevard est donc un lieu d’expériences citadines qui construisent une forme de cosmopolitisme du quotidien, qui se décline en lieux, ambiances, temporalités et qui se cristallisent dans certaines figures et lieux-moments particuliers, comme les fêtes ou les visites urbaines. / This thesis questions the geography of cosmopolitanism, through the study of narratives, practices and representations around Saint Lawrence boulevard in Montreal. The street represents a divide between the “two solitudes” – the French-speaking and the English-speaking areas -, but also a bond, a passage and melting place, where immigrants settled during the 20th century. This research is based on field studies - combining observation and interviews. It also relies on studies of planning documents, reports and literature. In this former immigration corridor, three aspects of cosmopolitanism are converging, competing and sometimes overlapping: a political and identity-led cosmopolitanism, a consumerist cosmopolitanism, and a day-to-day experienced cosmopolitanism. Several scales of power operate on the boulevard (districts, municipality, provincial and federal government) so that one can read in diversity policies and heritage designations. The boulevard is also a lever for branding strategies: while “ethnic” neighborhoods clearly highlight the assets of cosmopolitanism, public and private real estate developers keep a low profile on that front in the Quartier des Spectacles. At any rate, these neighborhoods are not only about communication and branding: they are also daily experiences, commuting and hustle for cultural communities and many other inhabitants. The boulevard is therefore a space of urban experiences, that gives birth to a form of everyday cosmopolitanism, which is underpinned by venues, atmospheres and time specificities. This notably materializes through key people and special venues in time, such as festivals or walking tours.

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[EN] Rogelio Salmona and Le Corbusier: about the permeability of the making Abstract Rogelio Salmona was one of the most important architects of the 20th century in Colombia. His work, altogether with the work of some co-generation colleagues, laid the foundation for architecture made there since 1960 which operated a smart cultural synthesis between the principles of the modern movement coming from Europe and the United States and the technical and material potential of the Colombian environment. Rogelio Salmona formed for six years in the studio of Le Corbusier in Paris between 1948 and 1954. After this experience, the architect always claimed to be a disciple, but not a follower of Le Corbusier, even asserting that the most important influence he had received during the years spent in the French capital was from Pierre Francastel, a sociology professor at the École de Hautes Études. This thesis tries to delineate how the influence of Le Corbusier may have operated in the work of the Colombian architect. To do this, first, it is studied in depth the projects in the studio of Le Corbusier in the period between 1948 and 1954 and how they were developed. Secondly we approximate to the state of architecture in Colombia done during the same period, with particular emphasis on the work done by the co-generation colleagues of Rogelio Salmona. Finally the first works by the architect on his return to Colombia and his writings are studied and discussed. After this Itinerary, it is possible to identify several points in common, regarding the approach to the craft of the two architects, described and illustrated by some of their works. In both cases, the approach to the project through the development and editing of a series of pre-set variables leads to a systematic way of doing infinitely rich in possibilities. This research uses this case study to inquire in a broader sense into the mechanisms operating in the transmission of knowledge, on the field of architectural projects. / [ES] Rogelio Salmona y Le Corbusier: sobre la permeabilidad del hacer Resumen Rogelio Salmona fue uno de los arquitectos más importantes del siglo XX en Colombia. Su obra, junto con la de algunos compañeros de generación, sentó las bases para la arquitectura allí realizada a partir de 1960 que operó una inteligente síntesis cultural entre los postulados del movimiento moderno provenientes de Europa y Estados Unidos y las posibilidades tanto técnicas como materiales del entorno colombiano. Rogelio Salmona se formó durante seis años en el taller de Le Corbusier en París, entre 1948 y 1954. Tras esta experiencia el arquitecto declaró siempre ser discípulo, más no seguidor de Le Corbusier, llegando a afirmar que la influencia más importante que había recibido durante los años de permanencia en la capital francesa fue la de Pierre Francastel, profesor de Sociología de Arte en la École de Hautes Études. En esta tesis se pretende deslindar de qué manera puede haberse operado la influencia de Le Corbusier en el trabajo del arquitecto colombiano. Para ello, en primer lugar, se estudia en profundidad los proyectos y la manera de abordarlos en el taller de Le Corbusier en el período comprendido entre 1948 y 1954. En segundo lugar se realiza una aproximación al estado de la arquitectura en Colombia durante los mismos años, haciendo especial hincapié en el trabajo desarrollado por los compañeros de generación de Rogelio Salmona. Por último se analizan las primeras obras realizadas por el arquitecto a su regreso a Colombia y se estudian sus escritos. Tras este recorrido resulta posible identificar varios puntos en común, que atañen a la aproximación al oficio de los dos arquitectos, que se describen y se ilustran mediante algunos de sus trabajos. En ambos casos, la aproximación al proyecto mediante la elaboración y reelaboración de una serie de variables establecidas da pie a una manera de hacer sistemática e infinitamente rica en posibilidades. Esta investigación se sirve de este caso concreto para indagar en un sentido más amplio sobre los mecanismos que operan en la transmisión del conocimiento, referidos al ámbito de los proyectos de arquitectura. / [CA] Rogelio Salmona i Le Corbusier: sobre la permeabilitat del fer Resum Rogelio Salmona va ser un dels arquitectes més importants del segle XX en Colombia. La seua obra, juntament amb la d'alguns companys de generació, va establir les bases per a l'arquitectura allà realitzada a partir de 1960 que va operar una intel·ligent síntesi cultural entre els postulats del moviment modern provinents d'Europa i Estats Units i les possibilitats tant tècniques com materials de l'entorn colombià. Rogelio Salmona es va formar durant sis anys al taller de Le Corbusier a París, entre 1948 i 1954. Després d'aquesta experiència l'arquitecte va declarar sempre ser deixeble, més no seguidor de Le Corbusier, arribant a afirmar que la influència més important que havia rebut durant els anys de permanència a la capital francesa va ser la de Pierre Francastel, professor de Sociologia de l'Art a l'École d'Hautes Études. En aquesta tesi es pretén delimitar de quina manera pot haver-se operat la influència de Le Corbusier en el treball de l'arquitecte colombià. Per a això, en primer lloc, s'estudia en profunditat els projectes i la manera d'abordar-los al taller de Le Corbusier en el període comprès entre 1948 i 1954. En segon lloc es realitza una aproximació a l'estat de l'arquitectura a Colòmbia durant els mateixos anys, fent especial èmfasi en el treball desenvolupat pels companys de generació de Rogelio Salmona. Finalment s'analitzen les primeres obres realitzades per l'arquitecte al seu retorn a Colòmbia i s'estudien els seus escrits. Després d'aquest recorregut resulta possible identificar diversos punts en comú, que concerneixen a l'aproximació a l'ofici dels dos arquitectes, que es descriuen i s'il·lustren mitjançant alguns dels seus treballs. En tots dos casos, l'aproximació al projecte mitjançant l'elaboració i reelaboració d'una sèrie de variables establides dóna motiu a una manera de fer sistemàtica i infinitament rica en possibilitats. Aquesta investigació se serveix d'aquest cas concret per a indagar en un sentit més ampli sobre els mecanismes que operen en la transmissió del coneixement referits a l'àmbit dels projectes d'arquitectura. / Mejía Vallejo, CE. (2015). Rogelio Salmona y Le Corbusier: sobre la permeabilidad del hacer [Tesis doctoral]. Universitat Politècnica de València. https://doi.org/10.4995/Thesis/10251/53306 / Premios Extraordinarios de tesis doctorales

Made available in DSpace on 2014-07-29T16:25:14Z (GMT). No. of bitstreams: 1 PRELIMINARES.pdf: 24591 bytes, checksum: b9b5fb200776da574fa28d6a5495fbb7 (MD5) Previous issue date: 2009-03-30 / This work discusses the role of the harpsichord in Brazilian contemporary music particularly in chamber music. After a brief contextualization of harpsichord in Brazilian chamber music, the work develops in five main parts, namely: part 1 a description of the harpsichord since its origins in the monochord of Pythagoras until the models constructed in present time; part 2 the harpsichord s mechanism is presented in such a way as to elucidate the instrument performance possibilities; part 3 an analysis of idiomatic aspects of the instrument and their influence in interpretative and compositional decisions; part 4 the available repertoire and the process used to organize it including Brazilian solo and chamber music for the instrument. The works are organized by composer, date and medium; part 5 - analytical comments of selected works to be presented in the masters recital. The comments combine Jan La Rue s view with the idiomatic aspects discussed in the part 3 of this paper. The commentaries consider both compositional and performance possibilities. Aspects analyzed include form, instrumentation, level of difficulty, dynamics indication, registration, metric, fingering, use of expanded technique, performance notes and ad-libitum passages (or random elements). As a conclusion, it was possible to organize several Brazilian works for harpsichord in various compositional styles / Este trabalho discute a presença do cravo na música contemporânea brasileira, com enfoque em música de câmera. Após uma breve contextualização do cravo na música de câmera brasileira, o trabalho se desenvolve em cinco partes principais, a saber: parte 1 - apresenta um histórico do cravo desde suas origens, no monocórdio de Pitágoras, até os modelos construídos na atualidade; parte 2 - apresenta-se o mecanismo do cravo e seu funcionamento, como forma de elucidar as possibilidades de execução do instrumento; parte 3 - faz uma análise dos aspectos idiomáticos do instrumento e procura mostrar a influência destes em decisões interpretativas e composicionais; parte 4 - apresenta o repertório para cravo solista e camerista, organizado com indicação de compositor, data e formação para qual foi escrita, além do processo utilizado para sua coleta junto a compositores e acervos no Brasil. As obras coletadas são organizadas com indicação de compositor, data e formação para qual foi escrita; parte 5 comenta analiticamente as obras selecionadas para o recital de defesa sob uma combinação da ótica do teórico Jan La Rue com os aspectos idiomáticos apontados na parte 3. Os comentários consideraram recursos composicionais e possibilidades de performance. Neste sentido, observou-se forma, instrumentação, nível de dificuldade, indicação de dinâmica, indicação de registros, métrica definida, escolha de dedilhado, uso de técnica expandida, notas para o performer e uso de improviso e/ou elementos aleatórios. Ao final do trabalho, foi possível reunir número significativo de obras para cravo de variados estilos composicionais, inclusive com uso de técnicas expandidas