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Christopher Isherwood's experience in Weimar Germany : a testimony of the state of homosexuality in Weimar Germany

Le Brun, Calvin 08 1900 (has links)
Ce mémoire vise à explorer la situation de l’homosexualité sous la République de Weimar à travers la perspective de Christopher Isherwood. Durant ses séjours à travers l’Allemagne de Weimar, Isherwood à retranscrit et fictionnalisé un nombre important d’évènements et d’expériences qu’il a vécus. De cela découle une interprétation d’événements et d’émotions que je qualifie dans ce mémoire de traduction d’expérience. Cette expérience offre une perspective sur diverses problématiques liées à l’homosexualité dans la République de Weimar et présente la particularité d’être présentée d’un point de vue que s’affranchit de l’exigence de la vérité au profit du ressenti de l’auteur face à l’exactitude d’un évènement. Les œuvres de Christopher Isherwood telles que Goodbye to Berlin, Mr. Norris Changes Train, ou bien son mémoire Christopher And His Kind manipulent et interrogent divers discours sur la prostitution masculine, la dynamique des relations homosexuelles de l’époque, la relation entre le langage et la notion de « vérité », ainsi que la romantisation de la République de Weimar à travers les récits et les arts. / This memoir explores the state of homosexuality in the Weimar Republic from Christopher Isherwood’s perspective. During his stays throughout Weimar Germany, Isherwood transcribed and fictionalized a critical number of events and experiences he had. From this comes an interpretation of events and emotions, which I qualify in this memoir as a translation of experience. This experience offers a perspective on numerous questions linked to homosexuality in the Weimar Republic and has the particularity of being presented from a point of view which frees itself from the concept of truth, and benefits the emotions of the author instead of the accuracy of an event, Christopher Isherwood’s work like Goodbye to Berlin, Mr. Norris Changes Train, or his memoir Christopher And His Kind open many discourses on male prostitution, the dynamic in homosexual relationships of the era, the link between language and the notion of “truth,” and the romanticization of the Weimar Republic through stories and the arts. I decided to explore these topics through three respective chapters.
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Race, mimicry, ambivalence, and third space in The woman of colour : a tale (1808)

Jafarzadeh, Nikrouz 03 1900 (has links)
Cette thèse étudie la race, le mimétisme, l'ambivalence et la théorie du tiers espace dans The Woman of Colour: A Tale (1808). J'ai examiné les représentations des femmes de couleur dans ce roman et j'ai soutenu que ces dernières vont au-delà des représentations conventionnelles restreintes des femmes de couleur dans la plupart des romans du XVIIIe siècle. L'auteure anonyme de The Woman of Colour capte la coexistence, au début du XIXe siècle, de positions opposées envers les femmes de couleur des Antilles. De plus, j'ai examiné comment les femmes de couleur représentées dans ce roman peuvent créer une version d'un tiers-espace dans les interstices de cultures conflictuelles. Le tiers-espace est un concept que les critiques culturels et les théoriciens de la résistance utilisent pour définir une opposition aux forces dominantes par les personnes qui leur résistent. L'introduction fournit des discussions sur certains concepts de fond importants, notamment la race, le mimétisme, l'ambivalence et le tiers-espace. Le premier chapitre étudie les représentations des femmes de couleur dans le roman et le deuxième chapitre explore le tiers-escape qu'elles tentent de créer. / This thesis studies race, mimicry, ambivalence, and third space in The Woman of Colour: A Tale (1808). I have examined the representations of women of color in this novel and argued that these representations go beyond the restricted conventional depictions of women of color in most novels of the eighteenth century. The anonymous author of The Woman of Colour captures the coexistence, in the early nineteenth century, of opposing attitudes towards women of color from the West Indies. Furthermore, I have examined how the women of color represented in this novel could create a version of a third space in the interstices between conflicting cultures. The third space is a concept that cultural critics and resistance theorists use to define an opposition to dominating forces by the people withstanding them. The introduction provides discussions of some significant background concepts, notably race, mimicry, ambivalence, and third space. The first chapter studies to the representations of women of color in the novel and the second chapter explores third space they attempt to create.
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Navigating trauma and the city : at the intersection of trauma theory and flânerie in contemporary Canadian fiction

Roy, Aurélie 04 1900 (has links)
Ce projet inscrit la figure du flâneur dans la littérature contemporaine et examine les liens possibles entre le trauma et la pratique de la flânerie en milieu urbain. Plus spécifiquement, par l’analyse de The Lonely Hearts Hotel de Heather O’Neill, Cockroach de Rawi Hage, What We All Long For de Dionne Brand et Bottle Rocket Hearts de Zoe Whittall, cette dissertation démontre que le fait d’être un flâneur peut se révéler être une pratique à la fois traumatisante et thérapeutique. La façon dont les jeunes protagonistes de ces romans occupent les différents espaces de la ville est profondément enracinée dans leurs expériences traumatiques, qu’il s’agisse de traumatismes passés ou de traumatismes liés à la métropole en soi. En effet, la ville peut devenir un lieu propice à la création de communautés et à l’émancipation, permettant ainsi à la personne ayant subi un traumatisme de (re)prendre le contrôle de son propre parcours et de commencer un processus de guérison. En revanche, la ville peut se révéler traumatisante en soi, dans un contexte où l’individu est soit victime, soit témoin d’un événement tragique. Le flâneur, en tant que spectateur attentif de l’urbanité qui l’entoure, peut être confronté à des éléments évoquant des événements passés, ce qui peut ainsi générer de nouveaux traumatismes. Outre l’analyse du potentiel thérapeutique et traumatique de la ville, cette étude propose une nouvelle interprétation de la figure du flâneur dans la littérature contemporaine et met en lumière son évolution depuis que Charles Baudelaire l’a définie dans son essai de 1863 intitulé « Le Peintre de la vie moderne ». Par ailleurs, ce projet s’appuie sur les réflexions des plus importants auteurs spécialisés dans les théories du trauma pour interpréter ces romans et explorer la manière dont les expériences traumatiques exercent une pression sur la définition même du flâneur. L’analyse de ces quatre récits en tenant compte de la notion de flânerie permet d’explorer de nouvelles perspectives quant à la manière dont la victime perçoit l’espace, le temps et les autres lors de ses déplacements urbains. La façon dont un individu flâne dans la ville devient un symptôme qui témoigne des effets, des problèmes et des processus associés à la fois au trauma et à la flânerie. / This doctoral dissertation places the figure of the flâneur in a contemporary context and analyzes the possible intersections between trauma and the performance of flânerie within the metropolis. More specifically, through the analysis of Heather O’Neill’s The Lonely Hearts Hotel, Rawi Hage’s Cockroach, Dionne Brand’s What We All Long For, and Zoe Whittall’s Bottle Rocket Hearts, this study demonstrates the different ways in which being a flâneur can be both a traumatic and therapeutic practice. The protagonists of these novels are young flâneurs whose modes of being in the city are deeply rooted in the traumatic experiences that define them, whether this trauma comes from past experiences or from the urban landscape itself. On the one hand, the city has the potential to serve as a space of community and empowerment that allows the person who has experienced trauma to take control of their own path and initiate their journey towards their recovery process. On the other hand, the city can be traumatic in and of itself in a context where the individual is either the victim or the witness of a tragic event. To the flâneur’s acute observing eye, the city can also confront them with a past event, the resurfacing of which can be retraumatizing. In addition to analyzing the therapeutic and traumatic potential of the city, this dissertation also proposes a reexamination of the flâneur figure in contemporary literature and highlights the ways it has evolved since its early definition by Charles Baudelaire in his 1863 essay “The Painter of Modern Life.” Furthermore, this project draws upon the observations of the most prominent trauma theorists to read the selected novels and to explore the ways in which trauma puts pressure on the very definition of flânerie. Reading these four narratives through the lens of flânerie allows new perspectives of the victim’s view of space, time, and others as they move through the city. The way a person performs flânerie becomes a symptom that speaks to the effects, the problematics, and the processes of both trauma and urban walking.
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“[O]ur virtues and our vices depend too much on our circumstances” : prostitution as power in John Cleland’s Memoirs of a woman of pleasure

Albouchi, Asma 12 1900 (has links)
Ce mémoire étudie la prostitution dans le roman Memoirs of a Woman of Pleasure de John Cleland comme moyen réussi d'indépendance financière et de mobilité sociale dans une société patriarcale du XVIIIe siècle. Respectivement, il met en évidence la résistance de l'héroïne à ces structures. Dans le premier chapitre, j'analyse le personnage de Fanny Hill et l'importance des choix qu'elle fait pour transformer son statut financier. Ainsi, je discuterai des maquerelles, les femmes qui supervisent l’affaire du bordel, en tant que figures centrales dans la formation de la personnalité de Fanny en plus de sa relation amoureuse avec Charles, le jeune homme qu'elle rencontre dans le bordel et s'échappe avec lui. Dans le chapitre 2, j'aborde, à travers la figure de Fanny, la notion d'un corps féminin en contrôle, et les manières dont Cleland dépeint l'agence de Fanny à travers son corps ; Fanny présente son agence à travers son corps de plusieurs façons. L'une des principales façons dont elle le fait est de faire des choix concernant ses expériences et ses relations sexuelles. Tout au long du roman, elle a un certain nombre de rencontres sexuelles avec différents hommes, et elle est souvent décrite comme contrôlant ces rencontres.. Dans ce chapitre, je discuterai le pouvoir des femmes à travers le thème de la virginité feinte telle qu'elle est représentée dans le roman et le mariage comme un concept transgressif qui remet en question les normes patriarcales. / Through a reading of John Cleland’s Memoirs of a Woman of Pleasure (1748), this thesis explores prostitution as a means of financial independence and social mobility within the patriarchal structures of eighteenth-century Britain. It considers the resistance of the novel’s heroine, Fanny Hill, to these structures. In Chapter 1, I analyze Fanny Hill’s character and the importance of the choices she makes in her attempts to transform her financial status. Thus, I discuss Cleland’s portrayal of the ‘bawds’— the women who oversee the brothel business in which Fanny becomes involved — as central figures in shaping Fanny’s personality, while also considering her developing amorous relationship with Charles, the young man she meets in the brothel and escapes with. In Chapter 2, I address, through the figure of Fanny, the notion of a female body in control, and the ways in which Cleland portrays Fanny as finding agency through her body. She does so by making choices about her sexual experiences and relationships. I demonstrate that, throughout the novel, Fanny has a number of sexual encounters with various men, and that she is often depicted as being in control of theses encounters. In this chapter, I discuss female empowerment through the phenomenon of feigned virginity and through a particular version of marriage that challenges patriarchy.
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Memory beyond borders : studying wall and door metaphors in the refugee imagination : Jenny Erpenbeck’s Go, Went, Gone and Mohsin Hamid’s Exit West

Hattab, Rania 08 1900 (has links)
En s’éloignant de l’idée des frontières qui marque une compréhension de la construction des États-nations en tant qu’entités souveraines et homogènes, cette thèse adopte une approche différente en considérant les portes et les murs comme deux métaphores centrales de transgression et de transformation qui amplifient l’expérience des réfugiés et permettent une vision transnationale et trans-mnémonique de divers souvenirs dans deux romans: « Exit West » de Mohsin Hamid et « Go, Went, Gone » de Jenny Erpenbeck. Dans mon premier chapitre, j’explore comment les souvenirs des Allemands sont dialogiquement liés aux souvenirs des réfugiés à travers les paradigmes de l’espace et du temps, ainsi que du passé et du présent, en examinant l’impact durable du mur de Berlin dans « Go, Went, Gone ». Mon deuxième chapitre étudie la métaphore des portes dans « Exit West » qui défient les frontières et la revendication de souveraineté des États-nations. L’objectif de mon chapitre est de comprendre comment ces portes facilitent la mobilité sans contraintes à travers l’espace et le temps, en nous encourageant à réévaluer l’universalité de la migration. Je me réfère principalement au concept de mémoire multidirectionnelle de Rothberg, en relation avec l’étude de Brand sur les mémoires collectives et interconnectées de la traite transatlantique des esclaves qui mobilise les portes comme dispositifs mnémoniques. J’utilise également la notion du « living in the Wake » en relation avec « Afterlife of slavery » de Sharpe pour comprendre comment les souvenirs des réfugiés et des citoyens des États-nations sont dialogiques à travers différentes géographies et temporalités. De plus, je m’appuie sur le concept de « de-borderization » d’Achille Mbembe en lien avec les perspectives de Gloria Anzaldúa sur les frontières pour une meilleure compréhension de l’expérience des réfugiés. / Moving away from borders that signal an understanding of the construction of nation-states as sovereign and homogenous entities, this thesis takes a different approach by considering doors and walls as two central metaphors of transgression and transformation that dramatize the refugee experience and enable a transnational and trans-mnemonic reading of various memories in two novels: Mohsin Hamid’s Exit West (2017) and Jenny Erpenbeck’s Go, Went, Gone (2015). The first chapter of the thesis addresses how memories of Germans are dialogically connected to the memories of refugees across the paradigms of space and time, past and present, through an exploration of the enduring impact of the Berlin Wall in Go, Went, Gone. The second chapter studies the metaphor of doors in Exit West that move beyond borders and challenge the nation-states’ claim to sovereignty to understand how they allow free movement across space and time and rethink the universality of migration. The thesis builds on Michael Rothberg’s concept of multidirectional memory in relation to Dionne Brand’s study of collective and interconnected memories of the slave trade that mobilizes doors as mnemonic devices, and Jenny Sharpe’s notion of “living in the wake” in connection to the afterlife of slavery to understand how memories of refugees and natives of nation-states are dialogical across different geographies and temporalities. Additionally, I rely on Achille Mbembe’s notion of “de-borderization” and relate it to Gloria Anzaldúa’s views on borders to better understand literary representations of the refugee experience.
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The woman novelist as philosopher : an enquiry into the works of Frances Burney, Ann Radcliffe, and Jane Austen

Morais, Marceline 11 1900 (has links)
Cette thèse porte sur l’œuvre littéraire de trois romancières anglaises du XVIIIe siècle : Frances Burney, Ann Radcliffe et Jane Austen. À travers l’analyse de leurs romans, je démontre comment elles ont utilisé ce genre littéraire relativement nouveau, pour aborder les problèmes philosophiques centraux de cette époque. Afin de soutenir que ces écrivaines ont utilisé le roman pour aborder des problèmes philosophiques, je dois démontrer, dans un premier temps, la capacité des œuvres littératires en général à produire un contenu cognitif et à générer des connaissances. Mon propos me conduit ensuite à démontrer comment elles ont contribué significativement à problématiser et explorer ce que j’appelle « Le problème de la Modernité », soit le sentiment d’aliénation produit à l’époque moderne par la séparation entre le sujet humain, le monde et les autres humains. J’expose alors comment ce sentiment d’aliénation est au cœur des romans de Frances Burney, dont les héroïnes, dépossédées de leur identité sociale, errent sans protection, dans un monde hostile. Je démontre également comment les romans gothiques d’Ann Radcliffe, malgré leurs horreurs, offrent un moyen « esthétique » de faire face à cette aliénation. J’explique finalement comment Jane Austen tente de reconstruire le rapport du sujet humain au monde par l’entremise de l’imagination et de la fiction, d’une part, et de notre engagement moral envers autrui, d’autre part. Enfin, l’analyse de leurs œuvres permet de démontrer comment leurs réflexions au sujet de la précarité du sujet moderne rejoint les préoccupations des philosophes avec lesquels ces romancières sont en discussion. / This dissertation looks at the work of three prominent women novelists of the long eighteenth century: Frances Burney, Ann Radcliffe, and Jane Austen. Through a close analysis of their novels, I demonstrate how mid-eighteenth-century to early nineteenth-century British women authors used the novel, a relatively new literary genre, to engage with some of the central philosophical problems of their time. I explore how novels, being works of fiction, contain certain “truths,” notably forms of knowledge about humans and the world, thus serving as important sources of learning. Since the philosophical problems addressed by philosophers in the eighteenth century were numerous, I narrow their scope significantly, focusing on what I call “the modern predicament,” that is, the sentiment of alienation produced by the separation of the human subject from the world and other humans. I demonstrate how this sentiment of alienation is at the core of Frances Burney’s novels, whose heroines, dispossessed of social identity, wander without much protection in a hostile world. I also demonstrate how Ann Radcliffe’s Gothic novels, in spite of their horrors, provide an aesthetic way of coping with personal alienation and imagining a better state of the world. Finally, I show how Jane Austen’s novels suggest ways of reconciling the subject, others, and the world through the literary imagination and mutual sympathy. Most importantly, I show how these women novelists engage with and revise the ideas of modern philosophers.
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Unveiling gendered violence and necropolitics in refugee narratives

Charouandi, Sahar 08 1900 (has links)
Cette thèse propose un examen détaillé des dynamiques complexes qui construisent les expériences des réfugiés, à travers une discussion du roman « Silence Is My Mother Tongue » de Sulaiman Addonia et du film documentaire « Human Flow » d'Ai Weiwei. À travers une analyse complète, ce dernier explore les intersections entre le genre, la sexualité et les politiques frontalières dans le contexte des camps de réfugiés et des régimes frontaliers. Tout d'abord, en m'appuyant sur les notions de pouvoir et de performativité de genre de Michel Foucault et de Judith Butler, respectivement, je démêlerai la continuité et l'intensification des hiérarchies sexistes qui émergent dans les camps de réfugiés. Cette approche révèle la continuité des structures de pouvoir oppressives et des normes de genre des pays d'origine des réfugiés à leur nouvel environnement, tout en soulignant comment ces dynamiques sont souvent exacerbées dans le contexte du déplacement. Deuxièmement, en repositionnant la « crise » des réfugiés de son épicentre perçu en Europe vers les expériences vécues par les réfugiés eux-mêmes, l’analyse démontre comment les régimes frontaliers actuels transforment à la fois les paysages frontaliers et les paysages urbains en ce qu’Achille Mbembe appelle des « death-worlds ». Il est intéressant de noter que cette discussion mettra en valeur les capacités d’intervention du texte de Mbembe avec le travail de Sara Ahmed sur les affects et les émotions. Dans l’ensemble, cette thèse vise à fournir une compréhension nuancée de l’expérience des réfugiés en intégrant l’analyse littéraire et cinématographique à des éclairages théoriques sur le pouvoir, le genre et la violence. En tant que telle, elle éclaire les réalités complexes et souvent dures auxquelles sont confrontées les personnes déplacées tout en soulignant leur résilience et leur capacité à naviguer et à résister à l’oppression systémique. / This thesis offers an examination of the intricate dynamics that shape the experiences of refugees, through a reading of Sulaiman Addonia's novel Silence Is My Mother Tongue and Ai Weiwei's documentary film Human Flow. Through a comprehensive analysis, the latter explores the intersections of gender, sexuality, and border politics within the contexts of refugee camps and border regimes. Firstly, building upon Michel Foucault and Judith Butler's notions of power and gender performativity, respectively, I will unravel the continuity and intensification of the gender-biased hierarchies that emerge within refugee camps. This approach reveals the continuity of oppressive power structures and gender norms from refugees' countries of origin to their new environments, while also highlighting how these dynamics are often exacerbated in the context of displacement. Secondly, by repositioning the refugee 'crisis' from its perceived epicenter in Europe to the lived experiences of refugees themselves, the analysis demonstrates how current border regimes transform both borderscapes and cityscapes into what Achille Mbembe terms "death-worlds." Ultimately, this discussion will showcase the interventive capacities of Mbembe's text with Sara Ahmed's work on affects and emotions. Overall, this thesis aims to provide a nuanced understanding of the refugee experience by integrating literary and film analysis with theoretical insights into power, gender, and violence. As such, it illuminates the complex and often harsh realities faced by displaced individuals while also highlighting their resilience and agency in navigating and resisting systemic oppression.
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Place des littératures anglaise et américaine dans le cosmopolitisme littéraire d'André Gide, de 1885 à 1893

Cotnam, Jacques. 12 February 2024 (has links)
No description available.
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Believing in belief : the modernist quest for spiritual meaning (Croyer en croyance : la quête moderniste pour le sens spirituel)

MacPhail, Kelly C. 09 1900 (has links)
Cette thèse défend l’idée que plusieurs auteurs modernistes ont utilisé des concepts centraux à la croyance religieuse traditionnelle afin de préconiser le changement social. Au lieu de soutenir l'hypothèse de la sécularisation, qui prétend que les modernistes ont rejeté la religion en faveur d'une laïcité non contestée, j'argumente en faveur de ce que j'appelle « la spiritualité moderniste, » qui décrie une continuité intégrale des concepts spirituels dans l'agitation de la période moderniste qui a déstabilisée les institutions qui avait auparavant jeté les bases de la société Occidentale. En me basant sur les écrit de Sigmund Freud, William James et Émile Durkheim concernant les fins poursuivis par la religion, je développe cinq concepts centraux de la croyance religieuse que les modernistes ont cherché à resignifier, à savoir la rédemption, la communauté, la sacralité, le spectre, et la liturgie, et, dans chaque cas, j'ai montré comment ces catégories ont été réinterprétées pour traiter des questions considérées comme essentielles au début du vingtième siècle, à savoir ce que l’on identifie aujourd’hui comme le féminisme, l'écologie, la biopolitique, les crises, et le rôle du poète. Le chapitre I se concentre sur la rédemption par le féminin telle qu’on la trouve dans le recueil de vers de H.D. portant sur la Seconde Guerre mondiale, Trilogy (1944-1946), qui projette un certain espoir grâce à un mélange synchrétique de Christianisme, de mythes anciens, d’astrologie, et de psychologie. Mon deuxième chapitre discute de The Grapes of Wrath (1939) de John Steinbeck, qui élargit le rôle de la communauté en avançant une écologie universelle qui concevoit tous les gens comme étant intimement liés entre eux et avec le monde. Le chapitre III traite de la notion du sacré dans The Light in August (1932) de Willam Faulkner et Nightwood (1936) de Djuna Barnes, qui préconisent une foi privatisée qui accentue l'illégitimité des concepts de sacralité et de pollution en élevant des individus qui sont marginalisés biopolitiquement. Le chapitre IV cherche à comprendre le retour des morts, et je soutiens que le topos a été utilisé par les modernistes comme un symbole de crises sociales; le chapitre enquête d'abord sur “The Jolly Corner” (1908) de Henry James, que j'ai lu comme la séquence rêvée d'un homme faisant face à son propre spectre, Ulysses (1922) de James Joyce, où Stephen Dedalus est hanté de façon répétée par le spectre de sa mère, et Mrs. Dalloway (1925) de Virginia Woolf, qui se concentre sur le motif caché de la Fête des Morts. Ma cinquième section traite de la liturgie, la langue poétique utilisée pour les rites religieux, dans la première poésie de Wallace Stevens, qui conçoit le rôle du poète comme une vocation de l'imagination. / This dissertation argues that many modernist writers used concepts central to traditional religious belief in order to urge social change. Against the secularization hypothesis, which posits that the modernists fully jettisoned religion in favour of an unquestioned secularism, I argue for what I term “modernist spirituality,” which identifies an integral continuance of spiritual concepts within the dire turmoil of the modernist period that destabilized the institutions such as an established organized religion that had previously formed the foundations of Western society. Hence, in each of my dissertation chapters, I have looked outside of organized religion to literature to find that spiritual impulse. Building upon the purposes of religion as defined by Sigmund Freud, William James, and Émile Durkheim, I name five concepts central to religious belief that the modernists sought to resignify, namely redemption, community, sacredness, the spectre, and liturgy, and, in each case, I have shown how these categories were reinterpreted to treat issues considered vital in the early twentieth century that would now be identified under the categories of feminism, ecology, biopolitics, crisis, and the role of the poet. The first function of spiritual belief addresses the intertwining of redemption and humanity’s actions within history, and for this reason, Chapter I focuses on redemption through the feminine as seen in H.D.’s book of World War II verse, Trilogy (1944-1946), which offers hope through a syncretistic blend of Christianity, ancient myths, goddess traditions, astrology, and psychology. My second chapter discusses John Steinbeck's The Grapes of Wrath (1939), which enlarges the role of community by positing a universal ecology of holiness that sees all people as connected with one another and with the land. Chapter III treats the notion of the sacred in William Faulkner’s Light in August (1932) and Djuna Barnes’ Nightwood (1936), both of which urge a privatized faith that emphasizes the illegitimacy of concepts of sacredness and pollution by elevating individuals who are marginalized biopolitically. Chapter IV seeks to comprehend the return of the dead in dreams or in visions, and I argue that the topos was used by modernists as a symbol of social crisis; the chapter first investigates Henry James’ “The Jolly Corner” (1908), which I read as a dream sequence of a man facing his own ghost, James Joyce’s Ulysses (1922), wherein Stephen Dedalus is haunted repeatedly by the ghost of his mother, and Virginia Woolf’s Mrs. Dalloway (1925), which is textually ordered by the hidden motif of the Day of the Dead. My fifth section is an epilogue that treats liturgy, the poetic language used for religious rituals, in the early poetry of Wallace Stevens, who revisions the role of the poet as a vocation of the imagination.
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Dance and the colonial body : re-choreographing postcolonial theories of the body

Belghiti, Rachid 09 1900 (has links)
Cette dissertation traite la danse comme une catégorie d’analyse permettant de réorienter ou de ré-chorégraphier les théories postcoloniales du corps. Mon étude montre qu’ Edward Said, par exemple, décrit la danse seulement à travers le regard impérial, et que Homi Bhabha et Gayatri Spivak négligent complètement le rôle de la dance dans la construction de la subjectivité postcoloniale. Mon étude explique que Stavros Karayanni récemment explore la danse masculine et féminine comme espaces de résistance contre la domination coloniale. Toutefois, l’analyse de Karayanni met l’accent seulement sur le caractère insaisissable de la danse qui produit une ambigüité et une ambivalence dans le regard du sujet impériale. Contrairement aux approches de Said et de Karayanni, ma dissertation explore la danse comme un espace ou le corps du sujet colonisé chorégraphie son histoire collective que l’amnésie coloniale ne cesse de défigurer au moyen de l’acculturation et de marchandisation. Je soutiens que la danse nous offre la possibilité de concevoir le corps colonisé non seulement dans son ambiguïté, comme le souligne Karayanni, mais aussi dans son potentiel de raconter corporellement sa mémoire collective de l’intérieur de la domination impériale. Ma dissertation soutient que les catégories de l’ambiguïté et de l’insaisissabilité mystifient et fétichisent le corps dansant en le décrivant comme un élément évasif et évanescent. Ma dissertation inclut plusieurs traditions culturelles de manière à réorienter la recherche ethnographique qui décrit la dance comme articulation codée par une culture postcoloniale spécifique. Mon étude montre comment le corps colonisé produit un savoir culturel à partir de sa différence. Cette forme de savoir corporelle présente le corps colonisé en tant que sujet et non seulement objet du désir colonial. Méthodologiquement, cette dissertation rassemble des théories occidentales et autochtones de la danse. Mon étude considère aussi les théories postcoloniales du corps dansant à partir des perspectives hétérosexuelles et homosexuelles. En outre, mon étude examine les manières dont les quelles les théories contemporaines de la danse, postulées par Susan Foster et André Lepecki par exemple, peuvent être pertinentes dans le contexte postcolonial. Mon étude explore également le potentiel politique de l’érotique dans la danse à travers des représentations textuelles et cinématographiques du corps. L’introduction de ma dissertation a trois objectifs. Premièrement, elle offre un aperçu sur les théories postcoloniales du corps. Deuxièmement, elle explique les manières dans lesquelles on peut appliquer des philosophies contemporaines de la danse dans le contexte postcoloniale. Troisièmement, l’introduction analyse le rôle de la dance dans les œuvres des écrivains postcoloniales célèbres tels que Frantz Fanon, Wole Soyinka, Arundhati Roy, et Wilson Harris. Le Chapitre un remet en question les théories de l’ambiguïté et de l’insaisissabilité de la danse à partir de la théorie de l’érotique postulé par Audre Lorde. Ce chapitre examine le concept de l’érotique dans le film Dunia de Jocelyne Saab. Le Chapitre deux ouvre un dialogue entre les théories occidentales et autochtones de la danse à partir d’une étude d’un roman de Tomson Highway. Le Chapitre trois examine comment l’écrivain Trinidadien Earl Lovelace utilise la danse de carnaval comme espace culturel qui reflète l’homogénéité raciale et l’idéologie nationaliste à Trinidad et en les remettant également en question. / Classical texts of postcolonial theory rarely address the embodied expression of dance as they examine the colonial body only through the imperial discourses about the Orient (Said), the construction of the Subaltern subject (Spivak), and the ambivalent desire of the colonial gaze (Bhabha). The Cyprian theorist and dancer Stavros Stavrou Karayanni has emphasised the centrality of dance as a key category of analysis through which discourses of resistance can be articulated from the perspective of the colonial heterosexual and queer body. However, Karayanni adopts the psychoanalytic method according to which the dancing body of the colonised subject has an ambivalent effect upon the Western traveller and / or coloniser who both desires and derides this body. In contrast to this approach, my study examines dance as a space in which the colonial body choreographs its collective history which colonial amnesia suppresses so as to de-historicise colonised subjects and disfigure their cultures. Departing from Frantz Fanon’s emphasis on the relevance of dance in colonial studies, I argue that the colonial body choreographs its collective memories in dance and prompts us to rethink hegemonic discourses of postcolonial identity formation that revolve around ambivalence and elusiveness. I borrow the notion of “choreographing history” from the Western contemporary discipline of dance studies which has integrated cultural studies since mid 1980s and influenced postcolonial inquiry of dance over the last decade. I include various cultural traditions in my project so as to re-direct today’s predominantly ethnographic research which describes dance as an encoded articulation of culture in specific postcolonial societies. I also include different cultural traditions to show that while choreographing silenced memories in various historical experiences of colonial violence, the dancing body allows us to construct discourses of resistance in ways that postcolonial theory has not addressed before. The re-choreography of postcolonial theories of the body, as developed in this dissertation, articulates an ethical imperative because it shows how the subaltern body not only choreographs memories that colonial amnesia silences but also produces cultural knowledge with a difference. Methodologically, this study brings together Western and indigenous theories of dance as well as postcolonial theories of the dancing body from both heterosexual and queer perspectives. My study discusses Susan Foster and André Lepecki’s contemporary theories of dance and the body in the context of postcolonial theories of Oriental dance and eroticism. It also examines the socially and politically transformative potential of the erotic in dance through textual and cinematic representations of the body. My study equally opens a dialogue between Western and indigenous theories of dance in the context of Canadian indigenous literary work of Tomson Highway. A critical examination of Trinidad Carnival and Calypso in a novel by Earl Lovelace demonstrates that dance is a central paradigm of analysis for a postcolonial critique of the body and the categories of identity that inscribe it.

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