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La raison humaniste: une approche rhétorique des preuves en histoire / Humanistic reason: a rhetorical approach to historical proof

Ferry, Victor 28 February 2014 (has links)
De quels critères disposons-nous pour évaluer la validité d’une opinion ?La<p>première partie de la thèse revient sur les tentatives des approches contemporaines<p>de l’argumentation de répondre à cette question. Les approches normatives<p>(pragma-dialectique et logique informelle) évaluent la construction des preuves à<p>l’aune d’un idéal de rationalité, lui-même garanti par un ensemble de règles quant à<p>la construction et la formulation publique des arguments. Les approches descriptives<p>(travaux de Plantin et Doury en particulier) se fondent sur une critique de cette<p>méthode :en prétendant fournir des évaluations objectives des arguments, les<p>théoriciens normatifs s’engagent dans le processus argumentatif et, en définitive,<p>produisent des contre-argumentations et non des évaluations. C’est à l’aune du<p>problème du statut épistémologique de la preuve en histoire que j’ai choisi d’illustrer<p>les limites de l’approche descriptive. En particulier, l’oeuvre du critique littéraire<p>Hayden White se caractérise par une même relation entre (1) un scepticisme sur la<p>possibilité d’établir des critères de rationalité et (2) un parti-pris descriptif :les<p>explications historiques pourraient être décrites comme autant de figures rhétoriques,<p>mais on ne saurait définir un critère permettant d’en évaluer la validité. Comme l’a<p>bien montré Carlo Ginzburg, le scepticisme de White ouvre la porte à toutes les<p>dérives négationnistes.<p>Partant, dans une seconde partie, je propose un modèle d’analyse alternatif. Ce<p>modèle s’appuie sur la définition de la rhétorique comme une dunamis par Aristote :<p>une capacité perfectible à porter un regard technique sur les preuves. Il s’agit,<p>concrètement, de prendre en compte trois points de vues sur la preuve :(1) le point<p>de vue de l’orateur qui invente ses preuves face à un problème concret ;(2) le point<p>de vue de l’artisan qui façonne la matière persuasive; (3) le point de vue de<p>l’auditoire qui reçoit les preuves. L’exercice de ces trois points de vues permet à<p>l’analyste de juger les choix rhétoriques d’un orateur à l’aune de sa propre<p>conscience, perfectible par l’exercice, des alternatives possibles et de leur pertinence<p>en fonction des auditoires concernés. Le critère de rationalité n’est alors pas idéaliste<p>ou transcendant, il est humaniste (Chaïm Perelman, Emmanuelle Danblon) :il est de<p>l’ordre de l’expérience acquise.<p>Dans une troisième partie, j’applique mon modèle à trois ouvrages d’histoire :<p>(1) Les traites négrières d’Olivier Pétré-Grenouilleau ;(2) La vie fragile d’Arlette<p>Farge ;(3) The Ascent of Money de Niall Ferguson. Dans chaque cas, j’évalue les<p>choix rhétoriques des historiens (quant aux usages des preuves extra-techniques et<p>à la construction des trois preuves techniques) au regard des problèmes<p>épistémologiques qu’ils affrontent* et des auditoires potentiels auxquels ils<p>s’adressent. Dans chaque cas, je consacre une partie de l’analyse aux réactions<p>suscitées par leurs ouvrages. Ce faisant, je peux mesurer le caractère anti-rhétorique<p>des pratiques actuelles de la critique :le repérage d’une figure de rhétorique<p>(analogie ou métaphore), d’une forte personnalité ou d’un appel aux émotions<p>suffisent à disqualifier un argument aux yeux des critiques. En d’autres termes, notre<p>tradition critique est pétrie d’illusions normatives et, en premier lieu, l’illusion selon<p>laquelle une preuve pourrait être administrée sans technique. Je conclus en montrant<p>que ces illusions, entretenues par notre tradition philosophique, nous ont fait perdre<p>beaucoup de temps dans le développement d’une formation à l’argumentation qui<p>soit de nature à exercer la dunamis critique des étudiants.<p><p>*<p>(1) établir la vérité historique sur un sujet à fort potentiel polémique ;(2) exprimer les intuitions de la<p>phase de découverte ;(3) formuler et justifier une prédiction. / Doctorat en Langues et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Description et analyse des usages contemporains de la ponctuation française

François, Guillaume 13 October 2006 (has links)
Le but de ces recherches doctorales est de donner un modèle critique de la ponctuation en français contemporain.<p>Pour ce faire, nous avons d'abord élaboré un premier modèle théorique basé sur les études antérieures.<p>Nous avons ensuite confronté ce premier modèle à un corpus récent imprimé en français. Ceci nous a permis de mettre au jour les limites d'une approche purement spéculative des modèles linguistiques.<p>Ces analyses ont été complétées par une série d'études stylistiques visant à voir si notre modèle permettait de rendre compte de "déviances" par rapport aux usages "standard" que nous avions précédemment observés. / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation langue et littérature / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Visions of Waters in Lower Murray Country / Visions Aqueuses en Lower Murray Country

Rouliere, Camille 02 November 2018 (has links)
L’eau a creusé son chemin jusqu’au cœur des discussions sur le développement durable. Les discours autour de la gestion des eaux soulignent à la fois son abondance dévastatrice et son absence critique : la montée des eaux se juxtapose à la désertification ; les tornades et les inondations répondent à des périodes de sécheresse prolongées. Alors que nous polluons, canalisons et dessalinisons à un rythme toujours croissant, la nature ambiguë de notre relation avec l’eau devient visible. Pendant que nous continuons d’endommager ce qui, par-dessus tout, rend la vie possible, la précarité augmente pour l’ensemble de la population. Il n’est donc pas étonnant qu’un changement de paradigme dans notre compréhension des eaux, devant engendrer une modification dans leur utilisation, soit présenté comme l’un des plus grands et plus pressants défis de notre époque. Ma recherche répond à ce défi. Elle porte sur la poétique de l’espace, c’est-à-dire sur l’étude de la manière dont les êtres humains vivent et interagissent avec leur environnement à travers les arts. Plus précisément, j’explore les relations entre les humains, les eaux et les sons (à la fois propres et générés par les humains) dans la Lower Murray Country (Australie Méridionale). Mon but est de révéler et théoriser ces relations qui évoluent en parallèle afin d’élaborer une cartographie mettant à jour toute une gamme de manières de percevoir et de comprendre ces eaux, et d’être ensuite à même d’utiliser cette pluralité pour remettre en question—et potentiellement imaginer à nouveau—leur construction et représentation culturelles. Afin d’atteindre ce but, j’érige “les eaux” en leitmotiv qui me permet d’unifier ma recherche et me déplacer entre des espaces physiques et théoriques pour mettre en dialogue les individus et leur environnement, tant au niveau local que général. En particulier, je me sers du mouvement des eaux que forment le courant et la résonance pour opérer cette synthèse, mouvement que j’associe à la rythmanalyse et la réverbération (d’après les philosophes Henri Lefebvre et Fran Dyson, respectivement). Je me suis également inspirée du travail du philosophe et poète Édouard Glissant. En particulier, son concept de Relation est une clef pour me permettre de traduire textuellement ces mouvements des eaux. J’applique cette méthodologie aqueuse à presque deux siècles de production musicale—allant des pratiques ngarrindjeri et des ballades coloniales à la musique classique contemporaine et l’art sonore ; et presque deux siècles de modifications touchant au “caractère sonore” des eaux de la Lower Murray Country—matérialisée à travers la déforestation défigurante, la retenue des eaux, l’irrigation mais aussi la salinité croissante des eaux comme des sols. Ainsi, cette thèse se construit selon le principe d’accumulation d’exemples prôné par Glissant (Poetics of Relation 172-4). Elle est structurée autour de quatre sections—quatre visions punctiformes des eaux écrites comme un prélude à une potentielle infinité d’autres. Furtives, partielles, orientées et fragmentées, ces visions procèdent de périodes particulièrement significatives : de périodes pouvant subir des changements, de périodes charnières où des altérations radicales peuvent poindre ou apparaître effectivement. / Waters are contested entities that are currently at the centre of most scientific discussions about sustainability. Discourse around water management underlines both the serious absence and devastating overabundance of water: rising sea levels compete against desertification; hurricanes and floods follow periods of prolonged drought. As we increasingly pollute, canalise and desalinate waters, the ambiguous nature of our relationship with these entities becomes visible. And, while we continue to damage what most sustains us, collective precarity grows. It is therefore unsurprising that shifting our understanding, and subsequent use, of water has been described as one of the biggest—and most pressing—challenges of our time.My research answers to this challenge. It centres on spatial poetics, that is, on the manner in which people engage and interact with their environment through art. More precisely, I explore the relationships between humans, waters and sound—both intrinsic and human-produced—in Lower Murray Country (South Australia). My aim is to unveil, theorise and create maps of these co-evolving relationships to reveal an array of manners to perceive and relate to these waters; and then draw on this plurality to question—and potentially reimagine—their cultural construction and representation. In order to do so, I transform waters into a leitmotif which enables me to weave my investigation together and move in-between theoretical and physical spaces to bring people and their environments into dialogue, both at the local and global levels. In particular, I draw on the watery movements of flow and resonance to operate this weaving, and associate these with rhythmanalysis and resounding (after philosophers Henri Lefebvre and Fran Dyson, respectively). I am also inspired by the work of philosopher and poet Édouard Glissant and use his concept of Relation as a key to enable me to translate these watery movements textually.I apply this aqueous theoretical frame to nearly two centuries of sonic production—ranging from Ngarrindjeri performance and colonial ballads through to contemporary classical music and sound art; and to nearly two centuries of evolution in the sonic character of Lower Murray Country’s waters—ranging from disfiguring deforestation and damming through to rising salinity and irrigation. As such, this thesis is built on the “accumulation of examples” advocated by Glissant (Poetics of Relation 172-4). It is structured around four sections—four punctiform visions of waters written as a prelude to a potential infinity of others. Furtive, partial, oriented and fragmented, these visions denote times of particular significance: times open to challenge; times of hinges and articulations where radical alteration (can) occur.
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Tentative d'analyse énonciative de have to / Have to in contemporary English : an enunciative analysis

Serpault, Pauline 24 November 2017 (has links)
Ce travail examine les différents emplois de have to en anglais contemporain à partir d’un corpus d’énoncés authentiques. Il tente de dégager, en ayant recours aux outils de la théorie des opérations énonciatives d’Antoine Culioli, des invariances de fonctionnement, dans le but de fournir des emplois de la forme une représentation unifiée, à même de rendre compte de l’ensemble des variations sémantiques observables en contexte. L’approche est en partie compositionnelle : l’analyse révèle en effet que le fonctionnement de have to peut être appréhendé à partir des opérations dont le verbe have et la particule to sont respectivement les traces, la « localisation » et la « visée ». Les représentations proposées visent également à mettre en évidence la spécificité de have to par contraste avec l’auxiliaire modal must, dont il se voit traditionnellement rapproché sur le plan sémantique, tout en expliquant la possible parenté des valeurs qui leur sont associables au sein de certains contextes. / This study explores various uses of have to in contemporary English, relying on empirical data. The analysis is carried out within the framework of the theory of enunciative operations as set out by Antoine Culioli, and aims to identify a set of functional invariants holding across a wide range of contextual meanings. Our formal representations partially build on the operations marked by the verb have and the infinitive particle to, as our analysis suggests that the functioning of have to can be perceived as a product of their combination. These representations also attempt to pinpoint the difference between have to and must, while accounting for the cases in which their meanings seem to overlap.
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Shades of Meaning :A Semiotic Approach to the Use of Polychromy in Egyptian Hieroglyphic Inscriptions

Nunn, David 09 February 2018 (has links)
Abstract:Uniquely amongst the earliest writing systems, the Egyptian hieroglyphic script was sometimes enhanced by colouring the signs. This was not done in an arbitrary fashion, but was conventional, with each colour used in a conscious attempt either at materialism, naturalism, semi-naturalism or as a metaphor. This study aims to shed some light on the processes involved in writing in colour. The methodology, theory, analysis and extended commentary are to be found in Volume 1.The study shows that a polychrome canon was in use, in a remarkably coherent and stable fashion, during some two thousand five hundred years, from the Old Kingdom right through to the Ptolemaic period. A palaeography, showing the best examples of each hieroglyph together with a brief commentary, forms the whole of Volume 2. These exemplars are taken from a database of polychrome hieroglyphs: a collection of over three thousand six hundred signs extracted from fifty-two monumental inscriptions. They cover 67% of all the hieroglyphs found in Gardiner’s sign list. Those signs in the collection that possess coloured images can all be found in Volume 3. The palaeography is intended to be a practical tool, as is the application created in order to facilitate the navigation, consultation and update of the database.In the process of analysing this data, several commonly held ideas about colour symbolism and the identification of certain hieroglyphs were brought into question and rectified, where possible. However, many unanswered questions remain, leaving the door open to further fascinating research. / Doctorat en Langues, lettres et traductologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Pronominal Politics: (Un)Gendering Narrative and Framing Ambiguity in Chinese Literature, 1917-1937

Jortay, Coraline 25 June 2020 (has links) (PDF)
The introduction of gendered third person pronouns in written Chinese in the late 1910s has been hailed as one of the seismic linguistic shifts of May Fourth (1919), a period which was rife with debates on the position of women and men in Chinese society. While research on the topic has mainly framed this event as being about linguistic progress and about “her,” little attention has been paid to the specific ways in which the new pronouns were vocally opposed, quietly subverted, or leveraged by writers of the period and how this affected gender representation in literary texts, especially at a time when literature was deemed the foremost tool for the unification of the language and the education of the people.Rather than focusing on “the invention” of a third person feminine as customary of existing scholarship, my dissertation aims to retrieve the diversity of literary uses of linguistic gender that often went hand in hand with political goals. As the introduction of a new feminine pronoun ushered in the formerly gender-inclusive third-person pronoun being rewritten as masculine, I scrutinize the works of four writers representative of both early adopters and outspoken opponents of the new pronouns: Liu Dabai 劉大白 (1880-1932), Ling Shuhua 凌叔華 (1900-1990), Zhao Yuanren 趙元任 (1892-1982), and Xiao Hong 蕭紅 (1911-1942). Together, they exemplify different generations of writers working with a variety of genres (prose, poetry, drama, translation) and a variety of linguistic and social movements. This corpus allows to uncover not only how each of them plays with linguistic and gendered norms prevalent at the time (through homophony, creation of characters, deictic shifts, etc.), but also how genre itself impacted pronominal manipulations. These debates are contextualised against an historicization of “pronouns” as a linguistic category which came to be understood as open-ended and “lacking” gender over the course of the nineteenth century. This dissertation probes how these views paved the way for a wide variety of gendered pronouns being quickly incorporated after 1917 when the stakes moved from a specialty issue of interest to literary translators and linguists to one that involved institutionalizing the language and gender equality in general.Beyond its contribution to the field of Republican Chinese literature, this dissertation shows how relevant Chinese literary “pronominal politics” from 1917-1937 are to contemporary debates on inclusive writing and helps (re)place sinophone literature on the map of contemporary theoretical developments in pronoun studies, historical and comparative linguistics, translation studies, and feminist literary studies, where Anglo-European canonical works tend to remain overwhelmingly the focus of inquiry. / Doctorat en Langues, lettres et traductologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La traduction des romans français en Chine (1993-2017) :Champs, agents et paysages littéraires

Yuan, Wei 19 November 2020 (has links) (PDF)
Ce travail aborde la place de la littérature française en Chine en retraçant les parcours de traduction des romans français contemporains. Ce processus de traduction s’est vu transformé à partir de la fin 1992, lorsque la Chine a adhéré aux conventions internationales des droits d’auteur. Inspirée par l’approche sociologique de la traduction, cette thèse adopte les outils conceptuels de Pierre Bourdieu et propose une étude sur la base d’une recherche de terrain et de l’analyse quantitative des statistiques de première main. Il s’agit ainsi d’identifier les agents de la traduction d’œuvres romanesques françaises en Chine à travers un mécanisme façonné par la structure sociale, et de chercher à comprendre qui traduit et quoi dans ce processus conditionné. À travers une première partie qui retrace l’histoire de la traduction littéraire en Chine avec les outils bourdieusiens, nous constatons que peu importe qui domine la traduction – les écrivains, les traducteurs, l’État ou les académiques – la littérature traduite du français véhicule habituellement un riche capital symbolique en Chine. Nous argumentons dans une deuxième partie que l’introduction de la logique du marché depuis 1993 a refaçonné le rapport de force entre les différents agents, et a poussé l’éditeur à jouer un rôle relativement décisif – même si toujours sous contrôle de l’État. Par conséquent, la production commerciale est largement renforcée. Dans ce paysage, la situation des romans français semble en décalage. Nous dévoilons dans la troisième partie que sur le plan du processus, elle mobilise surtout des agents formés par le champ académique et qui ont pour vocation de se lancer plutôt dans la littérature de production restreinte que dans la littérature de grande production, comme l’étude du catalogue de l’éditeur le plus actif du domaine (Shanghai 99) en témoigne. Le panorama des auteurs contemporains traduits présenté dans la quatrième partie relativise la présomption que les œuvres françaises traduites sont concentrées dans le pôle de traduction restreinte :les best-sellers français sont également traduits, mais ils ne se vendent pas bien en Chine. Cependant, nous observons tout de même que les auteurs français au lectorat plus restreint ont pu trouver un éditeur chinois qui correspond à leur genre littéraire et faire traduire leurs œuvres systématiquement. En somme, nous argumentons qu’en Chine aujourd’hui, les romans français ne sont pas moins traduits, mais ils sont plutôt gérés par des agents qui se situent dans le sous-champ de production restreinte, dans un équilibre de force entre le champ académique et le champ économique. / This work addresses the place of French literature in China by tracing the translation routes of contemporary French novels. The translation process was transformed at the end of 1992, when China signed two important international conventions of copyright. Inspired by the sociological approach of Translation Studies, this thesis adopts the conceptual tools of Pierre Bourdieu and proposes a study based on field research and quantitative analysis of first-hand statistics. The goal is thus to illustrate the translation mechanism shaped by the social structure, to identify the agents and to understand who translates what in this conditioned process. In the first section which traces the history of literary translation in China with Bourdieu's tools, we note that no matter who dominates the translation - writers, translators, the State or academics - the French literature conveys usually a rich symbolic capital in China. We argue in the second part that the introduction of a market economy in 1993 has reshaped the power relation between the various agents, and pushed the editors and publishers to play a relatively decisive role - even if still under state control. Therefore, commercial production is greatly enhanced. In this landscape, the situation of French novels seems out of step. We reveal in the third part that in terms of working process, French novels mobilize special agents trained by the academic field whose vocation lies in the literature of small-scale production rather than the large-scale production, and this observation is testified by analyzing the catalog of the most active publisher in the field (Shanghai 99). The fourth part presents a panorama of contemporary French authors who’s been translated, and realizes the presumption that French translated works are concentrated in the restricted pole: French bestsellers are also translated, but they do not sell well in China. However, we still observe that French authors with a limited readership have been able to find a Chinese publisher who corresponds to their literary genre and have their works translated systematically. In short, we argue that in China today, French novels are no less translated, but they are rather managed by agents who are located in the sub-field of small-scale production, in a balance of power between academic field and economic field. / Doctorat en Langues, lettres et traductologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Présentation phraséologique et perspectives traductologiques des chengyu du chinois mandarin: De la critique de la traduction des chengyu dans les versions françaises de quatre romans chinois contemporains

Henry, Kevin 14 May 2016 (has links)
Les chengyu, expressions idiomatiques spécifiques du chinois mandarin, forment l’une des pierres angulaires de la phraséologie de cette langue. Leur lourd bagage historique et leur forte prégnance stylistique en font certainement l’un des aspects les plus intéressants et les plus riches du chinois, mais aussi l’un des plus difficiles à maitriser pour les apprenants et les traducteurs de la langue de Confucius. La présente thèse, menée en cotutelle, se veut une exploration des chengyu et de leurs perspectives traductologiques. Notre travail se déroule en deux phases majeures :l’une consacrée à une analyse phraséologique et l’autre consistant en une plongée dans la critique des traductions.Constatant le faible nombre d’études occidentales sur ces expressions idiomatiques, nous effectuerons tout d’abord une brève présentation linguistique dans le but d’en dégager des critères définitoires, sinon archétypaux. Nous montrerons combien cette tâche se révèle difficile, vu le manque de consensus entre les spécialistes — en particulier sinophones. Nous proposerons d’examiner les chengyu à travers le prisme de la tradition phraséologique occidentale, dont nous détaillerons le potentiel mais aussi les limites. Le sujet de notre travail n’étant pas de trancher pour de bon la délicate question de la définition et de la démarcation précise des chengyu, nous lancerons toutefois quelques pistes qui seront autant de critères que nous éprouverons dans la deuxième phase de la thèse.Celle-ci tourne le dos à la linguistique pour embrasser pleinement la voie de la traductologie, puisque nous tenterons d’élaborer un modèle pour la critique de la traduction des chengyu. Après un bref état de l’art sur la discipline en Occident et en Chine, nous détaillerons la procédure que nous suivrons pour évaluer le plus objectivement possible, sans jugement de valeur, les éventuels effets que pourrait avoir la traduction des chengyu dans l’interprétation de quatre romans chinois contemporains par des lecteurs cibles francophones. L’examen se découpe en quatre étapes: présentation macroscopique générale, analyse macroscopique statistique, analyse microscopique qualitative et conclusions macroscopiques. Le cœur de la critique se concentre sur la polyphonie textuelle et sur la multiplicité des chemins interprétatifs contenus dans les chengyu, ainsi que sur les effets traductifs qui peuvent les toucher.Les résultats de cette enquête montrent que, dans notre corpus de quatre romans, les différentes techniques mises en œuvre pour traduire les chengyu n’altèrent en rien l’interprétation des textes originaux par les lecteurs cibles. La conclusion de la thèse ouvre la possibilité d’étendre le même type de critique à d’autres phrasèmes du chinois. / Doctorat en Langues, lettres et traductologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Tachi araware. Pour un nouveau rapport entre la chose et l’esprit avec le philosophe japonais Ōmori Shōzō (1921-97)

Bonneels, Pierre 13 November 2020 (has links) (PDF)
L’objet de cette recherche concerne le Japon entre les années 1953 et 1976. Elle utilise les essais du philosophe Ōmori Shōzō et expose la nature de son concept d’« apparaitre immé-diat (jika ni tachi arawareru) ». Je mets en évidence les relations possibles trouvées entre ce concept et le concept d’être. En amont et mis en rapport avec ce pur travail d’ontologie, je présente une partie de l’histoire philosophique du Japon. Ainsi cette recherche expose le ré-seau des concepts fondamentaux qui sont attachés à l’apparaitre. C’est-à-dire principale-ment :la perception, la forme, le paysage, le langage, l’attitude, l’organisation unifiée et l’immédiateté. De cette manière, notre texte aborde le problème général de la « réalité », à savoir la saisie logique et relationnelle qu’on peut trouver entre esprit et chose. Notre hypo-thèse est que l’apparaitre permet une révision des structures fondamentales qui légifèrent, habituellement, la construction de la « réalité ». Il s’agit de revisiter le rapport possible entre la chose et sa représentation ou encore, le monde et son image. De cette façon, puisant dans les ressources japonisantes de l’apparaitre, cette recherche tente d’enrichir le sens du voca-bulaire philosophique spécifique de la philosophie de l’esprit. Notre travail soutient que la Spaltung Philosophie, considérée comme initiée par Descartes, n’est pas défendable. À la vue des apories actuelles de ce débat et la lecture de Ōmori Shōzō, je montre que l’hypothèse de la scission entre le corps et l’esprit a été contestée dans la philosophie japonaise d’après-guerre. / The object of this research concerns Japan between 1953 and 1976. Using the essays of the philosopher Ōmori Shōzō, I expose the nature of his concept of "apparaitre (jika ni tachi-arawareru)." I highlight the possible relations found between this concept and the concept of being. By tracing this pure ontological framework, I present a part of the philosophical histo-ry of Japan. Thus, the primary purpose of this research is to unfold the network of fundamen-tal concepts that are attached to the apparaitre, including: perception, form, paysage, lan-guage, attitude, organisation unifiée and immediacy. This text makes a critical approach to the general problem of "reality" namely the logical, relational comprehension that can be found between mind and thing. My hypothesis is that the apparaitre allows a revision of the fundamental metaphysical structures that usually legislate the construction of "reality," by examining the possible relationship between a thing and its representation, or the world and its image. In drawing on the Japanese resources for understanding the apparaitre, this re-search aims at enriching the meaning the specific philosophical vocabulary in the contempo-rary philosophy of mind. Most importantly, it also argues that the Spaltung philosophy, con-sidered to be initiated by Descartes, is not defensible. In view of the current aporias of this debate and my reading of Ōmori, I show that the hypothesis of the split between body and mind has been sufficiently challenged, and critically rearticulated in contemporary Japanese philosophy. / Doctorat en Philosophie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Préhistoire de l'écriture plurilingue d'Amelia Rosselli dans les 'Primi scritti' (1952-1963) : une écriture bouleversée / Prehistory of Amelia Rosselli’s writing in « Primi scritti » (1952-1963) : a writing overwhelmed

Pascale, Vincenzo 28 May 2018 (has links)
Nous voulons démontrer l’importance du moment biographique et formatif d’Amelia Rosselli qui précède son écriture et le rôle de ses premiers écrits plurilingues qui représentent la préhistoire de sa trilogie italienne et d’autres œuvres de sa maturité littéraire. Pour ce faire, cette thèse étudie, dans ses deux premières parties, l’exil de la famille Rosselli, victime de la persécution politique pendant le ventennio fasciste et la proto-formation culturelle, franco-anglo-américaine, de la poétesse, entre musique, littérature et politique. Nous dressons une synthèse de l’influence du néoréalisme du poète Rocco Scotellaro et de l’ethnologue Ernesto de Martino. Dans la troisième partie, cette étude analyse, dans une perspective intertextuelle, les Primi Scritti de 1952 à 1963 et décrit l’idiome de la poétesse, caractérisé par l’alternance et le mélange, parfois dans le même texte, de l’italien, de l’anglais et du français. Parallèlement nous montrons comme le plurilinguisme d’Amelia Rosselli ne se limite pas à une simple triglossie. Son plurilinguisme englobe d’autres langues : le latin, l’italien et le français du moyen âge, l’anglais élisabéthain, la langue des analphabètes de la Basilicate, les formes populaires du Sud de l’Italie et de Rome. Nous soutenons l’importance des études anthropologiques et ethnomusicologiques qu’elle a suivies de 1952 à 1953 et nous montrons en quoi le livre-enquête Contadini del Sud du lucanien Rocco Scotellaro a été déterminant pour Amelia Rosselli, ainsi que d’autres textes, afin de décrire la richesse de sa préhistoire littéraire. Pendant l’analyse des textes des origines, nous dégageons la naissance de trois poétiques d’Amelia Rosselli, de l’espace, de l’éclipse du moi poétique et de la blessure qui se montrent interdépendantes, s’entrelacent et se développent au cours des années 60 et 70. / We would like to show the importance of Amelia Rosselli’s formative and biographical moment that precedes her writing as well as the role of her first multilingual works that represent the prehistory of her Italian trilogy and of other works of her literary maturity. To do so, this thesis studies, in its first two sections, the exile of the Rosselli family, victim of political persecution throughout the fascist ventennio, as well as the poet’s Franco-English-American proto-formation, amongst music, literature and politics. We will draw up a synthesis of the neorealist influence of the poet Rocco Scotellaro and of the ethnologist Ernesto de Martino. In the third section, this study will analyse, in an inter-textual perspective, the Primi Scritti (1952-1963) and will describe the poet’s idiom, characterized by alternation and mixture, of Italian, French, and English, sometimes in the same text. In parallel we will show how Amelia Rosselli’s multilingualism is not limited to a simple triglossie. Her multilingualism includes other languages: Latin, Italian and French from the Middle Ages, Elizabethan English, the spoken language of the illiterate from Basilicata, plus popular forms of speech from the south of Italy and from Rome. We uphold the importance of the anthropological and ethno-musicological studies carried out by Amelia Rosselli from 1952 to 1953. We will also show how the book of investigation Contadini del Sud by the Lucanian Rocco Scotellero was determining for her, as well as other texts, to be able to describe the treasures of her literary prehistory. Throughout the analysis of the texts of the origins we will uncover the birth of Amelia Rosselli’s three poetics: that of space, of the eclipse of oneself, and that of the wound, together to be seen as interdependent, entwined, and that will further develop themselves during the 60’s and the 70’s.

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