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La mise en scène d'une image-témoin dans Tangos, el exilio de Gardel et Sur de Fernando Solanas

Breault, Marie-Christine January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal. / Pour respecter les droits d'auteur, la version électronique de cette thèse ou ce mémoire a été dépouillée, le cas échéant, de ses documents visuels et audio-visuels. La version intégrale de la thèse ou du mémoire a été déposée au Service de la gestion des documents et des archives de l'Université de Montréal.
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La mise en scène d'une image-témoin dans Tangos, el exilio de Gardel et Sur de Fernando Solanas

Breault, Marie-Christine January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal / Pour respecter les droits d'auteur, la version électronique de cette thèse ou ce mémoire a été dépouillée, le cas échéant, de ses documents visuels et audio-visuels. La version intégrale de la thèse ou du mémoire a été déposée au Service de la gestion des documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Et nous ne parlerons plus d’hier (roman), suivi de Hantise de l’origine dans Œuvre poétique d’Alejandra Pizarnik, Le rapt de Kathryn Harrison et les « Aurélia Steiner » de Marguerite Duras (essai)

Giguère, Julie January 2017 (has links)
Cette thèse s’intéresse aux enjeux d’une origine éprouvée comme problématique par un sujet féminin. Et nous ne parlerons plus d’hier, le roman qui en compose le volet créatif se déploie sous la forme d’un double récit de voyage qui met en scène deux protagonistes, une fille et son père. La première séjourne au Mexique, dans un village côtier où sa famille et elle ont vécu plusieurs mois lorsqu’elle était enfant. Elle effectue ce périple dans l’espoir de parvenir à raviver sa mémoire d’une époque où son père, qu’elle a perdu de vue vers l’âge de neuf ans, à la suite de la séparation de ses parents, faisait encore partie de sa vie. C’est en explorant les lieux – les rues rocailleuses de La Peñita, son camping, ses plages – et par l’écriture qu’elle tente de remédier à l’oubli, mais les souvenirs restent évanescents et les mots se dérobent, lui donnant le sentiment d’échouer à saisir tant la matière brute de son enfance que le sens de son histoire. Ce premier récit, relaté au je, alterne avec un autre mettant en scène le père de la narratrice lorsqu’il avait quinze ou seize ans. Afin d’échapper au milieu étriqué et malsain dont il est issu, ce dernier quitte à pied, au milieu de la nuit, la ferme de ses parents. Il compte rejoindre en autostop les champs de tabac de l’Ontario, puis poursuivre sa route vers l’Ouest canadien. Il attend de cette expérience qu’elle transforme le garçon frêle et meurtri, pétri de crainte, qu’il est en un jeune homme riche, séduisant et rusé. C’est aussi la fille qui assure la narration de ce second récit, mais elle le fait en recourant à la deuxième personne du singulier, comme si elle s’adressait à l’adolescent que fut son père. Par le biais d’une telle narration, l’héroïne reste fidèle au désir qui l’anime, au moment où elle décide de se rendre au Mexique, de se rapprocher, en renouant avec son passé, de l’absent qui la hante. Le volet réflexif de la thèse se penche quant à lui sur Œuvre poétique d’Alejandra Pizarnik, Le rapt de Kathryn Harrison et les « Aurélia Steiner » de Marguerite Duras de manière à montrer que les femmes auxquelles ces auteures prêtent la parole vivent, comme la narratrice de mon roman, le rapport à l’origine sur le mode de la privation et de la hantise. Mon étude se divise en trois chapitres, Hantise et mélancolie de l’origine dans Œuvre poétique d’Alejandra Pizarnik, Angles morts de l’origine dans Le rapt de Kathryn Harrison, L’entretien avec les fantômes de l’« Aurélia Steiner » de Marguerite Duras, et tend également à illustrer que le défaut d’origine dont souffrent les consciences féminines de ces textes les exile d’elles-mêmes, les rendant impuissantes à éprouver leur présence au monde. Ma réflexion critique s’articule, en résumé, autour de trois axes : 1) la souffrance et l’aliénation découlant d’une origine vécue comme trouble – ou spectrale – chez un sujet féminin; 2) l’appel au témoin que suppose, dans un tel contexte, le recours à l’adresse et, enfin, 3) la possibilité de réparation qu’implique, aussi malaisée et angoissée puisse-t-elle dans certains cas s’avérer, la mise en récit ou en poème (parole) de l’expérience ayant provoqué ou aggravé la hantise.
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De Landscape à Ashes to Ashes : spectralité et dépendance dans les pièces de Harold Pinter / From Landscape to Ashes to Ashes : spectrality and dependence in Harold Pinter's plays

Arniac, Adeline 17 November 2017 (has links)
Le présent travail s’intéresse à une sélection de pièces de Harold Pinter comprises entre Landscape (1968) et Ashes to Ashes (1996) et généralement regroupées par la critique sous le terme « pièces de la mémoire ». Si ces œuvres sont souvent évoquées en raison de leur préoccupation pour le passé et de leur qualité intime et méditative, une approche sous l’angle de la spectralité révèle en quoi elles dépassent une présentation du souvenir afin de mettre en lumière l’impact du passé sur le présent et, de manière plus générale, l’impact des vies sur d’autres vies. Grâce aux diverses manifestations spectrales, l’image du personnage pinterien solitaire et fonctionnant de manière autonome laisse place à une conception du sujet prenant en compte les rapports de dépendance et d’interdépendance le reliant à autrui.Dans une exploration de la dépendance par son négatif, une première partie examine les formes de ruptures instaurées par la spectralité, observant en quoi les fantômes s’inscrivent à première vue comme radicalement autres, à la frontière entre le visible et l’invisible, le passé et le présent, le représentable et l’irreprésentable. Toutefois, une seconde partie analyse en quoi la spectralité ne peut en fait se comprendre que comme profondément liée : ce qui paraissait étranger se révèle familier, l’absence se lit comme deuil et les obstacles à la représentation fonctionnent comme indices de la nature orectique du sujet. Une troisième partie analyse la vulnérabilité révélée au-delà de cette dépendance essentielle : en soulignant la passivité du corps et les échecs de la connaissance, la spectralité ne cesse de mettre en relief les limites du sujet. Pourtant, cette vulnérabilité n’est pas perçue comme paralysante mais au contraire comme le fondement possible d’une éthique dans laquelle le sujet prendrait en charge une responsabilité envers l’autre auquel il est inévitablement lié. / This study focuses on a selection of Harold Pinter’s plays, from Landscape (1968) to Ashes to Ashes (1996), commonly referred to by critics as “memory plays”. Their emphasis on the past and their meditative dimension is often commented on, but tackling these plays through the notion of spectrality reveals how they go beyond a representation of memory to highlight the impact of the past on the present as well as the impact of lives on other lives. The image of the solitary and independent Pinterian character gives way to the vision of a subject taking into account his/her dependence and interdependence and the links uniting him/her to others.The first part explores dependence through its opposite, rupture, looking at how ghosts may seem radically other, in between the visible and the invisible, past and present, representation and the failure of representation. Nevertheless, the second part suggests that spectrality can actually only be understood as necessarily linked: what seemed foreign is revealed as familiar, absence is perceived as loss and the obstacles to representation become clues hinting at the orectic nature of the individual. The third part focuses on the vulnerability revealed beneath dependence: by highlighting the limits of embodiment as well as of rational knowledge, spectrality repeatedly emphasizes the limitations of the subject. However, this vulnerability lays the foundation for an ethics in which the subject would accept to bear responsibility for the other to whom s/he is inevitably related.
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Haunted Narration in the 21st Century British Novel / Narration hantée dans le roman britannique du 21ème siècle

Maleki Sedghi, Reza 04 July 2017 (has links)
Cette étude vise à mieux comprendre le traumatisme et la hantise qui est concomittante, comme le montrent spécifiquement The Pregnant Widow (2011), Wish You Were Here (2012) et The sense of an Ending (2011), les récits qui en découlent et qui font allusion au sentiment contemporain des crises existentielles mondiales. Nous avons analysé les implications du traumatisme et de la spectralité dans l'économie narrative comme étant le reflet d’implications sociales et culturelles plus vastes. Nous avons cherché à démontrer comment la spectralité et la « possession » par le traumatisme représentent non seulement une lutte psychique interne pour « perlaborer » le traumatisme, mais aussi la façon dont cette lutte affecte et altère les notions profondes de subjectivité des protagonistes. Nous avons étudié comment les différentes manifestations du traumatisme sont (re)présentées dans le texte et comment les manifestations textuelles du traumatisme prouvent ou contredisent certains points de vue établis sur le traumatisme dans le milieu universitaire au cours des trois dernières décennies. En outre, nous avons étudié la dynamique découlant de l'interaction textuelle entre la narrativité et le traumatisme, car la narrativité est un élément visiblement mis en avant-plan dans les romans du corpus. Notre préoccupation était de savoir si l'interaction entre fiction et trauma permet à la littérature de richement élaborer le traumatisme au-delà de sa conception comme un vide cognitif et si la mise en avant métafictionnelle de la narrativité permet d’aller au-delà de la révélation postmoderne de la réalité comme une construction fictive. Le traumatisme, personnel ou collectif, est représenté comme la force affective qui déclenche une réflexion subjective universelle. Le résultat de cette enquête psychique est un réexamen de la subjectivité et une prise de conscience de l’existence composée d’êtres interconnectés et donc responsables. Ces romans problématisent une période contemporaine en crise profonde et souscrivent à une vision du monde immanente. L'univers représenté dans ces romans évoque un seul corps vulnérable, appelant à la sensibilité et à l’éthique. De plus, ils réaffirment la nature de la subjectivité relayée par des constructions sociales fictives, mais ils avancent également que les récits provisoires et revisités du traumatisme sont la seule voie vers l'avant pour « perlaborer » le trauma. / This study sets out to gain a better understanding of trauma and its concomitant haunting as reflected specifically in The Pregnant Widow (2011), Wish You Were Here (2012) and The Sense of an Ending (2011), narratives that arise from, and allude to the contemporary sense of global existential crises. We investigated the implications of trauma and spectrality for the narrative economy as reflecting the wider social and cultural implications. We aimed to demonstrate how spectrality and “possession” by trauma represent not only an internal psychical struggle to ‘work through’ trauma, but how this struggle also impacts and alters the protagonists’ deep-seated notions of subjectivity. We studied how the various manifestations of trauma were (re)presented in the text and how the textual manifestation of trauma proved or contradicted certain established views of trauma as theorized in the academia over the past three decades. Additionally, we researched the dynamics arising out of the textual interaction between narrativity and trauma, as narrativity is a visibly foregrounded element of the corpus novels. Our concern was to know whether the fiction-trauma interaction is one in which literature allows for a richer elaboration of trauma beyond its conception as cognitive void, and whether metafictional foregrounding of narrativity points to any tendency beyond postmodern revelation of reality as a fictive construct. Trauma, whether personal or collective, is depicted as the affective force that triggers a universal subjective questioning. The outcome of this psychical investigation is a revised subjectivity and an awareness of existence as composed of interconnected – and thus responsible – beings. The novels problematize a contemporary period in deep crisis and subscribe to an immanent worldview. The universe portrayed in the novels evokes a single vulnerable body, calling for ethical sensibility and care. Further, they reaffirm the nature of subjectivity as mediated through fictive social constructs, yet they also posit the revisited provisional narratives of trauma as the only way forward toward working through trauma.
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A hantologie de Sartre : sobre a espectralidade em o ser e o nada / L'hantologie de Sartre. Sur la spectralité dans l'Être et le Néant : sur la spectralité dans l'Être et le Néant / Sartre's hauntology : on the spectrality in Being and Nothingness

Alt Froes Garcia, Fernanda 11 April 2017 (has links)
Il est aujourd'hui possible d'affirmer que, depuis la publication de L'Être et le Néant, s'est imposée une interprétation dominante, fondée sur la lecture de cet ouvrage, de l'ontologie de Jean-Paul Sartre. Les traces les plus marquantes de cette lecture peuvent être attribuées au travail critique de Merleau-Ponty, dont la philosophie s'est développée en partie par affinité avec la pensée sartrienne et en partie en opposition avec elle. En fait, plutôt qu'une simple opposition, la critique merleau-pontyenne opère un questionnement approfondi des principes fondamentaux de l'ontologie sartrienne, en particulier ce qui concerne le problème du dualisme. La présente thèse met en question la lecture de Merleau-Ponty -et avec elle la vision dominante plus générale qui s'est constituée de L'Être et le Néant -, en proposant une autre lecture qui vise, non pas simplement à offrir des réponses aux apories posées par l'apparent dualisme de Sartre, mais à principalement rendre possible la reprise de cette pensée d'une manière originale. Ainsi, le passage par la critique de Merleau-Ponty a signifié non pas une défense unilatérale du texte, mais plutôt une exploration des propres ambiguïtés de Sartre par d'autres chemins, indiquant une richesse peu exploitée de sa philosophie. Il a fallu alors présenter en quoi consistent les problèmes inhérents à la division établie par Sartre entre les modes d'être du pour-soi et de l'en­soi, à partir d'un déplacement des argumentations de Merleau-Ponty, et rendre manifestes les impasses révélées à la reprise de la question du dualisme en termes d'être et de néant, subjectivité et objectivité. Notre travail a consisté à démontrer qu'il y a des éléments implicites dans le texte -ou même explicites, mais non exploités -qui permettent de dépasser les difficultés posées par le dualisme. Inspirée par certaines analyses de Jacques Derrida sur les spectres, nous appelons spectralité la couche implicite de l'œuvre qui, en surgissant, ébranle la base dualiste qui paraissait la soutenir. En faisant émerger la couche spectrale, nous révélons aussi l'omniprésence et le caractère essentiel des relations de hantise, à tel point que nous comprenons l'ontologie de Sartre comme une hantologie, pour souligner la pertinence et la prédominance de telles relations. A partir de cette perspective, il est possible de voir non seulement qu'un dualisme rigide entre pour-soi et en-soi ne rend pas compte d'une multiplicité de modes d'être dans le texte sartrien, ni non plus de l'importance des relations de hantise qui garantissent l'imbrication des régions ontologiques, parfois considérées comme incompatibles. Cette lecture démontre finalement qu'un mode de présence non intuitive des spectres ébranle la supposée "pureté" lumineuse de la conscience qui s'est établie comme paradigme du sujet sartrien, dans la mesure où la hantise démontre un type singulier d'opacité qui finalement inscrit le sujet dans le monde et obscurcit sa relation à soi. / Today, it's possible to affirm that, since the publication of Being and Nothingness (L 'Être et le Néant), a certain reading based on this work has consolidated and established itself as the dominant interpretative view over Jean-Paul Sartre's ontology. This reading's most remarkable traces can be attributed to Merleau-Ponty's critical work, whose philosophy has developed in part because of an affinity which, at the same time, claimed for an opposition to Sartre's thinking. Merleau-Ponty's critical view, however, cannot actually be described as a simple opposition, since it leads to the deeper questioning of aspects which form the groundwork of Sartre's ontology, specially concerning the problem of dualism. This thesis calls into question Merleau­Ponty's reading - as well as the more general dominant view that has formed about L 'Être et le Néant - while proposing another interpretation, which does not aim at simply offering answers to the resulting aporias of Sartre' s apparent dualism, but primarily at amplifying the possibility to return to such line of thought through an original path. Thus, going over Merleau-Ponty's critical view did not mean defending a text has a single meaning; though it did suggest that Sartre's ambiguities could be worked with in other ways, indicating a seldom explored depth in his philosophical thinking. It was then necessary to explain the division established by Sartre between the modes of being For-itself and Being- in-itself, and its inherent problems. Moreover, after the displacement of Merleau-Ponty's arguments, it was essential to highlight the impasses revealed when reconsidering the issue of dualism in terms of being and nothingness, subjectivity and objectivity. Our work consisted in demonstrating there are implicit - or even explicit, but unexplored - elements in the text which allow us to surpass the difficulties created by the dualism. By way of an inspiration caused by a few analyses of specters by Jacques Derrida, we refer to spectrality as the implicit layer, which might arise from the work, undermining the dualistic basis seemingly supporting it. By making the spectral layer emerge, we also reveal the omnipresence and the essential character of the haunting (hantise) relations, to the point of understanding Sartre's ontology as an hauntology, and stressing the significance and predominance of such relations. From this perspective, it is possible to observe not only that a rigid dualism between the For-itself and the in Being-in-itself cannot encompass the multiple modes of being present in Sartre 's work, but also the relevance of the haunting relations as those which guarantee the imbrication of the ontological regions, at times taken as incompatible. Finally, this reading demonstrates how a spectral mode of non-intuitive presence disrupts the supposed luminous "purity" of conscience which bas stablished itself as a paradigm of Sartre's view of the subject, insofar as the haunting shows a unique kind of opacity which ultimately inscribes the subject in the world and overshadows his relationship to himself.
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Enfouies suivi de Poétique de la spectralité dans Beautiful Losers de Leonard Cohen

Payette, Édith 08 1900 (has links)
No description available.
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Du «Home sweet home» à la maison hantée : représentation de la maison dans les romans québécois des années 2000

Astier-Perret, Sandrine 04 1900 (has links)
S’inscrivant parmi les travaux actuels sur le lieu, le présent mémoire s'intéresse à la représentation de la maison dans les romans québécois contemporains, notamment chez Catherine Mavrikakis, Élise Turcotte et Ying Chen. Dans le cadre de cette lecture sociocritique, le sociogramme de la Maison est la notion opératoire retenue, les deux composantes conflictuelles du noyau étant le « Home sweet home » et la « maison hantée ». Le travail de déchiffrement s'appuie ainsi sur les caractéristiques de ce binôme réfractées par les textes. À une époque caractérisée par un « hyper-investissement de l'espace privé », pour reprendre l'expression de Gilles Deleuze, la maison dans les romans québécois des années 2000 se révèle plutôt comme un espace marqué par la hantise, loin de l'image rassurante de la maison-nid véhiculée par certains discours en circulation dans la société. Fantômes et spectres envahissent ce lieu de l'intimité et deviennent des figures du quotidien, révélant ainsi le profond malaise des habitants et le refoulement d'un passé problématique. Le sujet se trouve alors confronté à une « inquiétante étrangeté » à l'intérieur même de son foyer. / As part of the topical writings on the concept of place, this Master’s thesis applies the sociocriticism tools to the analysis of the representation of the home in contemporary Quebec novels, especially those of Catherine Mavrikakis, Elise Turcotte and Ying Chen. This analysis focuses on the Home sociogram as the core operational concept, its two main conflicting components being the "Home Sweet Home" and the "Haunted House". The deciphering work leans on the characteristics of this couple as expressed in the selected writings. While our time is defined by a "private space hyper-investment", as expressed by Gilles Deleuze, the house in the Quebec novels of the 2000's appears more as a location imprinted by the haunting, far from the reassuring image of the home sweet home as advertised in our society. Ghosts and wraiths invade this intimate space and become actors of the everyday life, revealing the profound unease of the occupants and the repression of a problematic past. The subject is therefore confronted to a "disturbing strangeness" in the heart of its home.
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Les représentations de la mémoire de la Shoah dans Le ciel de Bay City de Catherine Mavrikakis, Jonas de mémoire d’Anne Élaine Cliche et le cycle Soifs de Marie-Claire Blais

Proulx, Stéphanie 08 1900 (has links)
No description available.
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Présences de la marionnette contemporaine : figure, figuration, défiguration / Presences of the contemporary puppet : figure, figuration, disfigurement

Postel, Julie 29 March 2019 (has links)
Les arts de la marionnette contemporains interrogent les liens entre geste plastique et geste dramatique, redéfinissant les principes et les enjeux de l’acte de figuration. Les créations issues de ces expériences ont ouvert la voie à une difficile désignation de l’objet-marionnette fixe, matériel et unique, ne permettant plus d’envisager la spécificité marionnettique suivant la dualité entre humains et objets. Consacrée aux « présences de la marionnette contemporaine », la thèse examine la marionnette comme figure et lieu d’une mise en friction des matières, des corps humains, des espaces et des médiums ondulatoires (sons et lumières). Une telle figure, se refusant à toute fixation dans le visible, les formes et les corps, met en drame son procès de défiguration. La spécificité marionnettique tient alors à la persistance d’une présence dramatique, discontinue et fragile, malgré la dislocation du lien entre les deux corps de la figure (matériel et virtuel). Prenant appui sur un corpus central d’oeuvres contemporaines (des Ateliers du spectacle, du Clastic Théâtre, de Phia Ménard, du Morbus Théâtre, de La Mue/tte, de Marta Pereira, des Rémouleurs, de Benjamin Verdonck et de Gisèle Vienne), ainsi que sur de nombreuses installations, expositions et créations scéniques, qui dessinent un aperçu synchronique des marges du champ marionnettique, cette recherche analyse les effets de circulation et de spatialisation des présences dramatiques, découlant de cette défiguration marionnettique. Il s’agit d’y interroger le déploiement d’une écriture spectrale, par la mise en tension de l’opacité d’objets bruts et corps inanimés et de l’évanescence de figures dématérialisées. Suivant une approche esthétique et poïétique, la recherche examine à la fois les principes techniques d’élaboration de ces figures « entre » les corps, leur potentiel dramaturgique de mise en vision du rêve, de la folie, du doute et de l’hallucination, et le type de regard spectatoriel qu’implique le devenir défiguré de la marionnette contemporaine. / Contemporary puppetry reinvents the relationship between dramatic and plastic gestures, inviting us to reconsider the principles and the implications of the act of figuration. The performing art works, generated by these experiences, avoid the designation of a fixed, material and unique puppet-object, so that a binary approach, opposing humans and objects, is no longer sufficient to consider the specificity of puppetry arts. Addressing the “presences of the puppet”, the thesis examines the puppet as a figure and a place for frictions between materials, bodies, spaces and wave mediums (lights and sounds). Such a figure, refusing tobe fixed in the visible, in the forms and the bodies, dramatizes its own disfigurement. Thus, the specificity of puppetry is the persistence of a fragile and discontinuous dramatic presence, despite the dislocation of the two bodies of the figure (material and virtual). Built on a central body of performing art works (by Les Ateliers du spectacle, the Clastic Théâtre, Phia Ménard, the Morbus Théâtre, La Mue/tte, Marta Pereira, the Rémouleurs, Benjamin Verdonck and Gisèle Vienne), and extending to other theatrical creations, installations and exhibitions, which offer a synchronic view on the margins of contemporary puppetry, this research examines the effects of circulation and spatialization of dramatic presence, which derive from the puppet disfigurement. The question is how the artists develop a spectral stage approach, based on the tension between the opacity of inert and inanimate objects and the evanescence of dematerialized figures. From an aesthetic and poïetic perspective, the research looks at the technical principles of the conception of a figure “in between” the bodies and objects, and its dramaturgical capacity to make visible the dream, the madness, the doubt, the hallucination. Finally it considers the specificity of the spectators’ position and work in front of such disfigured puppets.

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