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Du littéraire sans littérature : la logique de la parole dans l’œuvre de Pierre PerraultSamson, Andrée-Anne 04 1900 (has links)
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Analyse sémio-narrative d'un corpus de contes merveilleux du QuébecApetrei, Amelia Elena 08 1900 (has links)
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Qu'importe : une faute au texte ; suivi de Mécanismes et dialogisme photographique dans Crimes passionnels et Darlinghurst Heroes d'André Martinde Lorimier, Jean-Frédéric 08 1900 (has links)
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Le théâtre et l'absurde au Québec dans les années 1950 et 1960Béland-Bonenfant, Julien 08 1900 (has links)
Ce projet de mémoire porte sur le mouvement de l’absurde qui s’établit au théâtre dans les années 1950 et 1960. Il a pour objectif de saisir comment la scène absurde, dans sa dimension du comique et de la dérision, se déploie au sein du champ théâtral québécois. Selon l’historiographie théâtrale, le théâtre québécois de la première moitié du XXe siècle correspond, souvent avec quelques années de retard, à la modernité européenne et française. Ce même modèle d’émulation devient cependant problématique après la Seconde Guerre mondiale et durant la deuxième moitié du siècle. Pour preuve : l’absurde éclot en France dans les années 1950 autour d’un corpus d’œuvres et d’auteurs assez bien défini et connu de tous, alors que le mouvement, au Québec, reste un continent enfoui qui passe difficilement le seuil de la perception courante. La crise du logocentrisme et de la conception humaniste traditionnelle qui marque la période d’après-guerre, ainsi que le désir croissant de fonder une dramaturgie nationale originale font en sorte que certains dramaturges québécois proposent une reconfiguration complète de l’art théâtral. Jacques Languirand, Robert Gurik et Yves Hébert Sauvageau en font partie, et c’est à travers trois de leurs créations théâtrales originales que nous souhaitons explorer cette problématique. Nous commencerons par inscrire le théâtre québécois d’après-guerre dans le large contexte de son époque. La deuxième partie de l’étude aborde les questions relatives au dépassement du cadre dramatique traditionnel qui fait en sorte que la langue, pour nos dramaturges, ne permet plus d’être un vecteur d’affirmation identitaire, et constitue désormais un objet dérisoire. Nous explorerons ensuite le principe de dérision après la Seconde Guerre mondiale au sein du théâtre de l’absurde français et comment il se manifeste dans l’élaboration du langage théâtral des trois pièces au corpus. Finalement, la dernière partie du mémoire propose de cerner le plaisir de la dérision propre au théâtre, en étudiant les pièces à l’aide des principales théories sur l’humour. Cette recherche s’opère par le biais d’une saisie théorique multiple, au croisement de l’approche intermédiale historique du théâtre québécois et des concepts et des procédés de la théorie du comique. / This master’s thesis focuses on the absurdist thespian movement that took hold in the 1950s and 1960s. Its objective aims to understand how the absurd scene, in its dimension of comedy and derision, unfolds within the Quebec theatrical field. According to theatrical historiography, the Quebec theater of the first half of the 20th century corresponds, often with a few years of delay, to European and French modernity. However, this exact model of emulation became problematic after the Second World War and during the second half of the century. For instance, the absurd flourished in France in the 1950s around a corpus of works and authors notably defined and known to all, whereas in Quebec the movement remained a buried continent that had difficulty crossing the threshold of common perception. The crisis of logocentrism and the traditional humanist conception that marked the post-war period, as well as the growing desire to found an original national dramaturgy, led certain Quebec playwrights to propose a complete reconfiguration of theatrical art. Jacques Languirand, Robert Gurik, and Yves Hébert Sauvageau are among them, and it is through three of their original theatrical creations that we wish to explore this issue. We will begin by placing post-war Quebec theater in the broad context of its time. The second part of the study addresses questions related to the overcoming of the traditional dramatic framework which, for our playwrights, means that language can no longer be a vehicle for affirming identity, and henceforth constitutes a derisory object. We will then explore the principle of derision after the Second World War within the French theater of the absurd and how it manifests itself in the elaboration of the theatrical language from three plays of the corpus. Conclusively, the last part of this thesis proposes to identify the pleasure of derision specific to the theater by studying the plays with the help of the main theories on humor. This research is carried out through a multiple theoretical approach, at the crossroads of the historical intermedial approach of Quebec theater and the concepts and procedures of comedy theory.
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La littérature mise en scène : représentations des genres littéraires dans le discours de la critique québécoise des années 1960Coutu-Perrault, Jérémi 08 1900 (has links)
Cette thèse s’attache à explorer le métadiscours littéraire du Québec entre 1960 et 1969 en se concentrant plus particulièrement sur les questions de genres littéraires. Une représentation de la littérature et des mécanismes de la critique est également mise en relief dans l’analyse du corpus, composé de textes de réception d’un grand nombre d’œuvres littéraires publiées durant la décennie, ainsi que de quelques monographies et manuels d’histoire parus à l’époque. La thèse repose sur l’hypothèse selon laquelle la critique, malgré le climat d’effervescence qu’on associe souvent aux années soixante au Québec, pense la littérature et les genres littéraires selon un schéma résolument essentialiste ainsi qu’un horizon d’attente conservateur tout en réactivant différents lieux communs liés à la poésie et au roman qui marquent l’histoire littéraire depuis plusieurs siècles. S’affrontent la figure d’une poésie intransitive et noble ainsi que celle du grand roman réaliste cérébral et sérieux. Dans le premier chapitre de la thèse, les définitions explicites de la poésie et du roman proposées par les auteurs et autrices du corpus sont relevées, puis des figures génériques plus précises (la poésie engagée, la chanson, le poème en prose et le roman en vers) qui émergent dans le discours critique de l’époque sont étudiées. À travers ces dernières, il est possible de voir se profiler une définition ainsi que des valeurs liées aux genres littéraires. Dans le chapitre suivant, c’est le rapport dit contemporain de la critique avec le système générique qui est analysé. Nous mettons en lumière certains mécanismes qui laissent entrevoir les pouvoirs de la critique, et sa fonction résolument axiologique, notamment en créant de nouvelles étiquettes génériques, en classifiant la littérature des femmes sous l’égide du féminin ou en prédisant la venue du prochain grand romancier québécois. Enfin, nous nous arrêterons aux occurrences du Nouveau roman français dans les différents textes de notre corpus qui abordent le roman contemporain québécois. Le Nouveau roman est à la fois un moyen d’esquisser le climat de création romanesque québécois, une façon d’offrir une certaine légitimité à un ensemble de textes et une figure repoussoir pour la critique qui tente de définir et de cerner les spécificités de la littérature québécoise. Partie intégrante d’une littérature nationale, l’étude de la critique littéraire et de ses principaux mécanismes éclaire le contexte particulier dans lequel œuvre la littérature québécoise durant une de ses décennies les plus fastes. / This thesis tends to analyze Quebec’s critic discourse between 1960 and 1969 regarding
literary genres. The study of the corpus, composed of reception texts about literary works, history
books and monographies published in Quebec in the 1960s. The hypothesis of the thesis is that
despite the fact that 1960s in Quebec are years of effervescence, critics tend to conceptualize
literature and literary genres in an essentialist way and a rather conservative horizon of expectation.
In the minds of critics, poetry and novel are two strictly separate forms followed with exclusive
themes and values: the poetry is an intransitive and noble genre; the novel is a cerebral and serious
type of artwork that has to embody Balzacian realism. In the first analytic chapter of the thesis, we
study the explicit definitions of poetry and novel and some and then some generic figures such as
political poetry, songs, prose poem and versified novel. The discourse on these genres relays the
elements of the horizon of expectation on poetry and novel. In the next chapter, we analyze the
contemporary relation between critic and generic system, which also reveal critics axiological and
power mechanisms. In the last chapter, we observe the occurrences of French Nouveau roman in
the texts of our corpus about Quebec’s contemporary novels. The Nouveau roman is a way for the
critic to portrait the context of novel creation during the decade, but also a way to give legitimacy
to emerging novels and a figure of opposition for the critics, who attempt to define Quebec
literature’s specificities. Research on critic, which is an essential part of any literature, enlightens
the whole context in which the Quebec’s writers of the 1960s were crafting their art.
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De l'intime au collectif : pratiques féministes de déconstruction dans Journal intime de Nicole BrossardGascon, Audrey-Ann 05 1900 (has links)
Ce projet de maîtrise portera sur le Journal intime (1984) de Nicole Brossard, une œuvre singulière et peu connue de cette autrice majeure de la littérature féministe québécoise. Dans Journal intime, deux mécanismes animent le texte : la construction d'un sujet féminin écrivant et l'édification d'une communauté d'écrivaines sororales autour de la diariste. En brossant un portrait historique et esthétique de « l'écriture au féminin » (Boisclair, 1984 ; Lamy, 1984 ; Smart, 1988), j'examinerai la façon dont Journal intime s'inscrit dans l'œuvre de Brossard et, plus largement, dans le paysage littéraire et féministe québécois. En m'appuyant sur des notions de la poétique des genres (Auger, 2017 ; Hébert, 1983) et sur l'histoire des pratiques du journal intime au féminin (Didier, 1976 ; Roey- Roux, 1983), j'étudierai la façon dont Brossard utilise ou détourne les codes génériques et les pratiques conventionnelles du genre diaristique pour se construire une identité de sujet féminin écrivant, afin de transmettre son expérience sensible du monde. Je m'intéresserai également, à partir des notions de liminarité (Biron, 2000) et de sororité (Delaume, 2019 ; Ledoux-Beaugrand, 2013) à la manière dont se constitue dans le Journal intime une communauté de créatrices, basée sur la solidarité littéraire, artistique et politique.
Dans une visée féministe, Brossard inscrit sa pratique d'écriture dans ce que Lori Saint- Martin appelle le « métaféminisme », mouvement des années 1980 au Québec, particulièrement en littérature, qui se propose de « réécrire les métarécits patriarcaux » (Saint-Martin, 1992). J'avance l'hypothèse qu'en construisant une communauté de femmes et une filiation intellectuelle horizontale (Biron, 2000) plutôt que verticale, Brossard participe à la réécriture des métarécits patriarcaux de la société québécoise en y inscrivant un récit collectif féminin, voire féministe, à la fois individuel et collectif, ancré dans cette communauté intellectuelle féminine. Il s'agira de montrer comment, dans le journal de Brossard, l'individuel peut s'allier à la communauté, comment l'intime peut servir de tremplin vers le collectif et le social, afin de comprendre ce que cette ouverture implique pour le « féminin » et les « femmes » dans la société québécoise. / This master's thesis will focus on Nicole Brossard's Journal Intime (1984), a singular and little-known work by this major author of Quebec feminist literature. In Journal Intime, two mechanisms animate the text: the construction of a female subject and the building of a community of sororal writers around the diarist. By painting a historical and aesthetic portrait of “feminine writing” (Boisclair, 1984; Lamy, 1984; Smart, 1988), I will examine how Journal Intime fits into the work of Brossard and, more broadly, into the literary and feminist landscape of Quebec. Based on notions of genre poetics (Auger, 2017; Hébert, 1983) and on the history of feminine diary practices (Didier, 1976; Roey-Roux, 1983), I will study the way Brossard uses or diverts the generic codes and conventional practices of the diaristic genre to build an identity as a female subject writing, in order to transmit her sensitive experience of the world. I will also be interested, based on the notions of liminarity (Biron, 2000) and sisterhood (Delaume, 2019; Ledoux-Beaugrand, 2013), in the way in which a community of creators is constituted in the Journal Intime, based on literary, artistic and political solidarity.
In a feminist perspective, Brossard inscribes her writing practice in what Lori Saint- Martin calls “metafeminism”, a movement of the 1980s in Quebec, particularly in literature, which proposes to “rewrite patriarchal meta-narratives” (Saint-Martin, 1992). I put forward the hypothesis that by building a community of women and a horizontal (Biron, 2000) rather than vertical intellectual filiation, Brossard participates in the rewriting of the patriarchal meta-narratives of Quebec society by inscribing a collective feminine, even a feminist narrative, both individual and collective, rooted in this female intellectual community. The aim will be to show how, in Brossard's Journal intime, how the individual can unite with the community, how the intimate can serve as a springboard towards the collective and the social, in order to understand what this openness implies for the “feminine” and “women” in Quebec society.
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« Quelque chose en moi n’a jamais été là » : écriture de la dépersonne dans Putain, Folle et À ciel ouvert de Nelly ArcanFlipot Meunier, Gabrielle 08 1900 (has links)
Les trois premiers récits de Nelly Arcan présentent des narratrices (Putain, 2001 ;
Folle, 2004) et des protagonistes (À ciel ouvert, 2007) habitées par un état d’absence à soi
et au monde. Paraissant n’être jamais tout à fait là, elles ont en commun une présence au
monde spectrale ainsi qu’un sentiment de vacuité dont émerge le désir de pousser à son
paroxysme l’effacement de soi. C’est à ces personnages féminins dont la subjectivité paraît
rompue d’emblée que s’intéresse ce mémoire, en proposant de qualifier cet état trouble de
« dépersonne », terme employé par Marguerite Duras pour décrire l’héroïne de son roman
Le ravissement de Lol V. Stein (1964) avec qui les personnages d’Arcan partagent plusieurs
ressemblances mais aussi certaines divergences. Il s’agira d’interroger, dans une perspective féministe et à la lumière des concepts psychanalytiques de l’inquiétante étrangeté et du stade du miroir, les manifestations et
conséquences de la « dépersonne » en postulant qu’elles s’articulent principalement autour
du rapport qu’entretiennent ces figures féminines à leur corps-objet et à l’altérité. Il sera
question du décalage entre la conscience et le corps que produit « l’acharnement
esthétique » qui cristallise l’image d’un vide intérieur et inscrit sur le corps et dans la
psyché le paradoxe spectral d’une présence/absence. De cette obsession du corps naît
également une difficulté à se différencier de l’autre féminin, de sorte que se profilent
l’inquiétante figure du double ainsi qu’une conception sérielle de la féminité, lesquelles
compliquent un rapport à autrui déjà fragilisé par un besoin désespéré, chez ces
personnages, d’être vues et désirées, comme pour éprouver leur propre réalité sans cesse
remise en doute. / Nelly Arcan’s first three publications feature narrators (Putain, 2001; Folle, 2004) and
characters (À ciel ouvert, 2007) afflicted by a state of absence from themselves and the
world. Seemingly never quite there, they share a spectral presence, and a sense of
emptiness from which emerges a desire to bring their self-effacement to its completion.
This dissertation focuses on these female characters whose subjectivity seems fractured
from the outset, proposing to name this troubled state “dépersonne”, a term used by
Marguerite Duras to describe the protagonist of her novel Le ravissement de Lol V. Stein
(1964), with whom Arcan’s characters share many similarities but also some divergences. From a feminist perspective, and in light of the psychoanalytical concepts of the uncanny and the mirror stage, this research will examine the manifestations and
consequences of this “dépersonne”, postulating that they mainly revolve around these
female figures’ relationship to their bodies and to others. It will analyse the offset between
the conscience and the body that is produced by the relentless work the characters operate
on their physical appearance, which is called by Arcan “l’acharnement esthétique” and
which crystallizes the image of an inner void and inscribes on the body and psyche the
spectral paradox of a presence/absence. This obsession also creates a difficulty in
differentiating oneself from the feminine Other: this evokes the troubling figure of the
double and a serial conception of femininity, both of which complicate a relationship to
alterity that is already fragilized by a desperate need in Arcan’s characters to be seen and
desired, as to test their own reality constantly called into question.
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The role and representation of nature in a selection of English-Canadian dystopian novelsBeaulieu, Jean-François 11 April 2018 (has links)
This thesis explores the role and representation of the natural world in a selection of Canadian dystopian novels: After the Fact (1986) by Hélène Holden, Voices in Time (1986) by Hugh MacLennan, Oryx and Crake (2004) and The Handmaid's Taie (1985) by Margaret Atwood. In order to argue that Canadian dystopian fiction varies from conventional literary dystopias because of its predominant use of nature, this thesis first examines the influence that archetypal images and symbols of nature have on specific dystopian conventions in Holden's and MacLennan's respective novels. Then, this study looks at how Atwood's critique of nature as a victim in Oryx and Crake and The Handmaid's Taie engages with ecocritic and ecofeminist ideas causing a breakdown in the generic conventions of Atwood's dystopian novels. / Cette thèse explore le rôle et la représentation de la nature dans les romans dystopiques canadiens suivants: After the Fact (1986) d'Hélène Holden, Voices in Time (1986) de Hugh MacLennan, Oryx andCrake (2004) et The Handmaid's Taie (1985) de Margaret Atwood. Ayant pour objectif de démontrer que la fiction canadienne dystopique se distingue de la littérature dystopique traditionnelle en fonction de son utilisation dominante de la nature, cette thèse examine l'influence des images, des symboles et des archétypes de la nature sur les conventions dystopiques spécifiques à After the Fact de Holden et Voices in Time de MacLennan. Ensuite, cette étude analyse la représentation de la nature comme victime dans Oryx and Crake et dans The Handmaid's Taie de Atwood qui diffère des conventions traditionnelles du roman dystopique en s'inspirant des idées découlant de l'écoféminisme et de l'écocritique.
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"They're Coming!" Invasion and Manichaeism in Post-World-War-Two Literature in the United States and Quebec by Oliver Lange, Orson Scott Card, Mary Jane Engh, Paul Chamberland, Hubert Aquin and Claude JasminDesbiens-Brassard, Alexandre January 2015 (has links)
Abstract : This thesis develops an ideological critique of selected works by Oliver Lange, Orson Scott Card, Mary Jane Engh, Paul Chamberland, Hubert Aquin, and Claude Jasmin in order to uncover how they use the politico-literary discourse of the paranoid style and its Manichean binary of Us versus Them within the contexts of the United States during the Cold War (and its on-going repercussions into the early 1970’s) and Québec during the Révolution tranquille (Quiet Revolution). The consequent ideologemes manifest narratives describing the fight of an oppressed group (Us) against a demonized hegemonic enemy (Them.) This comparative literature project includes political and historical analyses in order to situate the works in the socio-historical contexts of their production, and since the ideologies of a period may be imbedded (knowingly or not) by an author in a text. The United States and Québec were extremely different culturally, as well as politically, during the decades in question and the issues their populations had to face were often quite dissimilar. Yet it is precisely the interrogation of their dissimilarities that is central to my project of demonstrating, through the selected texts, how two different societies narrativise key predominant ideological anxieties and struggles using the same rhetoric and similar tropes of the paranoid syle and its Manichean ideologemes. / Résumé : Ce mémoire réalise une critique idéologique de textes littéraires produits par différents auteurs : Oliver Lange, Orson Scott Card, Mary Jane Engh, Paul Chamberland, Hubert Aquin et Claude Jasmin. Cette critique a pour but d'étudier comment ces textes utilisent le discours politico-littéraire du paranoid style (style paranoïaque) et le manichéanisme ( Us versus Them ou Eux ou Nous) qui lui est associé à l'intérieur du contexte sociohistorique des États-Unis au plus fort de la Guerre froide (et durant sa période plus chaude des années 1970) et du Québec au plus fort de la Révolution tranquille. Les idéologèmes qui en résultent façonnent des histoires décrivant le combat d'un groupe opprimé (Nous) contre un ennemi hégémonique et démonisé (Eux) Ce projet de littérature comparée fait appel à des analyses politiques et historiques pour situer les textes analysés dans leur contexte sociohistorique de production respectifs puisque les idéologies d'une époque peuvent être insérées (consciemment ou non) par un auteur dans un texte. Le Québec et les États-Unis étaient des sociétés extrêmement différentes culturellement et politiquement durant ces décennies et les problèmes auxquels elles devaient faire face étaient différents également. C'est l'exploration de ces différences qui est centrale à ma démonstration, à travers les textes sélectionnés, du processus par lequel deux sociétés différentes opposées à deux ennemis différents mettent en scène leurs principaux combats et anxiétés idéologiques en utilisant la même rhétorique et les même conventions reliées au style paranoïaque et à son Manichéanisme.
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Les revues culturelles, lieux de la parole littéraire : regards métacritiques dans Liberté, L’Inconvénient, Contre-jour et SpiraleDion-Picard, Rosalie 12 1900 (has links)
Alors que les études littéraires tendent à se professionnaliser et la culture à occuper de moins en moins d’espace dans les grands médias traditionnels, les revues culturelles proposent une critique qui se distingue de ces deux pratiques. Liberté, L’Inconvénient, Contre-jour et Spirale offrent aux intellectuels, critiques et universitaires l’espace d’une pratique mitoyenne, entre celles des publications savantes et des médias grand public. Qu’ils se définissent au premier chef comme herméneutes, médiateurs ou érudits, les critiques de ces revues revendiquent tous une parole littéraire. Chacun des chapitres de ce mémoire se penche sur une publication, retraçant son histoire et étudiant les textes métacritiques afin de cerner les différences et les similitudes entre les conceptions, les fonctions et les mises en pratique de la critique. La méthode emprunte à l’histoire des revues en tant que groupes d’affiliation, développée par Andrée Fortin et Michel Lacroix. L’analyse des thèmes récurrents et des filiations, dans la lignée des travaux de Martine-Emmanuelle Lapointe et d’Anne Caumartin, ainsi que de la rhétorique, particulièrement la notion d’ethos telle que définie par Dominique Maingueneau et Ruth Amossy, permet de mettre en lumière ce qui constitue, pour les praticiens de la critique, la singularité et la valeur de la parole littéraire. / Whilst Literature Studies are professionalizing and culture becomes less and less prominent in traditional media, literary reviews offer a distinctive voice for criticism. Liberté, L’Inconvénient, Contre-jour and Spirale offer intellectuals, critics and academics alike an adjoining space for the practice of cultural criticism, which positions itself somewhere between scientific publications and mass media. Whether they identify themselves primarily as hermeneutics experts, mediators or scholars, the critics who participate in those reviews all avail themselves of a literary word. Each chapter of this thesis will examine one of the four publications named above, retracing their history and analyzing meta-critical texts published in their pages to outline the differences and similarities between their conceptions of literary criticism, and its function and application. Methods used to conceptualize reviews as groups are akin to the works of Andrée Fortin and Michel Lacroix. By analyzing the recurring themes, the filiations (as Martine-Emmanuelle Lapointe and Anne Caumartin’s works exemplify) and the rhetoric (particularly the notion of ethos as developed by Dominique Maingueneau and Ruth Amossy) of these literary reviews, this thesis will reveal what constitutes, for the critics studied here, the singularity and the value of the literary word.
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