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Etude sociolinguistique du kindubile, argot swahili des enfants de la rue de Lubumbashi (RD Congo)/ A Sociolinguistic Study of Kindubile, a Swahili Slang Spoken by The Street Children of Lubumbashi (DR Congo)

Mutambwa, Georges Mulumbwa 03 June 2009 (has links)
Ce travail s’attache à répondre à deux préoccupations majeures : -déterminer le statut sociolinguistique du kindubile, parler des enfants de la rue de Lubumbashi appelés « shege ». -préciser les contextes de mobilisation du kindubile par les shege ainsi que les différentes significations qu’il revêt à leurs yeux. Il est basé sur un corpus très hétérogène: les données verbales (entretiens semi-directifs, libres, récits de vie, chansons et surnoms) et les matériaux picturaux (graffitis, tags et dessins) produits par les enfants eux-mêmes. Les analyses sont inspirées en linguistique par la pragmatique et en sociologie par l’interactionnisme symbolique, la théorie de l’acteur et du système ainsi que la théorie dispositionnaliste de Bernard Lahire. Cette dissertation a conduit aux résultats suivants : -le kindubile est un argot swahili. Sa grammaire est globalement identique à celle du kiswahili de Lubumbashi. La seule différence s’observe au niveau du lexique. Celui-ci, outre les procédés de création cryptique (adjonctions, suppressions, permutations et leur combinaison reste prolixe et focalisé sur certains registres seulement : la nourriture, l’argent, la débrouille, la violence et la sexualité. Ces domaines demeurent hautement significatifs à leur yeux d’autant plus qu’ils sont corrélés et indispensables à la vie de rue. -Les enfants de la rue recourent à l’argot pour communiquer entre eux, pour un repli identitaire (ils veulent s’affirmer comme un groupe particulier et en même temps être reconnus autant que respectés comme des personnes humaines à part entière). Ils recourent également au kindubile pour crypter leur message en parlant des stupéfiants, de la sexualité ou en voulant subtiliser un bien à quelqu’un). Ils emploient aussi le kindubile comme un espace de défoulement. En effet, ils expriment leur mécontentement de la société qui les a produits mais craignant les représailles, ils préfèrent s’exprimer en argot. Ils parlent aussi kindubile pour provoquer la peur chez leur interlocuteur lorsqu’ils le jugent nécessaire.
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Une ethnographie sociolinguistique de deux classes multiculturelles à Bruxelles

Declercq, Karolien 15 December 2008 (has links)
Pour certains élèves, l’accès au standard est conditionné par la réconciliation de la norme scolaire et de leurs appartenances identitaires. La prise en compte de ces dernières à l’école est donc essentielle. Or, leur prise en compte présuppose leur connaissance. D’où l’importance de recherches sur les pratiques langagières des jeunes et plus particulièrement sur leur propre façon de les percevoir. Cette ethnographie sociolinguistique, foncièrement qualitative, s’inscrit dans le cadre de l’action de recherche concertée, intitulée La régulation de l’hétérogénéité linguistique en contexte scolaire multiculturel à Bruxelles (UCL, 2004-2009). Elle concerne deux classes d’élèves, hétérogènes d’un point de vue ethnolinguistique, scolarisés en cinquième année dans deux écoles, professionnelle et technique, dites ‘défavorisées’. La première ressortit à la Communauté française de Belgique. La langue d’instruction y est le français et il partage l’univers scolaire avec des langues d’origine immigrée. Dans la deuxième école, au moins trois langues entrent en contact. Par son appartenance à la Communauté flamande, la langue de la scolarisation y est le néerlandais et l’inscription massive de francophones issus de l’immigration dans le système scolaire flamand explique la présence du français et d’autres langues. Les résultats d’une année d’observations sur le terrain dévoilent que la complexité des référents identitaires, a priori associés aux élèves, fait clairement l’objet d’une sous-estimation. Les jeunes ne disposent pas d’une langue, mais d’un répertoire de langues et de variétés auxquelles ils associent des fonctions diverses, dans des contextes d’énonciation concrets. Or, leur maîtrise n’en est que partielle. Ils ne maîtrisent pas l’ensemble de ces façons de parler mais uniquement certaines composantes prototypiques et les significations macrosociales qu’elles véhiculent et qu’ils savent exploiter à des moments critiques. La diversité de leur répertoire ne s’appuie donc que sur une représentation approximative de ces variétés et de leur conditions d’emploi. Leur maniement contrôlé échoue. Les élèves n’atteignent pas le niveau requis en langue standard pour avoir toutes les chances d’ascension sociale et professionnelle. Les normes qu’ils se fixent sont des constructions locales, résultant de l’interaction et de la négociation permanentes entre leurs identités langagières et les normes implicites présupposées de l’école. Elles fonctionnent comme des compromis identitaires. Vu leur portée très locale, elles ne sont validées que dans la bulle protectrice de l’école. Ailleurs, elles font l’objet de sanctions sociales. C’est cette réalité que l’école se doit de prendre en compte comme une ressource afin de trouver des méthodes de travail qui convertissent l’hétérogénéité des élèves en avantage plutôt qu’en handicap. L’école se doit de munir les élèves des outils nécessaires pour fonctionner dans un univers normatif, tout en cultivant la richesse de la langue sous ses diverses manifestations, orales et écrites.
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Journalistes ou scénaristes? : la mise en scène de la différence dans les médias de masse

Myles, Brian January 2008 (has links) (PDF)
Le discours journalistique sur la communauté noire dans les médias de masse québécois (presse écrite et électronique) est un récit symbolique, socialement construit autour des préoccupations du groupe majoritaire auquel appartiennent aussi une majorité de journalistes. Des entretiens individuels semi-dirigés ont été réalisés avec cinq reporters afin d'évaluer l'influence des valeurs dominantes du système social et l'influence de la communauté des journalistes sur la construction du discours journalistique. Les résultats démontrent que le recours à des procédés narratifs, l'adhésion des reporters au principe de l'objectivité et l'influence mutuelle et réciproque qu'ils exercent les uns sur les autres dans le choix et le traitement des sujets sont autant de facteurs constitutifs à la base des représentations sociales sur les Noirs véhiculées dans les médias de masse. Ce jeu d'influences et de représentations mène à la perpétuation de stéréotypes associant notamment le jeune noir à la peur, au conflit, à la violence et aux gangs de rue quand les reporters manquent à la fois de temps et d'espace pour rendre compte de la réalité sociale de la communauté noire dans toute sa complexité. L'attrait des médias de masse pour le spectacle et les récits antagonistes ramène la réalité sociale à la seule dimension de l'expérience individuelle d'acteurs sociaux saisis dans l'action. Lorsqu'ils occultent les dimensions collectives et systémiques de l'intégration et de l'émancipation des groupes minoritaires dans leurs écrits, les journalistes peuvent contribuer involontairement ou inconsciemment à légitimer l'ordre social existant. Les reporters se révèlent cependant comme des acteurs sociaux mobiles, polymorphes et capables d'engager un dialogue sur les bases et les effets de leurs pratiques professionnelles lorsque l'occasion leur est donnée. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Médias de masse, Journalisme, Pratiques journalistiques, Représentations sociales, Constructivisme, Stéréotypes, Communauté noire, Gangs de rue.
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Le parcours amoureux dans la rue : une quête d'enracinement et de sens

Proulx, Marie-Hélène January 2010 (has links) (PDF)
Cette recherche qualitative porte sur les amours et les relations intimes (amis, amants, famille) de onze jeunes, ayant connu plusieurs mois de vie sans domicile fixe, dans les régions de Montréal, de la Montérégie et de Lanaudière. Lors des entrevues de quelques heures, ils ont été invités à parler de leurs amours, de leur jeunesse jusqu'aux derniers jours. Les approches d'interactionnisme symbolique et de théorisation ancrée ont alors été utilisées pour analyser les entrevues. Les jeunes ont révélé des trajectoires et des niveaux de vie variables, ainsi que des stratégies résidentielles très diversifiées. Ils se rejoignent pourtant sur plusieurs points de leur réalité intérieure: d'abord, l'impression de lutter depuis leur jeunesse contre le sentiment de ne se sentir chez eux nulle part, ensuite leur effort continuel pour se créer des liens d'intimité et un milieu d'appartenance, par des relations souvent intenses, mais de courte durée, avec des amours, des amis, des amants, des affiliations criminelles ou même des intervenants. Les nombreuses conquêtes constituent parfois, pour un moment, une source de réconfort ou de fierté. Toutefois, à plus long terme, les jeunes rapportent avec regret et lassitude ces expériences. Ils mentionnent alors les problèmes de dépendances toxiques ou amoureuses, de nombreux mécanismes de défense, parfois violents, qui transforment souvent rapidement leurs tentatives d'intimité en dynamique conflictuelle. Outre les questions de dépendance, ils associent souvent leur difficulté à entretenir des relations durables et à la hauteur de leurs aspirations à une vulnérabilité issue de l'enfance, de leur vie de rue et d'une situation globale de précarité, tant émotionnelle qu'économique et résidentielle. Ils considèrent toutefois que leur transition dans la rue a contribué à leur conviction de la nécessité de prendre le temps de faire la paix avec eux-mêmes et de connaître ceux qu'ils veulent aimer, pour parvenir à construire une vie dont ils seront fiers et des relation empreintes de réciprocité et d'authenticité. Ces récits de vie ont donc permis de mettre en lumière la relation très ambivalente que ces jeunes entretiennent avec la rue, comme un lieu où les exclus se sentent accueillis, mais où ils se sentent rapidement portés à exclure à leur tour ou à s'en tenir à des relations utilitaires avec leurs pairs, pour orienter leurs efforts et leurs aspirations vers une vie plus stable, ailleurs. La réflexion des jeunes apporte aussi un regard critique sur les services: bien que leurs avis soient très variables sur la question, ils revendiquent généralement des modèles d'intervention moins autoritaires, plus chaleureux et plus concertés, notamment dans le traitement des questions affectives. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Jeunes de la rue, Intimité, Amour, Interactionnisme symbolique, Sexualité, Séduction, Marginalité, Famille de rue.
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Le patrimoine de proximité en contexte urbain comme nouvel espace d'identification collective : le cas de la rue Saint-Malo à Brest

Breton, Marie-Ève 02 1900 (has links) (PDF)
Cette recherche est une étude de cas qui a pour objectif de faire ressortir les logiques d'appropriation à l'origine de la mise en patrimoine de la rue Saint-Malo à Brest dont la singularité témoigne d'une modification en cours de l'espace de référence identitaire. Ces logiques d'appropriation constituent autant de stratégies d'identification grâce auxquelles une collectivité se fait jour dans le patrimoine. Pour ce faire, nous avons reconstitué, par l'intermédiaire d'une méthode historico-interprétative, cette patrimonialisation de la proximité que nous voulions comme objet d'étude afin d'interroger, sur le temps plus ou moins long de l'histoire de la rue Saint-Malo, les logiques d'appropriation à l'œuvre et ce faisant, de mettre en lumière la spécificité de la reconfiguration des rapports identitaires en lien avec leur contexte d'énonciation, confirmant par là même la particularité des identités qui s'inscrivent dans un temps et un espace spécifiques. L'étude de la rue Saint-Malo s'avère d'autant plus intéressante que le contexte dans lequel elle s'insère en fait un lieu unique en tant que plus vieille rue conservée de Brest; les identités qui y prennent forme sous-tendent des logiques d'appropriation singulières à l'échelle du territoire urbain parce qu'elles se réfèrent à un cadre bâti tout aussi singulier qui en facilite la lecture. C'est ainsi que nous soutenons l'hypothèse selon laquelle le patrimoine de proximité permet de lire la recomposition des identités collectives locales par l'intermédiaire des logiques d'appropriation qui contribuent à sa production. Cette étude, qui s'intéresse plus largement à la production des identités collectives locales en contexte urbain à travers l'analyse et l'interprétation de la patrimonialisation qui en permet le dévoilement, souhaite mettre l'accent sur les relations quotidiennes qu'entretiennent les collectivités locales avec leur cadre de vie et, plus spécifiquement, avec ce que nous qualifions de patrimoine de proximité, patrimoine qui a ceci de particulier qu'il met en scène des individus qui déterminent à l'échelle locale les représentations dont il est nécessaire d'assurer la protection. Face à la complexification croissante des interventions publiques rendues nécessaires par la multiplication des patrimoines et la diversité des représentations identitaires, cette perspective heuristique sur la production du patrimoine de proximité vise le développement de nouveaux outils de compréhension mieux adaptés à l'appréhension de ce qui fait la spécificité de ce patrimoine et ce, de manière à orienter de nouvelles interventions en matière de sauvegarde du patrimoine plus sensibles aux collectivités locales. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : patrimoine de proximité, identités collectives locales, logiques d'appropriation, patrimonialisation, local, cadre bâti, cadre de vie, rue Saint-Malo, Brest.
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Parcours identitaires de trois jeunes Burkinabès : de la rue au cirque social

Plante, Marie-Ève 04 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire est né du désir d'approfondir la problématique des arts du cirque comme approche communicationnelle et pédagogique alternative pour les jeunes en difficulté. Précisément, il implique la dynamique des rapports pouvant s'établir dans un contexte incluant à la fois création et intervention : le cirque social représente une combinaison inédite d'apprentissage des arts du cirque et du « vivre ensemble » pour les jeunes qui ont été au préalable marginalisés, à travers des trajets de vécus de rue, voire de petites délinquances. Dès lors, le but de ce mémoire renvoie à explorer la question fondamentale de l'identité de ces jeunes, de sa formation originaire comme à travers l'expérience de la rue et de son évolution au contact du cirque. Les concepts associés aux théories psychosociales de l'identité et aux recherches sur le vécu de la rue, singulièrement en Afrique, au Burkina Faso, sont déclinés en recueillant le point de vue des premiers intéressés (les jeunes). Plus précisément, en ayant posé la dynamique qui les fait rencontrer le cirque, cette étude se centre sur les marqueurs par lesquels 3 jeunes Burkinabés se sont forgés une identité dans le contact avec des moniteurs québécois et, devenus à leur tour moniteurs, dans leur intervention auprès des petits de la rue au Burkina Faso. Afin de faire ressortir le comportement identitaire des jeunes s'épanouissant, progressant, à travers les arts du cirque, deux méthodes de recueil empruntées à l'ethnographie sont en dominante utilisées. C'est au sein de l'immersion qui implique une participation active et intense à la vie quotidienne, et ce, au cours d'un terrain de quatre mois. En premier lieu, le récit de vie thématique (sur le parcours identitaire), réalisé au cours de 2 entrevues semi-dirigées pour chacun d'eux (récit par ailleurs enrichi au fil d'entretiens informels, de partage de repas et d'activités ou de discussions) et l'ethnophotographie qui comporte spécifiquement ici deux objectifs. Il faut d'abord utiliser la caméra pour capter les émotions et les relations se dégageant lors de l'entraînement, des spectacles ou des périodes d'enseignement des moniteurs aux plus jeunes. Il s'agit en outre d'utiliser ces photographies comme témoignage visuel reflété aux 3 jeunes moniteurs afin de leur faire préciser (lors d'une rencontre où je leur présentais les images) l'impact voire l'influence du cirque sur l'aspect et le développement « identitaire » des jeunes qui pratiquent les arts du cirque. L'ethnophotographie devient ainsi un puissant révélateur non seulement de l'expression qui dépasse la parole, mais du caractère proprement communicationnel des paris éducatifs du cirque social, notamment dans l'apprentissage non-violent de diverses modalités expressives gratifiantes. L'analyse met en relief les effets de contraste entre la rue et l'éducation via les arts du cirque, mais également de similitude, notamment au plan de l'importance du groupe, cette fois orientée sur la cohésion, le respect, l'émulation, l'identification à des modèles positifs. La volonté de prévenir la délinquance, de transmettre à la fois ordre de valeurs et habiletés circassiennes, de même que de s'inscrire dans un projet de développement, personnel et collectif, apparaissent comme les grands indices de la qualité communicationnelle du cirque social. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Identité, cirque social, rencontre, jeunes de la rue, Burkina Faso, marginalité, reconnaissance sociale.
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Les facteurs permettant la piétonnisation

Pawlas, Manon 12 1900 (has links) (PDF)
Mon mémoire de maîtrise porte sur les facteurs favorisants le processus de piétonnisation dans le contexte nord-américain. Plus précisément la question posée est : « Quels sont les facteurs qui ont permis au processus de piétonnisation de la rue Sainte-Catherine [à Montréal] de se concrétiser et qui n'étaient pas présents, ou étaient différents, dans le débat sur la piétonnisation de l'avenue Mont-Royal n'aboutissant à aucun consensus et réalisation? ». Je me suis penchée en particulier sur deux études de cas : d'une part la piétonnisation estivale de la rue Sainte-Catherine dans le secteur du Village, qui existe depuis 2008, et d'autre part, le projet de piétonnisation de l'avenue Mont-Royal, proposée par le regroupement citoyen « Mont-Royal Avenue Verte », en 2002. Ce second projet n'a pas vu le jour, mais a donné lieu à un vif débat très polarisé entre les porteurs du projet d'un côté et l'administration de l'époque et les commerçants de l'avenue Mont-Royal, opposés au projet, de l'autre côté. Afin de répondre à ma problématique, j'ai développé l'hypothèse qu'un leadership fort et structuré a été déterminant dans la mise sur pied effective ou non de la piétonnisation. J'ai ainsi soulevé trois questions: Qs1 - Existe-t-il un leadership fort pour mener (ou désamorcer) le projet? En d'autres mots, où se situe le pouvoir? Qs2 - Quelles sont les valeurs défendues par les principaux leaders menant à la mise en place ou au rejet du projet? Qs3 - Quelles sont les ressources à la disposition des acteurs expliquant la présence ou l'absence d’un leadership? Suite à la revue de littérature, à la revue de presse, ainsi qu'à mes rencontres avec différents membres des associations citoyennes, des associations de commerçants, des chercheurs ainsi que des représentants de l'administration et des figures politiques, j'ai été amenée à mettre en relief l'influence du rôle des acteurs et principalement de leur leadership, combinée à des moyens et des ressources différents, dans l'évolution des projets de piétonnisation. Ceci jouerait un rôle déterminant dans l'évolution d'un tel projet vers sa mise en place ou au contraire vers son désamorçage. Ainsi, le leadership que possède la Société des Commerçants (SDC) du Village a permis au projet de s'imposer suite à l'impulsion donnée par l'ancien maire de l'arrondissement Ville-Marie, Benoit Labonté, tandis que ce même leadership de la SDC de l'avenue Mont-Royal s'est exprimé par un refus catégorique de dialogue avec les tenants du projet, aboutissant à un résultat nul de ce point de vue pour les citoyens. Le regroupement de citoyens n'a pas réussi, malgré ses efforts, à convaincre même les commerçants du bien-fondé de leur action, ces derniers s'étant rangés derrière l'avis de la SDC. Finalement, dans les deux études de cas, la coalition SDC et arrondissement a créé un rapport de force dominant leur permettant d'imposer leur vision, à savoir dans un cas, la piétonnisation estivale de la rue et dans l'autre, le rejet du débat sur la question du réaménagement de l'avenue en faveur du piéton. Mon mémoire montre ainsi, suite à l'analyse de deux études de cas, l'importance du pouvoir des acteurs dans les prises de décision finale. Celle-ci semble peu liée au projet en tant que tel, à ses impacts, mais davantage à la localisation du leadership, dans notre cas celui des SDC, et aux valeurs et ressources dont elles disposent. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Piétonnisation, Mont-Royal, Sainte-Catherine, leadership, valeurs, ressources
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Pratiques de "socialisation marginalisée" et espace urbain : le cas des jeunes de la rue à Montréal (1985-1995)

Parazelli, Michel 04 1900 (has links) (PDF)
Cette thèse s'inscrit dans une double démarche d'élaboration théorique et de confrontation empirique dont le but est de comprendre la structuration géosociale des pratiques de socialisation des jeunes de la rue montréalais. Pour ce groupe social marginalisé qui se distingue de l'itinérance et du phénomène de gang de rue, l'espace de la rue représenterait une alternative sociosymbolique au processus de dilution du lien social dont ces jeunes furent l'objet durant leur enfance et leur adolescence. C'est pourquoi nous considérons les manifestations d'appartenance des jeunes au Milieu de la rue comme des tentatives de socialisation marginalisée. En rupture avec les formes traditionnelles d'insertion sociale, les jeunes de la rue montréalais institueraient de façon précaire un certain usage de la marge sociospatiale urbaine dans la perspective d'une recomposition identitaire. Pour certains jeunes, l'expérience de la rue prendrait la forme d'un rituel de passage tandis que pour d'autres, elle conduirait à l'enfermement. En établissant des liens transdisciplinaires entre certains apports de la psychanalyse, de la géographie humaine structurale et de la sociologie, nous avons reconstitué théoriquement le parcours géosocial de socialisation des jeunes de la rue (de 1985 à 1995). Pour élaborer cette reconstitution, nous nous sommes inspiré du concept de « structure morphologique abstraite » de l'établissement humain de Desmarais (1992). C'est aussi à partir des concepts-clés « d'espace transitionnel » (Winnicott, 1975), de « contrôle politique de la mobilité » (Mercier, 1992), de « prégnances attractives et répulsives » (Thom, 1991), de « trajectoires géographiques » (Ritchot, 1992), de « mouvement d'appropriation de l'acte » (Mendel, 1992) que nous avons dégagé des indicateurs ainsi qu'un cadre opératoire nous permettant de vérifier empiriquement cette construction d'objet. La compréhension du lien qui unit le processus identitaire à l'espace nous a conduit à attribuer un rôle structurant à la spatialisation de l'imaginaire social dans l'analyse de pratiques de socialisation marginalisée. Ainsi, nous envisageons la marge sociospatiale urbaine utilisée par les jeunes de la rue comme une organisation géographique structurant de façon topologique leurs pratiques d'appropriation spatiale et d'identification sociale. Pour connaître le sens de la quête de lieux de socialisation par les jeunes de la rue, il est nécessaire d'identifier le contexte d'origine de leur parcours géosocial respectif. Le niveau profond de ce parcours est fondé sur un imaginaire anthropologique symbolisant l'altérité transmise par l'instance familiale via le processus de régulation narcissique. Étant donné que les conditions initiales de cette régulation narcissique furent pénibles sinon quasi inopérantes, les adolescents qui choisissent de façon contrainte de vivre dans la rue tenteraient de réédifier le cadre de socialisation eux-mêmes à partir d'un héritage parental précaire. Dans sa quête identitaire, le sujet sera attiré dans des lieux ayant un fort potentiel transitionnel dont les prégnances sociosymboliques correspondent à l'imaginaire social de son parcours narratif. La dynamique de ces pratiques identitaires procéderait d'une association symbolique entre la quête de subjectivation et les lieux qui spatialisent le mieux l'expression esthétique et affective de cette quête. Nous avons aussi examiné en quoi les facteurs d'accessibilité, de programmation ainsi que de contrôle et de surveillance pouvaient affecter le potentiel de socialisation marginalisée des jeunes de la rue dans le secteur de Montréal le plus fréquenté collectivement par ces jeunes. Les résultats de la recherche empirique auprès de 30 jeunes de la rue et de 24 intervenants attestent, selon nous, de la pertinence de notre choix théorique. Nous démontrons comment l'imaginaire social constitue la source de la dynamique interne du parcours géosocial de socialisation des jeunes de la rue. En approfondissant la question du mode de relation aux lieux les plus fréquentés par ces jeunes, nous avons pu dégager un mode de relation spécifique comprenant des variations selon la forme de relations parentales vécues. En effet, le registre axiologique peut varier sensiblement en fonction d'un investissement plus marqué au sein de l'une des trois composantes axiologiques du mode de relation des jeunes de la rue. Fondé sur l'imaginaire social de l'autonomie naturelle, ce mode de relation traduit sur le plan cognitif un registre axiologique composé de valeurs ambivalentes : liberté/captivité (registre prépondérant de la forme de relations parentales incohérentes), affirmation de soi/négation de soi (registre prépondérant de la forme de relations parentales d'abandon) et indépendance/dépendance (registre prépondérant de la forme de relations parentales de domination, de superficialité et de détachement). Ce complexe de valeurs s'actualise dans la vie des jeunes de la rue au sein d'une logique d'appropriation de leurs actes consistant à fuir l'autorité des adultes, à donner un sens à leur existence marginalisée et à prendre en charge leur survie. Ce mode de relation des jeunes de la rue détermine les destinations de leur trajectoire d'évasion provoquée par la dispersion de leur milieu d'origine. De façon générale, les lieux les plus communément attractifs étaient ceux qui, sur les plans esthétique et affectif, spatialisaient des prégnances articulées autour des valeurs d'attribution identitaire d'origine de ces jeunes, c'est-à-dire des valeurs de transgression (ex.: relations parentales incohérentes), d'abandon (ex.: relations parentales d'abandon) et de rejet (ex.: relations parentales de domination, de superficialité et de détachement). La reconnaissance spatiale de ces valeurs servait de points de repère topologiques permettant aux jeunes de la rue de se rassembler et de s'identifier collectivement à certains lieux d'appartenance plutôt qu'à d'autres. À Montréal, ces lieux correspondent bel et bien à la partie est de la rue Sainte-Catherine, certains secteurs de l'ancien Red-Iight. Par exemple, entre 1985 et 1995, des lieux tels que les Blocs (espace vacant à proximité des Foufounes électriques) et le square Saint-Louis (parc public occupé par le mouvement contre-culturel des années 60) ont représenté pour plusieurs jeunes de la rue des espaces identitaires majeurs. C'est pourquoi, il est nécessaire de s'interroger davantage sur les conséquences sociales liées à une éviction aveugle des jeunes de la rue par des autorités qui n'y verraient que flânage et foyer de délinquances. Suite à l'accroissement de mesures de contrôle et de surveillance résultant du contexte de revitalisation du centre-ville-est, nous avons observé que les lieux de socialisation marginalisée des jeunes de la rue ont régressé de 1985 à 1994. Bref, le potentiel transitionnel des lieux que des jeunes de la rue ont tenté de structurer de façon très précaire, est actuellement engagé dans un processus de déstructuration. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : jeunes de la rue, forme de relations parentales, pratiques de socialisation marginalisée, espace transitionnel, identité, représentation topologique de l'espace, trajectoire géographique, revitalisation urbaine, imaginaire social, prégnance sociosymbolique, parcours géosocial de socialisation.
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Travailleurs informels en Argentine: de la construction d'identités collectives<br />à la constitution d'organisations ?

Busso, Mariana 17 July 2007 (has links) (PDF)
Cette thèse étudie le rapport entre les identifications sociales et les formes d`organisation de travailleurs des marchés de fruits et légumes, d'artisanat, et de vêtements et de produits divers à la ville de La Plata , Argentine, au début du XXIème siècle. La thèse décrit le réseau de dépendance où ces travailleurs s'insèrent; elle explicite les référentiels identitaires à partir desquels les individus se positionnent face à "autrui"; elle démontre que dans chaque type de marché prédominent des référentiels identitaires qui renvoient à des différents sphères qui s'articulent dans les marchés. Elle consigne les différentes formes d'organisation développées par les travailleurs. Elle démontre, à la fin, que les organisations qui sont porteuses de formes identitaires où les référentiels proviennent des sphères non strictement professionnelle sont celles qui ont obtenu la plus grande implication de la part des travailleurs.
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Système éducatif et abandon social en Haïti. Cas des Enfants et des jeunes de la rue

François, Pierre Enocque Pain, Jacques. January 2009 (has links) (PDF)
Thèse de doctorat : sciences de l'éducation : Paris 10 : 2009. / Titre provenant de l'écran-titre.

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