• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 9
  • 2
  • 1
  • 1
  • Tagged with
  • 13
  • 13
  • 11
  • 8
  • 8
  • 7
  • 4
  • 4
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • 2
  • 2
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
11

Les degrés du silence : de la juste place du sens dans le langage et dans la perception chez Austin et Merleau-Ponty / Degrees of silence : the right place of sense in language and perception in the works of Austin and Merleau-Ponty

Roux, Jeanne-Marie 26 November 2015 (has links)
Nous comparons deux manières de refuser le « problème de la perception » – la perception permet-elle de connaître la réalité dès lors qu’existent l’illusion et l’hallucination ? Austin et Merleau-Ponty critiquant le présupposé qui pense la perception comme étant vraie ou fausse, et affirmant la différence de la perception et de la pensée, parviennent-ils à penser une authentique vérité ? La thèse d’un « silence » des sens pour Austin, ou son insertion dans le sensible pour Merleau-Ponty sont-elles sceptiques ? Nous montrons : 1/ Qu’Austin pense une objectivité du vrai, qu’il soutient en reconsidérant le langage – en mettant l’accent sur l’acte que réalise la parole –, la signification – dépendante, mais non remplacée, par la valeur de cet acte –, et la vérité – ni une correspondance pré- donnée ni un accord intersubjectif contingent. 2/ Que, de manière similaire, Merleau-Ponty se concentre sur la parole et critique l’idéal d’adéquation, mais que, soucieux de « l’origine de la vérité », il conserve l’idée d’une signification originaire du perçu (et donc d’un silence qui n’est que de degré) et engage une réforme pour intégrer le sens à l’être, mais ne réussit pas, in fine, à rendre compte de la vérité dont il cherchait la source. 3/ Que ces réussites diverses peuvent être rapportées à l’entente que ces auteurs se font des conventions linguistiques : là où le couple de l’échantillon et du modèle permet à Austin de penser un rapport souple, mais non ambigu, entre le langage et le monde, Merleau-Ponty conserve de l’idéalisme une conception rigide du langage, où la sédimentation du sens est une dévitalisation. / We compare two ways of refusing the “problem of perception” – given the possibility of illusion and hallucination, does perception allow us to know reality? While both Austin and Merleau-Ponty reject the presupposition that perception can be true or false, and assert the difference between perception and thought, do they still manage to conceive a proper idea of truth? Are the austinian thesis of a “silence of the senses” and the insertion of silence in the senses by Merleau-Ponty sceptical thesis? We show: 1/ That Austin does believe in the objectivity of truth, which he shows by reconsidering language – focusing on the act of speech –, meaning – dependent on, but not replaced by, the value of this act –, and truth – neither a pre-given correspondence, nor a contingent intersubjective agreement. 2/ That, similarly, Merleau-Ponty focuses on speech and criticizes the ideal of adequacy, but that he also cares about the “origin of truth” and for that reason maintains the idea of an “originary meaning” of perception (and thus of a silence which is only relative) and reforms ontology in order to integrate meaning into being in such a way that he does not succeed finally in accounting for the truth he was looking for. 3/ That these different results should be linked to the way both philosophers understand linguistic conventions: whereas the couple of pattern and sample allows Austin to think a flexible and vivid, but non ambiguous, relationship between language and world, Merleau-Ponty inherits from idealism a rigid conception of language, for which the sedimentation of meaning is always a devitalization.
12

La réalité sans représentation, la théorie de l'énaction et sa légitimité épistémologique

Peschard, Isabelle 04 November 2004 (has links) (PDF)
Ce travail présente une critique conceptuelle et épistémologique des conceptions représentationnistes de la 'connaissance de la réalité', entendue comme le résultat d'un processus cognitif ou scientifique. Il expose les raisons de l'insatisfaction que peut susciter ce type de conception relativement à l'usage ordinaire des concepts de 'connaissance' et de 'réalité'. Puis, il montre la possibilité d'une théorie de la cognition, théorie de l'énaction, et d'une épistémologie qui fassent droit, à l'expérience, phénoménale et pragmatique, attachée à cet usage. La théorie de l'énaction formalise l'idée d'une co-constitution historique du sujet et de l'objet de la connaissance émergeant de l'interaction sensori-motrice d'un système vivant et de son environnement. Elle autorise, en outre, une conception de la connaissance de la réalité qui permet de repenser en termes conceptuels la question de la relation mental/physique, et de proposer une pratique d'articulation des compte-rendus phénoménal et objectif, produits respectivement en première et en troisième personne : la neurophénoménologie. <br />La légitimation de cette 'théorie de l'énaction' fait appel à une épistémologie non représentationniste revendiquant elle aussi une 'véritable' historicité du processus de co-constitution de l'objet et du sujet de la connaissance. Cette épistémologie établit une distinction entre le 'faire' de la pratique scientifique et le 'dire' de la connaissance de la réalité qui permet d'arracher le concept de réalité à l'espace métaphysique des causes et de le replacer dans l'espace logique de la justification. C'est une épistémologie qui est basée sur les notions d'alliances plurielles et d'ouverture de pratiques diverses situant la connaissance scientifique au sein d'un réseau évolutif d'acteurs impliqués à divers titres dans l'organisation de la vie collective.
13

Les bases philosophiques du positivisme juridique de H.L.A. Hart / The philosophical foundations of H.L.A. Hart’s legal positivism

Bligh, Grégory 07 December 2016 (has links)
Cette thèse cherche à reconstituer les bases philosophiques de la pensée juridique de H.L.A. Hart (1907-1992), figure majeure du positivisme juridique anglo-saxon au XXe siècle, et professeur de jurisprudence à l'université d'Oxford de 1952 à 1968. Ses travaux demeurent largement méconnus en France.Dégager les sources philosophiques du « positivisme analytique » de Hart permettra, premièrement, de reconstruire le dialogue entre le juriste d'Oxford et certaines figures importantes de la théorie du droit continentale. Hart oppose d’importantes critiques à certaines formes continentales de positivisme juridique, comme le normativisme de Hans Kelsen ou le réalisme scandinave d'Alf Ross. Cependant, cette thèse montrera également qu'il est possible d'établir des rapprochements étroits entre la pensée de Hart et celle du juriste francophone Chaïm Perelman. L'étude des bases philosophiques de la pensée juridique de Hart offre ainsi des points de contact intéressants entre ces différentes cultures juridiques.Deuxièmement, cette thèse cherche à faire ressortir l'influence déterminante de la philosophie du langage ordinaire qui se développa à Oxford au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Notre propos s'appuiera notamment sur un « premier corpus » de textes philosophiques publiés avant son accession à la chaire de jurisprudence en 1952, ainsi que sur les travaux préparatoires à son ouvrage The Concept of Law (1961). Nous défendons l'idée que ses prises de position philosophiques se retrouvent dans sa réflexion juridique et permettent de comprendre la cohérence de son œuvre, ainsi que la forme d'empirisme juridique qui sous-tend sa conception de la notion de Constitution. / This thesis bears on the implicit epistemology and methodological considerations underlying the legal philosophy of H.L.A. Hart (1907-1992), the major representative of XXth century legal positivism in the English speaking world, and Oxford chair of jurisprudence (1952-1968). His work remains little known in France.We will seek to answer the view that Hart might not really have been durably influenced by ordinary language philosophy. We will address these questions by examining a corpus of earlier (overlooked) articles which he published as a young Oxford linguistic philosopher. This “early work” consists of the articles which Hart published before he in was elected to the Oxford chair of jurisprudence. Our view is that the work in general philosophy which he did in this early period is crucial to understand some of the positions which he defends in his legal writings. This thesis will thus show that Hart was active in the epistemological debate opposing the Oxford philosophers and the British representatives of logical atomism and logical empiricism. It will also show that these early positions are carried over into his later jurisprudence, including his major work The Concept of Law (1961).Shedding light on these philosophical foundations of Hart’s legal theory will ultimately allow us to reconstruct the debate opposing his own “analytical positivism” and Continental forms of positivism, such as Hans Kelsen’s normativism or Alf Ross Scandinavian legal realism. It will also allow us to draw important parallels between Hartian legal theory and that of the francophone philosopher Chaïm Perelman.

Page generated in 0.0665 seconds